Cet article a été coécrit par Lauren Kurtz. Lauren Kurtz est naturaliste et spécialiste en horticulture. Elle a travaillé pour Aurora au Colorado, où elle a géré le jardin Water-Wise du centre municipal d'Aurora pour le département de la conservation de l'eau. Elle a obtenu une licence en études de l'environnement et en durabilité à l'université Western Michigan en 2014.
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L'art traditionnel du bonsaï est vieux de plus de mille ans. On pense tout de suite au Japon, mais c'est une pratique née en Chine dans le cadre de la religion bouddhiste et plus particulièrement de l'école du Zen. Les bonsaïs sont de nos jours plutôt cultivés pour servir de décoration, mais aussi pour agrémenter une pièce où l'on vient chercher un peu de sérénité. La culture du bonsaï est une école à la fois de création, mais aussi de spiritualité. À travers lui, on peut admirer l'œuvre de la nature et la beauté de cette dernière.
Étapes
Partie 1
Partie 1 sur 3:Choisir le bonsaï qui vous ressemble
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1Choisissez l'espèce d'arbre qui convient à l'endroit où vous habitez. Il n'y a pas deux bonsaïs pareils ! En fait, on peut faire des bonsaïs avec n'importe quelle essence (tropicale ou tempérée), mais, par contre, tous ne pourront pas vivre sous toutes les latitudes. Donc, il est essentiel de tenir compte du climat de l'endroit où vous vivez. Ainsi, certains arbres perdent leurs feuilles en hiver et doivent se trouver dans un environnement où la température de l'air doit tomber au-dessous de zéro pour favoriser leur hibernation et leur éveil au printemps. D'autres arbres ne survivront pas sous un climat trop froid. Donc, veillez à choisir une espèce qui pourra vivre sous la latitude qui est la vôtre, tout spécialement si vous voulez un bonsaï d'extérieur ! De toute façon, demandez dans votre jardinerie, on vous donnera tous les conseils dont vous aurez besoin.
- Il est une espèce qui convient très bien à la taille bonsaï et que l'on recommande aux débutants, c'est le genévrier. C'est une plante à feuilles persistantes, il est toujours vert et vit aussi bien dans l'hémisphère Nord que dans les zones tempérées de l'hémisphère Sud. Il pousse sans difficulté, la taille ne pose aucun problème et vous pouvez le « contraindre » sans difficulté.
- Parmi les résineux, les essences les plus utilisées comme bonsaïs sont les pins, les épicéas et les cèdres. Côté espèces à feuilles caduques, les érables du Japon sont tout simplement magnifiques en bonsaï, tout comme les magnolias, les ormes et les chênes. Enfin, il existe certaines plantes tropicales non ligneuses, comme le jade et le bois de rose, qu'on peut tailler en bonsaï à condition de les garder en intérieur sous des climats froids ou tempérés.
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2Optez entre un bonsaï d'intérieur ou d'extérieur. Vous imaginez bien qu'on ne cultive pas ces deux espèces de la même façon. Ainsi, les bonsaïs d'intérieur reçoivent naturellement moins d'eau et de lumière que leurs homologues d'extérieur. Dans ce cas, il faut choisir des espèces adaptées à ce type de conditions. Ci-dessous, vous trouverez quelques-unes des plantes à bonsaïs, classées selon l'endroit où elles poussent.
- Espèces d'intérieur : le ficus, l'hawaiian umbrella, le serissa japonica, le gardénia, le camélia, le buis de Kingsville.
- Espèces d'extérieur : le genévrier, le cyprès, le cèdre, l'érable, le bouleau, le hêtre, le ginkgo, le mélèze, l'orme…
- Certaines espèces rustiques, comme le genévrier, poussent aussi bien en intérieur qu'en extérieur, à condition de leur apporter les soins adéquats.
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3Choisissez la taille de votre bonsaï. Il en existe de toutes tailles, depuis une dizaine de centimètres jusqu'à près d'un mètre de haut, tout dépend de l'espèce. Si vous partez d'une graine ou d'une bouture, il y a des chances qu'ils soient plus petits. Des arbres plus gros nécessiteront plus de terre, d'eau et de lumière, aussi veillez à ce que ces conditions soient réunies chez vous. N'achetez pas un bonsaï inconsidérément.
- Voici quelques éléments à prendre en compte concernant le choix quant à la grosseur de votre arbre :
- la taille du pot ;
- la place dont vous disposez (chez vous ou au bureau) ;
- l'ensoleillement de l'endroit où vous comptez mettre votre bonsaï ;
- le temps que vous pourrez consacrer à votre arbre miniature (les gros arbres étant plus longs à tailler).
- Voici quelques éléments à prendre en compte concernant le choix quant à la grosseur de votre arbre :
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4Imaginez à quoi pourrait ressembler votre bonsaï. Une fois que vous avez choisi l'espèce et la taille de votre bonsaï, vous pouvez vous rendre dans votre jardinerie spécialisée pour l'acheter ou le commander. Choisissez un spécimen en bonne santé, avec des feuilles (ou des aiguilles) bien vertes (s'il s'agit de plantes à feuilles caduques, la couleur peut être différente en automne). Quand vous aurez retenu quelques bonsaïs, imaginez à quoi ils pourraient ressembler une fois taillés. En effet, dans un bonsaï, le plaisir réside dans la possibilité que vous ayez de le « sculpter » littéralement grâce à la taille, bon, d'accord ! Cela prend des années ! Si vous le pouvez, prenez un arbre qui a déjà la forme que vous désirez obtenir.
- À ce sujet, celui de la forme du bonsaï, l'idéal est évidemment de le faire pousser à partir d'une graine et de le structurer tout au long des étapes de sa croissance. Il faudra au moins 5 ans (selon les espèces) avant de commencer à voir quelque chose d'intéressant. Si c'est la taille ou la mise en forme de l'arbre qui vous intéresse, vous avez tout intérêt à acheter un arbre déjà avancé dans sa croissance.
- Sinon, il est possible, avec certaines espèces, de pratiquer un bouturage. Une bouture est une branche sélectionnée sur un arbre et replantée dans la terre pour obtenir un autre arbre (mais qui sera génétiquement identique). Le bouturage est finalement un bon compromis entre un arbre qu'on aura fait pousser à partir d'une graine et un arbre qu'on achèterait à maturité. En effet, ça vous prendra moins de temps que d'essayer de faire pousser une graine et en même temps, vous allez pouvoir façonner votre arbre.
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5Choisissez un pot. C'est le lot des bonsaïs de vivre dans de petits pots ! L'homme cherche à restreindre ainsi sa croissance ! Cependant, il est aussi un critère à respecter : le pot doit permettre aux racines d'être entièrement recouvertes de terre. Si la couche de terre est trop mince, l'arbre ne pourra pas capter l'eau nécessaire à sa croissance. Enfin, et ce n'est pas le moins important, votre pot doit permettre d'installer un système ou une couche de drainage. L'eau ne doit pas stagner, sous peine de voir les racines pourrir. Votre pot doit être perforé. Si ce n'est pas le cas, faites les trous vous-même.
- La taille du pot, sa largeur et sa largeur, entre pour beaucoup dans l'esthétique de votre bonsaï. Un pot trop grand ou trop haut risque de donner une apparence bizarre à votre arbre. Le pot doit contenir les racines, sans plus, l'idée étant que le pot doit participer à l'esthétique de votre bonsaï. La couleur du pot influe, elle aussi !
- Des amateurs de bonsaïs retardent le plus longtemps possible le transfert dans le pot définitif. Ils préfèrent utiliser jusque-là des pots plus pratiques, mais moins beaux. Quand leur arbre a enfin la forme et la taille voulues, ils achètent le pot définitif.
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Partie 2
Partie 2 sur 3:Rempoter son arbre
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1Préparez votre arbre. Que vous ayez acheté votre bonsaï dans un magasin, planté dans un pot provisoire ou que vous l'ayez fait pousser vous-même à partir d'une graine, vous devrez soigneusement préparer votre arbre avant de le replanter. Vérifiez d'abord que votre arbre a bien la forme que vous désirez. Si vous voulez que votre arbre aille dans une certaine direction, prenne une certaine forme, il va falloir l'y contraindre avec du fil de fer rigide par exemple. Votre arbre doit être en pleine forme avant le rempotage.
- Sachez que les arbres à feuilles caduques ont un cycle de vie très particulier et qu'il est préférable, sinon obligatoire, de les replanter au printemps. La hausse des températures durant cette saison relance la croissance de ces arbres, laquelle permet à l'arbre de se « remettre » de la taille et de ses branches et de ses racines.
- Avant de rempoter, n'arrosez pas votre plante ! Cette dernière supportera mieux le transfert et, pour vous, le travail de la terre sera plus facile (terre plus friable).
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2Dépotez votre arbre et nettoyez ses racines. Dépotez délicatement votre bonsaï, évitez de casser des branches ou des racines. Utilisez une petite pelle pour bien prendre par-dessous la motte de racines. À propos de ces dernières, sachez qu'avant de rempoter votre bonsaï, il va falloir sacrément les tailler. Mais avant cette opération, il faut bien les nettoyer avec une brosse. Vous devez au final, toutes les voir distinctement, mais ne pas les abimer. Il existe là aussi des outils pour ce nettoyage : des râteaux à racines, des pinces, de brosses…
- Il est inutile de « faire briller » vos racines, il faut juste que vous puissiez voir ce que vous faites au moment de la taille.
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3Taillez les racines. Si la croissance de votre bonsaï n'est pas bien contrôlée, il aura tendance à avoir des racines qui sortent du pot. Pour que votre arbre reste bien un bonsaï, tant en forme qu'en vigueur, taillez ses racines avant de le rempoter. Coupez toutes les racines un peu grosses, un peu longues, un peu épaisses. Ne laissez qu'un réseau de fines racines qui seront plutôt situées en surface ! Ainsi, l'eau sera plus facilement absorbée par votre bonsaï.
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4Préparez le pot. Avant de rempoter votre arbre, commencez par mettre au fond du pot une première couche de bonne terre. De l'épaisseur de cette couche, dépendra la hauteur de votre arbre. Cette première couche doit être composée d'abord d'un matériau grossier, à gros grains, pour le drainage. Puis, au-dessus, installez une mince couche de terre moyennement fine, mais qui draine bien - on ne saurait vous conseiller de la terre de jardin qui conserve trop d'eau, ce qui pourrait nuire à la plante. Cette première couche ne doit pas monter jusqu'en haut du pot : il faut songer à mettre votre arbre et la terre qui va recouvrir les racines.
- Si une texture spécifique de terre est recommandée pour un type de plante, il est souhaitable de prendre l'information en compte.
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5Rempotez votre arbre. Positionnez-le à votre guise, il doit être dans la position que vous recherchez. Finissez de remplir le pot avec une terre de texture moyenne, les racines devant être, bien sûr, entièrement recouvertes. Par-dessus, vous pouvez éventuellement rajouter une fine couche de mousse ou de petits graviers. Outre l'aspect esthétique, elle aidera à tenir l'arbre en place.
- Si votre bonsaï ne se tient pas droit, installez un fil de fer rigide qui traverse le pot de part en part, depuis le fond, à travers les trous de drainage situés sur les côtés. Ce fil sera enterré et noué autour des racines et tendu de façon à ce que l'arbre soit bien droit.
- Au fond du pot, avant de mettre quoi que ce soit, vous pouvez installer une grille à fine maille pour empêcher la terre de partir par les trous de drainage lors des arrosages.
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6Prenez soin de votre arbre fraichement rempoté. En effet, le rempotage est une opération traumatisante pour un arbre. Pendant 2 à 3 semaines après le rempotage, laissez votre bonsaï dans un lieu semi-ombragé, à l'abri du vent et des intempéries, protégé des rayons directs du soleil. Arrosez-le, mais ne lui mettez pas d'engrais avant que les racines ne soient installées. Votre arbre a seulement besoin de se faire à ses nouvelles conditions de vie : il a besoin de temps !
- Comme cela a déjà été dit plus haut, les espèces à feuilles caduques ont un cycle annuel avec un démarrage au printemps. C'est pourquoi ces essences doivent être replantées à cette saison. S'il a passé l'hiver à l'intérieur, vous pouvez le sortir au printemps où la hausse des températures et l'ensoleillement vont lui permettre de redémarrer « en trombe ».
- Quand votre bonsaï aura bien pris dans sa nouvelle terre, vous pouvez lui adjoindre d'autres petites plantes au pied. Prenez soin de bien les disposer, qu'elles soient aussi coordonnées et belles que l'arbre qu'elles entourent ! Plantez des espèces originaires des mêmes lieux que votre arbre et qui vivent naturellement en symbiose avec lui. Il ne doit pas y avoir de concurrence pour l'eau et le soleil.
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Partie 3
Partie 3 sur 3:Créer un bonsaï à partir de ses graines
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1Récupérez d'abord des graines de l'arbre désiré. Vous vous engagez dans un processus assez long, sachez-le à l'avance ! Selon l'espèce que vous plantez, sachez qu'il vous faudra 4 à 5 ans pour que le tronc fasse 2 à 3 cm de diamètre ! Certaines graines ont besoin également de conditions spéciales pour germer. Cependant, aspect positif, vous pourrez dire que vous aurez vécu une expérience exceptionnelle si vous réussissez à faire ainsi pousser un bonsaï, de A jusqu'à Z ! Pour commencer donc, soit vous achetez vos graines dans une jardinerie, soit vous les récupérez tout simplement dans la nature.
- De nombreux arbres à feuilles caduques, comme les chênes, les hêtres, les érables… ont des graines instantanément reconnaissables (glands, volants, etc.) et chaque automne, vous pourrez en récolter. Pour ces espèces communes dans nos contrées, il est somme toute facile d'en faire une culture en bonsaï.
- Privilégiez les graines récemment tombées. La date du ramassage dépend évidemment des espèces, mais, dans l'ensemble, elles se récoltent plutôt en automne. Ce laps de temps est plus court que pour les fleurs ou les légumes. Ainsi, les glands des chênes se collectent en début d'automne, à une date où ils sont marbrés de marron et de vert [1] .
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2Mettez ces graines à germer. Après avoir sélectionné les plus beaux spécimens de graines, il va falloir les faire germer. Si vous plantez une espèce des milieux tempérés (avec des saisons bien tranchées), sachez que les graines sont disponibles en automne, qu'elles ont besoin ensuite d'une période de froid (hiver) pour pouvoir germer au printemps suivant. C'est la hausse lente, mais régulière des températures qui lancent la germination. Dans ce cas-là, il faut donc recréer ces conditions en mettant, par exemple, vos graines dans le frigo.
- Si vous habitez dans une zone de climat clément, vous pouvez planter vos graines dans des pots remplis de bonne terre et installer vos plantations dehors durant tout l'hiver et le printemps. Si ce n'est pas le cas, vous êtes dans une région avec un hiver marqué, mettez vos graines dans un sac plastique qui ferme, lequel sera rempli d'un substrat (de la vermiculite, par exemple). Veillez à ce dernier soit humide. Placez le tout au frigo durant tout l'hiver. C'est une sorte d'hiver artificiel que vous créez ! Quand le printemps arrivera, des racines seront apparues au bout de vos graines, de vos glands.
- Vous pouvez simuler le cycle de la nature avec une baisse des températures (automne et hiver) et leur remontée (au printemps) en plaçant le sac contenant vos graines dans le bac à légumes de votre frigo. Toutes les deux semaines, déplacez progressivement (rayon après rayon) votre sac vers une zone plus froide de votre frigo. De même, à la fin de l'hiver, déplacez-le en sens inverse et au même rythme.
- Si vous habitez dans une zone de climat clément, vous pouvez planter vos graines dans des pots remplis de bonne terre et installer vos plantations dehors durant tout l'hiver et le printemps. Si ce n'est pas le cas, vous êtes dans une région avec un hiver marqué, mettez vos graines dans un sac plastique qui ferme, lequel sera rempli d'un substrat (de la vermiculite, par exemple). Veillez à ce dernier soit humide. Placez le tout au frigo durant tout l'hiver. C'est une sorte d'hiver artificiel que vous créez ! Quand le printemps arrivera, des racines seront apparues au bout de vos graines, de vos glands.
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3Installez alors vos germes dans un bac à graines ou dans un petit pot. Quand les germes commencent à sortir, il est temps de les transférer dans un petit récipient rempli d'une bonne terre. Si vous avez laissé vos plantations dehors, dans des pots pendant l'hiver, vous n'avez rien de spécial à faire, les pots sont encore assez grands. Sinon, vous vous sortez les graines germées du frigo et vous les plantez dans un bac à graines ou dans un petit pot rempli de terre. Faites un petit trou dans la terre et placez-y votre graine germée, la petite racine orientée vers le bas et le rejeton vers le haut. Remettez un peu de terre par-dessus, tapotez légèrement et arrosez. Veillez à ce que le sol soit humide, mais pas détrempé : il faut que les racines puissent se développer.
- Pendant 5 à 6 semaines, n'utilisez aucun engrais, c'est inutile ! En effet, les racines sont toutes fines et un engrais les « grillerait » à coup sûr. Un engrais est un produit chimique, ne l'oubliez pas !
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4Ensuite, mettez votre pot dans un endroit à température ambiante. Il ne faut à votre plante ni de grands froids ni des températures trop élevées. Si vous vivez dans une zone chaude, vous pouvez, dès le printemps, l'exposer dehors en prenant la précaution de l'abriter des vents et des expositions directes au soleil. Respectez le milieu de vie originel de votre arbre ! Si vous plantez une espèce tropicale dans un milieu tempéré, il faudra que votre plante reste à l'intérieur ou dans une serre où la température est plus élevée.
- Bien sûr, en fonction de l'espèce et de l'endroit où vous avez installé votre jeune plant, veillez à ce que la terre soit toujours humide, mais pas gorgée d'eau. À vous de voir le rythme d'arrosage.
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5Surveillez de près votre plantation, tout au moins au début ! Veillez à l'arrosage, à l'exposition solaire ! Les arbres à feuilles caduques commencent par développer deux petites feuilles qu'on appelle des cotylédons qui sortent directement de l'enveloppe de la graine. Ce n'est qu'après qu'apparaitront les vraies feuilles. Durant les années qui suivent (eh oui ! la nature fait bien les choses, mais elle est lente surtout pour les arbres), pensez à rempoter votre arbre au fur et à mesure de sa croissance, en l'installant dans des pots de plus en plus larges. Faites cela jusqu'à ce que votre plant ait atteint la taille du bonsaï que vous désirez.
- Quand votre arbre sera hors danger, vous pourrez le mettre dehors dans une zone où il recevra la lumière du matin et l'ombre de l'après-midi, à condition que votre espèce soit adaptée à votre région. Si vous avez une plante tropicale (en zone tempérée ou froide) ou fragile, il faudra vous résoudre à la garder à l'intérieur.
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Conseils
- Plantez votre arbre dans un pot assez grand afin d'assurer la croissance et l'épaississement de son tronc pendant un à deux ans.
- Vous pouvez aussi faire des bonsaïs à partir d'autres espèces d'arbres.
- Couper les racines permet à l'arbre de s'habituer à son petit réceptacle.
- Ne le laissez pas mourir et prenez-en soin.
- Laissez pousser votre arbre jusqu'à la saison suivante avant de le façonner ou de le tailler.
Références
À propos de ce wikiHow
Pour avoir un bonsaï, vous aurez besoin d'une plante juvénile pour la transformer. Vous pouvez choisir une plante ligneuse de votre choix, mais les choix les plus populaires sont le genévrier, le ficus, le figuier, l'érable du Japon, l'orme chinois et l'arbre de jade. Ayez un pot suffisamment petit pour contenir la jeune plante sans lui donner beaucoup d'espace pour se développer. Remplissez le pot à moitié avec un mélange de terre approprié à la plante choisie. Ensuite, taillez les racines de la plante à mi-hauteur pour freiner sa croissance future. Placez-la dans le pot et remplissez l'espace restant avec le mélange de terre, en utilisant une baguette pour le tasser au fond si nécessaire. En ayant des racines courtes et en compactant la terre au fond du pot, vous freinerez la croissance de la plante pour qu'elle reste petite. Pour donner une forme à votre bonsaï, enroulez du fil de fer autour des branches en serpentins lâches et prolongez les serpentins au-delà de l'extrémité de chaque branche dans le sens souhaité. Taillez votre bonsaï lorsqu'il commence à pousser trop vite ou quand sa grosseur dépasse vos prévisions. Avec un petit récipient et une taille régulière, vous aurez une plante naine. Pour obtenir des conseils de notre experte en horticulture sur la culture d'un bonsaï à partir de graines, lisez l'article !