L'alpinisme est considéré par certains comme un sport extrême, tandis que, pour d'autres, c'est tout simplement un passetemps exaltant qui offre le défi ultime de la force, de l'endurance et du sacrifice. Ce sport ou passetemps peut être très dangereux, voire fatal, surtout quand le grimpeur va au-delà de ses limites ou qu'il est tout simplement dépassé par la météo, le terrain, la glace ou d'autres dangers de la montagne. L'inexpérience, la mauvaise planification et un équipement inadéquat peuvent tous contribuer à des blessures ou la mort, alors autant savoir et bien savoir. Malgré tous les aspects négatifs, quand il est bien pratiqué l'alpinisme est une expérience passionnante, exaltante et enrichissante. Cet article est un guide rapide pour le débutant et décrit les bases initiales à apprendre, en réalité, chaque étape est digne d'un article spécifique et des tomes entiers ont été écrits sur l'alpinisme, de sorte qu'il vous est grandement conseillé de passer une bonne partie de votre apprentissage de débutant, plongé dans la lecture. Cette vue d'ensemble vous donnera une idée de tout ce que comprend une ascension.

Étapes

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    Faites vos recherches. Avant même de vous mettre à grimper des montagnes, lisez tout ce que vous pourrez au sujet des compétences requises et sur les expériences d'autres personnes. Il est aussi important de comprendre l'effort mental requis pour gravir une montagne que d'être en forme, de même que de savoir comment utiliser correctement l'équipement et l'une des meilleures façons de comprendre cela est de lire les récits d'alpinistes qui ont grimpé de nombreuses montagnes, difficiles, mais intéressantes. De nos jours, de nombreuses librairies proposent des rayons spécifiquement consacrés à l'art de l'escalade, de sorte qu'il ne sera pas difficile de trouver de bons livres.
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    Évaluez votre force mentale. L'alpinisme repose en grande partie sur votre attitude mentale parce que vous aurez besoin de prendre des décisions sures et rapides au sujet des conditions (météo, terrain, etc.), des directions à suivre et de la sécurité. Pour de nombreux alpinistes, le défi mental représente une grande partie de l'attrait parce que vous êtes complètement sorti de votre routine habituelle des bureaux climatisés et des modes de vie facile dans un monde où la prise de décision a des conséquences majeures et vous êtes testé(e) en profondeur. Parmi les questions à vous poser, demandez-vous ce qui suit [1] .
    • Avez-vous tendance à paniquer facilement ou à prendre des décisions téméraires ? Ce genre de tempérament est dangereux pour la pratique de l'alpinisme, car celle-ci demande d'avoir la tête bien posée sur les épaules, du sang-froid et des idées claires, ainsi que la capacité à trouver rapidement la meilleure solution.
    • Êtes-vous en mesure de repousser les barrières de la douleur ou préférez-vous abandonner et trouver autre chose de moins pénible à faire ?
    • Êtes-vous positif par nature, mais aussi réaliste et honnête envers vous-même ? L'excès de confiance n'est pas souhaitable, car il peut vous causer des ennuis graves lors de la montée.
    • Savez-vous résoudre facilement les problèmes ?
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    Soyez en forme. L'alpinisme exige une bonne condition physique et des capacités d'endurance, car c'est une activité physique très exigeante. Vous ne pouvez pas simplement partir en course pour une grande montée après un style de vie de « col blanc » relativement sédentaire. Entrainez-vous pour acquérir la condition physique et la force par les moyens qui vous seront les plus profitables. Les types de programmes de conditionnement physique qui pourraient vous aider comprennent :
    • la course à pied et le jogging, y compris la course d'endurance ;
    • la marche ou la randonnée, en rendant cette dernière de plus en plus ardue, peut-être en y incluant du « hors-piste » ;
    • l'haltérophilie ou la montée d'une colline en marchant et en courant avec des poids dans un sac à dos ou alors tenus en main ;
    • l'entrainement à l'ascension : parois locales, cours d'escalade sur glace et marche sur glaciers peuvent être de bons entrainements ;
    • le ski et le snowboard (surtout si vous avez l'intention de les utiliser comme des moyens de locomotion au retour d'une ascension, ce qui est vraiment extrême, mais possible sur certaines montagnes) ;
    • tout ce qui améliore la force et l'endurance, qui sont les deux éléments essentiels pour la condition physique de pointe dans la pratique de l'alpinisme.
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    Acquérir l'équipement. L'équipement d'alpiniste est très spécifique et absolument essentiel. Vous avez deux options : l'achat ou la location. Si vous décidez d'acheter votre propre matériel, le cout en sera élevé au début, mais si vous le faites progressivement c'est une bonne option, car vous pouvez être sûr que tout va bien vous correspondre et si vous envisagez de faire plus d'une ascension, il sera un bon investissement. Si vous louez l'équipement, vous ne serez pas sûr que tout vous aille parfaitement et le matériel sera bien évidemment déjà utilisé, cependant, si vous vous adressez à un loueur ayant pignon sur rue, il sera en mesure de vous fournir des articles de qualité et contrôlés. La location reste surement une bonne idée pour une première expérience qui vous permettra de voir si l'alpinisme continue à vous plaire, puis de décider si oui ou non vous commencez à vous équipez avec votre propre matériel. Même dans le cas de la location, il y aura quand même des articles que vous devrez vous procurer par vous-même, tel que vos sous-vêtements antitranspirants et peut-être vos chaussures, car avoir des vêtements à votre taille est de loin plus important que le piolet, les crampons, etc.
    • Reportez-vous à l'inventaire sous la rubrique « Éléments nécessaires » pour un bon début de liste de l'équipement.
    • Soyez conscient(e) que les alpinistes sont obsédés par le poids et il y a une bonne raison. Vous devez tout transporter avec vous tout le long du parcours jusqu'au sommet. Se charger de matériel inutile n'est pas une option pour un grimpeur et les alpinistes recherchent constamment comment réduire le poids sans rogner sur la sécurité. Cela peut augmenter les couts, car des accessoires comprenant des matériaux légers comme le titane couteront plus cher que leurs homologues plus lourds.
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    Apprenez l'éthique de l'alpinisme. Savoir comment grimper une montagne ne concerne pas seulement les aspects physiques et mentaux. Beaucoup de montagnes sont situées dans des régions éloignées du monde et votre ascension peut avoir un impact sur l'environnement local. C'est un privilège de pouvoir escalader des montagnes immaculées et la plupart des alpinistes sont très soucieux de la conservation des montagnes dans leur état d'origine, tout autant que de ne pas détériorer les équipements locaux ou de respecter les coutumes locales.
    • Apprenez l'ensemble des principes de « Ne pas laisser de trace ». Par exemple, voir PNU-MC (Philippine Normal University-Mountaineering Club) « Les sept principes du Ne pas laisser de trace. »
    • Faites attention où vous marchez, soyez un défenseur de la protection de la nature et obtenez toutes les autorisations nécessaires.
    • Lisez le Code de l'ascension. Ce code a été élaboré à des fins de sécurité et il est une lecture essentielle pour les débutants [2] .
    • Aucune ascension ne devrait jamais être tentée en solitaire, à tout le moins, montez avec des amis déjà expérimentés.
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    Entrainez-vous. Si vous avez l'intention de faire votre première montée lors d'un cours pour débutants, il vous servira de premier entrainement. D'autre part, si vous avez l'intention de grimper avec un compagnon, vous pourriez avoir besoin d'un entrainement basique avant de partir, sauf si vous êtes prêt à « apprendre sur le tas » avec votre guide. Un club de montagne peut vous proposer des cours spécialisés en rapport avec les compétences nécessaires (et vous avez besoin de toutes les connaitre), telles que :
    • l'ascension en environnement de glace, taille de marches de glace, utilisation du piolet ;
    • les techniques d'autoarrêt ;
    • la glissade (une technique de descente) dans laquelle vous vous laissez glisser vers le bas, en utilisant votre piolet pour contrôler votre vitesse ;
    • le franchissement de crevasses et techniques de sauvetage en crevasse, franchissement de ponts de neige ;
    • l'utilisation de vos crampons, y compris savoir comment les mettre, marcher avec et certaines techniques spécifiques, etc. ;
    • la progression sur glacier ;
    • les diverses techniques et compétences pour l'ascension, y compris l'orientation, la lecture de carte, l'utilisation des pitons, des coins et des boulons, la connaissance des différents nœuds, l'utilisation adéquate de la corde (assurage, etc.) ;
    • la formation à la sécurité en milieu avalancheux. En général c'est un cours distinct et vous pouvez suivre ceux offerts dans de nombreux endroits à travers le monde, habituellement destinés aux skieurs et snowboarders, mais certains s'adressent plus aux alpinistes et aux professionnels du sauvetage. Ce cours est utile, même si vous laissez tomber l'alpinisme, mais que vous continuiez à pratiquer des sports d'hiver ;
    • les techniques des premiers soins de base et les signaux de sauvetage devraient aussi être appris dans le cadre de votre formation.
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    Planifiez votre première montée. Votre première ascension devrait être adaptée à un débutant, et de préférence avec un guide expérimenté. Le niveau de difficulté d'une montagne est déterminé à la fois par son altitude et son relief. Les montagnes sont classées de facile à extrêmement difficile, avec de nombreuses graduations entre les deux. Un alpiniste débutant doit toujours monter une montagne « facile » pour commencer, tout en prenant toutes les précautions nécessaires, car une montagne est toujours une montagne, peu importe comment le « facile » est considéré. Des pays attribuent des systèmes de cotation différents, de sorte que vous aurez besoin de faire un peu de recherche au préalable. Vous aurez également besoin de connaitre les difficultés des pas (passages) de rochers (de très difficile à dur, très sévère) ainsi que ceux de la glace si la roche et la glace alternent [glace alpine (neige solidifiée) et glace de cascade], car ils peuvent représenter un problème pour l'ascension envisagée.
    • Essayez des montagnes sans difficulté technique d'ascension (pas d'escalade) pour commencer, comme le mont Elbert et le mont Kilimandjaro. Elles vous aideront à apprendre à quoi cela ressemble de monter plus haut, à en savoir davantage sur les changements climatiques et à avoir une idée de l'énergie dépensée.
    • L'endroit où vous rendre sera décidé à l'endroit où vous vivez et en fonction des possibilités d'augmentation de votre budget, mais il est recommandé que vous visiez un sommet bas pour votre ou vos premières montées. De cette façon, vous allez commencer à ressentir les sensations de l'ascension, les changements mineurs d'altitude et vous serez en mesure de passer plus de temps à vous concentrer sur la technique plutôt que de vous soucier de votre état physique, de la privation d'oxygène et du manque de compétences pour y faire face. Souvenez-vous que chaque montée peut être un peu plus difficile et plus haute que la précédente, alors n'essayez pas d'en faire trop pour commencer.
    • Cherchez la meilleure ascension envisagée. Passez en revue la région, les conditions météorologiques à la période de l'année où vous avez l'intention de grimper, les dangers connus et toutes les voies possibles pour la montée. Si vous êtes débutant(e), choisissez toujours les voies les plus recommandées pour l'ascension la plus facile et si vous ne trouvez pas les explications suffisamment claires, demandez alors à des guides ou aux gens du coin.
    • Informez-vous sur les refuges et autres équipements disponibles au camp de base et le long du parcours. Cherchez à connaitre les règlements qui régissent l'utilisation des installations et les paiements demandés, éventuellement.
    • Trouvez des cartes de la montée et apprenez tout ce que vous pourrez sur les accès. Les cartes doivent toujours vous accompagner lors d'une montée, découpez-en les bords si vous êtes inquiet au sujet du poids ajouté.
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    Continuez à améliorer vos compétences et essayez-vous à des ascensions plus difficiles. Ensuite, essayez des montagnes avec des sommets recouverts de glace, qui exigent l'équipement et les compétences techniques de base pour les courses en montagne. Les volcans ont tendance à former de grandes montagnes naissantes de ce type et avec un entrainement basique, vous devriez être capable de les faire facilement. Les exemples incluent le Mont-Blanc, le Mont Rainier (1), le Mont Baker (2) et les volcans en Équateur et au Mexique, ainsi que les montagnes pour le trekking au Népal. Grand Téton (3) et le Mont Stuart (4) peuvent être grimpés à ce stade si vous avez de bonnes compétences d'escalade. (1, 2, 3, 4 : hauts sommets situés dans le nord-ouest des États-Unis).
    • Passez à l'expédition sur des pics qui nécessitent de longues marches d'approche, de bonnes compétences techniques de l'escalade et une connaissance complète de la discipline « alpinisme ». À partir de là, le ciel est votre seule limite !
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    Trouvez un bon guide. Une des meilleures choses que vous pouvez faire est de rejoindre un club d'alpinisme près de chez vous. Grâce à ce club, vous allez bientôt pouvoir en contacter d'autres à travers un réseau de partage et vous serez en mesure de trouver les bons guides, dignes de confiance et de bonne réputation. L'avantage des clubs est qu'ils vont organiser des courses de groupe, spécifiquement destinées à des alpinistes débutants aspirant à devenir « grimpeurs intermédiaires », de sorte que vous pourrez acquérir les compétences nécessaires tout en vous amusant avec d'autres grimpeurs qui auront le même objectif que le vôtre.
    • Passez du temps à parler aux grimpeurs expérimentés dans les réunions du club. Ils peuvent vous en dire beaucoup plus que tout ce que vous n'apprendrez jamais par la simple lecture et ils peuvent même finir par vous proposer de vous encadrer ou tout au moins vous faire rencontrer les bonnes personnes susceptibles de vous aider dans votre projet.
    • Les clubs d'alpinisme ont tendance à s'attaquer à des montagnes techniquement plus difficiles que les entreprises commerciales spécialisées. Comme vos compétences en la matière vont aller en s'améliorant, gardez cela en tête lorsque vous souhaiterez augmenter vos possibilités.
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    Préparez-vous pour le voyage. Si « votre » montagne est toute proche, il y aura moins à organiser que si elle exige un déplacement pour s'y rendre. Si vous ne vivez pas à proximité, vous aurez besoin de voyager et de réserver un logement et si ce voyage implique de prendre l'avion pour l'étranger, vous aurez également besoin de considérer les frais de bagages ainsi que l'obligation d'un visa, etc. Dans les deux cas, vérifiez que vous avez une assurance pour la perte de l'équipement, en cas de blessure, pour le rapatriement sanitaire, et... en cas de décès !
    • Emballez votre équipement avec soin. Si votre piolet, vos crampons, chaussures et autres matériels doivent voyager par avion, emballez tout avec grand soin. Certains de ces accessoires peuvent déchirer des sacs facilement ou les affaires d'autres personnes ou bien tomber de leur contenant et se perdre. Lorsque vous conduisez, veillez à placer votre équipement dans un lieu sûr pour éviter qu'il ne soit projeté vers l'avant si vous aviez à freiner brusquement.
    • Vérifiez si une autorisation d'accès est nécessaire. Beaucoup de « spots » montagnards très fréquentés exigent maintenant des autorisations pour la sécurité, le contrôle et des raisons environnementales.
    • Même si une autorisation n'est pas nécessaire, vous devez toujours savoir où laisser les détails de votre voyage prévu et veiller à communiquer vos heures estimées de départ et de retour aux responsables locaux qui ont en charge cette zone de montagne, ainsi qu'à votre famille et à vos amis.
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    Comprenez bien ce qu'implique l'arrivée au pied de la montagne. Avant la montée, il est habituel de mettre en place un camp de base. Si vous faites partie d'un stage d'alpinisme, il y a peut-être un refuge permanent au camp de base, informez-vous-en au moment de vous inscrire. Le camp de base sert de point de départ et vous pouvez parfois y passer beaucoup de temps dans l'attente d'une amélioration de la météo, en fonction de la difficulté de la montagne et de l'ascension. Pour des montagnes moins « traitresses », le camp de base peut n'être que l'arrêt de la première nuit de repos avant de partir pour la montée avec votre compagnon de course ou votre groupe.
    • Mettez ce temps à profit pour vérifier et revérifier votre équipement. Vérifiez que vous avez bien tout le nécessaire (en faire une liste est utile) et que tout est en bon état de fonctionnement.
    • Vérifier toutes les autres fournitures nécessaires, comme la nourriture, l'eau, les vêtements, etc.
    • Passez du temps à parler avec votre guide ou votre compagnon de course à propos de la route et de ce qui est à prévoir en cas de dangers, des conditions météorologiques, des éventuelles zones problématiques et de toutes les autres questions qui doivent être abordées. Consultez votre carte de la région et apprenez le trajet par cœur. Recherchez les autres itinéraires possibles comme échappatoire si quelque chose allait mal.
    • Faites des exercices d'étirement, marchez, courez, etc., tout ce que vous faites habituellement pour rester en forme.
    • Prenez un bon repas et couchez-vous tôt.
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    Commencez la grimpée. Cette étape est tout simplement un aperçu, car la montée réelle nécessite de nombreuses techniques différentes et est en rapport avec la montagne où elle s'effectue. C'est ici que la lecture de livres détaillés au sujet de votre ascension prévue est inestimable, ainsi que le fait de parler aux grimpeurs qui l'ont déjà faite. La plupart des ascensions commencent très tôt le matin afin de garantir le temps de retour avant l'obscurité ou si vous dormez en montagne, pour vous assurer d'atteindre un endroit approprié pour y bivouaquer. Après avoir vérifié que vous avez tout bien tout le nécessaire (ce que vous devriez avoir emballé la veille) et pris un petit déjeuner copieux, démarrez votre ascension avec votre guide ou votre partenaire expérimenté. Mettez alors en application toutes les compétences acquises auparavant, avant d'atteindre cette montagne.
    • Sauf en cas de force majeure, restez toujours fidèle à votre parcours !
    • Suivez les consignes de votre guide. En tant que débutant, tenez compte de la sagesse de celui qui sait, tout en utilisant votre propre jugement et en vous montrant responsable.
    • Faites régulièrement de courtes pauses pour manger des aliments énergétiques, pour prendre un peu de repos et évaluer votre direction. Cependant, ne vous attardez pas trop longtemps en un endroit où vous risqueriez de trop vous refroidir.
    • Restez bien hydraté(e). Il est facile de se déshydrater en atmosphère froide parce que votre corps ne ressent pas la soif, alors faites attention à boire des liquides régulièrement.
    • Restez toujours avec les autres grimpeurs.
    • Profitez du sommet. Prenez des photos et soyez fier, fière, de vous.
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    Descendez avec suffisamment de temps pour revenir en toute sécurité. Soyez conscient que la descente est difficile et dangereuse. Bien qu'elle puisse sembler plus facile que la montée, c'est à ce moment-là que les accidents sont plus susceptibles de survenir et que la concentration tend à se relâcher.
    • Restez concentré(e) sur la recherche des bons points d'appui pédestre dans les passages en terrain accidenté et durant la descente.
    • Faites du « hors-piste » lorsqu’il peut être fait en toute sécurité. C'est plus rapide et plus facile que de s'entêter à franchir un pas difficile.
    • Soyez très prudent(e) lors de la descente en rappel, en fin de journée la descente en rappel a tendance à avoir des taux élevés d'accidents parce que les gens se lassent, placent mal leurs points d'ancrage, leurs sangles cassent et généralement ils ne restent pas aussi vigilants qu'ils devraient l'être.
    • Durant la descente, gardez à l'esprit les risques de chutes de pierres, d'avalanche, de la neige fragilisée et des ponts de neige.
    • Restez encordé(e). Vous pourriez croire que vous êtes déjà presque arrivé(e) au camp de base lors du franchissement de ce dernier glacier, mais, si vous êtes désencordé(e) et que vous tombiez dans une crevasse, c'est fichu !
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Conseils

  • Restez hydraté(e). Le temps froid a tendance à faire croire aux gens qu'ils n'ont pas soif, mais le cumul du froid et de l'intensité de l'activité explique qu'il est important de maintenir votre corps bien hydraté tout le temps.
  • Montez en groupe et avec des grimpeurs expérimentés. Ne montez jamais seul(e) : si vous pensez que ce point est trop rabâché, c'est qu'il y a une bonne raison !
  • Placez toujours la prudence avant la bravade. Il est préférable de faire demi-tour et de retenter plus tard, plutôt que d'aller trop loin et de ne jamais revenir !
  • Ceci est un sport « pour la vie ». Vous pourrez faire de l'alpinisme avec plaisir à tout âge, à condition de rester en forme et d'avoir la bonne mentalité.
  • Sachez reconnaitre les signes de manque d'oxygène, d'épuisement et d'hypothermie et pas seulement dans votre cas, mais aussi chez les autres, de même que vous devez savoir si quelqu'un est atteint de délire et insiste pour continuer la course, en niant la réalité qu'il devrait faire demi-tour et recevoir de l'aide ou des soins médicaux.
  • Emportez tous vos déchets personnels, sauf s'il y a des toilettes sur le trajet de la course.
  • Vous trouverez de super vidéos d'expéditions gratuites sur le site Explorersweb (en anglais). Vous pouvez aussi regarder les vidéos de Jimmy Chin, par exemple le film Meru.
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Avertissements

  • L'alpinisme est un sport extrême et dangereux. Entrainez-vous avec un alpiniste expérimenté avant de tenter votre première montée. Ne montez pas seul(e).
  • Ne tentez pas d'ascension de montagne difficile jusqu'à ce que vous ayez acquis une bonne et grande expérience avec des montagnes de moindre importance et les défis qu'elles vous offrent. Et soyez pleinement conscient(e) de la réelle dangerosité de l'alpinisme en haute montagne. Les ascensions les plus dangereuses sont : l'Annapurna (8 091 m), où 130 grimpeurs l'ont « vaincu », alors que 53 y sont morts. Le taux global de létalité est donc de 41 pour cent, le Nanga Parbat (8 125 m) où 216 grimpeurs l'ont « vaincu » et 61 y sont morts. Le taux global de létalité global est donc de 28,24 pour cent et le K2 (8 611 m), où 198 grimpeurs ont atteint le sommet du deuxième plus haut sommet du monde et 53 sont morts. Le taux global de létalité y est de 26,77 % (chiffres de 2008 pour ces 3 sommets situés dans la chaine de l'Himalaya [3] ).
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Éléments nécessaires

  • Des vêtements chauds (pas de coton) : utilisez des sous-vêtements qui évacuent l'humidité, des chaussettes de rechange, des gants, une cagoule ou masque et encore des chaussettes supplémentaires (vous n'en aurez jamais de trop !)
  • Des chaussures de montagne et des crampons. Soyez conscient(e) qu'il peut falloir des mois, voire des années, pour trouver la « bonne » chaussure. Faites des recherches en ligne et à l'étranger si vos magasins locaux ne stockent pas de chaussures suffisamment confortables. Recherchez parmi les modèles spéciaux pour l'alpinisme et elles doivent vous aller bien sinon vous allez souffrir !
  • Un piolet et un marteau à glace
  • Un casque
  • Des guêtres
  • Un harnais et un descendeur autobloquant (Grigri®)
  • Une lampe frontale
  • Un sac à dos : choisissez-en un de léger, mais solide, assez grand pour transporter tout votre nécessaire, mais pas encombrant et équipé d'anneaux ou boucles pour y accrocher le piolet et les crampons
  • Des cordes et des mousquetons : n'achetez pas des mousquetons fragiles vendus comme jouets ou accessoires vestimentaires décoratifs ! Ils doivent être solides et spécialement conçus pour l'alpinisme. Couteux, ils sont généralement conservés derrière des comptoirs (pas de libre-service sur le lieu de vente)
  • Une sangle pour les boucles de descente en rappel
  • Des vis à glace, des écrous, des anneaux de sangle, etc. : notez que ces éléments dépendent du type de montagne grimpée, assurez-vous de bien savoir à l'avance desquels vous aurez besoin
  • Un kit « premiers soins » (petit)
  • De la crème solaire et du baume à lèvres, des lunettes de soleil et des surlunettes (lunettes de protection)
  • Une tente : elle doit être d'un modèle résistant aux vents violents et à la neige, ce genre de tente est généralement d'un usage hautement spécialisé, et donc le plus cher ou bien un « kit bivouac »
  • Un sac de couchage qualité « spécial haute montagne »
  • Du matériel de cuisson (assurez-vous de vous procurer un appareil de cuisson léger, allumable dans des conditions difficiles de froid et de vent) et des ustensiles légers, une tasse, une assiette
  • De la nourriture : les aliments à haute énergie sont un plus. Informez-vous sur quel genre de vivres emporter, ils sont généralement riches en graisses (chocolat, noix, bonbons, biscuits, lait condensé, fromage, fruits secs, sucre en morceaux, huile d'olive, barres énergétiques, etc.)
  • De l'eau, des boissons aux fruits reconstituées (en poudre)
  • Une paille pour vous permettre d'aspirer l'eau suintante des roches ou dans les flaques le long du chemin, comme source supplémentaire d'hydratation
  • Un couteau de poche (petit)
  • Un kit pour récupérer et évacuer les matières fécales et les urines, ainsi que du papier-toilette (oui, notre nature d'être humain implique des aspects désagréables, mais nécessaires !)
  • Une autorisation d'accès et de pratique de l'alpinisme
  • Une carte
  • Une boussole, et un GPS éventuellement.
  • Un appareil photo (en option, mais il en existe des bons et légers maintenant). Prenez en compte que les batteries froides ne fonctionnent pas. Vous devrez peut-être les conserver au chaud dans une poche, puis y fouiller dedans pour les trouver et les charger dans l'appareil en cas de besoin
  • Votre passeport (en cours de validité) si vous devez passer des frontières (par exemple, en Europe)

Références

  1. Steve M Cox et Kris Fulaas, Alpinisme : la liberté de la Hills, p 15, (2003), ISBN 0-89886-828-9
  2. Alpinisme : la liberté de la Hills, p. 17, de Steve M Cox et Kris Fulaas, (2003), ISBN 0-89886-828-9
  3. Wayne Hale, NASA, Why climb the highest mountain ?, http://blogs.nasa.gov/cm/blog/waynehalesblog/posts/post_1243460448496.html

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Catégories: Sports
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