Dans le monde, il y a quantité de plantes qui portent le nom d’orties par comparaison avec cette plante que tout le monde connait et qui n’est rien d’autre que l’ortie commune (Urtica dioica) qui pousse un peu partout dans les fossés et aux endroits abandonnés. C’est une plante injustement considérée, car s’il vous arrivait de la frôler, vous le sentiriez passer : c’est une plante très urticante. Mais comme elle est facile à reconnaitre, l’on peut s’en prémunir. C’est aussi une plante comestible quand elle est cuisinée.

Dans la famille des plantes urticantes, on pourra trouver des dizaines d’espèces qui, pour certaines, ne ressemblent pas du tout à l’ortie. Par contre dans d’autres familles de plantes, il existe des espèces qui ressemblent étrangement à l’ortie de nos fossés et autres décombres. Savoir faire le départ entre toutes ces espèces est de premier ordre.

Partie 1
Partie 1 sur 2:
Savoir identifier l’ortie commune

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    Informez-vous sur l’ortie commune ou Urtica dioica. De nombreux livres et sites Internet évoquent et décrivent l’ortie commune, plante bien étrange à la fois redoutée et appréciée. Dans ces sources, vous pourrez trouver les informations que vous voulez : taille, aspect, habitat, utilisation, etc.
    • Le nom botanique de l’ortie commune est U. Dioica, mais cette plante a un autre nom : la « grande ortie », pour la différencier des autres. Dans le genre Urtica, l’on dénombre pas moins de 40 orties différentes.
    • Les orties, les vraies, appartiennent toutes à la famille des Urticacées. Cependant, il existe quantité de plantes que l’on qualifie abusivement d’orties (la jaune, la blanche, la rouge, etc.), mais qui n’appartiennent pas au genre Urtica. C’est ainsi que l’ortie royale (Galeopsis tetrahit) appartient en fait à la famille des menthes, les Lamiacées.
    • Si beaucoup d’orties sont urticantes, ce n’est pas le cas de toutes, comme on le verra. Pour faire simple, il a été dénombré six sous-espèces d’ortie commune, dont cinq sont urticantes. Cette espèce et ses sous-espèces sont présentes sur un grand nombre de continents (Europe, Amérique, Asie et Afrique). Cette plante serait originaire d’Eurasie et est plus présente en Europe du Nord qu’en Europe méridionale ou en Amérique.
    • Les propriétés médicinales de l’ortie sont connues depuis le Moyen-Âge. On sait à présent que l’ortie augmente la production des globules rouges et a des propriétés antihistaminiques, antiinflammatoires, antimicrobiennes et analgésiques. Aujourd’hui encore, des personnes font sécher les feuilles d’ortie et en font des tisanes et des décoctions. Cependant, cette plante, trop méconnue aujourd’hui, est considérée comme une mauvaise herbe, piquante de surcroit. Elle est aussi signe d’abandon des terres.
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    Observez la plante dans son entier. L’ortie est une herbacée vivace et se développe sous la forme de parterres plus ou moins larges. La dissémination de la plante se fait par de longs rhizomes rampants et ramifiés qui permettent une propagation facile. C’est la structure particulière des rhizomes qui permet à la plante d’être vivace.
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    Observez les tiges d’orties. Elles poussent séparées (les orties sont des herbacées) et mesurent entre 45 cm à 2,80 m. Leur section est approximativement carrée et elles sont couvertes de minuscules, mais visibles, poils urticants, mais il peut arriver qu’elles soient lisses.
    • Certaines orties communes ont des tiges bien vertes, alors que d’autres en ont de violettes.
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    Si vous le pouvez, observez le système racinaire de l’ortie. En fait de racines, l’ortie a tout un réseau de rhizomes qui sont à l’origine de la prolifération de la plante. Des botanistes ont calculé que la croissance annuelle d’un massif d’orties atteignait 2,50 m de diamètre. C’est dans ces rhizomes que réside le secret du caractère vivace de la plante. Certaines orties vivent jusqu’à 50 ans. En fait, si la partie aérienne dépérit ou est détruite (hommes ou animaux), les rhizomes, sur lesquels se trouvent des bourgeons adventifs, assurent la repousse.
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    Observez les feuilles. Sur la tige, elles sont disposées en opposition. De 5 à 12 cm de long sur 2 à 3 cm de large, elles sont de forme ovale ou en fer de lance et les bordures sont assez nettement dentées, ce qui permet de bien les reconnaitre. Les poils urticants se trouvent sur les deux faces des feuilles. Les stipules (pièces foliaires à la base de chaque feuille) ont une longueur de 0,5 à 1,2 cm. Les pédoncules ont de 1 à 1,2 cm de long.
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    Observez la plante en floraison. Elles sont assez typiques et faciles à reconnaitre. Minuscules (sépales de 1 à 2 mm de long), elles forment des grappes. Chaque pied d’ortie possède soit des fleurs femelles soit des fleurs mâles, jamais les deux. Les premières sont pendantes, légèrement verdâtres avec un peu de violet, les secondes sont étalées et jaunâtres. La pollinisation des unes par les autres se fait par le vent.
    • Les fleurs mâles sont jaune-vert, avec 4 sépales et 4 étamines.
    • Les fleurs femelles sont légèrement plus vertes, avec 4 sépales pubescents et un pistil.
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    Sachez où poussent principalement les orties. C’est une plante qui privilégie les sols humides, riches et profonds. Elle croît principalement dans les clairières et sur les lisières des forêts, le long des cours d’eau et sur les sites abandonnés.
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    Sachez que l’ortie peut être confondue avec d’autres plantes. Dans la partie suivante, vous allez apprendre à reconnaitre des plantes qui ressemblent plus ou moins à l’ortie U. Diocia, et ceux qui se promènent dans la nature ont tous, un jour, été abusés par ces fausses orties qui appartiennent ou non à la même famille.
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Partie 2
Partie 2 sur 2:
Savoir identifier des plantes ressemblant à l’ortie

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    Sachez qu’il existe de nombreuses plantes qui ressemblent à l’ortie. Pour ceux qui se promènent régulièrement dans la nature, ils ont tous un jour ou l’autre cru reconnaitre des plantes des orties… qui n’en étaient pas ! Certaines appartiennent en effet à la famille des Urticacées, d’où la ressemblance, mais d’autres appartiennent à des familles radicalement différentes. Citons :
    • la fausse l’ortie ou chanvre de tourbière (Boehmeria cylindrica) ;
    • l’herbe riche (Collinsonia canadensis) ;
    • l’eupatoire rugueuse (Eupatorium rugosum) ;
    • l’ortie royale (Galeopsis tetrahit) ;
    • l’ortie blanche ou lamier blanc (Lamium album) ;
    • la laportéa du Canada (Laportea canadensis) ;
    • la bugle du Nord (Lycopus uniflorus) ;
    • le marrube blanc (Marrubium vulgare) ;
    • la menthe verte (Mentha spicata) ;
    • la pariétaire officinale (Parietaria officinalis) ;
    • le pilea nain (Pilea pumila) ;
    • la brunelle commune (Prunella vulgaris) ;
    • l’épiaire des marais (Stachys palustris).
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    Faites la distinction avec la fausse l’ortie (Boehmeria cylindrica). Ses feuilles sont un peu plus larges à la base et la dentelure extérieure de ces mêmes feuilles est plus fine que celle de l’ortie. Les tiges des fleurs, au lieu de retomber sous l’effet de leur propre poids comme c’est le cas pour l’ortie traditionnelle, sont dressées vers le haut. Même si la plante présente, sur les feuilles et les tiges, des trichomes (poils), vous ne trouverez aucun poil urticant sur cette plante.
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    Faites la distinction avec l’herbe riche (Collinsonia canadensis). Plutôt présente au Canada, cette plante appartient à la famille des Lamiacées. Elle atteint 60 cm à 1,20 m de hauteur et les feuilles sont disposées en opposition, tout comme avec l’ortie commune. Les feuilles sont dentelées et de forme ovale, mais effilée. Une odeur de citronnelle est facilement à repérer. Les fleurs, jaunes ou jaunâtres, sont au sommet d’une petite tige dressée et leur forme est une sorte de petite cloche inversée.
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    Faites la distinction avec l’eupatoire rugueuse. Il s'agit d'une plante appelée (Eupatorium rugosum ou Ageratina altissima). Elle fait partie des astéracées, comme le tournesol et ne possède donc pas de poils urticants. Cette plante est relativement plus petite que l’ortie commune (45 à 90 cm de haut). Les tiges, sans trichome, sont d’un vert tendre. Ses feuilles sont légèrement plus grandes que celle de l’ortie commune (10 à 12 cm de long sur 8 à 9 cm de large). Leur disposition est alterne et la taille des feuilles diminue vers le haut de la plante. Si la face du haut est vert sombre, la face intérieure des feuilles est vert clair. Les feuilles ont des bords crantés, celles du bas de la plante sont plutôt deltoïdes et celles du haut plutôt lancéolées. Les fleurs blanches, nombreuses et légères sont groupées en panicules plutôt en haut de la plante et dressées vers le ciel, même si des fleurs naissent ailleurs sur la plante.
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    Faites la distinction avec l’ortie royale (Galeopsis tetrahit). L’ortie royale est souvent confondue avec l’ortie commune, car elles ont la même écologie, en particulier un habitat quasi similaire. Cette plante originaire d’Europe n’a pas de poils urticants comme son nom commun le laisserait supposer. L’ortie royale appartient à la famille des Lamiacées et non des Urticacées.
    • L’ortie royale est plus petite que l’ortie commune, mais possède comme cette dernière des soies raides et glanduleuses sur les tiges et les feuilles. Les feuilles sont généralement plus larges et la forme est plus ovale ou lancéolée. La fleur, rose à violette, a une corole bilabiée de 15 à 20 mm de long, avec cinq pétales fusionnés. Cette plante pour un œil averti se distingue de l’ortie commune par une couleur verte plus soutenue. Plante annuelle, elle se développe à partir de graines emportées par le vent, déposées par les animaux ou disséminées à cause de l’activité humaine.
    • L’ortie royale est plutôt considérée comme une mauvaise herbe dans de nombreux pays.
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    Faites la distinction avec le lamier blanc (Lamium album). Cette plante vivace appartient à la famille des Lamiacées. Elle est originaire d’Europe, mais on la trouve aussi en Amérique du Nord. La plante est un peu plus petite que l’ortie commune (de 45 cm à 1 m de haut). Les feuilles sont disposées en opposition sur la tige, et celles-ci, ainsi que la tige sont couvertes de poils. Les feuilles sont lancéolées et ressemblent beaucoup à celle de l’ortie, la dentelure étant cependant plus prononcée. Les fleurs sont faciles à reconnaitre : elles sont rose clair, réparties en glomérules sessiles d’une dizaine de fleurs au sommet de la tige.
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    Faites la distinction avec la laportéa du Canada (Laportea canadensis). Cette plante est, comme l’ortie commune, urticante, elle appartient à la même famille des Urticacées. Elle est moins haute que l’ortie commune, 1,20 m au maximum. Cette laportéa se distingue de l’ortie par des feuilles plus longues et plus larges (15 cm de long sur 10 de large). Leur forme est obovale et comme pour l’ortie commune, l’extrémité est pointue et les bords crantés. Ces feuilles sont très ridées au moment de leur apparition, mais cette caractéristique disparait à maturité. Elles sont disposées en alternance le long de la tige, alors que celles de l’ortie commune sont en opposition.
    • À l’image de l’ortie, les épis de fleurs de la laportéa ont tendance à tomber sous leur propre poids. L’inflorescence se présente sous forme de cymes au sommet de la plante. Les fleurs mâles se développent à la jonction des feuilles avec la tige, tandis que les fleurs femelles sont au sommet de la plante. C’est cette floraison en cymes très abondante au sommet de la plante qui permet de différencier la laportéa de l’ortie commune.
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    Faites la distinction avec la bugle du Nord (Lycopus uniflorus). Cette plante se différencie de l’ortie commune par une taille moindre (30 à 80 cm de haut), par des feuilles largement crantées et de petites fleurs très distinctes. Les feuilles sont plus petites que celles de l’ortie, de 4 à 10 cm de long sur 1 à 4 cm de large. Elles présentent une forme plutôt elliptique et le limbe est vaguement dentelé, de 5 à 7 indentations sur chaque côté. Les fleurs, quelque peu tubulaires, sont minuscules, blanches et présentant 4 à 5 petits pétales.
    • La bugle du Nord n’est pas urticante et appartient à la famille des menthes (Lamiacées).
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    Faites la distinction avec le marrube blanc (Marrubium vulgare). Cette plante appartient à la famille des menthes (Lamiacées) et se confond difficilement vue de près avec l’ortie commune grâce à ses tiges buissonnantes et ses feuilles couvertes de petites protubérances. La distinction est moins évidente quand la plante est jeune. Les feuilles et les tiges sont couvertes d’un fin duvet d’aspect laineux. Les feuilles sont ovales, un peu comme un œuf. Ses fleurs blanches se groupent en petits bouquets dressés à l’aisselle des feuilles. Cette plante est bisannuelle : la floraison n’a lieu que la deuxième année. Quand vous écrasez des feuilles entre les doigts, cette plante dégage un parfum particulier, plutôt amer, mais ce n’est pas une plante urticante.
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    Faites la distinction avec la menthe verte (Mentha spicata). Avant la floraison, il y a possibilité de confusion avec l’ortie commune. Cette menthe n’a aucun poil urticant et bien que faisant partie de la famille des Lamiacées, elle n’est nullement urticante et sent… la menthe quand on la frotte entre les doigts. La plante est un peu moins haute que l’ortie commune (30 à 60 cm de haut) et bien que ses feuilles soient opposées, elles sont plus petites, plus lancéolées et les dents de la bordure du limbe sont dirigées vers l’apex (pointe) de la feuille.
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    Faites la distinction avec la pariétaire officinale (Parietaria officinalis). Comme l’ortie commune, la pariétaire (aussi appelée « perce-muraille » ou « épinard des murailles ») appartient à la famille des orties. La grande différence est que cette pariétaire n’est pas urticante du tout, malgré la présence de dards (poils urticants) sur les feuilles et les tiges. La bordure du limbe est assez lisse et la tige vaguement rouge. La pariétaire a des fleurs verdâtres à la jonction des feuilles avec la tige et les feuilles, légèrement brillantes, sont en opposition, exactement comme dans le cas de l’ortie commune. Les fleurs, minuscules, sont réunies en glomérules assez longs, dressés vers le ciel et à l’aisselle des feuilles.
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    Faites la distinction avec le pilea nain (Pilea pumila). Cette plante annuelle et non urticante appartient à la famille des Urticacées. Ce qui permet de bien caractériser cette plante est le côté translucide de ses tiges, surtout si les plantes sont déjà anciennes ou au printemps. Les tiges sont d’un vert variable, avec des touches de rouge ou de gris. Elle est plus petite que l’ortie commune (15 à 60 cm de haut). Les feuilles et les tiges sont dénuées de poils et brillent légèrement. Les feuilles sont plus petites que celles de l’ortie, de 2 à 10 cm de long sur la moitié de large. Les feuilles, plutôt ovales, sont très fines et ont une texture très douce, un peu à l’image de la peau humaine. La nervation est palmée avec une nervure principale centrale et deux autres nervures de part et d’autre de la principale.
    • Les fleurs du pilea nain, à l’aisselle des feuilles, se présentent sous forme de cymes, plus courtes que pour l’ortie commune (2,5 cm). Fleurs mâles et femelles sont présentent sur la même plante.
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    Faites la distinction avec la brunelle commune (Prunella vulgaris). Elle se différencie de l’ortie commune essentiellement par ses fleurs bleues ou violettes, dépourvues de pédoncule et regroupées en épi, avec la dernière paire de feuilles à sa base. Les feuilles alternes à base simple ont une forme ovale ou de fer de lance, elles ont un limbe mince, avec un bord ondulé ou faiblement denté et un sommet obtus. Leurs deux faces sont poilues.
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    Faites la distinction avec l’épiaire des marais (Stachys palustris). Aussi appelée « ortie bourbière », cette plante (originaire d’Amérique du Nord), appartenant à la famille des menthes, peut, avant floraison, facilement être confondue avec l’ortie commune. Comme l’ortie commune, les feuilles sont opposées et couvertes de poils, tout comme la tige. Les trichomes sont beaucoup plus nombreux que pour l’ortie. Les fleurs sont un chef-d’œuvre de complexité : elles sont rose violet, forment un épi étroit, en verticilles rapprochés de 5 à 10 fleurs, les bractéoles sont très petites et le calice velu.
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Conseils

  • L’ortie commune se trouve en abondance à l’état sauvage, elle pousse généreusement dans des sols riches et humides, au bord des rivières ou des fossés. On la trouve aussi sur les lieux abandonnés par les hommes. On ne la trouve quasiment jamais en sous-bois, car elle a besoin d’une lumière franche.
  • L’ortie est souvent la plante qui s’installe en premier sur un sol abandonné (premier stade d’une succession écologique). Considérée par beaucoup comme une « mauvaise herbe », elle est en fait une protectrice des sols, car elle est vivace et rapidement colonisatrice (grâce à ses rhizomes). C’est une formidable mauvaise herbe !
  • L’ortie a des propriétés médicinales intéressantes, mais ne doit pas être consommée crue. Elle permet de faire d’excellentes soupes, très vertes et au gout prononcé. Elle peut aussi être cuisinée en omelette. On en fait aussi des tisanes quand elle est séchée. Enfin, en usage agricole, vous pourrez faire du purin d’ortie qui sera utilisé pour fertiliser et stimuler la vie de vos sols.
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Avertissements

  • L’ortie se ramasse avec des gants. Certaines personnes ont, cependant, une technique surprenante à mains nues : ils cueillent l’ortie à rebrousse-poil. Ces poils urticants présentent cette double particularité d’être assez rigides pour percer la peau de l’homme et d’avoir une tête assez fragile pour se rompre facilement, libérant ainsi des substances irritantes, comme de l’histamine.
  • Les animaux domestiques se méfient de l’ortie, mais veillez quand même à ce qu’ils ne s’approchent pas trop près des massifs. Cette plante est connue pour faciliter l’introduction de bactéries dans le corps des animaux, ce qui, dans certains cas, peut entrainer la mort de l’animal si aucun traitement n’est lancé rapidement.
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Éléments nécessaires

  • Des gants (en caoutchouc ou en cuir)

Références

  1. Tannas, K. 2003. Common Plants of the Western Rangelands : Volume 2 : Forbs. Alberta Agriculture Publications Office, Edmonton, Alberta, Canada.
  2. Royer F., D. Dickinson. 2007. Plants of Alberta : Trees, Shrubs, Wildflowers, Ferns, Aquatic Plants & Grasses. Lone Pine Publishing, Edmonton, Alberta, Canada.
  3. Royer, F. 1999. Weeds of Canada and the Northern United States : A Guide for Identification. Lone Pine Publishing, Edmonton, Alberta, Canada.
  4. http://www.ediblewildfood.com/stinging-nettle.aspx
  5. https://oregonstate.edu/dept/nursery-weeds/weedspeciespage/stinging_nettle/stinging_nettle_page.htm
  6. Stinging Nettle Health Properties from WebMD:Uses,Side Effects, Properties
  7. http://identifythatplant.com/three-members-of-the-nettle-family/
  8. https://www.saskwildflower.ca/nat_Urtica-dioica.html
  9. http://www.illinoiswildflowers.info/woodland/plants/false_nettle.htm

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Catégories: Écologie
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