Cet article a été coécrit par Jason Myerson, DPT, DMT, OCS, FAAOMPT. Jason Myerson est physiothérapeute et spécialiste certifié en orthopédie. Il est affilié à Performance Physical Therapy & Wellness, et en relation avec des cliniques situées dans le Connecticut. Il est membre du corps enseignant auxiliaire du département de physiothérapie de l'université Quinnipiac. Jason est spécialisé dans l'aide aux personnes actives pour leur permettre d’avoir des loisirs et exercer les activités et les sports qu'elles aiment, en utilisant une approche intégrée du bienêtre. Jason est titulaire d'un master en physiothérapie de l'université Quinnipiac et d'un doctorat en physiothérapie (DPT) de l'université Arcadia. Il a accompli son résidanat et son stage postdoctoral en thérapie manuelle orthopédique, et a obtenu un doctorat en thérapie manuelle (DMT). Il est aussi devenu membre de l'Académie américaine des thérapeutes manuels orthopédiques (FAAOMPT).
Il y a 21 références citées dans cet article, elles se trouvent au bas de la page.
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Le chikungunya est une maladie infectieuse causée par un virus transmis lors de piqures par certains moustiques. Cette maladie est assez fréquente en milieu tropical (Afrique, Inde, Asie du Sud-est) et se caractérise en priorité par une fièvre importante (supérieure à 39 °C) et par des arthralgies (douleurs des articulations) symétriques et multiples. Sont principalement touchées les articulations distales (poignets, chevilles, genoux, phalanges) plus que proximales (épaules, hanches). Éruptions cutanées et douleurs musculaires complètent le tableau clinique. N'étant pas curable, cette maladie laisse des séquelles plus ou moins marquées, en particulier au niveau des articulations, séquelles pouvant durer des années. Ce n'est pas sans fondement que le terme bantou chikungunya signifie maladie de l'homme qui marche courbé [1] . Il n'existe pas de médicaments capables de guérir rapidement, mais il est des moyens de soulager les douleurs en attendant que les choses rentrent à peu près dans l'ordre.
Étapes
Méthode 1
Méthode 1 sur 4:Diagnostiquer le chikungunya
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1Évaluez vos douleurs musculaires. Le virus du chikungunya est transmis par un moustique du genre Aedes. Une fois dans le corps humain, il se répand dans l'ensemble du corps par la circulation sanguine. Le virus touche particulièrement les fibroblastes, ces cellules qui constituent les divers tissus musculaires. Avec l'infection, ces cellules sont dégradées jusqu'à mourir. C'est ce qui explique les douleurs musculaires.
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2Sachez reconnaitre les autres symptômes du chikungunya. Les douleurs musculaires ne sont pas les seuls éléments du tableau clinique de la pathologie. Parmi les autres signes cliniques, signalons :
- une température supérieure à 38,5 °C,
- une léthargie constante et sévère,
- une incapacité à se relever et à marcher normalement, la démarche est raide et incertaine à cause du gonflement des articulations,
- des éruptions cutanées rouges, localisées sur le tronc ou les extrémités, qui s'étendent lentement sans démanger,
- des cloques qui arrivent à se percer sur les paumes et les plantes des pieds,
- d'autres symptômes, plus asymptomatiques, comme des maux de tête, des vomissements ou des nausées.
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3Sachez faire la différence entre le chikungunya et la dengue. Ces deux maladies sont très semblables dans leurs manifestations et le diagnostic différentiel n'est pas facile à faire, d'autant que les zones géographiques concernées par ces deux pathologies sont identiques. Cependant, les douleurs articulaires sont nettement plus marquées pour le chikungunya, c'est souvent ce qui fait pencher le diagnostic vers cette maladie.
- Un patient atteint de dengue connait certes des myalgies, mais pas de problèmes d'articulations.
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4En cas de doute, prenez rendez-vous avec votre généraliste. Certes, il y aura de sa part un questionnaire et une auscultation, mais il demandera une analyse de sang pour établir son diagnostic. Certains tests seront faits pour déceler la présence d'anticorps, preuve que le patient a été exposé au virus.
- Le prélèvement se fait dans n'importe quel laboratoire et l'échantillon sera éventuellement envoyé à un autre laboratoire plus spécialisé dans les maladies tropicales.
- En fonction du stade de la maladie, il existe plusieurs analyses pour détecter le virus. À un stade précoce, il est fait un test RT-PCR (transcription inverse et amplification génique par réaction de polymérisation en chaine). Le chikungunya présente généralement une forte charge virale, facile à détecter.
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5Sachez quels sont les différents stades de la maladie. La phase aigüe dure de quelques jours à deux semaines. Durant cette phase, le patient connait une grande fatigue, une forte fièvre, et des douleurs musculaires et articulaires intenses, ce qui le rend incapable de se mouvoir.
- La phase suivante, en cas d'amélioration, présente toujours des douleurs, mais après une phase de dérouillage assez longue le matin, les activités normales peuvent reprendre. Cette phase est longue, voire très longue (plusieurs années). 63 % des patients disent ressentir des symptômes un an après leur infection [2] . Dans la durée, certains patients souffrent d'une arthrite réactionnelle du syndrome de Reiter (liée à une forte représentation du groupe tissulaire HLA B27 [3] [4] ).
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6Sachez que le chikungunya n'est pas mortel. Par contre, il n'existe aucun traitement vraiment curatif. Si les symptômes sont terribles pour les patients, le pronostic vital n'est jamais engagé. Le chikungunya étant une maladie virale, il n'y aura rien d'autre à faire, comme pour toute pathologie virale, qu'attendre tout en soulageant les symptômes les plus handicapants. Même s'il y a actuellement des recherches sur la mise au point d'un traitement préventif et curatif, aucune thérapie n'est aujourd'hui disponible.Publicité
Méthode 2
Méthode 2 sur 4:Atténuer les douleurs musculaires dues au chikungunya
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1Reposez-vous le plus possible. Il n'y a pour l'instant aucun traitement du chikungunya, et comme le corps lutte contre le virus, vous serez obligé de faire comme avec le virus de la grippe : attendre que la fièvre tombe et que les douleurs diminuent. Vous serez obligé de vous reposer [5] . Essayez de dormir le plus possible et limitez vos activités en journée.
- Installez-vous le plus confortablement possible (coussins, couverture) pour atténuer les douleurs.
- Prévoyez de rester allongé ou au repos au moins deux semaines, c'est un minimum.
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2Buvez suffisamment. Les muscles sont composés à 75 % d'eau [6] . Une hydratation insuffisante génère des crampes musculaires. Aussi, dans une maladie comme le chikungunya présentant déjà des douleurs de ce type, il est inutile d'en rajouter en ne buvant pas assez [7] . Dans le même ordre d'idées, la fièvre élevée provoque une déshydratation importante : vous vous devez de compenser ces pertes en eau.
- Buvez à satiété et consommez des aliments contenant beaucoup d'eau.
- Si vous avez des nausées, buvez de petites quantités, mais fréquemment. Vous pouvez également boire des boissons électrolytiques qui vous permettront de compenser les pertes. Ainsi, il est recommandé de boire de l'eau sucrée ou salée.
- Soyez vigilant quant à la déshydratation. Le chikungunya avec sa fièvre élevée et ses douleurs empêchent souvent le patient de s'hydrater correctement. Si des diarrhées et des vomissements viennent compléter le tableau clinique, la déshydratation arrive très vite. L'entourage du malade veillera à l'hydrater régulièrement.
- En cas de déshydratation extrême, une hospitalisation sera décidée pour réhydrater le patient par perfusion.
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3Faites tomber la fièvre. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de traitement qu'il ne faut rien prendre. La fièvre doit être contenue dans des limites raisonnables. Votre généraliste vous prescrira un antipyrétique qui pourra aussi calmer les douleurs articulaires. Parmi les molécules efficaces, citons le paracétamol, l'ibuprofène ou le naproxène [8] .
- Ces médicaments sont tout, sauf innocents. Vous devez suivre à la lettre la prescription du médecin. En cas de doute, reportez-vous à la notice du fabricant, aussi bien pour la quantité à prendre que pour l'intervalle des prises. Ne dépassez jamais les doses prescrites !
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4Traitez les douleurs articulaires avec de la chaleur. Pour cela, vous pouvez appliquer sur vos articulations des poches chauffantes souples qui épouseront vos genoux ou vos chevilles. Mettez la poche dans l'eau très chaude, puis appliquez-la sur l'endroit douloureux en ayant pris le soin de l'envelopper dans un tissu afin de ne pas vous bruler. Laissez la poche en place une vingtaine de minutes. Si cela vous fait du bien, vous devrez attendre une heure avant de recommencer le traitement : il ne s'agirait pas que vous vous bruliez la peau inconsidérément.
- À défaut de poche souple, vous pouvez remplir une bouteille d'eau chaude, que vous envelopperez aussi dans une serviette. La forme rigide est moins pratique pour l'application, mais cela peut être aussi efficace.
- Ce sera à vous de voir si c'est efficace, mais vous pouvez, avec votre poche, alterner le chaud et le froid. Le froid calme aussi la douleur en engourdissant la zone, tandis que le chaud favorise la circulation sanguine, et donc la guérison. Faites le test et voyez les conclusions que vous pouvez en tirer [9] . Comme pour la poche chaude, une application de froid ne doit pas durer plus de 20 minutes et la poche sera aussi enveloppée pour éviter la morsure du froid.
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5Signalez à votre médecin des douleurs intenses. Dans certains cas, les douleurs peuvent être insupportables et nécessitent alors un antalgique de palier III. En fonction de votre situation, vous serez peut-être hospitalisé pour l'administration, très encadrée, d'un tel médicament. Une fois encore, c'est une solution extrême et les cas sont relativement rares.
- Le dosage administré sera fixé par le chef de service et la molécule administrée par les infirmières.
- Le choix de l'antalgique se fera aussi en fonction des autres médicaments donnés afin qu'il n'y ait pas d'interactions entre eux.
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Méthode 3
Méthode 3 sur 4:Traiter naturellement le chikungunya
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1Prenez davantage de vitamine C. À hautes doses, cette vitamine a un pouvoir antalgique. S'il le juge nécessaire, votre généraliste vous prescrira une cure de vitamine C, il en fixera la durée et le dosage quotidien [10] . Cette vitamine stimule également le système immunitaire. Les doses étant souvent élevées, il est difficile d'avoir son compte de vitamine avec la seule alimentation, d'où la prescription de suppléments. Parmi les aliments riches en vitamine C, citons :
- l'orange (70 mg pour un fruit de taille moyenne),
- le poivron rouge (120 mg pour 100 g, soit un poivron moyen),
- le jus de goyave (200 mg pour 125 mL, soit un verre).
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2Prenez de la vitamine D pour les douleurs chroniques. Une carence en vitamine D entraine souvent des douleurs chroniques [11] , mais c’est une vitamine qui a aussi un effet bénéfique sur le tonus musculaire et accélère la guérison [12] .
- Sur le long terme, il convient de se mettre au soleil, seul moyen naturel de refaire son stock de vitamine D. Cependant, il existe des ampoules buvables à divers dosages, votre médecin se fera un devoir de vous prescrire exactement ce qui vous est nécessaire.
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3Buvez du thé vert. Avec le chikungunya, la douleur musculaire est partiellement d'origine inflammatoire, aussi la consommation régulière de thé vert est conseillée, car il a des propriétés antiinflammatoires reconnues [13] . Cette boisson a également la propriété de stimuler le système immunitaire qui va alors pouvoir combattre l'agent infectieux. À ces deux titres, le thé vert est un précieux allié dans la lutte contre le chikungunya.
- Buvez-en au moins 250 mL par jour [14] .
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4Prenez de l'extrait de ginseng. C'est maintenant démontré, le ginseng enclenche une réponse immunitaire adaptée à l'infection. Il permet d'atténuer la grande fatigue et les douleurs musculaires. Votre corps peut alors consacrer une plus grande partie de son énergie à la lutte contre le virus [15] .
- Actuellement, il n'existe pas de dosage accepté par tous. En ce cas, le mieux est de suivre les recommandations du fabricant [16] .
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5Essayez l'ail vieilli. Cet aliment est connu pour ses propriétés antalgiques grâce à la présence d'une substance active (composé organo-sulfuré), l'allicine, l'ail vieilli en contenant plus que l'ail frais ou séché. Cet ail particulier a une action positive dans la stimulation du système immunitaire. Comme il n'existe pas de médicament dédié à cette pathologie, le corps doit se défendre seul [17] . L'ail vieilli existe aussi sous forme de gélules en vente dans les magasins de bienêtre.Publicité
Méthode 4
Méthode 4 sur 4:Prévenir le chikungunya
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1Installez une moustiquaire. Si vous êtes amené à voyager dans un pays touché par le chikungunya, il est, outre le report de votre voyage, quelques précautions à prendre. Si c'est possible, vous devez dormir dans un lit protégé par une moustiquaire traitée avec un insecticide adapté [18] .
- La moustiquaire n'aura d'effet protecteur qu'aux conditions qu'elle ne soit pas percée et que vous ne la touchiez pas pendant votre sommeil [19] .
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2Vaporisez un insecticide spécifique. Les produits insecticides, chimiques ou naturels, sont soumis à règlementation, car toxiques. Des substances, comme le DEET, l'IR3535, le géraniol ou l'huile essentielle de lavande, sont autorisées. Par contre, la picaridine est seulement en cours d'évaluation [20] . Suivez les recommandations du produit quant à son utilisation.
- Dans les régions régulièrement touchées, comme la Réunion ou Mayotte, sont vendus des insecticides adaptés.
- Si vous devez mettre de l'écran solaire pour bronzer, vous devez l'étaler avant de mettre le produit antimoustique pour la peau [21] .
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3Couvrez au maximum les parties susceptibles d'être piquées. Portez des pantalons et ayez des chemises à manches longues fermées. Certes, cela ne vous empêchera pas d'être piqué par Aedes, mais le risque sera quand même plus limité [22] .
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4Couvrez les récipients extérieurs remplis d'eau. Tout le monde le sait : les eaux stagnantes sont des lieux de reproduction rêvés pour les moustiques, Aedes compris. Bien sûr, il n'est pas possible de contrôler toutes les eaux stagnantes, mais prenez la précaution de couvrir tous les récipients contenant de l'eau dans un rayon de 10 à 20 mètres autour de votre habitation, et asséchez les flaques environnantes [23] .
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5Préparez votre voyage. Même si le chikungunya a été observé dans le sud de la France à cause du moustique tigre, il n'en reste pas moins que certaines régions du monde sont plus touchées plus que d'autres : c'est le cas de l'Afrique de l'Est et des iles de l'océan indien. Si vous comptez voyager dans ces zones, informez-vous sur la situation épidémiologique sur des sites fiables comme ceux de l'OMS ou de l'Institut Pasteur [24] .Publicité
Conseils
- Consommez des aliments faciles à digérer. En effet, durant la maladie, votre corps a besoin du peu d'énergie qui lui reste pour lutter contre le virus. Aussi, est-il souhaitable de consommer des aliments faciles à digérer, comme des soupes ou des bouillons, au moins dans la phase aigüe. Une alimentation facile à digérer ne veut pas dire pauvre en vitamines et autres nutriments essentiels. Votre médecin vous conseillera utilement en la matière.
- Il est évident qu'être entouré est essentiel, au moins dans les premiers temps de l'infection. Vous êtes affaibli et les mouvements vous sont interdits, car très douloureux. Comme pour une grippe, vous devez être aidé, au moins dans les deux premières semaines, sinon davantage. N'essayez pas de vous lever trop tôt, sans quoi la guérison sera reportée d'autant.
Avertissements
- Il n'y a que votre médecin traitant qui soit apte à vous soigner du chikungunya. Ce n'est pas parce que vous avez de la fièvre ou des douleurs que vous avez forcément contracté le chikungunya, surtout si vous n'êtes pas allé dans un pays à risques. Si vous avez de tels symptômes, votre médecin vous auscultera certes, mais vous posera des questions afin de voir si vous êtes susceptible d'avoir cette maladie. Il fera également faire des analyses.
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Si les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S'il s'agit d'un jeune enfant, consultez un pédiatre sans attendre.
Le numéro des urgences médicales européen est le : 112
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Références
- ↑ Pialoux G, Gaüzère B.A., Strobel M. Infection à virus Chikungunya : revue générale par temps d’épidémie. Med Mal Infect., 2006; 36, 253-263
- ↑ Staples et al, 2009
- ↑ http://lionel.suz.free.fr/index.php?id=run&sub=chikungunya&mode=clinique
- ↑ https://www.revmed.ch/RMS/2016/RMS-N-509/Arthrites-reactionnelles-reactions-inflammatoires-ou-vraie-infection
- ↑ https://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/faq/8443-chikungunya-symptomes-et-traitement
- ↑ http://www.infectiologie.com/UserFiles/File/medias/enseignement/gericco/2015/2015-Gericco-Chikungunya-Simon.pdf
- ↑ http://www.esculape.com/infectio/chikun_reperev2.html
- ↑ http://medecinetropicale.free.fr/cours/chikrepere2008.pdf
- ↑ http://thevenon-guillaume-masseur-kinesitherapeute.fr/mettre-du-chaud-ou-du-froid-pour-soulager-mes-douleurs
- ↑ http://www.webmd.com/fitness-exercise/art-sore-muscles-joint-pain?page=2
- ↑ https://www.cochrane.org/fr/CD007771/vitamine-d-dans-le-traitement-des-troubles-douloureux-chroniques-chez-ladulte
- ↑ http://www.jle.com/download/gpn-306984-les_effets_musculaires_de_la_vitamine_d--W7Yv-n8AAQEAACHOox0AAAAJ-a.pdf
- ↑ https://www.inspq.qc.ca/toxicologie-clinique/extraits-de-vert-et-hepatotoxicite-un-reel-danger
- ↑ http://docnum.univ-lorraine.fr/public/SCDPHA_T_2009_VERMILLARD_GABRIELLE.pdf<
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- ↑ https://www.alternativesante.fr/chikungunya/chikungunya-meteo-ideale-en-france
- ↑ http://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/chikungunya
- ↑ https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/4808-Chikungunya-et-dengue-aux-Antilles-les-conseils-des-autorites-aux-voyageurs
- ↑ https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/tableau_repulsif_recos_mars_2016.pdf
- ↑ https://www.medecinedesvoyages.net/medvoyages/news/12292-chikungunya-en-tanzanie-zanzibar
- ↑ https://www.lafuma.com/fr/community/news/view/key/anti-moustiques.html
- ↑ http://inpes.santepubliquefrance.fr/10000/themes/maladies-moustiques/chikungunya/index.asp
- ↑ http://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/chikungunya