Éloie
Éloie est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ne doit pas être confondu avec Éloyes.
Éloie | |||||
La rue principale. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Territoire de Belfort | ||||
Arrondissement | Belfort | ||||
Intercommunalité | Grand Belfort | ||||
Maire Mandat |
Éric Gilbert 2020-2026 |
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Code postal | 90300 | ||||
Code commune | 90037 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Éloyens | ||||
Population municipale |
941 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 170 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 41′ 28″ nord, 6° 52′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 384 m Max. 490 m |
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Superficie | 5,55 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Belfort (banlieue) |
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Aire d'attraction | Belfort (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Valdoie | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | perso.orange.fr/eloie | ||||
Géographie
Éloie, qui dépend du canton de Valdoie, est située sur la Rosemontoise, petite rivière affluent de la Savoureuse et prenant sa source dans la vallée de Riervescemont près du château du Rosemont, auquel elle doit son nom.
Le territoire communal repose sur le bassin houiller stéphanien sous-vosgien recouvert par un Permien épais[1].
Urbanisme
Typologie
Éloie est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Belfort, une agglomération inter-départementale regroupant 16 communes[5] et 80 035 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,6 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), zones urbanisées (12 %), eaux continentales[Note 3] (5,8 %), prairies (0,2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
- Eloye (1793 & 1801).
Histoire
L'activité principale d'Éloie a été pendant longtemps l'agriculture et l'exploitation de sa forêt, en dehors d'une petite fabrique de limes au XIXe siècle utilisant l'énergie hydraulique pour fonctionner.
Depuis les années 1970, le village s'est fortement urbanisé avec la construction de plusieurs lotissements, le premier fut le lotissement de la Charange - le Verdoyeux. Beaucoup de ses habitants travaillent dans l'aire urbaine Belfort-Montbéliard, quelques artisans et PME s'y sont établis ces trente-cinq dernières années.
Pour la petite histoire, Jean-Pierre Chevènement avait rebaptisé Eloie, Armandville en hommage à Armand Jund, maire omniprésent pendant 35 ans, dévoué à son village et surtout aux Éloyens.
Les 29 et , lors de la crue centennale des rivières Savoureuse et Rosemontoise, la rupture de trois bassins de rétention a causé d’importants dommages à Éloie et à la commune voisine de Valdoie[12].
Politique et administration
Liste des maires
Budget et fiscalité 2015
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[13] :
- total des produits de fonctionnement : 526 000 €, soit 519 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 406 000 €, soit 401 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 28 000 €, soit 28 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 207 000 €, soit 205 € par habitant ;
- endettement : 14 000 €, soit 14 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 10,40 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 16,10 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 46,12 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2019, la commune comptait 941 habitants[Note 4], en diminution de 3,59 % par rapport à 2013 (Territoire de Belfort : −2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie et vie locale
Un commerce de proximité (les Merveilles du Kota), Un architecte (Sarl studio d'Architecture William ZEIGER), Une société de location de Limousines avec chauffeurs (Service Location LIMOUSINE Sarl).
Le Festival « Peinture & Écriture » se déroule en mai à la Maison du Temps Libre sur le thème des mots, des images et arts figuratifs. Il se tient chaque année depuis 1998 et invite des auteurs ainsi que des peintres.
Culture locale et patrimoine
Héraldique
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : De gueules au pont d'une arche d'argent maçonné de sable sur une rivière ondée d'azur mouvant de la pointe, sommé d'un coq d'or.
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Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Franche-Comté
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Base de données communales
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Montbéliard : carte géologique », sur ac-besancon.fr.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Belfort », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Belfort », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- rupture des digues
- Les comptes de la commune
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Recherches sur critères », Clochers de France.
- Monument commémoratif
- L'Echo d'Eloie Illustré
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