Évires
Évires est une ancienne commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Évires | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Annecy | ||||
Commune | Fillière | ||||
Intercommunalité | CC du Pays de la Fillière | ||||
Maire délégué | Joël Duperthuy | ||||
Code postal | 74570 | ||||
Code commune | 74120 | ||||
Démographie | |||||
Population | 1 415 hab. (2014 ) | ||||
Densité | 73 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 02′ 18″ nord, 6° 13′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 593 m Max. 955 m |
||||
Superficie | 19,49 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Annecy-le-Vieux | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
| |||||
Au , elle est regroupée avec Avernioz, Thorens-Glières, Les Ollières et Saint-Martin-Bellevue pour former la commune nouvelle de Fillière.
Géographie
Évires est une commune classée en zone montagne avec une altitude moyenne de 774 m (min. 593 m, max. 955 m).
Le col d'Évires (810 m), emprunté par la route nationale et l'autoroute A410, marque la ligne de partage des eaux entre le bassin versant de l'Arve (bassin économique de la vallée de l'Arve et de Genève) et celui du Fier (bassin économique d'Annecy). La ligne de chemin de fer d'Aix-les-Bains-Le Revard à Annemasse passe à cet endroit en souterrain. Le climat y est très rigoureux en hiver à cause de sa situation entre les deux grandes vallées ce qui engendre beaucoup de courants d'air.
La commune est traversée par 7 ruisseaux (le Courtet, le Grand Verray, le Mallessert, le Moulin, les Povrets, la Querche et les Sauffres) et le Daudens, un affluent de la Filière.
Communes limitrophes
Toponymie
Évires est dérivé du gaulois « eve » (eau), le nom est déjà mentionné en 1273, mais aussi « Aquaria in Bornis » et « Cura de Aquaria » vers 1344. Le sol de la commune est gorgé d'eau à cause de la présence de terres argileuses.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Évire, selon la graphie de Conflans[1].
Histoire
Les voies : située sur le parcours entre Boutae (Annecy) et Genève, une voie romaine traversait autrefois la commune par le hameau de Chaumet. Au XVIIIe siècle, une nouvelle voie relie La Roche-sur-Foron à Cruseilles et passe par le Bois Noir. La première route nationale est ouverte en 1824 pour relier Annecy et La Roche-sur-Foron et passe par le col d'Évires.
Une première école est créée par le curé Jean-Gaspard Cochet en juin 1687.
1883-1884, construction de la ligne de chemin de fer entre Annecy et La Roche-sur-Foron. Un tunnel de 1 577 m est construit pour passer sous le col. L'électrification par caténaire est réalisée en 1951.
En 2015, un projet de fusion des communes de la communauté de communes du pays de la Fillière est soumis à un référendum[2],[3]. L'objectif est de créer une commune suffisant forte avant la fusion de la CCPF en 2017 avec la communauté de l'agglomération d'Annecy Un référendum a été tenu le sur l'ensemble des communes de la CCPF pour décider de la création d'une commune nouvelle sur les bases de la communauté de communes, pour ensuite intégrer la communauté de l'agglomération annécienne[4]. À la suite d'un référendum , la proposition de fusion à 9 est stoppée[4].
La commune fusionnera avec Thorens-Glières, Aviernoz, Les Ollières et Saint-Martin-Bellevue au pour donner naissance à la commune nouvelle appelée Fillière[5].
Héraldique
|
Les armes d'Évires se blasonnent ainsi : Tiercé en fasce ; au premier d'or à la croix d'azur ajourée du champ ; au second d'or chappé ployé de gueules ; au troisième d'azur à la jumelle ondée d'argent, surmontée d'un écusson de gueules à la croix d'argent brochant sur la partition.
|
---|
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7].
En 2014, la commune comptait 1 415 habitants[Note 1], en augmentation de 10,55 % par rapport à 2008 (Haute-Savoie : +7,33 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
- Agriculture, élevage, forêt.
- Commerce : une dizaine de commerces.
- Artisanat : une vingtaine d'artisan et petites entreprises.
- Emplois en Suisse et dans l'agglomération d'Annecy.
Équipements
- École primaire publique.
Personnalités liées à la commune
- Curé Jean-Gaspard Cochet (1633-1708), vicaire (1663) puis curé d'Évires (1670-1708)[10].
Lieux et monuments
- Église Saint-Jean-Baptiste.
- Musée privée de la poterie savoyarde, 2 000 pièces (voir Musée de la Poterie d'Évires).
Évènements
- Fête du Far-West (dernier week-end de juillet, 10e en 2011).
Voir aussi
Bibliographie
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 647-649, « Évires » ; pp. 615-616, canton Thorens-Glières.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la commune
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2017, millésimée 2014, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2016, date de référence statistique : 1er janvier 2014.
Références
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 12Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
- « Commune nouvelle Fillière
- Fusion des villages et petites intercommunalités: économies en vue ou perte d'identité? », BFM TV, 9 octobre 2015, Philippe Gril
- La Rédaction, « La fusion des neuf communes du Pays de Fillière ne se fera pas », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
- Une nouvelle municipalité en Haute-Savoie: Fillière regroupe 5 anciennes communes, France TV Info, 30 mai 2016
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014.
- http://www.mesancetresbressansetsavoyards.fr/article-l-eglise-et-la-reforme-catholique-en-savoie-jean-gaspard-cochet-cure-1633-1708-99247054.html Curé Jean-Gaspard Cochet (1633-1708)
- Portail de la Savoie
- Portail des communes de France