Etaux
Etaux, localement on trouve également la forme Eteaux, est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Eteaux redirige ici.
Etaux Eteaux | |||||
L'église Saint-André. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Bonneville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Rochois | ||||
Maire Mandat |
David Ratsimba 2020-2026 |
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Code postal | 74800 | ||||
Code commune | 74116 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Etalien, Etalienne | ||||
Population municipale |
2 021 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 148 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
90 953 hab. (2019) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 03′ 59″ nord, 6° 17′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 580 m Max. 922 m |
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Superficie | 13,69 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Cluses (banlieue) |
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Aire d'attraction | Genève - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Roche-sur-Foron | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | https://eteaux.fr/ | ||||
Géographie
Le territoire de la commune d'Etaux est situé dans le sud-est de la France, au centre du département de la Haute-Savoie, entre le nant de Moussy et le Foron, sur le versant nord du plateau des Bornes[1], dans le quart nord-ouest des Alpes françaises. Elle appartient à la région naturelle et historique du Faucigny qui se calque sur la vallée de l'Arve[1].
La commune se trouve à 2 km sud de la ville de La Roche-sur-Foron. L'autoroute A410 passe à côté du chef-lieu.
Communes limitrophes
Pers-Jussy | Cornier | |||
La Chapelle-Rambaud | N | La Roche-sur-Foron | ||
O Etaux E | ||||
S | ||||
Évires |
Urbanisme
Typologie
Etaux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cluses, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[5] et 90 953 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (57,9 %), forêts (20,5 %), prairies (11,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), zones urbanisées (2,9 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Le nom officiel de la commune est Etaux, selon le Code officiel géographique français[11],[12]. Cependant, la mairie utilise la forme Eteaux. L'auteur de la notice sur la commune, dans l'Histoire des communes savoyardes (1980), rappelle que « « Eteaux » figure sur les documents officiels ou officieux (Dictionnaires des Postes), depuis 1885 environ, bien que l'orthographe ancienne Etaux n'ait jamais […] été officiellement modifiée »[13].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Étô, selon la graphie de Conflans[14].
Histoire
La position de coteaux a favorisé, semble-t-il, l'implantation d'un habitat gallo-romain, notamment une villa relativement importante, au niveau des lieux-dits Pré Vaulet et Clos de Nay[1]. Il semble toutefois avéré que ce fut un important point de passage à l'époque burgonde.
Situé à l'entrée du col d'Évires, sur l'antique voie romaine qui reliait Genève à Annecy, c'était un centre de péage pour la traversée des cols préalpins. Dans le passé, ont été retrouvés des traces de cette voie, et la tradition raconte qu'à la fin du XIXe siècle, un paysan aurait retrouvé en labourant son champ, un dépôt monétaire d'époque burgonde, composé de monnaies en or et en argent, qui vint partagé entre différents musées nationaux.
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 3], dont 72 dans le village[17],[18]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[19].
Politique et administration
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Etaliens[20].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2019, la commune comptait 2 021 habitants[Note 4], en augmentation de 9,66 % par rapport à 2013 (Haute-Savoie : +7,33 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Religion
La paroisse est dédiée à saint André[20].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune d'Etaux possède un petit patrimoine :
- l'église Saint-André[1]. La première église est mentionnée au XVe siècle. Elle est détruite lors de l'intervention bernoise dans le duché de Savoie au siècle suivant. Elle est restaurée, gardant une chevet du XVe siècle agrandie en 1551 (inscription), avec notamment une nouvelle nef[1]. Son clocher-porche à flèche édifié en 1855.
- la chapelle des Crues.
- le château de Charny[1].
- un vieux tilleul, dit de Sully[1].
Personnalités liées à la commune
- René-Alexandre Dupanloup, ancien évêque de Belley-Ars.
- Sandrine Levet, championne française d'escalade.
- Jean-Marc Gaillard, un fondeur français.
Voir aussi
Bibliographie
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 371-372, « Eteaux ».
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la Mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie) : 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[15],[16].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Pierre Broise, « Antiquités gallo-romaines du Faucigny », Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Genève, vol. 3, t. XVIII, , p. 259, « Etaux » (lire en ligne).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Cluses », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Genève - Annemasse (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Code officiel géographique d'Etaux sur le site de l'Insee, consulté le .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Histoire des communes savoyardes, 1980, p. 371.
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 14Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
- Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, , p. 98.
- Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN 978-2-7171-0235-2), p. 163.
- Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, , 152 p. (lire en ligne), p. 130.
- Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN 978-2-7171-0235-2), p. 167.
- Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (lire en ligne), p. 18.
- « Etaux », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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