135e régiment d'infanterie

Le 135e régiment d'infanterie (135e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous le Premier Empire à partir de quatre cohortes du premier ban de la garde nationale.

135e Régiment d'Infanterie

Soldats du 135e RI dans une tranchée vers 1917-1918.

Création 1813
Dissolution 1940
Pays France
Branche Armée de terre
Type régiment d'infanterie
Rôle infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
Lützen 1813
Goldberg 1813
Hanau 1813
Saint-Gond 1914
Verdun 1916
Montdidier 1918
Saint-Quentin 1918
Guerres Guerres napoléoniennes
Guerre de 1870
Campagne de 1871 à l'intérieur
Première Guerre mondiale
Bataille de France
Fourragères Aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
trois palmes

Création et différentes dénominations

  •  : Création du 135e régiment d'infanterie de ligne
  •  : Le régiment est licencié
  •  : Création du 135e régiment d'infanterie de ligne
  •  : le régiment devient 120e de ligne
  •  : nouvelle création du 135e régiment d'infanterie de ligne
  • 1929 : dissolution
  •  : nouvelle création du 135e régiment d'infanterie
  •  : dissolution

Colonels/Chef de brigade

  • 1905 : colonel Jean-François Émile Woirhaye
  •  : Colonel de Bazelaire, blessé le .
  •  : Colonel Louis Marie César Graux.
  • , le colonel Louis Marie César Graux est blessé, c'est le Capitaine Sanceret qui devient commandant du régiment. Le Colonel Maury, tué à Zonnebeke (Belgique). Remplacé par le Colonel Solninihac, qui est blessé. Remplacé par le Commandant Colliard, qui est tué presque aussitôt.
  •  : Colonel Audiat-Thiry, est tué dans la région d'Ypres (Belgique).
  • Colonel Gabon. Commandant Nicloux.
  • 1916 : Colonel Richard.
  • 1917 : Colonel Camors.
  • 1918 : Colonel Régnier-Vigouroux.
  • 1919 : Lieutenant-Colonel Boisselet.

Historique des garnisons, combats et batailles du 135e RI

Guerres de la Révolution et de l'Empire

Le 135e régiment d'infanterie de ligne est formé à Paris le , avec les[1] :

Le 135e de ligne, fait la campagne d'Allemagne de 1813 dans le 5e corps de la Grande Armée et combat à Lützen, Leipzig (16-19 octobre 1813), Goldberg et Hanau et celle de 1814 dans les 2e et 6e corps de la Grande Armée ou il participe, durant la campagne de France aux batailles de Mormant, Montereau et Bar-sur-Aube.

Après ses deux campagnes, le 135e régiment d'infanterie de ligne est presque entièrement détruit[1].

Le 12 mai 1814, pendant la Première Restauration, le 135e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :

Le no 135 n'existe plus et devient vacant et le reste jusqu'au décret du qui transforme les 39 régiments d'infanterie de marche en régiment d'infanterie de ligne numérotés de 101 à 139.

1870 à 1914

À l'origine du nouveau 135e RI, le 35e régiment de marche est créé le lors de la guerre franco-allemande de 1870[3]. Le , le 35e régiment de marche devient le 135e régiment d'infanterie de ligne[4].

Pendant le siège de Paris, il fait partie du corps d'armée de Saint-Denis[5] avec lequel le 30 novembre 1870 il participe au combat d'Épinay-sur-Seine.

Durant la Commune de Paris en 1871, le régiment participe avec l'armée versaillaise à la semaine sanglante[6]. Portant un numéro plus élevé que le nombre de régiments d'infanterie français conservés en 1872, le 135e de ligne est renommé 120e régiment d'infanterie de ligne par décret du [7].

Le régiment est récréé par instruction du , à partir de compagnies des 32e, 66e, 68e, 77e, 90e, 114e et 125e régiments d'infanterie de ligne[8]. Il appartient à la 36e brigade de la 18e division d'infanterie du 9e corps d'armée[9].

Première Guerre mondiale

Casernement en 1914 : Angers.

À la 18e division d'infanterie d' à janvier 1917 puis à la 152e division d'infanterie jusqu'en .

1914

 : il perd 17 officiers et 1 500 hommes, tués, blessés ou disparus, dans la région de Bièvre (Belgique).
 : le régiment perd 11 officiers et 1 100 hommes dans la région de Faux, dans les combats d'arrière-garde.
8 -  : pendant la contre-offensive de la Marne, le régiment est engagé au nord de Fère-Champenoise.
 : avec le 114e RI, il prend Zonnebeke (Belgique).

1915

 : à Agny (62), il perd 38 officiers et 1 162 hommes.

1916

- : le régiment est engagé à Verdun, il perd 31 officiers et 979 hommes.

1917

L'Aisne... Loivre, Brimont, Villers-Franqueux, puis Moulin de Loivre...

1918

Lorraine...Aisne...Bataille des Flandres.
De juin à , le 135e RI repousse plusieurs attaques allemandes et fait partie des régiments de poursuite, il est cité 3 fois à l'ordre de l'Armée.

Entre-deux-guerres

En 1928, il est caserné à Angers et Cholet[10].

Seconde Guerre mondiale

  • Sous le nom de 135e régiment d'infanterie, il est formé le à partir du 213e RI et d'éléments du 295e et 331e RI. Il appartient à la 59e division légère d'infanterie[11].

Drapeau

Dessin du revers du drapeau du 135e RI.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[12] :

Décorations

La cravate du drapeau du régiment est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec trois citations à l'ordre de l'armée.

Le régiment a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

Personnages célèbres ayant servi au 135e RI

Sources et bibliographie

Notes et références

  1. 135e régiment d'infanterie de ligne, 14 janvier 1813-7 juillet 1813 (matricules 1 à 4 152). SHD/GR 21 YC 916, page 2
  2. Histoire de l'infanterie en France Tome 4 par Victor Louis Jean François Belhomme
  3. Belhomme 1902, p. 506-507.
  4. Belhomme 1902, p. 509.
  5. Belhomme 1902, p. 511.
  6. Belhomme 1902, p. 557.
  7. Belhomme 1902, p. 572.
  8. Belhomme 1902, p. 597.
  9. Belhomme 1902, p. 593.
  10. Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 200-201
  11. « Régiments d'infanterie français », sur atf40.fr (consulté le )
  12. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

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