65e division d'infanterie (France)
La 65e division d'infanterie (65e DI) est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale.
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65e division d'infanterie | |
Création | 1. 2. novembre 1939 |
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Dissolution | 1. 2. juillet 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - 1re Bataille de la Marne 1915 - 1re Bataille de la Woëvre 1916 - Bataille de Verdun 1918 - 2e Bataille de Picardie 1940 - Bataille des Alpes |
Les chefs de la 65e division d’infanterie
1914-1918
- - : Général Bizot
- - : Général Le Gros
- - : Général Pentel
- - : Général Blondin
- juillet - août 1918 : Général Goybet
1939-1940
- 1939 : Général Paquet
- 1939 - 1940 : Général de Saint-Julien
Première Guerre mondiale
Composition
La 65e Division était une division de réserve et était également appelée 65e DIR était composée de 2 brigades :
- 129e brigade, du général Beaugillot ;
- 130e brigade, du colonel Thiebault.
Elle est constituée des unités suivantes :
- 203e régiment d’infanterie d’ à
- 302e régiment d’infanterie de à (dissolution)
- 304e régiment d’infanterie de à (dissolution)
- 311e régiment d’infanterie d’ à
- 312e régiment d’infanterie d’ à (dissolution)
- 341e régiment d’infanterie d’ à
- 46e bataillon de chasseurs alpins
- 47e bataillon de chasseurs alpins d’août à
- 63e bataillon de chasseurs alpins d’août à
- 64e bataillon de chasseurs alpins d’août à
- 67e bataillon de chasseurs alpins d’août à
- 23e régiment d’infanterie territoriale d'août à
- 34e régiment d’infanterie coloniale d’ à
- 38e régiment d’infanterie coloniale d’ à
- 11e régiment de hussards (2 escadrons) (en 1914)
Historique
, mobilisée dans la 15e Région.
1914
- 19 - : transport par V.F. dans la région de Saint-Mihiel.
- 24 - : mouvement vers les Hauts-de-Meuse. À partir du 26, occupation et organisation d'une position vers Creuë et Saint-Maurice.
- - : mouvement, par Douaumont, vers Beaumont : combats vers Gremilly, Flabas et Moirey.
- 2 - : repli vers la région Louvemont, Bras-sur-Meuse, et transport par V.F. dans celle de Lamorville ; puis mouvement vers Beauzée-sur-Aire.
- 7 - : engagée dans la Bataille de Revigny (1re Bataille de la Marne) : combats vers Amblaincourt, Beauzée-sur-Aire et Deuxnouds-devant-Beauzée ; le 10, combat de Séraucourt.
- 10 – : retrait du front et repos vers Longchamps-sur-Aire.
- À partir du 13, mouvement vers les Hauts-de-Meuse, en direction d'Haudiomont.
- À partir du , occupation d'un secteur vers Ville-en-Woëvre et Braquis, puis vers Beaumont et Ornes.
- 23 – : retrait du front et transport par voie ferrée dans la région de Bannoncourt. À partir du 24, occupation de la rive gauche de la Meuse, vers Rouvrois-sur-Meuse et Chauvoncourt : , perte du fort du Camp-des-Romains ; les 26 et , attaques françaises sur Chauvoncourt, et le 29 sur Dompcevrin.
- – : stabilisation du front et occupation d'un secteur vers Maizey et les Paroches, étendu à droite, le , jusque vers Kœur-la-Grande : , attaque française sur Chauvoncourt ; les 16, 17 et , nouvelles attaques françaises vers Chauvoncourt.
- En , prête à intervenir, dans son secteur, pendant la 1re Bataille de la Woëvre ; non engagée.
1915
- 3 – : retrait du front, puis à partir du , transport par V.F. au nord de Toul.
- – : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Regniéville-en-Haye et Fey-en-Haye.
1916
- – : retrait du front ; repos près de Toul.
- À partir du , mouvement vers le camp de Saffais ; instruction.
- À partir du , transport par V.F. dans la région de Bar-le-Duc, puis transport par camions dans celle de Verdun.
- – : engagée dans la Bataille de Verdun, vers Chattancourt et la Hayette :
- : attaque allemande.
- : attaque française.
- – : retrait du front et mouvement vers la région de Vaubécourt ; repos.
- – : transport par camions dans la région de Verdun et occupation d'un secteur entre la Hayette et la Meuse, vers Charny : , attaque allemande sur le Mort-Homme.
1917
- 11 – : retrait du front et repos vers Nixéville.
- – : mouvement vers le front, et à partir du , occupation d'un secteur en Argonne, entre l'Aire et le Four de Paris lieu-dit sur la commune de Vienne-le-Château, Marne.
- – : transport vers Mailly-le-Camp ; repos et instruction.
- – : mouvement par étapes vers la région d’Épernay, Dormans, puis, à partir du 28, embarquement à destination de l'Italie.
- À partir du , débarquement dans la région de Brescia.
- – : mouvement, par étapes entrecoupées de repos, vers le front.
1918
- – : retrait du front, puis mouvement par étapes vers Sommacampagna ; repos et instruction : reconnaissance vers le Haut-Adige.
- – : transport par V.F. en France, dans la région de Beauvais.
- : transport par camions vers Saint-Sauflieu ; travaux vers Cottenchy, Guyencourt et Estrées-sur-Noye.
- – : occupation d'un secteur vers Mailly-Raineval et Thory. Engagée dans la 2e Bataille de Picardie : consolidation du front, les 11 et , combats à l'ouest de Mailly-Raineval, et, les 2 et , vers le bois de la Gaune.
- – 1er juin : retrait du front et repos vers Breteuil. À partir du , transport par voie ferrée dans la région de Toul ; repos.
- 1er juin – : occupation d'un secteur vers le bois de la Prête et Limey, déplacé à droite, du au , dans la région de Regniéville-en-Haye en Meurthe-et-Moselle.
- : dissolution de la 65e D.I. : qui devient la 2e division marocaine
Rattachements
Affectation organique :
- Mobilisation : Isolée
- : 3e Groupe De Réserve
- : Isolée
- : 6e Corps d’Armée
- : Isolée
- : 31e Corps d’Armée
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- 16 –
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- 2 –
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- Armée des Alpes
- 2 –
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- Intérieur
- 17 –
Seconde Guerre mondiale
La division est recréée à la mobilisation de 1939. De réserve série B, type montagne[1], elle est composée des :
- 54e groupe de reconnaissance de division d'infanterie (54e GRDI)
- 203e régiment d'infanterie alpine (203e RIA)
- 42e demi brigade de chasseurs alpins (42e DBCA) composée des 89e, 98e et 100e BCA
- 46e demi brigade de chasseurs alpins (46e DBCA) composée des 102e, 104e et 105e BCA
- 96e régiment d'artillerie de montagne (96e RAM)
- 296e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (296e RALD)
Rattachée au 15e corps d'armée qui fait partie de l'armée des Alpes, la division est positionnée dans les vallées de la Vésubie et de la Tinée. Pendant l'offensive italienne de juin 1940, la division n'est pas située sur l'axe principal d'attaque mais ses sections d'éclaireurs-skieurs et son artillerie repoussent des infiltrations de l'armée italienne[2].
Références
- Une bataille oubliée : Les Alpes, 10 - 25 juin 1940, Direction des Patrimoines, de la Mémoire et des Archives (Ministère des Armées), coll. « Mémoire et Citoyenneté » (no 6), (lire en ligne)
- « 08- Le 96è R.A.M. », sur artillerie.asso.fr (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
- Grandes Unités Françaises (en), t. 2 : Les divisions : de la mobilisation au 25 juin 1940,
Articles connexes
Liens externes
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