Estrées-sur-Noye

Estrées-sur-Noye est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Estrées-sur-Noye

L'église Saint-Firmin-le-Confesseur.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Amiens Métropole
Maire
Mandat
Alex Forestier
2020-2026
Code postal 80250
Code commune 80291
Démographie
Gentilé Estrésiens
Population
municipale
272 hab. (2019 )
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 47′ 15″ nord, 2° 19′ 52″ est
Altitude Min. 79 m
Max. 126 m
Superficie 5,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ailly-sur-Noye
Législatives 2e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Estrées-sur-Noye
Géolocalisation sur la carte : France
Estrées-sur-Noye
Géolocalisation sur la carte : Somme
Estrées-sur-Noye
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Estrées-sur-Noye
Liens
Site web aucun

    Géographie

    Description

    Estrées-sur-Noye est un village périurbain picard de l'Amiénois surplombant la vallée de la Noye situé à une douzaine de kilomètres au sud d'Amiens, à 43 km au nord de Beauvais et à 68 km à l'ouest de Saint-Quentin, desservi par la RD 7 qui relie Amiens à Ailly-sur-Noye.

    En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 41, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens)[1].

    Le relief de la commune est celui d'un plateau calcaire dont l'altitude culmine à 127 m au sud-ouest à la limite des communes d'Estrées et de Cottenchy. L'altitude la moins élevée est de 95 m dans la vallée de Cottenchy[2].

    Le sous-sol et le sol de la commune sont de formation tertiaire et quaternaire; leur nature est argileuse, siliceuse et calcaire[2].

    Il n'y a aucun cours d'eau qui traverse la commune. Une mare située au centre du village existe depuis le XIXe siècle.

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants de sud-ouest et de sud.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Estrées-sur-Noye
    Sains-en-Amiénois Cottenchy
    Grattepanche Guyencourt-sur-Noye
    Jumel

    Urbanisme

    Typologie

    Estrées-sur-Noye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,5 %), forêts (31,3 %), zones urbanisées (6,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Le nom Estrées est un terme d'ancien français, issu du latin strata (via), qui désignait une « voie couverte de pierres plates », par opposition à rupta (via) > route. Il s'est conservé dans la plupart des langues romanes (cf. l'italien et le roumain strada) et a été emprunté par le germanique (cf. l'anglais street, l'allemand Straße et le néerlandais straat[10]). Le mot estrée a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il demeure dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine[11]. Ici, la voie romaine est la chaussée Brunehaut.

    Le toponyme fut mentionné successivement Estrées dès 1191, Strata[12] en 1230 et Estreti[réf. nécessaire].

    En picard, le village est dénommé Etré[réf. nécessaire].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    novembre 1992 juillet 2020[13] Patrick Dufloucq[14],[15] DVD  
    juillet 2020[16] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Alex Forestier    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

    En 2019, la commune comptait 272 habitants[Note 3], en diminution de 3,55 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    264261299283305288300310311
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    304290291294272248233225207
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    202194192181184181163145156
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    142162184195233255278281282
    2017 2019 - - - - - - -
    270272-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. Notice historique et géographique sur la commune d'Estrées-sur-Noye, rédigée par L. Senée, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. John Ayto, Dictionary of Word Origins, Arcade Publishing, New York, 1990, 584 pages, pg 506
    11. Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, pg 32
    12. page 202 : G. de Witasse et A. Graire, Canton de Boves in « Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie - Arrondissement d'Amiens », Tome 1, éd. Culture et civilisation, Bruxelles, 1979 (reprint de 1909)
    13. « Patrick Dufloucq est candidat aux élections municipales », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    14. Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    15. Réélu pour le mandat 2014-2020 ; « Liste des maires de la Somme » [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    16. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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