Guyencourt-sur-Noye

Guyencourt-sur-Noye est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Guyencourt et Guyencourt-Saulcourt.

Guyencourt-sur-Noye

Église Saint-Firmin-le-Confesseur.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité Communauté de communes Avre Luce Noye
Maire
Mandat
Monique Blin
2020-2026
Code postal 80250
Code commune 80403
Démographie
Gentilé Guyencourtois
Population
municipale
184 hab. (2019 )
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 46′ 51″ nord, 2° 22′ 18″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 115 m
Superficie 3,81 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ailly-sur-Noye
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Guyencourt-sur-Noye
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Guyencourt-sur-Noye
Géolocalisation sur la carte : Somme
Guyencourt-sur-Noye
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Guyencourt-sur-Noye
Liens
Site web http://www.guyencourt-sur-noye.fr/

    Géographie

    Localisation

    Estrées-sur-Noye Remiencourt
    N
    O    Guyencourt-sur-Noye    E
    S
    Jumel Ailly-sur-Noye

    Hydrographie

    La commune est traversée par la rivière Noye.

    Transports en commun routiers

    La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 41, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens)[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Guyencourt-sur-Noye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,8 %), forêts (18,6 %), zones humides intérieures (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le nom attesté depuis au moins 1269 est Guiencourt[9]. Instaurée sous la Révolution française, la commune porte en 1793 et 1801 le nom de Guyencourt, et prend ultérieurement celui de Guyencourt-sur-Noye[10].

    Histoire

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    Des armes de silex ont été trouvées sur le territoire de la commune.

    Le village pourrait avoir eu une forme structurée dès l'époque mérovingienne.

    Première Guerre mondiale

    À la fin de la Première Guerre mondiale, lors de l'Offensive du printemps, le commandement français occupe la ferme et le château, le 30 mai 1918. Des obus allemands atteignent le village. Les restaurations entreprises après guerre sont encore visibles.

    Des bâtiments sont détruits pendant la guerre[11]. Le village a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [12].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouvait de 1793 à décembre 2016 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme[10], date à laquelle elle a été rattachée à l'arrondissement de Montdidier[13]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la deuxième circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Boves[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton d'Ailly-sur-Noye.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du [14], et qui succèdait, conformément aux dispositions de la Loi Chevènement, au district du Val de Noye, créé en 1994.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[15], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[16],[17]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[18] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [19] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [20], qui prend effet le .

    La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[21]
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 Henri Moser    
    mars 2008[22] 2014 Régis Blot    
    2014[23] juin 2017 M. Jany Froissart   Démissionnaire
    juin 2017[24] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Monique Blin   Réélue pour le mandat 2020-2026[25],[26]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

    En 2019, la commune comptait 184 habitants[Note 3], en augmentation de 18,71 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    185182204252287302314324331
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    332314313284255237242205206
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    205204179154152147128168155
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    158147175186196201173162173
    2019 - - - - - - - -
    184--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La scolarisation des élèves du primaire se fait au sein du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) constitué des communes de Cottenchy, Dommartin, Fouencamps, Guyencourt-sur-Noye et Remiencourt.

    L'aspect financier est géré par un SISCO (syndicat intercommunal scolaire) basé à Cottenchy[30].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Château la Rougédière.
    • Église Saint-Firmin-le-Confesseur, qui comprend plusieurs objets d'art sacré des XVIIe et XVIIIe siècles[31],[32],[33].
    • Château de Guyencourt-sur-Noye du milieu du XVIIIe et du XIXe siècle[34].
    • Chapelle du château.
    • Le marais de Guyencourt accueille les adeptes de la chasse, de la pêche, les cyclistes et les promeneurs.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Charles Rostaing, Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, , 1 vol. (XII-738-XXIII p.), p. 339.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    12. Journal officiel du 4 novembre 1920, p. 17349.
    13. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur http://www.prefectures-regions.gouv.fr/hauts-de-france/, (consulté le ).
    14. « CC du Val de Noye (N° SIREN : 248000523) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
    15. Cécile Latinovic, « HAUTE-SOMME Moreuil exclue des projets de fusions intercommunaux? », Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
    16. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    17. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard, (lire en ligne).
    18. Carlos Da Silva, « Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand : Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye », Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
    19. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
    20. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Avre Luce Noye issue de la fusion de la communauté de communes Avre Luce Moreuil et de la communauté de communes du Val de Noye à compter du  » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
    21. « Les maires de Guyencourt-sur-Noye », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
    22. « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    23. « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    24. « Nouveau conseil municipal », sur http://www.guyencourt-sur-noye.fr (consulté le ).
    25. « Monique Blin est candidate à Guyencourt-sur-Noye », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    26. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    30. Site de la mairie de Cottenchy, section « écoles ».
    31. « Tableau : Sainte Jeanne de Chantal, et cadre », notice no PM80001500, base Palissy, ministère français de la Culture.
    32. « Tableau : Crucifixion, et cadre », notice no PM80001499, base Palissy, ministère français de la Culture.
    33. « Dais d'autel », notice no PM80001498, base Palissy, ministère français de la Culture.
    34. « Château et ferme », notice no PA00116283, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. Grand Armorial de France, tome VI, page 74.
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