7e régiment d'infanterie coloniale

Le 7e régiment d'infanterie coloniale ou 7e régiment d'infanterie de marine est une unité de l'Armée de terre française.

7e régiment d'infanterie de marine
Groupement de recrutement et de sélection Sud-Ouest

Insigne régimentaire du 7e régiment d’infanterie coloniale.

Insigne régimentaire du 7e régiment d’infanterie de marine.

Insigne régimentaire du 7e régiment d’infanterie de marine, 38e groupement de cmp.

Création 1er mars 1890
Pays France
Branche Armée de Terre
Type Groupement de recrutement et de sélection
Rôle Recrutement
Fait partie de Direction des ressources humaines de l'Armée de terre
Garnison Bordeaux
Ancienne dénomination 7e régiment d'infanterie coloniale
7e régiment interarmes d'outre-mer
Couleurs rouge et bleu
Devise Là où le père a passé, le fils passera
Inscriptions
sur l’emblème
Mogador 1844
Alma 1854
Palikao 1860
Sontay 1883
La Marne 1914
La Somme 1916
L'Aisne 1917
Reims 1918
Indochine1953-1954
Corée (à l'avers)
Anniversaire Bazeilles[Quoi ?]
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1916 - Bataille de la Somme

1917 - Chemin des Dames
Fourragères aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918
3 palmes
Porte les trois flammes bleues des Distinguished Unit Cross attribuées au Bataillon de Corée

En 2019, il devient le groupement de recrutement et de sélection Sud-Ouest - 7e régiment d'infanterie de marine (GRS SO - 7e RIMa)[1].

Création et différentes dénominations

Campagnes

  • Chine, Tonkin, Indochine, ainsi que la Corée ou il fait partie du dispositif mise en place par les Nations unies.

1914

Insigne d'épaule l'ancre d'infanterie de marine.

1915

1916

1917

1918

  • 27- : combats sous Reims
  • 1er juin : combats sous Reims
  •  : combats sous Reims
  • 7- : Bazancourt
  • 11- : Retourne, Aisne
  • Herpy

Entre-deux-guerres

Le  : dissolution du régiment.

Seconde Guerre mondiale

Le 7e RIC, régiment de réserve, est mis sur pied le par le centre mobilisateur d'infanterie coloniale n° 188 (18e région militaire, Bordeaux), il est dérivé du 3e RIC[réf. souhaitée] et intégré dans la 7e division d'infanterie coloniale[3].

Le , la 7e DIC intègre le 10e corps d'armée de la 7e armée sur le front de la Somme et se positionne dans la vallée de la Celle. La division, notamment le Ier bataillon du 7e RIC arrivée dès le 23, attaque pour chasser les Allemands d'Amiens. Les assauts se succèdent jusqu'au 27 mais les Français ne progressent pas[3].

La division est ensuite placée en réserve d'armée autour de Noyon. Le 7e RIC combat au nord de cette ville le 7-8 juin[3]. La division terminera la guerre en Dordogne[4].

Après la Seconde Guerre mondiale

Le régiment dissous fournit l'équivalent d'une compagnie au dispositif mis en place par les Nations unies en Corée.

Une décision officielle confère à son drapeau les décorations du bataillon de Corée. En revanche, les décorations du Régiment de Corée, qui lui a succédé, sont transférées au 156e régiment d'infanterie avec lequel il a fusionné.

Le , le 7e RIMa est dissous.

En 1962, groupement de camp de Caylus. Ce camp devient camp national. Le il devient 38e groupement de camp. Créé au camp de Caylus par transformation de la 36e compagnie de camp[pas clair]. Il a repris les traditions du 24e RIMa de 1984 à 1986 puis le celles du 7e RIMa ainsi il reçoit la garde du drapeau du régiment qui porte à son avers la mention « Corée » (car non gagnée stricto sensu par le 7e RIMa).

Au cours de l'été 2019, le groupement de recrutement et de sélection Sud-Ouest (GRS SO) prend l'appellation de groupement de recrutement et de sélection Sud-Ouest - 7e régiment d'infanterie de marine[1].

Chefs de corps

  • -  : Colonel Charles Rondony
  • -  : Colonel Jean Paul Sicre
  • 1914 : Colonel Émile Alexis Mazillier

Personnalités ayant servi au régiment

Symbole

Drapeau du régiment

Drapeau du 7e régiment d'infanterie coloniale[réf. nécessaire].

Il porte dans ses plis le nom des batailles suivantes[5][réf. à confirmer] :

  • L'Aisne 1917
  • Reims 1918
  • Indochine 1953-1954
  • Corée (à l'avers)[6]

Décoration

Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec trois palmes (trois citations à l'ordre de l'armée). Il a reçu la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 (le ). Il porte les trois flammes bleues des Distinguished Unit Cross attribuées au Bataillon de Corée :

  • 4 citations à l'ordre de l'armée (Corée 1951-1953)
  • 3 citation présidentielles américaines (Corée 1953)
  • 2 citation présidentielles coréennes (Corée 1953)

Traditions

La fête des troupes de marine
  • Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles. Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les et le .
Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
  • Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments.

Sources et bibliographie

  • Erwan Bergot, La coloniale du Rif au Tchad 1925-1980, imprimé en France : , n° d'éditeur 7576, n° d'imprimeur 31129, sur les presses de l'imprimerie Hérissey.
  • Le 7e régiment d'infanterie coloniale dans la grande guerre : 1914-1919, Bordeaux, Delmas, 146 p., lire en ligne sur Gallica.

Notes et références

  1. « De l’importance du patrimoine », sur le site de l'Armée de terre, le 1er juillet 2019.
  2. « André, Marie, Anne Ruellan », sur Mémoire des hommes, Ministère de la Défense (France) (consulté le )
  3. Charles Deschenes, « Les troupes coloniales sur le front de la Somme (18 mai - 8 juin 1940) », L'Ancre d'Or, , p. 27-36 (lire en ligne)
  4. Maurice Rives, « Les combattants de l'honneur », L'Ancre d'Or, , p. 27-38 (lire en ligne)
  5. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  6. Catherine Glazas, « Les inscriptions sur les drapeaux et étendards de l’armée française », Revue historique des armées, no 240, (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail de la Première Guerre mondiale
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
  • Portail de l’Armée française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.