Dompierre-Becquincourt

Dompierre-Becquincourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Dompierre.

Dompierre-Becquincourt

La mairie-école, typique de la Reconstruction de l'entre-deux-guerres.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC Terre de Picardie
Maire
Mandat
Jean-Luc Maillard
2020-2026
Code postal 80980
Code commune 80247
Démographie
Population
municipale
715 hab. (2019 )
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 54′ 29″ nord, 2° 48′ 21″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 92 m
Superficie 11,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Péronne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Dompierre-Becquincourt
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Dompierre-Becquincourt
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Dompierre-Becquincourt
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Dompierre-Becquincourt
Liens
Site web http://mairie-dompierre-becquincourt.e-monsite.com

    Géographie

    Description

    Dompierre-Becquincourt est un village rural picard du Santerre situé sur un plateau surplombant la vallée de la Somme, aisément accessible par l'ex-RN 29 (actuelle RD 1029), situé entre l’Historial de la Grande Guerre de Péronne et le musée d’Albert, se trouve sur le circuit du Souvenir, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Péronne, à 36 km à l'est d'Amiens et 42 km au sud d'Arras.

    En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 38 (Albert - Bray-sur-Somme - Péronne)[1].

    Le relief de la commune est celui d'un plateau sans accident de terrain. Le paysage est presque exclusivement plat et se compose de champs cultivés. Le sol de la commune est de nature silico-argileuse de formation crétacé. Il est composé par le limon des plateaux.

    Aucun cours d'eau ne traverse la commune, qui est dépourvue de source.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Dompierre-Becquincourt
    Cappy Frise et Eclusier-Vaux Herbécourt
    Fontaine-lès-Cappy Flaucourt
    Fay Assevillers

    Climat

    Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants de nord-ouest et de sud-ouest.

    Urbanisme

    Typologie

    Dompierre-Becquincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    La commune est composé de deux villages, Dompierre et Becquincourt qui se rejoignent pour ne former qu'une seule agglomération.

    Détruits pendant la Grande Guerre, les deux villages ont été reconstruits dans l'entre-deux-guerres. Des lotissements sont venus étoffer le tissu urbain dans les années 2000.

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,8 %), zones urbanisées (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    • Dompierre de Domus Petri puis Dom-Pierre (maison de Pierre) est vraisemblablement de formation carolingienne, époque où se développa le culte des saints[9]. Le prieuré situé dans le village était consacré à saint Pierre.
    • Becquincourt de Béthomis Curtis puis Béthincourt est un terme de formation germano-romane. Le radical « court », dérive du terme latin Curtis désignant une cour de ferme, une ferme puis un village. Le préfixe « Becquin » serait dérivé du nom germanique d'un des propriétaires du lieu après les Invasions barbares des Ve siècle et VIe siècle[10].

    Histoire

    Dompierre-en-Santerre

    • Dompierre est d'origine ancienne. On y découvre encore des silex taillés dans les champs qui entourent le village et même dans les jardins[11].
    • L'archéologie a montré l'existence de villas gallo-romaines et d'un fanum sur le territoire de Dompierre.
    • Le prieuré de Dompierre existe dès les premières années du XIIe siècle ; en 1109, il appartenait à l'ordre de Cluny[11].
    • En 1383, il est transformé en une grande exploitation agricole. Dès le XIIIe siècle, les abbés de Saint-Barthélelemy[précision nécessaire] deviennent les seigneurs de Dompierre[11].
    • En 1597, les guerres empêchant le labour, les religieux sont obligés de baisser le prix des fermages[11].
    • En 1632, 1633 et 1634 les troupes du comte de Soissons campées à Cappy et aux environs, empêchant le labour, les propriétaires sont obligés de faire la remise des fermages[11].
    • La Maladrerie posséde en 1695, 62 hectares de terres[11].
    • Dès 1689, le village dispose d'une école[11].
    • À la fin de l'épopée napoléonienne, en 1814 et 1815, pendant la Campagne de France et les Cent jours, les Cosaques séjournent dans le secteur et laissent des traces de leur passage[11].
    • En 1881, la Sucrerie Normand s'installe à Dompierre-en-Santerre et s'y développe. Elle compte en 1881 deux générateurs à vapeur, et, en 1892, neuf chaudières à vapeur et autres appareils de production d'énergie[13],[14]. .

    Becquincourt

    • Au XIIe siècle, le village de Becquincourt appartient au comte de Vermandois. Eléonore en fut la dernière titulaire.
    • En 1414, Jean Ier de Bourgogne, duc de Bourgogne passe à Éclusier après avoir logé au château de Becquincourt.
    • Pendant les Guerres de religion, le château fort appartient aux d'Humières, dont l'un est gouverneur de Péronne en 1568.
    • En 1589, la seigneurie de Becquincourt est confisquée par Charles d'Humières passé au service de Henri IV.
    • Enfin, sous Louis XIII, la forteresse est détruite et jusqu'en 1872, on pouvait en voir les ruines.
    • En 1707, la présence d'un maître d'école est attestée dans la paroisse de Becquincourt.
    • En 1814 et en 1815, pendant la campagne de France, les Cosaques séjournent dans le pays et laissent des traces de leur passage.
    • Durant la guerre franco-allemande de 1870, la localité souffrit également de l'invasion allemande à la suite du siège de Péronne. Le général von Goeben logea le 6 janvier 1871 à la ferme du Moulin. Des réquisitions, importantes en nature et en argent étaient exigées par les ennemis qui s'emparaient de tout ce qui était à leur convenance[12].

    Première Guerre mondiale

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    • Le , la canonnade se fit entendre et la lueur des incendies incita les habitants de Dompierre et de Becquincourt à fuir. Le lendemain, un avion allemand Tauben survola les villages et une fusillade retentit à l'extrémité de Dompierre. Une ferme de Becquincourt flamba vers 23 h 30. Les uhlans occupèrent le village. Le 28 août, les habitants restés à Dompierre dont le curé sont faits prisonniers, les deux villages sont pillés[15].
    • Le 14 septembre, l'armée française arriva aux villages après la bataille de la Marne. Une partie de la population revint chez elle[16].
    • Du 26 au , Dompierre et Becquincourt subirent cinq jours de bombardement intensif de la part des 18 canons allemands d'abord, la population se terra dans les caves. On compta jusque vingt obus à la minute. Le 30 ce fut l'artillerie française qui riposta. Les Allemands rassemblèrent 80 hommes prisonniers valides à Becquincourt et les acheminèrent à Péronne puis en Allemagne[15].
    • Les 30 et 31 octobre, les combats font rage entre Français et Allemands, ces derniers eurent le dessus. Dompierre et Becquincourt, devinrent jusqu'au 1er juillet 1916, la première ligne de front allemande[15].
    • Le , les Allemands évacuèrent les derniers habitants restés dans les villages.
    • En mars-avril et juillet 1915, ce fut la guerre des mines à laquelle Blaise Cendrars participa[15].
    • Le , au premier jour de la bataille de la Somme, Dompierre et Becquincourt furent pris par les troupes coloniales françaises du 23e régiment d'infanterie coloniale. En novembre-décembre 1916, les soldats s'enlisaient dans la boue comme le rapporte le témoignage de Jean Hugo, arrière-petit-fils du grand écrivain[15]. Les Français puis les Britanniques arrivés en mars 1917 cantonnèrent à Dompierre jusqu'en mars 1918.

    Dampierre et Becquincourt sont considérés comme détruits à la fin de la guerre[17]. La sucrerie est en ruine – comme 30 des 34 sucreries que comptait le département de la Somme en 1914[13] . Les deux villages sont décorés de la Croix de guerre 1914-1918, le [18].

    Entre-deux-guerres

    Plan du réseau départemental à voie étroite de 60 cm de la Somme en 1923, exploité par le ministère des Régions libérées.
    La sucrerie en 2008.

    L'Entre-deux-guerres est pour Dompierre et Becquincourt une période de reconstruction des villages détruits et d'importantes transformations urbanistiques.

    La création d'un cimetière militaire près du cimetière communal est décidé par la municipalité en 1920, et la reconstruction débute en 1920. Le monument aux morts est érigé en 1924.

    L'ancien chemin de fer militaire de l'armée française à voie de 60 cm, construit pour alimenter le front de la bataille de la Somme, est utilisé par le ministère des Régions libérées (MRL) pour les besoins civils.

    La sucrerie est reconstruite en 1922 grâce aux dommages de guerre payés par l'Allemagne et devient la « Sucrerie centrale du Santerre » (SCS)[13]. À la fin de l'exploitation civile du chemin de fer militaire, certaines sections du réseau sont reprises entre 1921 et 1926 par la « Sucrerie centrale du Santerre » (SCS) pour les besoins de son exploitation. Elle les structure en trois lignes :

    La sucrerie se développe progressivement jusqu'aux années 1970, avec la création d'extensions considérables : râperie, distillerie, four à chaux, cuves[14]...

    Devant la Sucrerie Centrale du Santerre, une vingtaine de pavillons, avec jardins attenants, pour un total d’une cinquantaine de logements, sont ensuite construits par l'entreprise pour loger ses cadres, ouvriers et saisonniers[13]. . En 1936, une cellule du Parti communiste français existe à Dompierre[19].

    Seconde Guerre mondiale

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, au cours de la Bataille de France, après la percée de Sedan, le , la sucrerie de Dompierre est occupée par l'armée allemande qui l'utilse comme point d'appui pour contrôler le plateau du Santerre. Becquincourt est également occupée par les Allemands. La 19e division d'infanterie française ne peut parvenir à en reprendre possession, et l'attaque allemande du oblige les troupes françaises à se replier.

    En novembre 1941, l'instituteur et secrétaire de mairie, M. Lenglet, prisonnier de guerre, est libéré et reprend son poste à Dompierre[19].

    En 1943, René Prot est emmené en Allemagne au titre du STO, il y meurt[19].

    Plusieurs parachutages d'armes et de munitions ont lieu à Dompierre dans la nuit du 31 mars au 1er avril, le 2 juin et le dans la nuit du 5 au . Une manifestation patriotique se déroule le 14 juillet avec drapeau tricolore devant l'église, alors que le pays est encore occupé[19].

    Les 16 et , des résistants de Dompierre sont arrêtés : Raphaël Van den Bossche, le maire Paul Marchand, Raymond Holmière, Marcel Gogibus, Roland Blondel et Albert Colombin, de Corbie. André Ghesquière, un Belge, réfractaire au STO qui tentait de s'enfuir est abattu par les Allemands. D'autres peuvent s'échapper avant d'être arrêtés. Emmenés au camp de Royallieu à Compiègne, les prisonniers sont déportés à Buchenwald puis au Kommando de Neu-Stassfurt, sauf Roland Blondel qui peut s'enfuir lors du passage du convoi à Suippes (Marne). Partis par le convoi du 17 août 1944, ils arrivent à Buchenwald le 22 août. Paul Marchand meurt la nuit du 2 mai 1945 au cours de l'évacuation forcée du camp par les Allemands[19].

    L'Après guerre

    En 1964, la commune de Dompierre-en-Santerre fusionne avec celle de Becquincourt pour former la commune actuelle de Dompierre-Becquincourt[20].

    L'église Saint-Denis de Becquincourt est fermée et désacralisée en 1980[21].

    La sucrerie, qui utilise l'ancien chemin de fer militaire à voie étroite jusqu'en 1973 pour transporter le sucre jusqu'au canal de la Somme, ferme en 1988. Au début des années l'entreprise traite chaque saison environ 4 500 tonnes de betteraves[13]. La sucreruie emploie en 1962 plus de 200 salariés, en 1983, 255 personnes. En 1986, peu avant la fermeture, elle emploie moins de 200 salariés[14].

    En 1971 commence l'exploitation touristique de la ligne par le Petit train de la Haute-Somme.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Chaulnes[20] (Béquincourt, initialement intégré au canton de Bray-sur-Somme, n'a été rattaché à celui de Chaulnes qu'en 1964[22] ). Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.

    Intercommunalité

    La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[23].

    Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[24],[25],[26]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[27], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [28].

    Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[29].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs de Dompierre-en-Santerre puis de Dompierre-Becquincourt[réf. nécessaire]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1888 1904 M. Daudre    
    1904 1925 Alphonse Perin    
    1925 1941 Ernest Parin   Agriculteur
    Désigné par l’ennemi pendant la Seconde Guerre mondiale, jusqu’en juin 1941
    1941 1944 Paul Marchand   Agriculteur
    désigné par l'ennemi de juin 1941 jusqu’au 16 juillet 1944,
    jour de son arrestation. mort en déportation
    1944 1947 Ernest Parin    
    1947 1953 M. ou Mme Delarmoire    
    1953 1959 René Loupe   Directeur de la Sucrerie centrale du Santerre (SCS)
    1959 1961 Raymond Lemaitre   Gendarme retraité
    Décédé en fonction le 9 octobre 1961
    1961 1962 Jacques Caron   Comptable à la sucrerie
    Démissionnaire
    1962 1977 Marcel Hemar   Agriculteur
    1977 1983 Hubert Macalin   Jardinier à la sucrerie
    1983 1984 Pierre Caron   Comptable à la sucrerie
    Démissionnaire
    1984 1985 Hubert Macalin   Jardinier à la sucrerie
    Décédé en fonction
    1985 1995 Christian Vasseur   Instituteur
    1995 2001 Lucien Perin   Agriculteur
    2001 2014[30] Michel Macalin[31]   Militaire retraité, colonel de la réserve citoyenne
    Président de la CC de Haute-Picardie (2008 → 2014)
    Vice-président du pays Santerre Haute-Somme ( ? → 2014)
    2014[32] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Jean-Luc Maillard NC[33] Agriculteur, réélu pour le mandat 2020-2026[34],[35]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].

    En 2019, la commune comptait 715 habitants[Note 3], en augmentation de 3,32 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    608653790624659624652646655
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    617600627635626648622615625
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    650628586195451563574576650
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    613703635646664642632629692
    2018 2019 - - - - - - -
    708715-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Entrée du RPC.

    Les enfants de la commune, de Chuignes, Fontaine-les-Cappy et Foucaucourt-en-Santerre sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique concentré (RPC) de 6 classes en 2016, géré par l'intercommunalité et situé à Dompierre-Becquincourt[39].

    Familles Rurales gère le centre de loisirs pendant trois semaines en août[39].

    Sports

    Le football, la gymnastique féminine et la zumba sont exercés[Quand ?] au village[réf. nécessaire]

    Le Football Club de Dompierre-Becquincourt est fondé en 1937 par les employés de la sucrerie du village. À sa création, le club dispoe de ressources financières élevées notamment grâce au soutien des dirigeants de la sucrerie locale. Le club et son stade est relancé en 2019 après une période de décrépitude[40]

    Autres équipements

    La salle communale, construite en 1964.

    Manifestations culturelles et festivités

    La commune fait partie de l'association des Dompierre de France, qui réunit les 23 communes françaises dont le nom est composé de Dompierre. Chaque année, Dompierrois et Dompierrais se réunissent lors d'une fête nationale. En 2013, cette fête a eu lieu à Dompierre-les-Ormes en Saône-et-Loire.

    La fête locale de Dompierre Becquincourt a lieu le 2e dimanche après saint Pierre et saint Paul, le 2e dimanche de juillet.

    Vie associative

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    Référence nécessaire|Le Comité d'animations anime la commune (repas, réderie, concert....) et participe au spectacle qui a lieu lors de la distribution des jouets de Noël et à la chasse aux œufs pour les enfants. Il organise la plantation de rosiers pour chaque enfant né dans l'année.

    Le , Tchiot Pierre, un géant de m de haut et pesant 70 kg est présenté pour la première fois lors de la fête locale[41].

    Les Mardis Créatifs proposent des activités variées tous les mardis après-midi.

    Le Club des Ainés se réunit tous les quinze jours pour jouer aux cartes.

    L'association des Anciens Combattants est présente lors des cérémonies de commémoration.

    Économie

    La disparition de la sucrerie de Dompierre en 1988 a fait chuter l'activité économique de la commune, qui est désormais principalement agricole.

    Les activités commerciales et artisanales sont peu nombreuses. Les services de proximité sont ceux de la plupart des communes avoisinantes: école primaire, santé, etc.

    Restent[Quand ?] : un commerce (la pharmacie), une agence postale, un point de vente à la ferme... les marchands et les boulangers ambulants font l'appoint pour les personnes âgées.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Nécropole nationale de Dompierre-Becquincourt.
    Au premier plan, tombes de soldats musulmans morts pour la France.
    • Nécropole nationale de Dompierre-Becquincourt :
      :Ce cimetière militaire français de la Première Guerre mondiale fut créé en 1920. Il rassemble 7 034 sépultures dont 1 641 dans quatre ossuaires. Parmi les tombes, on trouve de nombreuses tombes de soldats coloniaux, une tombe belge et une russe[42].
    • Le Petit train de la Haute-Somme (Chemin de fer Froissy-Dompierre), qui exploite une partie de l'ancien chemin de fer militaire de la Première Guerre mondiale[43],[44]
    • Église Saint-Pierre de Dompierre-en-Santerre, reconstruite après 1918.
    • Église Saint-Denis de Becquincourt : construite de 1928 à 1932 par l'architecte Louis Poisson[45],[21], elle remplace l'ancienne église médiévale détruite pendant la Première Guerre mondiale ; elle est désacralisée en 1980 à cause de la baisse de la pratique religieuse et de la fusion des deux anciennes communes et est rapidement abandonnée. Elle est finalement vendue pour 50 000 euros à un acquéreur privé en 2007 qui la sauve ainsi de la démolition dans l'espoir d'en faire un musée d'art graphique[46],[47]. Ce projet n'ayant pas aboutit, l'édifice est à nouveau à vendre en 2020[48].
    • Le monument aux morts de Dompierre-en-Santerre : au sommet d'une borne pyramidale a été posée la statue d'un poilu enjambant le parapet de la tranchée pour partir à l'assaut le fusil à la main[49].
    • L'ancienne sucrerie de Dompierre-en-Santerre[14],[50].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865.
    • Francine François-Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, la Vague verte, coll. « Souvenance », , 187 p. (ISBN 978-2-913924-99-4).
    • Francine François-Dejuine, 1935-1955, mémoires de 28 communes du Santerre, Inval-Boiron, Éd. la Vague verte, coll. « Souvenance », , 340 p. (ISBN 978-2-35637-035-8).

    Liens internes

    Liens externes

    • « Dompierre-Becquincourt », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Les horaires des lignes » Lignes du réseau Trans'80 », sur trans80.hautsdefrance.fr.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
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