Poix-Terron
Poix-Terron est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Poix.
Poix-Terron | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | Communauté de communes des crêtes préardennaises |
Maire Mandat |
Jean-Marie Oudart 2020-2026 |
Code postal | 08430 |
Code commune | 08341 |
Démographie | |
Gentilé | Pixiens[1] |
Population municipale |
864 hab. (2019 ) |
Densité | 61 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 38′ 59″ nord, 4° 38′ 27″ est |
Altitude | Min. 171 m Max. 299 m |
Superficie | 14,26 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nouvion-sur-Meuse |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Deux villages forment la commune : le chef-lieu Poix et le village sans église Terron-lès-Poix. Poix est devenu Poix-Terron en 1897. Poix est situé sur la N 51 à 18 km de Charleville-Mézières et à 28 km de Rethel. Terron est situé à 1,5 km de Poix sur la D 27.
La gare de Poix-Terron sur la ligne de Soissons à Givet a été rouverte le [2].
- Entrée de Poix.
- Entrée de Terron-lès-Poix.
- La gare de Poix-Terron.
Urbanisme
Typologie
Poix-Terron est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,2 %), terres arables (22,1 %), forêts (19 %), zones urbanisées (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
La ville eu beaucoup à souffrir des guerres de religion : incendie du bourg et du château en 1641, le siège de l'église le [10]. Le passage du roi Louis XIV les et .
Le 30 août 1870, durant la guerre franco-allemande, eut lieu l'affaire de Poix où fut engagé le 42e régiment d'infanterie de ligne.
Le , une brèche de 8 km entre Poix-Terron et Baâlons s'était ouverte dans la ligne de défense française. Un bataillon de spahis a essayé de colmater cette brèche et a tenu tête aux allemands le pendant la bataille de La Horgne.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 864 habitants[Note 3], en augmentation de 5,11 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Héraldique
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Les armes de Poix-Terron se blasonnent ainsi : « d'or à la croix de gueules chargée, en cœur, de trois épis de blé liés du champ, cantonnée de quatre alérions d'azur »[17].
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Lieux et monuments
- L'église romane Saint-Martin de Poix-Terron, bâtie de pierre blanche, est un monument historique, inscrit le [18]. La cloche qui date de 1599 est classé monument historique en tant qu'objet. En 2008, les vitraux sont restaurés et un nouveau vitrail de saint Martin est ajouté.
- Le monument aux morts devant la mairie.
- L'église Saint-Martin.
- Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Léon Pillere (1844-1911), natif de la ville, général commandant la 60e brigade d'infanterie.[réf. nécessaire]
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- https://www.habitants.fr/ardennes-08
- Site rff.fr Inauguration de la nouvelle halte ferroviaire de Poix-Terron « Copie archivée » (version du 3 mai 2014 sur l'Internet Archive), dossier de presse, samedi 1er octobre 2011 (consulté le 2 mai 2014).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Paul Laurent, in Revue historique Ardennaise, tome XIII, 1906, p. 318 et 19.
- Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Banque du Blason
- « Église Saint-Martin », notice no PA00078481, base Mérimée, ministère français de la Culture
Liens externes
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