Ahun

Ahun (Alhun en occitan[1]) est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Ahun

Le monument aux morts et l'église Saint-Sylvain.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Guéret
Intercommunalité Communauté de communes Creuse Sud-Ouest
Maire
Mandat
Thierry Cotiche
2020-2026
Code postal 23150
Code commune 23001
Démographie
Gentilé Ahunois
Population
municipale
1 410 hab. (2019 )
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 05′ 14″ nord, 2° 02′ 45″ est
Altitude Min. 331 m
Max. 564 m
Superficie 33,74 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Guéret
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ahun
(bureau centralisateur)
Législatives Circonscription unique
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Ahun
Géolocalisation sur la carte : France
Ahun
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Ahun
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Ahun

    Géographie

    Le bourg d'Ahun est situé sur la RD 942 de Guéret à Aubusson à mi-chemin de chacune de ces villes. La Creuse longe la commune qui s'étend sur sa rive gauche et passe au pied du hameau de Busseau. Trois ruisseaux traversent la commune et se jettent dans la rivière : le ruisseau de Pognat qui prend ensuite le nom de ruisseau du Mas du Theil, le ruisseau de Félinas et le ruisseau de Lavaud qui prend ensuite le nom de ruisseau du Chezalet. Plusieurs étangs se trouvent sur le territoire communal, en particulier dans sa partie sud ; les deux plus notables sont l'étang d'Ayen et celui des Salesses. La commune est plutôt boisée, les deux principaux bois sont le bois d'Ahun et le bois Roueix.

    Ahun est située à 11 km de Saint-Sulpice-les-Champs, à 13 km de Chénérailles, à 14 km de Jarnages, à 20 km de Guéret et à 21 km de Pontarion et d'Aubusson.

    Ahun est desservie par la gare de Busseau-sur-Creuse, située sur la commune dans le hameau du même nom, et est directement reliée avec les gares de Limoges-Bénédictins, de Montluçon-Ville et de Felletin.

    D'après des calculs de l'IGN publiés en 2016, le centre géographique du département de la Creuse est situé dans la commune[2].

    Localisation

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 040 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maisonnisses », sur la commune de Maisonnisses, mise en service en 1947[9] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 188,3 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 67 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 11,4 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Ahun est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,4 %), forêts (30,7 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), zones urbanisées (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom provient de Acitodunum (IVe s.), formé sur Agedo-, nom d'homme, et du gaulois dunum (forteresse)[22].

    "Acito", mot probablement different de "Agedo" selon Xavier Delamare, pourrait signifier "plaine, champs". "Acito-dunum" serait donc "le fort de la plaine"[23].

    Histoire

    Antiquité

    Ahun, pendant l'Empire romain, fut un vicus de la civitas des Lémovices, nommé Acitodunum figurant sur la Table de Peutinger . C'était une station du cursus publicus - mansio ou mutatio - situé sur la voie romaine de Lugdunum (Lyon) à Mediolanum Santonum (Saintes). A proximité du vicus, une enceinte protohistorique portant aujourd'hui le nom de « Camp de César » peut laisser supposer une occupation antérieure.

    Des fragments de colonnes, bases et de chapiteaux inclus en réemploi dans les maisons d'Ahun et Bonnafoux ont été retrouvés ainsi que les ruines d'une colonnade sur stylobate entre Ahun et Moutier d'Ahun[24]. A l'emplacement de l'église actuelle se trouvait vraisemblablement un sanctuaire ou mausolée. Des cippes ont été réemployés dans l'église ou sont exposés au jardin lapidaire[25].

    Moyen Âge

    Ahun possède une église et des maisons en granite.

    Elle a eu un atelier monétaire sous les Mérovingiens. On y remarquait jadis une vieille forteresse appelée « château du Rocher ».

    Ahun a été un ancien prieuré placé sous l'invocation de saint Silvain, saint qui a été martyrisé dans cette ville le .

    Petit à petit, Ahun devient une ville libre qui obtient de ses seigneurs le droit de s'administrer elle-même par des chartes :

    • la première charte d'affranchissement est accordée en 1228 par Hugues XII, comte de la Marche.
    • Hugues XIII confirma cette charte en 1286 et permet aux habitants de se marier sans le consentement du seigneur.
    • le fils de François Ier, Charles, duc d'Orléans, comte de la Marche, ordonne une charte qui stipule que les habitants de la ville d'Ahun « ne pourront faire le charivari à aucun des habitants de ladite ville, soit mariant et remariant ; mais que celui qui se marie ou remarie en ladite ville, devra aux compagnons à marier, quatre pots de vin, quatre pains et un mets de viande, ou devra bailler cinq sols pour le dit droit en ce que lesdits compagnons ou consuls seront tenus d'accompagner lesdits mariés, allant et venant de leur maison à l'église. »

    Au XIIIe siècle, Ahun a été une des sept châtellenies qui rendaient la justice au nom du comte de la Marche ; le , cette châtellenie a été cédée par Louis XIV au duc de la Feuillade en échange de Saint-Cyr.

    Au village de Chantemille, il existe un vieux château féodal. En 1465, Louis Dupuis, seigneur de Chantemille, obtint du comte de la Marche la permission d'y faire faire le guet et garde jour et nuit, c'est lui qui est à l'origine du château actuel qui a été augmenté d'une aile au début du XVIe siècle.

    Époque moderne

    Chantemille était une cure placée sous l'invocation de sainte Radegonde ; il fut défendu au chapelain, en 1662, d'y faire aucune fonction curiale. La chapelle castrale située au château de Chantemille était en ruines vers 1590, puis restaurée en 1618 et de nouveau ruinée.

    Époque contemporaine

    Vers 1927-1930, on déblaya les ruines de la chapelle du château mettant au jour un autel gallo-romain qui servait de support à la table d’autel : « le cippe de Chantemille », il est toujours visible aujourd’hui. La partie basse de la chapelle Sainte-Radegonde, qui forme une terrasse surplombant la vallée de la Creuse, existe encore ainsi que la table d'autel du XVe siècle et deux portes en plein cintre visiblement du XVIe siècle.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1919 Louis Meaume    
    1919 1930 Jacques Chabrol    
    1930 1944 Adrien Coursaget    
    1944 Camille Aumasson SFIO Médecin
    Marcel Arnaud SFIO  
    mars 1977 Camille Aumasson PS Médecin
    mars 1977 mars 1989 Pierre Lamiraud RPR Médecin
    mars 1989 mars 2001 Christianne Chaubier PS Médecin
    mars 2001 mars 2008 Colette Lauvergne - Infirmière
    mars 2008 mai 2020 Patrick Pacaud UMP-LR Agriculteur
    mai 2020 En cours Thierry Cotiche DVG Fonctionnaire DDT
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

    En 2019, la commune comptait 1 410 habitants[Note 7], en diminution de 5,81 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8501 5641 7111 9932 2122 1832 1122 2032 242
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1942 2852 4502 3302 3602 3922 4752 4452 349
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3072 2232 1521 8031 7641 7881 8301 6921 574
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 4911 6231 6051 5291 4811 5011 5681 5601 579
    2014 2019 - - - - - - -
    1 4661 410-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Ahun comptait en 1847 2 303 habitants et 200 migrants soit 8,7 % de la population. Parmi ces 200 migrants, 200 étaient maçons[30].

    Les boiseries du chœur.
    Le chevet de l'église.
    Église d'Ahun, Creuse, France. Piéta du XVe siècle.

    Enseignement

    Entouré de prés et de bois, le lycée agricole d'Ahun, possède aussi son étang. Les élèves font passer la population du village de 1 500 hab. à plus de 2 000 hab. Les formations proposées au lycée sont les suivantes :

    • Dans le 1er cycle :
      • 4e et 3e technologiques
    • Dans l'enseignement professionnel :
      • BEPA Conduite de Production Agricole option productions animales
      • BEPA Services option services aux personnes ou secrétariat - accueil
      • BTA Commercialisation et Services option services administratifs (orientation secrétariat vétérinaire) ou services en milieu rural
      • Bac pro Conduite et Gestion de l'Entreprise Agricole option productions animale
    • Dans l'enseignement général :
      • Seconde générale et technologique
      • Bac techno série STAV sensibilisation « aménagement » ou « production »
    • Dans l'enseignement supérieur :
      • BTSA ACSE
      • BTSA Aquaculture, parfois appelé BTSA Productions aquacoles
      • BTSA Gestion et maitrise de l'eau/Gestion des services d'eau et d'assainissement
      • Licence professionnelle Gestion de Ressources et Production d'Eau
      • Licence professionnelle Gestion du patrimoine naturel

    Les deux licences se font en partenariat avec l’université de Limoges

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Sylvain est en partie romane (XIIe siècle), elle est assez dépouillée extérieurement, elle possède une crypte du XIe siècle où l'on accède par un escalier situé à l'extérieur, et dans laquelle se trouve le tombeau de saint Sylvain. Le chevet frappe par l'élégance de sa décoration : entre les baies en plein cintre, des colonnes portent de beaux chapiteaux ornés d'animaux, d'oiseaux et de palmettes. À l'intérieur de l'église, il faut voir de superbes boiseries de la fin du XVIIe siècle qui complètent celles du Moutier-d'Ahun, à quelques kilomètres, et une pietà du XVe siècle à six personnages[31]. L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1992[31].
    • À trois kilomètres d'Ahun, au village de la Chezotte, il existe un vieux château féodal bien conservé[32].
    • Le château de Chantemille datant du Xe siècle[33].
    • Le château de Massenon datant du XVe siècle[34].
    • Une fontaine près de l'Hôtel de ville[35].
    • Le viaduc de Busseau, viaduc ferroviaire situé entre les communes d'Ahun et de Cressat, inscrit au titre des Monuments historiques en 1975.

    Personnalités liées à la commune

    • Les Lémovices - latin Lemovices - étaient un peuple gaulois, une de leurs places-fortes était à Ahun. Leur nom vient de Lemo « orme » et vices « qui vainquent », et signifie « vainqueurs avec l'orme ». Ils ont aussi laissé leur nom à Limoges et au Limousin.
    • Silvain d'Ahun, saint martyr, mort sur la commune et ayant son tombeau dans l'église d'Ahun.
    • Évrard d'Espinques, enlumineur d'origine allemande au service de Jacques d'Armagnac, installé dans la ville et mort vers 1494-1500.
    • Charles de Biencourt, né le au château de Masfaure à Ahun, mort le au château d'Azay, général et homme politique français.
    • La famille Jorrand. Louis Jorrand (1756-1845), fut élu 5e conventionnel de la Creuse en 1792 et devint député au Conseil des Cinq-Cents en 1795. Il fut maire d'Ahun de 1830 à 1837. L'un de ses enfants fut également maire d'Ahun de 1857 à 1866. Parmi les descendants, Antoine Jorrand (1864-1933) (Manufacture de tapisserie Croc-Jorrand) se tourna vers la création de cartons de tapisserie, André Jorrand (1921-2007), né à Aubusson et décédé à Belvès, était compositeur, organiste premier titulaire de l'église Ste-Croix d'Aubusson et magistrat (une rue d'Aubusson porte désormais son nom), son frère, Bruno (1926-1960) fut peintre-cartonnier. La famille Jorrand est inhumée à Ahun.
    • Joachim Vilate (1767-1795), professeur et prêtre, membre du tribunal révolutionnaire.
    • Auguste Léon Chambonnet est un homme politique français né le à Auzances (Creuse), décédé le à Aubusson. Il s'installe comme vétérinaire à Aubusson après la Première Guerre mondiale. Jusque dans les années cinquante, il exerce différentes fonctions dans le monde agricole. Il enseignera à l'école d'agriculture de Crocq puis à celle d'Ahun pendant plusieurs années. Député (1936-1938) puis sénateur rad-soc (1938-1942) de la Creuse.
    • Marcel Rohrbach, coureur cycliste
    • Jean Auclair, ancien conseiller général et ancien député UMP
    • Monique Muntcho, cinéaste née le (Marcelle Jeanne Emilie Robert, décédée le à Paris)

    Héraldique

    Les armoiries d'Ahun se blasonnent ainsi :

    Fascé d'argent et d'azur de six pièces.


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Yves Lavalade, Les Noms de lieux du pays d'Ahun (Creuse) : Ahun, Cressat, Lépinas, Maisonnisses, Mazeirat, Le Moutier-d'Ahun, Peyrabout, Pionnat, Saint-Hilaire-la-Plaine, Saint-Yrieix-les-Bois, Vigeville, Éditions de l'Esperluette, Limoges, 2017.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Yves Lavalade, Les Noms de lieux du pays d'Ahun (Creuse) : Ahun, Cressat, Lépinas, Maisonnisses, Mazeirat, Le Moutier-d'Ahun, Peyrabout, Pionnat, Saint-Hilaire-la-Plaine, Saint-Yrieix-les-Bois, Vigeville, Éditions de l'Esperluette, 2017.
    2. Jean-François Hangouët, « Quels sont les centres des 96 départements métropolitains ? », IGN Magazine, no 82, avril-mai-juin 2016, p. 15 (lire en ligne, consulté le ).
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Maisonnisses - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Ahun et Maisonnisses », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Maisonnisses - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Ahun et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979 (ISBN 2-850-23076-6), p. 4.
    23. Pierre-Yves,. Lambert, Dictionnaire de la langue gauloise une approche linguistique du vieux-celtique continental, Ed. Errance, (ISBN 2-87772-198-1 et 978-2-87772-198-1, OCLC 493968532, lire en ligne)
    24. https://vicus.msh.uca.fr/content/ahun
    25. ites.google.com/site/lesgalloromains/promenades-dans-la-france-gallo-romaine/bretagne-et-pays-de-la-loire/centre-val-de-loire/bourgogne-et-franche-comte/poitou-charentes/limousin-et-auvergne
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    30. Quand Martin Nadaud maniait la truelle… La vie quotidienne des maçons limousins, 1830-1849, de Pierre Urien, Felletin, Association les Maçons de la Creuse, 1998, 143 pages, préface de Pierre Riboulet, p. 137.
    31. « Notice n°PA00099982 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. « Notice n°PA00099980 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. « Notice n°PA00099979 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. « Notice n°PA00099981 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. « Notice n°PA00099983 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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