Aimé-Louis Champollion

Aimé-Louis Champollion, dit Champollion-Figeac (né le à Grenoble et mort le à Vif en Isère), est un historien, bibliothécaire, chartiste et homme politique français[1]. Il est le fils de Jacques-Joseph Champollion.

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Aimé-Louis Champollion
Croquis d'Aimé-Louis Champollion.
Fonctions
Directeur du service des Archives départementales de France
Conseiller municipal de Grenoble
Conseiller général de l'Isère
Maire de Vif
Conseiller général du canton de Vif
Biographie
Naissance
Décès
(à 80 ans)
Vif
Sépulture
Cimetière de Vif
Autres noms
Aimé Champollion
Aimé Champollion fils
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
Père
Mère
Agathe Zoé Berriat
Fratrie
Paul Champollion
Jules Champollion
Ali Champollion
Enfant
Alice-Louise Champollion-Figeac
Autres informations
Membre de
Distinction
Œuvres principales
  • Paléographie universelle (1841, en collaboration avec Jacques-Joseph Champollion)
  • Les Deux Champollion (1887)

Biographie

Famille et descendance
Portrait d'Aimé Champollion, huile sur toile, musée Champollion.

Aimé-Louis est le fils de Jacques-Joseph Champollion et Zoé Berriat, et le neveu de Jean-François Champollion.

Après la mort de sa mère, en 1853, il vivra la plupart du temps à Vif, seul membre des Champollion encore resté au domaine familial des Ombrages[2].

Il meurt le 20 mars 1894 à l'âge de 80 ans, et est inhumé au cimetière communal de Vif.

Sa fille, Alice-Louise, s'est mariée à Léon de La Brière, et Yves de La Brière, leur enfant, est son petit-fils[2].

Carrière

Après avoir fait l'École des chartes, Aimé-Louis collabore en 1841 avec son père Jacques-Joseph dans sa publication Paléographie universelle[3].

Hôtel de ville de Vif.

Aimé-Louis fut par la suite directeur du service des Archives départementales de France, puis conseiller municipal de Grenoble, puis conseiller général de l'Isère[1].

À la fin de sa carrière, de 1870 à 1877, il devient maire de Vif et conseiller général du canton de Vif. Il rachète avec son conseil municipal une partie de l'ancienne filature de soie Berriat (et couvent des Ursulines) pour en faire la nouvelle mairie et école communale de la ville[4],[5].

Œuvres
  • Paléographie universelle, 1841.
  • Captivité du roi François Ier, Paris imprimerie royale, 1847[1].
  • Chroniques Dauphinoises et Documents Inédits Relatifs au Dauphiné pendant la Révolution, œuvre en 4 volumes, Vienne, 1881[6].
  • Droits et usages concernant les travaux de construction, publics ou privés, sous la troisième race des rois de France… de l'an 987 à l'an 1380, Paris, 1860[1].
  • Les Deux Champollion, leur vie et leurs œuvres, 1887, biographie de la vie de son père et de son oncle, Jean-François Champollion.

Notes et références
  1. « Aimé Champollion-Figeac (1813-1894) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  2. Alain Faure, Pour ne pas Oublier : Bulletin des Amis de la Vallée de la Gresse et des Environs, , « La Maison Champollion à Vif », p. 62-69
  3. Jacques-Joseph Champollion-Figeac, Paléographie universelle . Collection de fac simile d'écritures... publiés par M. Silvestre,... et accompagnés d'explications... par MM. Champollion-Figeac et Aimé Champollion fils, imp. de F. Didot frères, (lire en ligne)
  4. Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif
  5. « Musée Champollion », sur Ville de Vif (consulté le )
  6. « Bibliothèque dauphinoise : Aimé Champollion-Figeac. », sur www.bibliotheque-dauphinoise.com (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes
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