Alaincourt (Aisne)

Alaincourt est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Alaincourt.

Alaincourt

La mairie surmontée de son imposant clocher avec quatre horloges et son campanile.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Saint-Quentin
Intercommunalité Communauté de communes du Val de l'Oise
Maire
Mandat
Stéphan Anthony
2020-2026
Code postal 02240
Code commune 02009
Démographie
Gentilé Alaincourtois
Population
municipale
534 hab. (2019 )
Densité 91 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 45′ 55″ nord, 3° 22′ 35″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 109 m
Superficie 5,9 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Quentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ribemont
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Alaincourt
Géolocalisation sur la carte : France
Alaincourt
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Alaincourt
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Alaincourt
Liens
Site web commune.alaincourt.free.fr

    Géographie

    Cartographies de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Entrée du village
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : entrée du village.

    La commune d'Alaincourt est située à 49° 46 de latitude septentrionale et à 3° 22 de longitude du méridien de Paris, à l'altitude de 57 m (au lieudit les Éguillons) et à 107 m au signal géodésique. Elle est située sur la route départementale D 34 allant de Mézières-sur-Oise à Moÿ-de-l'Aisne à 2,2 km de cette dernière, à 14 km au sud de Saint-Quentin et à 30 km au nord de Laon.

    Alaincourt est un village qui fait partie des Hauts-de-France, de l'arrondissement de Saint-Quentin et du canton de Ribemont. Il est traversé par le canal de la Sambre à l'Oise, par l'Oise et un bras de l'Oise. Il possède quelques peupleraies et des étangs.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Plusieurs bras de l'Oise passent à Berthenicourt.
    Au sud-est, le canal de la Sambre à l'Oise traverse la commune.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 694 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Clastres », sur la commune de Clastres, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 731,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 12 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Alaincourt est une commune rurale[Note 6],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68 %), prairies (14,9 %), zones urbanisées (8,4 %), forêts (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Halincurt en 1168[21], Elleincourt en 1174, Allaincourt en 1189 puis Ailincourt, Allencourt, Ville d'Alincourt, Allincourt vers 1750 sur la carte de Cassini [22] et enfin le nom actuel Alaincourt au XIXe siècle[23].
    Ce toponyme est d'origine germanique ; attesté par sa terminaison en -curt, devenu -court en français précédé de l’anthroponyme Allinus[24].

    Histoire

    Carte de Cassini du secteur
    (vers 1750).

    Le nom du village apparaît pour la première fois en l'an 1168, sous l' appellation de Halincourt dans un cartulaire de l'abbaye d'Homblières.

    Ce nom changera ensuite en fonction des différents transcripteurs : Elleincourt, Allaincourt, Allencourt, Allincourt sur la carte de Cassini vers 1750 et l'orthographe actuelle Alaincourt au XIXe siècle [25].

    Carte de Cassini
    La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Alaincourt est une paroisse située sur la rive droite de l'Oise. Un chemin est en projet pour relier le village à Moy.

    Passé ferroviaire du village

    Carte postale de la gare qui fut détruite en 1918.
    L'ancienne gare d'Alaincourt reconstruite en 1925 devenue une habitation.
    Tracé de l'ancienne voie ferrée qui passait à l'ouest du village.
    Horaire des trains en 1946.

    De 1898 à 1963, Alaincourt a été traversé par la ligne de chemin de fer de Mézières-sur-Oise à La Fère qui , venant de Berthenicourt, passait à l'ouest du village et se dirigeait vers Moy-de-l'Aisne.
    Chaque jour, trois trains s'arrêtaient dans chaque sens devant la gare pour prendre les passagers qui se rendaient soit à Saint-Quentin, soit à Guise ou dans l'autre sens à La Fère. A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
    À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée en 1963. Les rails ont été retirés ; l'emplacement de la ligne est aujourd'hui baptisé rue du Petit-Train. Quelques tronçons de l'ancienne ligne subsistent encore de nos jours utilisés comme sentier de randonnée. La gare désaffectée a été vendue.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune d'Alaincourt est membre de la communauté de communes du Val de l'Oise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Mézières-sur-Oise. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[26].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Quentin, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[27]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Ribemont pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[27], et de la deuxième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[28].

    Administration municipale

    Liste de maires d'Ancien Régime[réf. nécessaire]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1764 ... Guillaume Detalle    
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1er novembre 1792 1807 Jean Cordier    
    1er janvier 1808 30 juin 1816 Louis Joseph Gourdin    
    1er juillet 1816 31 décembre 1831 Louis Charles Lenfant    
    1er janvier 1832 10 septembre 1848 Charles Louis Quentin Ducauroy    
    12 septembre 1848 21 septembre 1870 Constant Célestin Lenfant    
    22 septembre 1870 30 avril 1871 Charles Louis Cochet    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001[29] mars 2014 Jean-Marie Bidaux[30] DVD  
    mars 2014[31] En cours
    (au 14 juillet 2020)
    Stéphan Anthony[32] IDG Chirurgien
    Réélu pour le mandat 2020-2026

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

    En 2019, la commune comptait 534 habitants[Note 8], en augmentation de 0,95 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    680697692735754745736812816
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    776716720708666635568552511
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    507479423242384401409396413
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    454434425504521465488495529
    2018 2019 - - - - - - -
    540534-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Clastres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Alaincourt et Clastres », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Clastres - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Alaincourt et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Dans le cartulaire de l'abbaye Notre Dame d'Homblières.
    22. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Alaincourt_Cassini_1.jpg
    23. « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques » , sur Gallica, (consulté le ).
    24. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 881 - (ISBN 2600001336).
    25. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39289w/f49.item
    26. « communauté de communes du Val de l'Oise - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    27. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Alaincourt », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    28. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    29. « Les maires de Alaincourt », sur http://www.francegenweb.org (consulté le )
    30. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    31. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
    32. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    37. La Maison de Marie-Jeanne, un siècle d'objets au quotidien.
    38. Gîte de séjour de la commune d'Alaincourt
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