Altice Europe

Altice Europe (anciennement Altice NV) est un groupe multinational présent dans les télécoms, les contenus, les médias, le divertissement et la publicité. L'entreprise, qui a racheté de nombreux câblo-opérateurs, opérateurs de télécommunications et entreprises de communications, est présente dans quatre pays dont la France (y compris en outre-mer aux Antilles, en Guyane et dans l'océan Indien), Israël, le Portugal et la République dominicaine. Elle possède également des actifs en Belgique et au Luxembourg avant la vente de SFR Belux, en Suisse avant la cession de ses activités télécoms et data-center, mais aussi aux États-Unis avant la scission avec Altice USA.

Altice Europe

Création mai 2001
Dates clés  : introduction en bourse à Amsterdam
 : rachat de SFR
2018 : scission avec Altice USA
2021 : retrait des marchés boursiers
Fondateurs Patrick Drahi et Armando Pereira
Forme juridique Société anonyme
Action Euronext : ATC
Slogan Ensemble dépassons nos limites
Siège social Woerden
 Pays-Bas
Direction Patrick Drahi (président)
Directeurs Patrick Drahi
Activité Câblo-opérateurs, opérateur de télécommunications, médias de masse
Produits Télévision par câble
Sociétés sœurs Altice USA
Filiales Altice France
Altice International
Altice Pay TV (Altice Content)
Effectif 32 000 (2020)
Site web altice.net

Capitalisation 5,49 milliards d'euros (au )
Dette 49,3 milliards d'euros (2017)
Chiffre d'affaires 23,425 milliards d'euros(2017)
+ 0,6 % vs 2016

Patrick Drahi est le cofondateur de cette entreprise de droit luxembourgeois anciennement cotée à la bourse d'Amsterdam.

En 2015, le groupe emploie plus de 30 000 personnes pour un chiffre d'affaires de 14 milliards d'euros, une capitalisation boursière[1] d'environ 30 milliards d'euros (elle n'est que de 5,7 milliards d'euros en janvier 2014 lors de son IPO) et une dette nette[2] de 33 milliards d'euros[3].

Le groupe a réalisé 36 milliards d'euros d'acquisitions[4] en 18 mois depuis 2014, en ayant majoritairement emprunté cet argent, grâce aux mécanismes du LBO. Grâce à cela, le groupe a pu connaître une très forte croissance mais se situe à un niveau d'endettement considéré comme très élevé (ratio dette/EBITDA de 4,9 à la suite de l’acquisition de Suddenlink[5]).

Histoire

Patrick Drahi crée l'entreprise au Luxembourg, en [6]. La holding s'est constituée simultanément dans plusieurs régions du monde, et progressivement par le rachat, et l'intégration, de réseaux de communication, avant de créer de nouvelles entreprises. En France métropolitaine, Est Vidéocommunication est son premier achat en 2002. Puis en moins de quatre ans, 99 % du marché français du câble est agrégé avec Numericable, Noos, France Télécom Câble, TDF Câble et UPC France[6].

En 2007, l'opérateur français de fibre optique Completel rejoint le groupe[7]. La même année, le fonds d'investissement Altice IV, détenu par la société panaméenne Jenville SA, prend des participations dans plusieurs chaînes thématiques : Ma Chaîne Sport, Vivolta, ShortsTV et Newslux qui édite à partir de 2013 la chaîne d'information en continu i24news[6].

En Europe occidentale, le groupe s'étend au Benelux avec Coditel en 2003[8], au Portugal avec Cabovisão et Oni Telecom en 2013[9]. En Israël, le câblo-opérateur Hot devient filiale du groupe en 2009[10].

Outre-mer, ses filiales regroupent aux Antilles et en Guyane françaises, Numericable, qui commercialise les produits de Martinique TV Cable et World Satellite Guadeloupe à partir de 2008, ainsi qu'Outremer Telecom à partir de 2013[11], à Maurice, OMT Limited et City-Call[12], à La Réunion et Mayotte, et Mobius Technology en 2013[12], et en République dominicaine, Tricom et Orange Dominicana en 2014[3].

En Afrique australe, des participations sont prises dans l'opérateur Wananchi[13].

En 2014, introduction à la bourse d'Amsterdam.

Patrick Drahi détient, en 2017, 58 % de cette entreprise de droit luxembourgeois, cotée à la bourse d'Amsterdam via la société Next, établie à Guernesey[14].

Acquisition de différents opérateurs

Le groupe est introduit en bourse à Amsterdam le [7].

Le , le groupe Vivendi annonce la cession à Altice, pour 13,5 milliards d'euros, de SFR, second opérateur de télécommunications français, présent en métropole, à la Réunion et à Mayotte. Le l'Autorité de la Concurrence annonce qu'Altice doit céder l'activité mobile de Outremer Telecom (Only) à la Réunion et à Mayotte pour ne pas altérer la concurrence dans cette zone.

En , Altice achète Portugal Telecom à Pharol, pour une somme de 7,4 milliards d'euros[15].

En , Altice annonce son intention d'acquérir les 20 % d'actions qui appartiennent encore à Vivendi, dans l'ensemble Numericable-SFR, pour un montant de 3,9 milliards d'euros[16].

Le , Altice annonce le rachat de 70 % des parts de l'opérateur de télévision par câble américain Suddenlink Communications. Avec cette acquisition, Altice « entre sur le grand et attractif marché du câble américain et franchit une nouvelle étape dans la diversification et l'équilibrage de son portefeuille d'activités »[17].

Le , Altice annonce une offre publique d'achat sur Bouygues Telecom[18] pour 10 milliards d'euros. Le , Martin Bouygues annonce que la proposition de rachat a été refusée[19] à l'unanimité par le conseil d'administration de Bouygues Télécom.

En , Alain Weill et Altice acquièrent NextRadioTV à travers une nouvelle structure appelée News Participation détenue à 51 % par Alain Weill et à 49 % par Altice. En parallèle, une seconde société est créée sous le nom de Altice Content, détenue en majorité par Altice et à 24 % par Alain Weill. Pour financer cette opération, Altice prévoit de faire une augmentation de capital de 200 millions d'euros et d'émettre une obligation de 600 millions d'euros[20].

Le , Altice annonce le transfert de son siège social de Luxembourg à Amsterdam, et adopte une nouvelle structure capitalistique visant à doter le groupe de nouveaux moyens d’acquisition[21]. En , Altice vend les activités portugaises ONI et Cabovisao au fonds d'investissement Apax[22].

Le , Altice annonce le rachat pour 17,7 milliards de dollars (15,7 milliards d'euros), dette comprise, du quatrième câblo-opérateur américain Cablevision[23]. Cette opération lui permet d'acquérir 3,1 millions d'abonnés répartis dans les États de New York, du New Jersey, du Connecticut et de la Pennsylvanie. Il acquiert également News 12, une chaîne d’informations, Newsday, un journal, et am New York, un journal gratuit, tous les trois centrés sur l'agglomération de New York. Dans le cadre de cette transaction, BC Partners et Canada Pension Plan Investment Board, doivent prendre à terme une participation de 30 % dans Cablevision, comme ils l'ont également fait dans Suddenlink[24].

En et en , News Participation acquiert les actifs que détient Alain Weill dans NextRadioTV ; à la suite de cet accord, News Participation détiendra une participation majoritaire dans NextRadioTV[25]. En , la prise de contrôle des activités dans les médias par SFR (Altice Media Group, NextRadioTV) est annoncée, sous le nom de SFR Médias, filiale dirigée par Alain Weill. Dans le même temps, un bouquet de cinq chaines de sport est annoncé, pour diffuser notamment les matchs de la Premier League anglaise de football, dont les droits ont été acquis par SFR, ainsi que de BFM Sport, une chaine d'information sportive s'appuyant sur les équipes de RMC Sport, ainsi que de BFM Paris, une chaîne d'information locale en Île-de-France. Une série tv et une application kiosque pour les titres de presse du groupe sont également prévues[26].

En , alors que la presse annonce que SFR Telecom a perdu un million d’abonnés en un an et qu'elle accuse une perte trimestrielle de 41 millions d’euros au premier trimestre 2016[27], elle pointe également du doigt l'importance de l'endettement du groupe estimé à 50 milliards. Pour l'économiste du sport Jean-Pascal Gayant, « cela ressemble beaucoup à une bulle financière, une fuite en avant »[28]. Cet endettement appuyé en partie sur la banque BNP Paribas a suscité les commentaires d'hommes politiques comme Michel Sapin. Dès 2015, les agences de notation attribuent aux titres d'Altice les notes B+ et Ba3 ce qui la range dans la catégorie spéculative[29].

Le même mois, Patrick Drahi cède la présidence d'Altice à l'américain Dexter Goei. Michel Combes accède à cette occasion au poste de directeur général du groupe[30].

Le , Altice annonce son intention d'acquérir les parts qu'elle ne détient pas dans SFR Group soit 22,25 % avec une offre publique d'échange volontaire de huit nouvelles actions ordinaires Altice NV de catégorie A, pour cinq actions SFR Group apportées[31]. Début , l'Autorité des marchés financiers s'oppose à l'opération[32]. Malgré tout, Altice annonce l'achat, hors marché, de 5,21 % d'actions de SFR Group, contrôlant ainsi 82,94 % du capital de l'opérateur[33]. En , l'Autorité de la concurrence inflige une amende de 80 millions d'euros à Altice, accusé d'avoir commencé une opération de fusion avant d'obtenir son autorisation[34].

En , Altice vend ses activités en Belgique et au Luxembourg, regroupées sous la marque SFR Belux, qui comprend 110 000 clients, pour 400 millions de dollars (358 millions d'euros) à Telenet Group[35]. Le même mois, Altice finalise l'achat de 65 % du capital d'Intelcia, un opérateur de centres d'appels[36].

En , Altice annonce le rachat de l'entreprise Teads, spécialisée dans la vidéo publicitaire en ligne[37].

En , Altice annonce le lancement de sa chaîne de cinéma et de séries à destination des familles, SFR Studio, pour la fin de l'été[38].

Également en , Patrick Drahi annonce la réunification, sous la marque unique Altice, de tous ses actifs dont les opérateurs télécoms SFR, Optimium (Cablevision) et Suddenlink aux États-Unis, Portugal Telecom ainsi que Hot en Israël. Cette transformation devrait être effectuée d'ici fin . La holding financière Altice, créée par Patrick Drahi pour chapeauter ses actifs, disparaîtra également. La marque Altice se dote par ailleurs à cette occasion d'un nouveau logo[39].

En , Altice signe un accord avec Netflix afin d'étendre son offre de contenu[40].

Altice a annoncé le que sa filiale américaine Altice USA place 63 943 029 actions ordinaires de catégorie A au prix unitaire de 30 dollars dans le cadre de son introduction en bourse (IPO)[41]. À ce prix, dans le haut de la fourchette indicative qui varie de 27 à 31 dollars, Altice USA a levé 1,9 milliard de dollars (1,7 milliard d'euros). C'est la deuxième plus grosse IPO de l'année aux États-Unis et elle valorise l'entreprise à quelque 22 milliards de dollars (19,7 milliards d'euros).

En , Altice annonce l'acquisition de Media Capital, entreprise portugaise consacrée aux médias, qui possède en particulier TVI, auprès de Prisa, pour environ 440 millions d'euros[42].

Le , Altice annonce son intention d'acquérir en septembre l'ensemble des actions restantes de SFR, pour retirer ce dernier de la cotation, alors qu'il en possède à ce moment-là environ 95 %[43]. Le , une offre publique de retrait suivie d’un retrait obligatoire sur SFR Group est déposée par Altice auprès de l'AMF au prix de 34,50 euros par action[44]. Le , Altice procède au retrait de la cote de SFR à la suite du rachat des actions qu'il ne détenait pas encore[45].

Réorganisation

En , après la publication de résultats contrastés, et une chute de 35 % en bourse, Altice renouvelle totalement son organisation avec la démission du directeur général du groupe et PDG de SFR Michel Combes. Patrick Drahi, qui disparaît progressivement de l’organigramme d’Altice, revient aux commandes en tant que président. Dexter Goei, qui supervise la filiale américaine d'Altice, devient le numéro deux du groupe et son directeur général. Armando Pereira, co-actionnaire et cofondateur d’Altice avec Patrick Drahi devient directeur opérationnel de l’activité télécom du groupe. Alain Weill, qui supervise les activités médias de SFR, devient lui PDG de la totalité des activités de SFR Group[46],[47]. Pour la journaliste Martine Orange : « L’empire Drahi se retrouve confronté aujourd’hui à une réalité qu’il n’a cessé de fuir : la réalité opérationnelle du groupe n’est pas au rendez-vous de ses paris financiers. Ses montagnes de dettes l’empêchent de saisir tout développement et toute croissance, tout l’argent étant mobilisé pour honorer les créanciers. »[48] La Tribune évoque un « effondrement » du groupe en bourse et souligne qu'en douze jours ce sont « plus de 10 milliards d'euros de capitalisation boursière qui sont partis en fumée »[49]. Pour faire face à ce « calvaire boursier », Altice annonce fin la cession à InfraVia Capital Partners de Green.ch et Green Datacenter, deux entreprises suisses, spécialisées dans la télécommunication professionnelle et les centres de données, pour une valeur de 214 millions de francs suisses (environ 186 millions d'euros) [50]. L'opération est finalisée en [51].

En , les actifs d'Altice en République dominicaine, Orange Dominicana et Tricom, rachetés en 2013 respectivement à Orange pour 1,4 milliard de dollars et à Hispaniola Telecom pour 400 millions de dollars, fusionnent pour devenir Altice Dominicana[52].

Le , Altice annonce une réorganisation du groupe avec la scission d'une part des activités américaines (Altice USA), dirigées par l'Américain Dexter Goei (en) et des activités européennes d'autre part, rebaptisées « Altice Europe » et dirigées par le Néerlandais Dennis Okhuijsen. Les deux entreprises auront en commun leur actionnaire de contrôle, Patrick Drahi, qui présidera les deux entités. Cette opération, devant se conclure avant la fin du premier semestre 2018, a notamment pour but de rassurer les investisseurs : Altice obtiendra 900 millions d'euros d'Altice USA qui versera un dividende d'1,5 milliard de dollars, afin notamment de réduire sa dette[53].

Altice Europe se réorganisera en trois entités : Altice France (SFR Group), Altice International et une nouvelle filiale de télévision payante[54] :

Synthèse de l'organigramme de Altice France et Europe datant de 2018.

En , Altice est entré en négociations exclusives avec le groupe Tofane Global pour la vente de sa filiale Altice International Wholesale (AIW), regroupant les services inter-opérateurs internationaux du groupe en France, au Portugal et en République dominicaine[55]. Cette vente est finalisée en [56].

En , Portugal Telecom devient Altice Portugal tout en gardant ses marques commerciales[57].

La séparation entre Altice et Altice USA est finalisée le . Le changement de nom d'Altice, en Altice Europe, est effectif à la Bourse d'Amsterdam le [58].

En , Altice Europe renonce au rachat du groupe de médias portugais Media Capital annoncé en , à la suite des réserves de l'Autorité portugaise de la concurrence (pt) qu'Altice n'a pas voulu corriger[59]. Le même mois, Altice Europe vend partiellement 10 000 pylônes de son réseau mobile en France, via la reprise de 49,99 % de la future filiale SFR TowerCo par le fonds KKR. Altice Europe et KKR annonce en la création d'Hivory, société indépendante de tours de télécommunication, qui fait suite à la finalisation de l'opération en juin[60]. Au Portugal, Altice vend également ses pylônes via la reprise de 75 % de la future filiale Towers of Portugal (ToP) par un consortium entre la banque américaine Morgan Stanley et le fonds sud-africain Horizon Equity Partners, pour un total de 2,5 milliards d'euros[61], cette dernière cession est finalisée le [62]. En juillet, c'est au tour de sa filiale en République dominicaine de vendre ses tours en annonçant avoir trouvé un accord en vue de la cession totale de sa filiale de tours de télécommunications en République dominicaine, Teletorres del Caribe, avec l'Américain Phoenix Tower International pour environ 170 millions d'euros. Cette cession est finalisée le [63]. En août, Altice lance un processus de vente partielle de son réseau de fibre optique afin de financer le déploiement de cinq millions de prises de fibre optique dans les zones moyennement denses en France[64].

En novembre 2019, Altice annonce l'acquisition de Covage, entreprise française spécialisée dans la fibre pour les entreprises, pour 1 milliard d'euros[65]. En décembre 2019, Altice annonce la vente d'une participation de 50 % dans son réseau internet terrestre au Portugal pour 2,3 milliards d'euros à Morgan Stanley Infrastructure Partners[66].

En septembre 2020, Patrick Drahi annonce l'acquisition des participations qu'il ne détient pas dans Altice Europe, pour 2,5 milliards d'euros, pour supprimer ce dernier de sa cotation boursière[67].

Fin janvier 2021, l'OPA de Patrick Drahi lui permet d'obtenir 92,02 % du capital d'Altice Europe, grâce à une opération coûtant 3,1 milliards d'euros[68].

Évolution du logotype

Activités

Acquisitions dans les télécoms

  • 2003 :
    • Coditel (devenu Numéricable, puis SFR Belux, cédé en 2016)
  • 2008 :
    • Le Câble, qui commercialise les produits de Martinique TV Cable et World Satellite Guadeloupe
    • Valvision[69]
  • 2013 :
    • Cabovisão (cédé en )
    • Oni Telecom (cédé en 2015)
    • Outremer Telecom (cédé partiellement en 2015)
    • Izi
    • Mobius Technology
    • Tricom (devenu Altice Dominicana en )
    • Orange Dominicana (devenu Altice Dominicana en )
  •  ? :
    • Green.ch (filiale revendue en à la société d'investissement InfraVia Capital Partners)
    • OMT Limited
    • City-Call
    • Wananchi
  • 2015 :
    • Suddenlink (70 %)

Médias

Présence dans le monde

Altice possède de nombreuses filiales de télécommunications dans différents pays.

Présences par pays[72]
Pays Opérateur Participation Propriétaire
Émirats arabes unisSTR100 %Altice France
FranceSFR Télécom100 %Altice France
GuadeloupeSFR CaraïbeN/AAltice France (Altice Blue Two)*
Guyane
Martinique
La RéunionSFR Réunion100 %
Mayotte
IsraëlHot100 %Altice International
PortugalAltice Portugal100 %
République dominicaineAltice Dominicana (en)100 %

* Le , le groupe « Altice International » (Israël, Portugal, etc.) a décidé de vendre la holding « Altice Blue Two » à SFR Group afin de réunir toutes les activités France (Métropole et Outre-Mer)[73],[74].

Actionnaires

Actionnaires (au )[75]
Nom  %
Patrick Drahi 92,02%
Flottant 7,98%
Actionnaires (au )[76]
Nom Actions  %
Patrick Drahi 421 464 912 27,1%
Altice Europe N.V. 366 033 645 23,5%
Capital Research & Management 145 149 947 9,34%
Dodge & Cox 59 415 383 3,82%
Carmignac Gestion 46 544 593 2,99%
Capital Research & Management 20 676 253 1,33%
Alain Weill 20 024 344 1,29%
DNCA Finance 17 864 041 1,15%
Capital International 16 758 527 1,08%
Norges Bank Investment Management 14 946 977 0,96%

Organisation

Direction

Résultats financiers

En 2017, Altice a réalisé un chiffre d'affaires de 23,425 milliards d'euros, en hausse de 0,6 % par rapport à 2016. La dette d'Altice s'affiche à 49,3 milliards d'euros fin 2017[79]

Notes et références

  1. « Cours ALTICE REG, action ALTICE REG, cotation ALTICE REG, ATC - Boursorama », Boursorama (consulté le ).
  2. « Altice, une expansion tous azimuts financée par la dette » (consulté le )
  3. Le premier actionnaire de Numericable entre en Bourse, Les Échos, 8 janvier 2014, consulté le 9 mars 2014.
  4. « Altice s'efforce de financer une offre sur Time Warner Cable », Challenges (consulté le )
  5. « Altice, un groupe boulimique encore loin de l’indigestion - » (consulté le )
  6. admin, « Altice Europe quittera la Bourse le 26 janvier », sur Le Revenu, (consulté le )
  7. Comment Patrick Drahi (Altice/Numéricâble) veut devenir plus riche que Xavier Niel, Challenges, 31 janvier 2014, consulté le 9 mars 2014.
  8. Profile d'Altice, Altice.net, consulté le 9 mars 2014.
  9. Altice Group agrees deal to acquire 95.5% of Oni Communications for EUR 83 m, TeleGeography, 4 juin 2013, consulté le 9 mars 2014.
  10. L'homme d'affaires français Patrick Drahi prend une participation dans le réseau câblé israélien Hot, Israël Valley, 5 mai 2009 (consulté le 9 mars 2014).
  11. Outremer Telecom racheté par le roi du câble Patrick Drahi, BFM TV, 20 juin 2013, consulté le 9 mars 2014.
  12. Le groupe Altice confirme le rachat de IZI et Mobius, Imaz Press Réunion, 16 janvier 2013, consulté le 9 mars 2014.
  13. Composition de l'actionnariat de Wananchi, Wananchi, consulté le 9 mars 2014.
  14. Patrick Drahi - Via Next Alt, ce Franco-Israélien contrôle 58% d'Altice (CA : 20,7 milliards), Challenges, consulté en novembre 2017
  15. Patrick Drahi rachète Portugal Telecom, Le Monde, 9 décembre 2014.
  16. Numéricable-SFR : Vivendi accepte de céder ses 20 % à Drahi, La Tribune, 27 février 2015.
  17. Patrick Drahi met un pied aux États-Unis pour 9,1 milliards de dollars, Challenges, 20 mai 2015.
  18. Téléphonie mobile : offre de SFR pour racheter Bouygues Telecom, Le Monde/AFP, 21 juin 2015.
  19. Elsa Bembaron, « Télécoms : Martin Bouygues refuse l'offre de Patrick Drahi », Le Figaro, (consulté le ).
  20. Marina Alcaraz, « Rachat de NextRadioTV : comment l’opération est-elle financée ?, Les Échos, 27 juillet 2015.
  21. Altice, la maison-mère de Numericable-SFR déménage aux Pays-Bas, La Tribune, 10 août 2015.
  22. Altice cède ses filiales portugaises ONI et Cabovisao à Apax, L'Usine nouvelle, 15 septembre 2015.
  23. « Patrick Drahi rachète Cablevision pour 17,7 milliards de dollars », Challenges,
  24. Stéphane Lauer, Patrick Drahi et Altice rachètent un deuxième câblo-opérateur aux États-Unis, Le Monde, 17 septembre 2015.
  25. Altice et NextRadioTV concrétisent leur rapprochement, L'Usine Nouvelle, 4 décembre 2015.
  26. « SFR fait le pari du mariage des médias et des télécoms », Le Monde, .
  27. Les 50 milliards de dette de Patrick Drahi ne l'empêchent pas de dormir, liberation.fr, 8 juin 2016
  28. Patrick Drahi (SFR) : « Je dors mieux avec mes 50 milliards de dette, que les 50 000 que j'avais à mes débuts ! », HuffPost, 8 juin 2016.
  29. 40 milliards d’euros, la dette folle du groupe de Patrick Drahi, BFM Business, 22 juin 2015.
  30. Dexter Goei, nouvel homme fort de l’empire de Patrick Drahi, Les Échos, 21 juin 2016.
  31. « Patrick Drahi achève l’absorption de SFR par Altice », Les Échos, (consulté le )
  32. L’OPE d’Altice sur SFR jugée non conforme par l’Autorité des marchés financiers, Le Monde, 4 octobre 2016
  33. « Altice se renforce dans le capital de SFR », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
  34. Fabienne Schmitt, « SFR : la concurrence inflige une sanction de 80 millions d’euros à Altice », Les Échos, (consulté le ).
  35. Kevin Hottot, « Altice vend ses activités télécoms en Belgique et au Luxembourg pour 400 millions d'euros », Next INpact, (consulté le ).
  36. « Patrick Drahi finalise l'achat de 65% du capital d'Intelcia », Telquel.ma, (consulté le )
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  38. « Altice va lancer la chaîne SFR Studio à la fin de l’été », Le Monde, .
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  71. Altice va s'offrir Portugal Telecom après avoir mangé SFR et Virgin Mobile L'Expansion, 1er décembre 2014.
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