Patrick Drahi
Patrick Drahi, né le à Casablanca (Maroc), est un entrepreneur, homme d'affaires, propriétaire de médias et milliardaire, de nationalités marocaine, française, portugaise, et israélienne.
Président du conseil d'administration Altice |
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Patrick Drahi[2] |
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Il est le président-fondateur du consortium luxembourgeois Altice, une multinationale spécialisée dans les télécommunications et les réseaux câblés, anciennement cotée à la bourse d'Amsterdam[7]. Il est propriétaire d'une holding personnelle, Next Limited Partnership, immatriculée à Guernesey, qui est le principal actionnaire de l'opérateur français Altice France, de Virgin Mobile, de l'opérateur israélien Hot, mais aussi de Portugal Telecom, Altice Dominicana et des américains Cablevision et Suddenlink (devenus Altice USA). Altice France est propriétaire de plusieurs médias dont L'Express, BFM TV et RMC.
En 2020, son patrimoine était évalué par le magazine Forbes à 7,1 milliards de dollars américains, faisant de lui l'un des hommes les plus riches de France.
Biographie et parcours universitaire
Patrick Drahi est né au Maroc dans une famille juive[8]. Son père et sa mère étaient professeurs de mathématiques. Alors qu'il a quinze ans, il quitte le Maroc avec sa famille pour s'installer en France, à Montpellier[9].
En 1983, après des classes préparatoires au lycée Joffre de Montpellier[10], il entre à l'École polytechnique[11],[2],[12], puis complète sa formation à l'École nationale supérieure des télécommunications[13].
En 2014, une polémique quant à sa double nationalité secoue certains médias. Selon Challenges, l'avocat de Patrick Drahi a déclaré que celui-ci possède exclusivement la nationalité israélienne et qu'il a demandé la perte de sa nationalité française[6], mais son entourage infirme cette déclaration. La plupart des médias le décrivent comme un homme d'affaires franco-israélien.
Il réside en Suisse[14] depuis 1999, officiellement domicilié à Zermatt (Suisse), où il bénéficie du statut privilégié de « résident fiscal », ce qui lui permet de payer beaucoup moins d'impôts qu'en Israël ou en France[15].
Il est marié avec une Syrienne grecque orthodoxe avec qui il a quatre enfants[16].
Parcours professionnel
Après l'obtention de son diplôme à l'École nationale supérieure des télécommunications, Patrick Drahi est employé cinq ans chez Philips, où il travaille sur les récepteurs satellitaires, avant de rejoindre le groupe suédois Kinnevik.
Il fait fortune en France, puis à l'étranger grâce à une technique particulière de gestion d'investissements avec effet de levier appelée LBO, consistant à s'endetter pour acheter une entreprise cible, puis la restructurer pour en majorer ses profits financiers, et rembourser les emprunts contractés par forte ponction sur la trésorerie de ladite entreprise[17]. Dès 2003, il mise tout sur le secteur du câble et détient vite 99 % des réseaux câblés de France[18].
Ces opérations financières « acrobatiques » (voire abusives) inquiètent certaines banques d'affaires mais ont fait de lui l'homme le plus riche d'Israël, la 5e fortune française et la 57e fortune mondiale selon le classement Forbes 2015[15]. En 2018, son patrimoine était évalué par le magazine Forbes à 7,1 milliards de dollars américains[19] et par le magazine Challenges à 12,5 milliards d'euros.
Investissements et achats en France
Attiré par la création d'entreprises, il fonde en 1993 un cabinet de conseil, CMA[20]. Il décide ensuite de se lancer dans le câble en France et crée un câblo-opérateur à Cavaillon, dans le Vaucluse, Sud Câble Services[21]. Il arrive à convaincre la société américaine Rifkin d'y investir de l'argent avant que le câblo-opérateur soit acheté par InterComm.
En 1995, il crée son second câblo-opérateur, Mediaréseaux, et raccorde Marne-la-Vallée au câble. Une fois encore, il convainc une société américaine, UPC, d'y investir, mais il conserve 0,4 % du capital[22]. Mediaréseaux est alors le premier câblo-opérateur de France à posséder ses propres réseaux[23].
De 1998 à 1999, il est conseiller dans l'entreprise de communication numérique InterComm[24] avant de prendre la responsabilité des activités pour l'Europe occidentale et méridionale d'UPC au printemps 1999. Pour ce poste, basé à Genève, il s'installe à Cologny face au lac Léman où il achète plusieurs maisons et terrains[25].
Durant sa carrière chez UPC, Patrick Drahi achète pour 330 millions d'euros de câblo-opérateurs français, RCF, Time Warner Cable France, Rhône Vision câble, Videopole et InterComm France[26].
En 2000, il obtient des fréquences de l'État et fonde, avec NRJ et Wendel, un nouvel opérateur, Fortel. Il en est le président du directoire. Lorsque la bulle Internet explose un an plus tard, il se voit obligé d'abandonner ce projet. Juste avant le bouleversement de la toile de 2001, il revend ses 5 % de parts de la société UPC[26] et crée en sa propre société, le fonds d'investissement Altice[27].
L'année 2002 marque le début de sa conquête du câble français. Patrick Drahi commence par acheter la compagnie alsacienne Est Vidéocommunication[28] et se retrouve en moins de 4 ans à la tête de 99 % du câble français.
Son fonds d'investissement Altice rachète entre autres Numericable, Noos, France Télécom Câble[29], TDF Câble[30] et UPC France, ceci pour 2 milliards d'euros au total et avec l'aide de deux autres fonds d'investissement, Cinven et Carlyle[26].
En 2004, Patrick Drahi signe avec différentes collectivités locales et entreprises la délégation de service public de la boucle régionale de très haut débit en Alsace[31].
Il détient finalement un très grand nombre de réseaux câblés mais tous sont très hétérogènes. Patrick Drahi commence alors un travail d'intégration afin d'homogénéiser l'ensemble. Il se donne pour objectif de raccorder 4 millions de foyers à l'horizon 2008[32]. Ce long travail a des répercussions sur la qualité de réseaux des clients des câblo-opérateurs, si bien qu'en 2007 il abandonne Noos, trop critiqué par la clientèle, pour ne garder que sa branche forte, Numericable. Il détient cette année-là 99,6 % des réseaux câblés de France[17] et achète l'entreprise Completel en octobre pour 35 à 35,50 euros l'action, avant de lancer une offre publique d'achat (OPA) afin d'en devenir l'unique propriétaire avec son fonds d'investissement Altice. C'est un achat au prix fort[33] étant donné la situation de Completel cette année-là. Il fera de cette société la branche dédiée aux entreprises de Numericable.
Après avoir associé son fonds d'investissement Altice au fonds Cinven, il invite un deuxième fonds d'investissement en 2007 dans cette collaboration, Carlyle[34].
En 2009, il achète trois nouveaux réseaux câblés, Martinique TV Câble (MTVC), World Satellite Guadeloupe et Valvision, pour 22 millions de dollars, soit 17 millions d'euros[35]. Ces acquisitions font à l'époque parler dans la presse car Canal+ semblait également intéressé[36].
Il achète en le premier opérateur alternatif des DOM-TOM, Outremer Télécom, qui est actif aussi bien dans l'accès Internet que dans le téléphone fixe et mobile. Il prévoit de le fusionner avec les câblo-opérateurs de Guadeloupe et de Martinique déjà en sa possession[37].
À l'automne 2013, il met en bourse Numericable ; la cotation lui permettra de financer les achats de son fonds d'investissement[38]. Il achète en effet cette année-là l'opérateur réunionnais Mobius[39].
Début 2014, son fonds d'investissement Altice entre en bourse ; Patrick Drahi place entre 1,3 et 1,5 milliard d'euros d'actions sur le marché[40].
En parallèle, alors qu'Altice ne détenait jusque-là que 20,6 % des parts de Numericable, Patrick Drahi lance l'achat du câblo-opérateur et obtient 40 % des parts en . L'Autorité de la concurrence valide cet achat quelques jours plus tard, estimant qu'il ne porte pas atteinte à la concurrence[41].
En , aux côtés de Bruno Ledoux, il sauve de la faillite le quotidien Libération en investissant 18 millions d'euros[42].
Le , le belge Roularta confirme avoir cédé au milliardaire franco-israélien les magazines français les plus importants du groupe, à savoir L’Express, L’Expansion, Studio Ciné live, Lire, Mieux vivre votre argent, Classica et Pianiste[43].
Lundi , Altice annonce avoir noué un partenariat stratégique avec NextRadioTV, le groupe d’Alain Weill, en vue de le racheter à terme[réf. nécessaire].
La revente en 2016 des journaux Libération et l'Express lui permet de réaliser de confortables bénéfices. La société SFR, dont il est l'un des principaux actionnaires, fait un chèque de 196 millions d’euros pour racheter ses journaux, lui permettant d'empocher 72 millions d’euros de dividendes dans l’opération, alors qu’il n’avait dépensé qu’une demi-douzaine de millions d’euros[44].
Rachat de SFR
Début 2014, Vivendi annonce la mise en vente de sa filiale télécom SFR. Les deux candidats repreneurs sont le groupe Bouygues et Altice Europe dirigé par Patrick Drahi. Le gouvernement français exprime sa préférence pour la première solution. Quelques heures avant la publication de la décision de Vivendi, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, s'inquiète de la situation fiscale de Patrick Drahi ; il déclare sur Europe 1 : « Numericable a une holding au Luxembourg, son entreprise est cotée à la Bourse d'Amsterdam, sa participation personnelle est à Guernesey dans un paradis fiscal de Sa Majesté la reine d'Angleterre, et lui-même est résident suisse ! Il va falloir que M. Drahi rapatrie l'ensemble de ses possessions et biens à Paris, en France. Nous avons des questions fiscales à lui poser[45] ! »
Vivendi préfère cependant entrer en négociations exclusives avec Patrick Drahi et Numericable, déclarant : « Les deux propositions étaient intéressantes » (mais avec Numericable) « il y a 450 millions d'euros de différence et 5 000 destructions d'emplois en moins »[46]. Lors d'une conférence de presse, Patrick Drahi répond aux déclarations d'Arnaud Montebourg et rappelle qu'il vit en Suisse pour des raisons professionnelles et affirme qu'il ne déménagera pas en France. Il déclare qu'il « compte investir 3 milliards d'euros en France, c'est déjà un rapatriement massif »[47]. Le , le ministère de l'Économie et des Finances ouvre une enquête portant notamment sur sa résidence fiscale exacte[48].
Le , l'Autorité de la concurrence lance un examen approfondi de l'achat de SFR à la suite de doutes sérieux au sujet d’entraves à la concurrence[49]. Le , elle donne son feu vert au mariage entre le cablo-opérateur et SFR, deuxième opérateur français, mais l'assortit de dispositions négociées : donner un coup d’accélérateur au très haut débit fixe ; éviter un duopole dans les offres à destination des entreprises sur le très haut débit fixe ; stimuler l’offre mobile dans l’océan Indien ; éliminer tout conflit d’intérêt potentiel entre Numericable et Vivendi[50].
Le , Emmanuel Macron, ministre de l’économie depuis le , autorise le rachat de SFR par Numericable. Cette autorisation du ministre de l’économie est obligatoire depuis le décret no 2014-479[51] d'Arnaud Montebourg puisque Numericable est basé au Luxembourg[52].
Investissements et achats à l'étranger
Patrick Drahi investit également dans le câble et les télécoms au Portugal, au Benelux, en Afrique de l'Est et en Israël[26]. Fin 2013, il achète le câblo-opérateur de République dominicaine Tricom, pour 405 millions de dollars, et la filiale locale d'Orange pour 1,1 milliard de dollars[53].
Affirmant qu'il désire investir en Israël, il achète en des parts de l'opérateur israélien Hot à la banque Leumi[54]. Il obtient 15 % du capital pour 381 millions de shekels, soit 70 millions d'euros[55]. Quelques mois plus tard, il achète également l'opérateur mobile israélien Mirs à Motorola pour 170 millions de dollars. Il a alors la possibilité de fusionner Hot et Mirs afin d'en faire un même opérateur, fixe et mobile[56]. En 2011, il annonce vouloir déployer la fibre optique sur la totalité du territoire israélien avec son câblo-opérateur Hot, pour un coût prévu de 300 millions d'euros. Il espère ainsi concurrencer la compagnie nationale de téléphone israélienne Bezeq[57].
En , Patrick Drahi et Altice rachètent à Charles Dolan le deuxième câblo-opérateur aux États-Unis Cablevision, pour 17,7 milliards de dollars (15,6 milliards d’euros), dette comprise[58].
En , Patrick Drahi annonce le rachat de Sotheby's, maison américaine de vente aux enchères, pour un montant de 3,7 milliards de dollars[59]. Début , les actionnaires de Sotheby's approuvent le rachat par Patrick Drahi qui devrait être effectif lors du dernier trimestre 2019[60].
Organigramme de l'empire Drahi
Il est propriétaire d'une holding personnelle[61], Next Limited Partnership[62], immatriculée à Guernesey, laquelle est l'actionnaire majoritaire d'Altice[63],[64].
Cet organigramme est établi par l’économiste Benoît Boussemart et publié dans Le Canard enchaîné du [65] ainsi que dans le magazine Capital. Tout en haut de cet organigramme, on retrouve la holding personnelle de Patrick Drahi, Next LP, puis un enchaînement de filiales situées pour certaines dans des pays connus pour être des paradis fiscaux comme le Luxembourg, la Suisse ou le Panama.
Le , son nom apparaît dans les Panama Papers par l'intermédiaire de la société panaméenne Jenville SA qui a été actionnaire « de passage » au capital d’Altice IV en [66],[67].
Associations
Du au mois d', Patrick Drahi est vice-président de l'Association des nouveaux opérateurs constructeurs de réseaux câblés (ANOC). Il y est responsable de la branche télécommunication et nouveaux services[68].
Il participe également à un projet de soutien aux étudiants étrangers avec Télécom ParisTech, son ancienne école, et Télécom Bretagne[69]. Avec la Fondation Télécom, il donne une bourse de 9 500 euros à sept étudiants étrangers de ces deux écoles chaque année[70].
Le , il fait une donation personnelle de dix millions d’euros aux écoles Télécom de l’institut Mines-Télécom pour le développement d’une offre de formation en ligne internationale[71].
En , il devient le premier mécène privé de l'École polytechnique[72].
Fin , il reçoit un doctorat honoris causa de l'université hébraïque de Jérusalem[73].
Prises de positions
Auditionné en en tant que président-directeur général du groupe Altice par la commission des Affaires économiques de l'Assemblée Nationale, il défend implicitement pour la France une réduction du nombre de semaines de congés payés et une augmentation du temps de travail au nom de la compétitivité. « Les Chinois travaillent 24 heures sur 24 et les Américains ne prennent que deux semaines de vacances… », « C'est là, le problème pour nous… », affirme-t-il avant d'ajouter « Mon modèle, ce n’est pas les deux semaines de congés payés, mais par rapport à ceux qui travaillent plus, on avance moins vite : ce sont les lois de la gravitation, si vous le permettez[74]… »
Bibliographie
- Elsa Bembaron, Patrick Drahi, l'ogre des networks, Editions de l'Archipel, , 264 p. (ISBN 2809823006)
Notes et références
- (en)M. Patrick Drahi.
- Ouvrir la « Page d’accueil », sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique, Palaiseau (consulté le ), sélectionner l’onglet « Catalogues » puis cliquer sur « Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Patrick Drahi », résultat obtenu : « Drahi, Patrick (X 1983) ».
- « QUI EST PATRICK DRAHI, LE MILLIARDAIRE CASABLANCAIS QUI A ACQUIS SOTHEBY’S? »
- « Patrick Drahi plus grand homme d’affaires juif marocain »
- (pt) « Drahi, o dono da PT e da TVI, tem novo passaporte: português », sur sapo.pt, .
- Selon une sommation juridique adressée au magazine par Alexandre Marque, avocat de Patrick Drahi : « M. Drahi a pris la nationalité israélienne et renoncé à la nationalité française. La perte de la nationalité lui est définitivement acquise. Il ne s'agit pas d'une double nationalité franco-israélienne », mais selon son entourage « Au moment où il a demandé la nationalité israélienne, il n'a pas fait dans les temps les démarches pour abandonner sa nationalité d'origine. Cela s'est joué à 15 jours près » assure-t-on, un peu gêné. » « Le futur actionnaire de SFR a-t-il renoncé à être français ? », Challenges.fr, 14 mars 2014.
- admin, « Altice Europe quittera la Bourse le 26 janvier », sur Le Revenu, (consulté le )
- Marie Bordet, « Patrick Drahi, un tycoon très discret », sur Le Point, .
- Patrick Drahi, le discret milliardaire du câble en passe d'avaler SFR, Le Parisien, 14 mars 2014.
- « Profil de Pierre Meunier », sur cepadues Editions
- De la promotion X1983, cf. « Fiche de Patrick Drahi », sur le site de l’association des anciens élèves et diplômés de l'École polytechnique (l’AX), Paris (consulté le )
- Comment Patrick Drahi, le patron de Numericable, a bâti sa fortune, Challenges, 17 mars 2014.
- L'homme d'affaires français Patrick Drahi prend une participation dans le réseau câblé israélien Hot, israelvalley.com, 5 mai 2009.
- Grégory Raymond, « Qui est Patrick Drahi, le sulfureux patron de Numericable », sur www.huffingtonpost.fr, .
- Jean Stern, « Citizen Drahi, Israélien de cœur et de nationalité : Un empire médiatique tentaculaire », sur Orient XXI, (consulté le )
- (en) Adam Thomson, « French telecoms outsider is more easyJet than jet set », sur Financial Times,
- « Numericable : ma petite entreprise sous LBO », sur Les Echos,
- « Patrick Drahi, un bâtisseur d'empire méconnu dans les télécoms », sur Les Echos,
- Samir Hamladji, « Classement Forbes 2018 Des Milliardaires Français », sur Forbes France, (consulté le )
- « Numericable: enquête sur les débuts de Patrick Drahi », sur BFM TV,
- Le câblo-opérateur UPC se renforce en France.
- Médiaréseaux va lancer le premier janvier prochain un service de téléphonie.
- (en)UPC expands its cable footprint in france to 1.35 million homes.
- (en)Claimant's submission no 2.
- Condé Nast, « À Cologny, le quartier général suisse de Patrick Drahi », sur Vanity Fair, avec AFP, (consulté le )
- Qui est Patrick Drahi, l'homme qui se cache derrière Numericable ?.
- Altice ou le petit poisson qui devient grand.
- [PDF]Réseaux Câblés Multiservices.
- (en)Cinven and Altice acquire the cable operating subsidiaries of France Télécom and Canal+/Vivendi Universal.
- Câblo-opérateur / Altice : Patrick Drahi revient dans le câble tricolore.
- La Région Alsace s'engage pour le très haut débit .
- "Numericable-Noos raccordera en fibre optique 4 millions de foyers d'ici 2008".
- « Altice paie le prix fort pour acheter Completel », sur Le Figaro, .
- Altice et Cinven accueillent Carlyle au capital de Numericable et de Completel.
- Patrick Drahi acquiert trois câblo-opérateurs régionaux.
- Le champion français du câble multiplie les emplettes.
- Outremer Télécom racheté par le roi du câble Patrick Drahi.
- Patrick Drahi met en bourse son empire du câble.
- Numéricable rachète l’opérateur Réunionnais iZi (Mobius).
- Altice va placer sur le marché entre 1,3 et 1,5 milliard d'euros.
- Nil Sanyas, « L'Autorité de la concurrence valide le rachat de Numericable par Altice », sur pcinpact.com,
- Alexandre Debouté, « Sauvé par Patrick Drahi, Libération entame une nouvelle ère », sur Le Figaro, .
- Enguérand Renault, « Patrick Drahi rachète L'Express-L'Expansion pour moins de 10 millions », sur Le Figaro,
- Jamal Henni, « Comment Patrick Drahi s’est enrichi grâce à Libération et l’Express », sur Capital.fr,
- Bertille Bayart, « Numericable serait déjà sous le coup d'un contrôle fiscal », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
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- Le Monde.fr, « Bercy a ouvert une enquête sur le patron de Numericable », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
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- BFM BUSINESS, « Bercy donne son feu vert au rachat de SFR par Numericable », sur BFM BUSINESS (consulté le )
- (es)Orange y Tricom bajarán precios para enfrentar “monopolio” de Claro.
- French businessman buys Leumi stake in HOT: Patrick Drahi is seeking control of the cable TV company, Satellite, 3 mai 2009.
- [PDF]Investissements directs étrangers et parte.
- Patrick Drahi, codétenteur du groupe Numericable-Completel rachète l'opérateur mobile israélien Mirs à Motorola.
- Patrick drahi, le patron français du câblo-opérateur israélien hot, veut lancer en israël l'internet par fibre optique.
- « Patrick Drahi achète Cablevision pour 17,7 milliards de dollars », sur Challenges.fr,
- « Patrick Drahi rachète Sotheby’s pour 3,7 milliards de dollars », quotidien, (lire en ligne, consulté le )
- « Patrick Drahi obtient le feu vert des actionnaires de Sotheby's », sur FIGARO, (consulté le )
- Numericable: d'où vient la fortune de Patrick Drahi?. BFM Business, 5 avril 2014.
- (en) « Next Limited Partnership Incorporated », sur Guernsey Registery.
- « Arnaud Montebourg menace Numericable d'un contrôle fiscal », sur Le Figaro, : « Arnaud Montebourg s'en est surtout vi;olemment pris au propriétaire d'Altice, Patrick Drahi. « Il y a un problème fiscal puisque Numericable a une holding au Luxembourg, son entreprise est cotée à la Bourse d'Amsterdam, sa participation personnelle est à Guernesey dans un paradis fiscal de Sa Majesté la Reine d'Angleterre, et que lui-même est résident suisse, a déclaré Arnaud Montebourg. Il va falloir que M. Drahi rapatrie l'ensemble de ses possessions et biens à Paris, en France ». ».
- « Numericable : la structure de tête installée à...Guernesey », sur boursier.com, : « L'actionnaire de référence Altice est une société anonyme luxembourgeoise qui est l'actionnaire majoritaire d'Altice. À son tour, Altice est détenu à hauteur de 74 % par Next Limited Partnership, une entité enregistrée à Guernesey. L'adresse précise de Next Limited Partnership correspond au 11 New Street, St Peter Port à Guernesey. Cette société est la propriété de Patrick Drahi qui serait domicilié fiscalement en Suisse. ».
- « le canard enchainé du 14 octobre 2015 »
- Maxime Vaudano et Jérémie Baruch, « Ce que les « Panama papers » nous apprennent sur Patrick Drahi et le groupe Altice »,
- « Paradis fiscaux : le casse du siècle », PLTV, Premières Lignes Télévision, (consulté le )
- Extrait de la fiche de M. Patrick Drahi.
- Un diplômé télécom soutient nos étudiants étrangers.
- Patrick Drahi (diplômé Télécom ParisTech 1988), mécène généreux et attentif.
- , Mines Télécom.
- « Patrick Drahi s’engage à hauteur de 7 millions d’euros pour l’X », sur polytechnique.edu,
- « Patrick Drahi recevra un titre honorifique de l'Université de Jérusalem », sur i24news (consulté le )
- La leçon de management de Patrick Drahi à l'assemblée, LCP
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