Andert-et-Condon
Andert-et-Condon (prononcé [ɑ̃.dɛ.ʁe.kɔ̃.dɔ̃]) est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Condon.
Andert-et-Condon | |||||
Vue du château d'Andert. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Belley | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bugey Sud | ||||
Maire Mandat |
Patrick Guillermin 2020-2026 |
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Code postal | 01300 | ||||
Code commune | 01009 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
326 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 47 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 47′ 43″ nord, 5° 39′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 225 m Max. 374 m |
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Superficie | 6,94 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Belley (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Belley | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | andertetcondon.fr | ||||
Géographie
Située à 6 km de Belley (sous-préfecture de l'Ain), Andert-et-Condon est une commune de 694 ha. Elle est arrosée par le Furans. Outre le bourg, le village compte plusieurs hameaux : Gevrin, Andert, les Barraques et Bognens.
La commune se trouve dans la zone de délimitation des vins AOC du Bugey.
Communes limitrophes
Pugieu | ||||
Contrevoz | N | Chazey-Bons | ||
O Andert-et-Condon E | ||||
S | ||||
Saint-Germain-les-Paroisses | Arboys en Bugey | Belley |
Urbanisme
Typologie
Andert-et-Condon est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belley, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,2 %), zones agricoles hétérogènes (38,1 %), zones humides intérieures (4,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attestée sous la forme latine in Anderno dès 861[7],[8][réf. incomplète].
Ce toponyme dériverait de l'anthroponyme roman Andron[8], gaulois Andern ou germanique Andert[réf. nécessaire].
Histoire
Site habité depuis le Chalcolithique jusqu'à la période romaine. Des fouilles ont fourni des poteries néolithiques.
De 1180 à 1829, la seigneurie d'Andert joue un rôle important dans la région (ducs de Savoie - roi de France). Chapelle d'Andert du XIIIe siècle dont une pierre date du Ier siècle. On trouvera dans la chapelle d'Andert le tombeau de François Parra, prévôt de la maréchaussée du Bugey.
Fusion d'Andert et Condon en 1791.
Andert-et-Condon est née de la réunion des paroisses d'Andert et de Condon. Cette réunion des paroisses ne se fera pas lors de la création des communes le comme presque partout en France mais, dès 1645, par la réunion des paroisses d'Andert et de celle de Condon dont l'église ne deviendra que simple annexe de la nouvelle paroisse.
Le château d'Andert et le manoir de Beauregard surplombent en vis-à-vis la route qui descend de Contrevoz au Furans. En 1838 se déroule au pont d'Andert le drame mystérieux de l'affaire Sébastien-Benoît Peytel défendu par Balzac, Lamartine et de Gavarni[9].
Le , la commune intègre dans son territoire le hameau de Gévrin aux dépens de Pugieu[10].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Andert-et-Condon est membre de la communauté de communes Bugey Sud, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Belley. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[11].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[12]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Belley pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[12], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[13].
Administration municipale
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2019, la commune comptait 326 habitants[Note 3], en diminution de 3,26 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château d'Andert
- Le château d'Andert est une ancienne maison forte, du XVe siècle remaniée au XVIIe et XIXe siècles, centre de la seigneurie d'Andert.
- Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [21].
- Manoir de Beauregard dit Paul Cotin (XVe siècle)
- Pont de Bognens, à l'écart du pont de la RD41 en usage qui franchit le Furans
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Suite à donation, par l'Empereur Lothaire, de terres à Rémy, archevêque de Lyon.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 1 - Page 640.
- Communauté de Communes de Belley Bas Bugey.
- République française, Table décennale des matières du Bulletin des lois (Partie principale) : Du au , Paris, Imprimerie nationale, , 1654 p. (ISSN 1272-6397, lire en ligne), p. 427
- « communauté de communes Bugey Sud - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Andert-et-Condon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- « Les maires de Andert-et-Condon » (consulté le ).
- Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
- « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Château d'Andert », notice no PA00116603, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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