François Michel Le Tellier de Louvois

François Michel Le Tellier, marquis de Louvois, comte de Tonnerre, né le à Paris et mort le à Versailles, est un homme d'État français et l'un des principaux ministres de Louis XIV.

Pour les articles homonymes, voir Le Tellier et Louvois.

Biographie

Origines et famille

Anne de Souvré (portrait par Simon Dequoy au Château de Versailles).

François-Michel Le Tellier voit le jour dans une famille proche du pouvoir, alors que la France connaît une crise profonde, notamment avec les événements de la Fronde. Il est le fils du chancelier Michel Le Tellier, marquis de Barbezieux, et d'Élisabeth Turpin, fille de Jean Turpin, seigneur de Vauvredon, conseiller d'État[1].

Il épouse le 16 mars 1662 Anne de Souvré (1646-1715), marquise de Courtanvaux et de Messei, fille de Charles de Souvré, petite-fille de Jean II de Souvré et arrière-petite-fille du maréchal Gilles de Souvré[2]. Née posthume, Anne de Souvré a été élevée dans la famille du second mari de sa mère Marguerite Barentin, Urbain II de Montmorency-Laval, marquis de Bois-Dauphin et de Sablé, le fils de la célèbre Madeleine de Souvré alias « Madame de Sablé[3] » (Madeleine de Souvré était la sœur de Jean II de Souvré, la fille du maréchal Gilles et la grand-tante d'Anne de Souvré ; elle avait eu Urbain II de son mari Philippe-Emmanuel de Laval, fils du maréchal Urbain Ier de Laval-Bois-Dauphin ; Marguerite Barentin (1626-1704) avait épousé successivement les deux cousins germains Charles de Souvré en 1645 puis Urbain II de Laval en 1649, d'où postérité des deux mariages).

Carrière politique

Son père lui obtient de la part de Louis XIV la transmission de sa charge de secrétaire d'État de la Guerre, alors qu'il n'a même pas quinze ans, le . Il n'en fut le plein détenteur qu'en 1677 mais, dès le (soit à 21 ans), il est autorisé à exercer la charge en l'absence de son père et assiste celui-ci dans l'administration de la Guerre, et on estime que vers 1670 il y joue le premier rôle. En 1672, il devient ministre d’État et entre au Conseil d'en haut. C'est lui qui découvrit l'existence du complot de Latréaumont en 1674, en pleine guerre de Hollande.

Il intrigue contre Jean-Baptiste Colbert pendant l'« affaire des poisons » et, à la mort de ce dernier, obtient sa place de surintendant des Bâtiments, Arts et Manufactures de France (6 septembre 1683), ce qui lui permet de prendre en main la construction du château de Versailles[4].

En 1689, il convainc Louis XIV de la nécessité d'un second ravage du Palatinat.

Voltaire le décrit ainsi dans Le Siècle de Louis XIV, publié en 1751 : « Il fut plus estimé qu’aimé du roi, de la cour et du public ; il eut le bonheur, comme Colbert, d’avoir des descendants qui ont fait honneur à sa maison, et même des maréchaux de France. »

Réorganisation de l'armée

François-Michel Le Tellier, marquis de Louvois, peinture de Pierre Mignard, Musée des beaux-arts de Reims

Hiérarchie et discipline furent les soucis constants de Louvois. Il ne put abolir la vénalité des grades de colonel et de capitaine : aussi les régiments restaient-ils propriétés de leurs officiers. Mais Louvois réprima les abus, sévissant contre l'absentéisme des officiers (en 1674 en pleine campagne, on vit encore des régiments presque sans officiers présents !). Il réprima aussi le pillage, lequel était généralement excusé par l'arriéré de solde et le retard du ravitaillement[5]. Dans la même optique, il fonda, au nom de Louis XIV, l'hôtel des Invalides, dont il se fit lui-même directeur d'hôpital et administrateur général[6]. Particulièrement attaché à cet immense complexe architectural, il souhaitait d'ailleurs y reposer à sa mort[7].

Il interdit aux soldats de se livrer à des exactions : jusqu'alors, les pillages militaires étaient tolérés, notamment pour compenser les retards dans le versement des soldes. Il ne fut guère apprécié des militaires. Ces derniers se méfiaient de ce grand commis de l'État qui se permettait de leur donner des ordres et n'hésitait pas à sévir contre l'absentéisme des officiers. Les officiers disposaient d'enveloppes pour payer et équiper les nouvelles recrues, mais ce système entraînait de nombreux abus. Certains supérieurs dotaient leurs hommes d'uniformes et de chaussures de mauvaise qualité et empochaient la différence. On usait du même stratagème avec la nourriture, achetée à vil prix. Dernière filouterie : les officiers n'hésitaient pas à gonfler artificiellement les effectifs placés sous leur commandement afin d'empocher le surplus de solde[8].

Dragonnades

Pour obtenir des conversions forcées, il organise des dragonnades où la soldatesque a la mission d'agir pour imposer la terreur, surtout chez les protestants. La méthode brutale obtient des résultats mais il s'attire notamment la haine de Madame de Maintenon. Il meurt en fonction, peut-être[9] à la veille d'une disgrâce du fait de son opposition à une annonce officielle du mariage secret du Roi-Soleil avec Madame de Maintenon (auquel Louvois, selon de nombreuses sources[9], avait assisté), annonce qui aurait fait de Louis XIV la risée de toute l'Europe.

Décès, sépultures et tombeau

Selon Voltaire, en 1751 : « il n’est pas vrai qu’il mourut subitement au sortir du conseil, comme on l’a dit dans tant de livres et de dictionnaires. Il prenait les eaux de Balaruc, et voulait travailler en les prenant : cette ardeur indiscrète de travail causa sa mort, en 1691 ».

En fait, François Michel Le Tellier, marquis de Louvois meurt subitement, dans ses appartements situés au premier étage de l'ancien hôtel de la Surintendance des Bâtiments du Roi à Versailles dont les fenêtres donnent sur la Petite Orangerie de Versailles[10], le , à l'âge de cinquante ans, d'une apoplexie pulmonaire[11],[12]. Avec les évolutions médicales et sur la base des documents existants, une analyse rétrospective est réalisée, en 1984, par le Pr Roger Rullière affirmant que François Michel Le Tellier est mort d'un infarctus du myocarde avec œdème aigu du poumon mais que la science n'avait pas encore identifié la pathologie coronaire[13]. Autopsié par le Dr Pierre Dionis, le marquis de Louvois est la deuxième des trois personnes célèbres mortes subitement à la cour de Louis XIV. Il est précédé par Jean-Baptiste Colbert de Seignelay et suivi par Philippe d'Orléans[13].

Deux jours plus tard, Louis XIV accorde à la veuve l'autorisation de faire inhumer le défunt, ancien directeur et administrateur général de l'hôtel royal des Invalides sous le dôme de la chapelle royale de cet hôtel que Louvois avait jadis contribué à fonder. Comme la construction de la chapelle royale n'est pas encore achevée, le corps est déposé dans un caveau de l'église Saint-Louis-des-Invalides, dite église des soldats[14]. Les entrailles de Louvois sont confiées aux révérends pères du couvent des Capucins de Meudon, son cœur est porté aux Capucines de Paris[15].

Le , soit plus de sept ans après le décès, la dépouille de Louvois est exhumée et transférée, à minuit, dans l'une des chapelles latérales de l'église du nouveau couvent des Capucines de Paris, soit par la volonté du roi[16], soit par celle de la famille[17]. Cette église, construite de 1686 à 1688 au nord de la place des Conquêtes (place Vendôme depuis le XVIIe siècle) occupait une partie de la chaussée, des trottoirs et des maisons de l'actuelle rue de la Paix. Orientée nord-sud, son portail fermait la perspective de la place.

Le tombeau de Louvois à l'Hôtel-Dieu de Tonnerre. Son visage est une empreinte de son masque mortuaire.[réf. nécessaire]

La veuve et les enfants de Louvois font alors appel au Premier architecte du Roi Jules Hardouin-Mansart pour l'aménagement, dans l'église des Capucines, de la chapelle des Louvois (qui se situait à la hauteur du n° 4 de l'actuelle rue de la Paix), et pour le dessin de son décor, spécialement conçu pour accueillir le magnifique tombeau, également réalisé d'après les dessins d'Hardouin-Mansart, par les sculpteurs François Girardon (1628-1715), Corneille Van Clève (1645/1646-1732) et Martin Desjardins (1637-1694), tous trois actifs au château de Versailles. Commandé dès 1693 par Anne de Souvré et en voie d'achèvement en 1699, ce monument funéraire est composé d'un sarcophage stylisé de marbre noir veiné de blanc surmonté des gisants en marbre blanc du couple Le Tellier de Louvois (le marquis par Girardon, la marquise par Van Clève) et flanqué de deux statues allégoriques en bronze (Desjardins et Girardon). Il est profané sous la Révolution, mais échappe à la destruction.

Entreposé dans le dépôt installé dans l'ancien Couvent des Petits-Augustins le tombeau a été remonté pour être exposé au Musée des monuments français, créé par Alexandre Lenoir et ouvert au public dans les mêmes lieux de 1795 à 1816, avant d'être restitué aux descendants de Louvois. Il est conservé depuis 1819 à l'Hôtel-Dieu de Tonnerre dans l'Yonne[18].

Propriétés de Louvois

Façade de l'hôtel de Louvois (vers 1718-1736).
Façade sur jardin du château de Meudon.
Reliure aux armes de François Michel Le Tellier de Louvois.

En 1662, à l'occasion de son mariage, il reçoit en dot le château de Louvois dans la Marne de son père Michel Le Tellier qui l'avait acheté en 1656. À partir de ce moment, il prit le titre de marquis de Louvois.

À Paris, il possède un hôtel particulier à son nom, situé rue de Richelieu (détruit).

Il acquiert le château de Montmirail et les droits le à Renée-Julie Aubéry, duchesse de Noirmoutiers.

Louvois acquiert le château de Meudon en 1679 à la suite du décès d'Abel Servien. Pour le puissant ministre, la situation de Meudon est idéale, à proximité de Versailles et de Chaville où se trouve la propriété familiale. Il se lance dans une série d'aménagements grandioses : embellissement du château, aménagement d'un système hydraulique dans la forêt de Meudon, création d'un très grand potager qui s'appellera par la suite le potager du Dauphin.

De 1683 à 1685, il achète le château d'Ancy-le-Franc, puis le comté de Tonnerre, à François-Joseph de Clermont.

Le , il achète à une descendante de la famille d'Orange-Nassau le château de Montfort en Bourgogne pour 62 000 livres.

Iconographie

  • Son portrait peint par l'atelier de Jacob Ferdinand Voet est conservé au Musée Carnavalet (p. 235).
  • Un buste posthume se trouve à la bibliothèque Sainte-Geneviève.
  • Plusieurs portraits gravés figurent dans les séries des Estampes de la Bibliothèque nationale de France
  • Une médaille, également posthume, au Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France.
  • Statue en pierre (1857) par Aimé Millet, de la série des Hommes illustres, façade ouest de l'aile Henri IV, cour Napoléon du Palais du Louvre (première statue à gauche sur la balustrade de la terrasse du premier étage de la façade du fond, en venant du jardin des Tuileries)[19].

Blason de la famille Le Tellier

D'azur, à trois lézards d'argent posés en pal, cousu d'un chef de gueule chargé de trois étoiles d'or

D'azur, à trois lézards d'argent posés en pal, cousu d'un chef de gueules chargé de trois étoiles d'or

Descendance

Sa fratrie est composée de six enfants du même lit :

Postérité

Outre la commune de Louvois dont il avait pris le titre de marquis, le nom de Louvois a été donné à de nombreuses infrastructures à travers toute la France, en rappel de son rôle de ministre de la Guerre :

  • voies (rues, avenues, boulevards) principalement dans des villes de garnison (exemples : Nancy, Toulon) ;
  • immeubles ayant eu (ou ayant toujours) une vocation militaire : casernes, cercles militaires, et même un Fort Louvois en Charente-Maritime ;
  • un square Louvois, à Paris, dans le 2e arrondissement ;
  • un quartier entier de la commune de Vélizy-Villacoublay (Yvelines) porte le nom de Louvois. Ce dernier, en effet, avait acquis en 1679 la seigneurie de Villacoublay, voisine de son château de Meudon et du domaine familial de Chaville.

Dans le cadre du projet de modernisation du Service Public, le ministère de la Défense de la République française a choisi Louvois comme nom pour le logiciel de gestion des soldes.

Notes et références

  1. Aimé Richardt, Louvois (1641-1691), Paris, Erti, , 287 p. (ISBN 978-2-90352-447-0, lire en ligne), p. 21.
  2. Aimé Richardt, Louvois (1641-1691), Paris, Erti, , 287 p. (ISBN 978-2-90352-447-0, lire en ligne), p. 121.
  3. Luc-Normand Tellier, Face aux Colbert : Les le Tellier, Vauban, Turgot… et l'avènement du libéralisme, Paris, PUQ, , 816 p. (ISBN 978-2-76052-289-3, lire en ligne), p. 216
  4. Thierry Sarmant, Les Demeures du Soleil : Louis XIV, Louvois et la surintendance des Bâtiments du roi, Seyssel, Champ Vallon, .
  5. Hubert Méthivier, L'Ancien Régime en France, Paris, PUF, .
  6. Luc-Normand Tellier, Face aux Colbert : Les le Tellier, Vauban, Turgot… et l'avènement du libéralisme, Paris, PUQ, , 816 p. (ISBN 978-2-76052-289-3, lire en ligne), p. 216.
  7. Son corps y fut déposé dans une sépulture provisoire, en attendant d'être placé dans les caveaux de la chapelle royale, encore inachevée ; mais en raison de sa disgrâce posthume, sa famille obtint en 1699 de transporter ses restes à l'église des Capucins de la rue Saint-Honoré. À la Révolution, les cendres du marquis furent dispersées et son tombeau démantelé. Quelques pièces du monument funéraire échappèrent cependant au vandalisme et furent transférées en 1819 à l'Hôtel-Dieu de Tonnerre. Voir Gustave Léon Niox, L'Hôtel des Invalides, Paris, Delagrave, (lire en ligne), p. 32.
  8. GEO Histoire de janvier 2011 p. 110
  9. Louis de Rouvroy, duc de St Simon, Mémoires.
  10. Joseph-Adrien le Roi, « IV Mort de Louvois 1691 », dans Curiosités historiques sur Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, Madame de Maintenon, Madame de Pompadour, Mme Du Barry, etc., Paris, Henri Plon, (lire en ligne), chap. de chapitre, p. 74.
  11. Si le marquis de Barbezieux, troisième fils de Louvois, Saint-Simon, la Palatine, bon nombre de courtisans et certains médecins trouvent dans cette mort abrupte des indices d'empoisonnement, les chirurgiens Félix et Dionis, chargés de pratiquer l'autopsie concluent que le ministre est mort d'une apoplexie pulmonaire. Voir Joachim Ambert, Louvois d'après sa correspondance, 1641-1691, Tours, A. Mame et fils, 2e éd. (lire en ligne sur Gallica), p. 279.
  12. Le rapport de Dionis, chirurgien de Louvois est reproduit en appendice du Journal de Dangeau, volume 3, 1854
  13. Pr Roger Rullière, « Les Morts subites à la Cour de Louis XIV de 1690 à 1709, d'après Pierre Dionis », Histoire des sciences médicales, Asnières-sur-Seine, vol. XVIII, no 1, , p. 20 et 21/96 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  14. Jean-Philippe Cénat: Louvois, le double de Louis XIV, éditions Tallandier, Paris, 2015 (lire en ligne)
  15. Acte de décès de Michel-François Le Tellier, marquis de Louvois inscrit sur les registres de la paroisse Notre-Dame de Versailles
  16. Luc-Normand Tellier, Face aux Colbert : Les le Tellier, Vauban, Turgot… et l'avènement du libéralisme, Paris, PUQ, , 816 p. (ISBN 978-2-76052-289-3, lire en ligne), p. 475.
  17. Désiré Nisard, Nouvelles études d'histoire et de littérature, Paris, Michel-Lévy Frères, (lire en ligne), p. 394.
  18. Fiche intitulée Tombeau de François-Michel Le Tellier, marquis de Louvois (1641-1691) et d'Anne de Souvré (1636-1715) remonté au musée des Monuments français dans la base de données agorha.inha.fr de l'Institut national d'histoire de l'art, Paris.
  19. Cf. Aile Henri IV, Cour Napoléon, Le décor extérieur du Louvre sur le site louvre.sculpturederue.fr

Voir aussi

Bibliographie

  • Louis André, Michel Le Tellier et l'organisation de l'armée monarchique, Paris, 1906
  • Louis André, Michel Le Tellier et Louvois, Paris, 1943.
  • Lucien Bély (dir.), Dictionnaire Louis XIV, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1405 p. (ISBN 978-2-221-12482-6)
  • Martine Biard, Postes et messageries en Languedoc de Louis XIV à la Révolution de 1789, Paris, Éditions Edilivre, 2011.
  • Jean-Philippe Cénat, Louvois, le double de Louis XIV, Paris, Tallandier, 2014.
  • André Corvisier, Louvois, Paris 1983.
  • Un numéro spécial d'Histoire, économie et société lui est consacré (janvier-mars 1996)
  • Camille Rousset, Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, Paris, Librairie académique Didier, , 4 tomes.
  • Thierry Sarmant, Les Demeures du Soleil : Louis XIV, Louvois et la surintendance des Bâtiments du roi, Seyssel, Champ Vallon, 2003.
  • Politique, guerre et fortification au Grand Siècle : lettres de Louvois à Louis XIV (1679-1691), éd. Nicole Salat et Thierry Sarmant, Paris, Société de l’histoire de France, 2007.
  • Thierry Sarmant et Raphaël Masson (dir.), Architecture et Beaux-arts à l'apogée du règne de Louis XIV : édition critique de la correspondance du marquis de Louvois, surintendant des Bâtiments du roi, arts et manufactures de France, 1683-1691. Tome 1 : 1683-1684, Paris, Comité des travaux historiques et scientifiques, 2007 ; tome 2 : 1685, Paris, CTHS, 2009.
  • Thierry Sarmant et Mathieu Stoll, Régner et gouverner : Louis XIV et ses ministres, Paris, Perrin, , 661 p. (ISBN 978-2-26202-560-1, lire en ligne).
  • Luc-Normand Tellier, Face aux Colbert : Les le Tellier, Vauban, Turgot… et l'avènement du libéralisme, Paris, PUQ, , 816 p. (ISBN 978-2-76052-289-3, lire en ligne), p. 216.
  • Aimé Richardt, Louvois le bras armé de Louis XIV, Paris, Tallandier, , 332 p. (ISBN 978-2-23502-175-3, lire en ligne).
  • Aimé Richardt, Louvois (1641-1691), Paris, Erti, , 287 p. (ISBN 978-2-90352-447-0, lire en ligne), p. 21.

Annexes

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