Balaruc-les-Bains

Balaruc-les-Bains [ba.la.ʁyk le bɛ̃] est une commune française située dans le sud-est du département de l'Hérault en région Occitanie. Depuis le , elle fait également partie de la communauté d'agglomération Sète Agglopôle Méditerranée.

Balaruc-les-Bains

Vue depuis la Montagne de la Gardiole.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Sète Agglopôle Méditerranée
Maire
Mandat
Gérard Canovas
2020-2026
Code postal 34540
Code commune 34023
Démographie
Gentilé Balarucois
Population
municipale
6 991 hab. (2019 )
Densité 807 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 26′ 30″ nord, 3° 40′ 40″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 169 m
Superficie 8,66 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Sète
(banlieue)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Frontignan
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Balaruc-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : France
Balaruc-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Balaruc-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Balaruc-les-Bains

    Exposée à un climat méditerranéen, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « herbiers de l'étang de Thau » et l'« étang de Thau et lido de Sète à Agde ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Balaruc-les-Bains est une commune urbaine et littorale qui compte 6 991 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Sète et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Balarucois ou Balarucoises.

    Ses habitants sont appelés les Balarucois et Balarucoises.

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    Balaruc-les-Bains est construit sur les rives de l'Étang de Thau. Elle fait partie des trois stations thermales de l'Hérault avec Avène et Lamalou-les-Bains.

    C'est aussi la première station thermale de France qui accueille environ 52 000 curistes par année.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Balaruc-les-Bains
    Balaruc-le-Vieux
    Bouzigues Frontignan
    Étang de Thau
    Sète
    (point quadruple)
    Étang de Thau et vue sur Sète.
    Vue sur l'étang de Thau et sur Sète depuis Balaruc-les-Bains

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 15 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 13 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 628 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[8], à 15,4 °C pour 1981-2010[9], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[10].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[12] : les « herbiers de l'étang de Thau ». Occupant une superficie de 8 320 ha, ce site abrite de très vastes herbiers de zostères (Zostera marina et Zostera noltii) en très bon état de conservation[13]

    Un autre site relève de la directive oiseaux[12] : la ZPS de l'« étang de Thau et lido de Sète à Agde ». D'une superficie de 7 770 ha, ce site comprend l'étang de Thau (le plus grand des étangs languedociens avec 19,5 km en plus grande longueur) et une partie du cordon dunaire qui le sépare de la mer Méditerranée, le tout présentant une très grande diversité d'habitats (sansouire, prés humides, marais salants, boisements, étendue d'eau saumâtre, vasière, roselière, herbiers, et anciens salins). Les salins et les zones humides au nord de l'étang accueillent une riche variété d'oiseaux migrateurs et nicheurs. L'étang est un site classé d'importance internationale pour le flamant rose ; c'est également une zone d'hivernage pour le grèbe à cou noir, il abrite une colonie de sternes naines, et les lagunes et salins attirent la mouette mélanocéphale. Les steppes à salicornes y sont fréquentées par le pipit rousseline. Les buttes des tables salantes sont des lieux privilégiés pour la nidification des laro-limicoles (voir Charadriiformes)[14].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[15] : l'« étang de Thau » (6 790 ha), couvrant 8 communes du département[16] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[15] :

    • le « complexe paludo-laguno-dunaire de Bagnas et de Thau » (9 072 ha), couvrant 10 communes du département[17] ;
    • la « montagne de la Gardiole » (5 289 ha), couvrant 10 communes du département[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Balaruc-les-Bains est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[19],[I 1],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sète, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[I 2] et 90 720 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (42,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (36,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,4 %), eaux maritimes (33 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), cultures permanentes (0,3 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom antique de Balaruc-les-Bains était Maimona (Mannona, Mannonam), ce nom apparaît dans le cartulaire de Maguelone en 1130. On retrouve ce nom sur un document photographique d'une inscription sur un bloc de pierre. En 1187, apparaissent les mentions Apud Aix, Ecclesiam de Aquis, Sancta Maria de Aquis, apud Aixs en 1226, de Aquis en 1228 où des vestiges d'un établissement thermal ont été mis au jour en 1863 et 1865[25].

    Le nom de la localité est attesté sous les formes alode de Balarug en 961 (dans une copie du XVIIe siècle)[26]; Ballaruc en 1083[26]; castrum de Baladuco[26] dans une charte de 1120; Balazuc en 1129[26] et en 1130; Bazaluch en 1130[26]; Baladuc en 1140[26] et dans une charte de 1182; Balazuc en 1145[26]; de Balazuco en 1169[26]; castelli Bazaluci en 1170[26]; Bazaluco en 1226[26], Balaruc en 1238[26].

    En 1962, Charles Camproux donne une origine gauloise au nom Balaruc dont une des formes anciennes serait Baladunum dans une charte de 1099; bal évoque un escarpement et dunum la notion de forteresse[27].
    Dans son Dictionnaire des noms de lieux de l'Hérault, F. Hamlin est plus prudent mais, lui aussi, propose une origine prélatine. Balaruc serait donc un oppidum gaulois[27].

    Pour Ernest Nègre, le toponyme, dériverait probablement du latin Vada Luci gués du bois »). *Vazaluc, Bazaluc serait la forme primitive, passée à Balazuc par interversion de z et l[26].

    Los Banhs de Balaruc [lus bans de ba.la.'ryk] en occitan.

    Le , Balaruc est scindé en deux communes; Balaruc-le-Vieux et Balaruc-les-Bains étaient nées. (B.L. 1887, XXXIII-1263).

    Histoire

    Les eaux de Balaruc étaient connues dans l'Antiquité. À cette époque, Balaruc-le-Vieux était le lieu de l'agriculture et Balaruc-les-Bains était déjà consacré au thermalisme. Le nom antique de Balaruc-les-Bains était Maimona (Mannona, Mannonam). Ce nom apparaît dans le cartulaire de Maguelone en 1130. On retrouve ce nom sur un document photographique d'une inscription sur un bloc de pierre. En 1187, apparaissent les mentions Apud Aix, Ecclesiam de Aquis, S Maria de Aquis. Les fouilles ont révélé la cité antique qui couvrait une dizaine d'hectares. On a découvert le sanctuaire de Neptune (près du groupe scolaire, 1985), la Domus du Vendémiaire (1990), les thermes antiques sous le square Docteur Bordes (1991-1994), la nécropole du Pech-Méjan (1980), le temple de Mars (avenue des Thermes), avec un autel votif «Marti suo / L(ucius) I(uilius) Maten/us Libe(ns)» et de nombreux ex-voto. Un aqueduc de 5 km amenait les eaux d'Issanka jusqu'à la cité. Trois sites archéologiques sur la commune sont enregistrés à l'INPN : l'hôtel des Pins (rue Montgolfier)[28], Négafols[29], et le n° 12 de la rue du Port[30].

    Sous l'Ancien Régime, Balaruc-les-Bains n'était qu'une paroisse (Notre-Dame d'Aix) formant une seule communauté avec Balaruc.

    Balaruc-les-Bains. - Boulevard du Parc, 1re moitié du XXe siècle.

    Les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » et créée en l’an II[31].

    Le , la commune de Balaruc-les-Bains est divisée en deux communes distinctes : Balaruc-le-Vieux et Balaruc-les-Bains[32],[33].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires depuis 1944.
    Période Identité Étiquette Qualité
    21 septembre 1944 1945 Pierre Pesce SFIO Nommé président de la délégation à titre provisoire par décision préfectorale
    6 mai 1945 4 novembre 1947 Pierre Pesce SFIO  
    1947 1950 François Mounet SE  
    1950 mars 1965 Augustin Lauze DVD  
    1965 1965 Casimir Billière   Pour quelques heures
    juin 1965 juin 1965 Délégation spéciale   À la suite de la démission du conseil municipal du
    Juillet 1965 décembre 1969 Raoul Bonnecaze PCF  
    janvier 1970 septembre 1978 Maurice Burguière PCF  
    septembre 1978 mars 2001 Jean-Claude Combalat PCF  
    mars 2001 mars 2002 Didier Chapellet UMP  
    mars 2002 mars 2008 Didier Sauvaire UMP  
    mars 2008 En cours
    (au 28 mai 2020)
    Gérard Canovas[34],[35] DVG Retraité de la fonction publique et gestionnaire de biens immobiliers[36],[37]

    Démographie

    Évolution de la population jusqu'en 1886

    De 1836 à 1886, les recensements de population comptabilisent la population des 2 sections qui constituent la commune de Balaruc-les-Bains : Balaruc-le-Vieux et Balaruc-les-Bains. Le recensement de 1856 distingue explicitement la section de Balaruc-les-Bains de celle de Balaruc-le-Vieux avec 376 habitants pour la première contre 285 pour la seconde.

    1836 1841 1851 1856 1861
    623595584661690
    1866 1872 1876 1881 1886
    7457828909921 287

    Évolution de la population depuis 1886

    Au dernier recensement, la commune comptait 6991 habitants.

    Évolution de la population  [modifier]
    1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
    6201 0081 4181 4971 6251 7171 7182 0281 601
    1946 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006
    1 6271 8221 8302 9574 3695 0135 6886 1806 232
    2010 2015 2019 - - - - - -
    6 8686 8516 991------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 3 368 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 6 992 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 880 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 49 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (45,8 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]9,5 %11,4 %10,1 %
    Département[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 737 personnes, parmi lesquelles on compte 74,1 % d'actifs (64 % ayant un emploi et 10,1 % de chômeurs) et 25,9 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 2 137 emplois en 2018, contre 2 238 en 2013 et 2 079 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 442, soit un indicateur de concentration d'emploi de 87,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,4 %[I 13].

    Sur ces 2 442 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 850 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 81,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 12 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    818 établissements[Note 12] sont implantés à Balaruc-les-Bains au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble818100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    374,5 %(6,7 %)
    Construction13316,3 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    27733,9 %(28 %)
    Information et communication111,3 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance293,5 %(3,2 %)
    Activités immobilières627,6 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    738,9 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    13116 %(14,2 %)
    Autres activités de services657,9 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,9 % du nombre total d'établissements de la commune (277 sur les 818 entreprises implantées à Balaruc-les-Bains), contre 28 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[40] :

    • Blanc SAS, commerce de gros (commerce interentreprises) de vaisselle, verrerie et produits d'entretien (11 013 k€)
    • Groupe President Electronics - Gpe, commerce de gros (commerce interentreprises) de composants et d'équipements électroniques et de télécommunication (9 563 k€)
    • Caconio, supermarchés (7 151 k€)
    • Casino De Balaruc, organisation de jeux de hasard et d'argent (3 623 k€)
    • Societe Hoteliere De La Pinede, hôtels et hébergement similaire (1 370 k€)

    L'activité économique repose en grande partie sur le thermalisme et les activités touristiques des curistes. Les thermes sont gérés par la municipalité. Il y a un seul établissement qui a ouvert ses portes en 2015 remplaçant les thermes Athéna et Hespérides . C'est la première station thermale en France par sa fréquentation.

    Aucune exploitation agricole ayant son siège dans la commune n'est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 14]</ref> (20 en 1988)[42],[Carte 3].

    Thermalisme

    Les eaux chaudes (50[43]°C[44]), qui remontent par des failles, contiennent des oligo-éléments. C'est une eau thermale faiblement salée, riche en calcium et en magnésium[45], dont les propriétés sur les problèmes articulaires (rhumatisme et traumatismes ostéo-articulaires) sont reconnues par la médecine.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-d'Aix de Balaruc-les-Bains

    L'église Notre-Dame-des-Eaux (Notre-Dame d'Aix) date du XIIe siècle. Édifice roman, il est édifié en blocs (moyen appareil) de calcaire coquillier ; c'est un appareil de Montpellier. Implanté au pied du Pech d'Ay, cet édifice a été inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en [46]. Racheté par la municipalité de Balaruc-les-Bains en 1994, il a subi plusieurs campagnes de restauration[47].

    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Balaruc-les-Bains.
    • Chapelle Sainte-Thérèse des Usines.
    • Aqueduc gallo-romain. Il s'étire sur 5 km, depuis les sources d'Issanka et traverse la commune de Balaruc-le-Vieux. La découverte de pièces de l'empereur Claude, le fait remonter au Ier siècle

    Édifice religieux dédié à Neptune et ses Nymphes. Une inscription découverte en 1665 porte : « ITEM. TRIB. LEGII[] NEPTUNO. ET N[]. GEMELLI PROC[] »

    Édifice religieux gallo-romain dédié à Neptune.

    Spécialités

    Il existe une confiserie, spécialité locale : les "bulles de Balaruc", production exclusive de Ruchers de la Hacienda, société basée à Montferrier-sur-Lez.

    La chaîne de confiseries "La Cure gourmande" est née à Balaruc et a sa première « fabrique » dans l'ancienne gare de Balaruc-les-Bains.

    Personnalités liées à la commune (par ordre alphabétique)

    • Thierry Crouzet, écrivain.
    • Léon Donnat (né à Balaruc en 1832-1893), économiste, ingénieur, membre du Conseil municipal de Paris.
    • Joseph-Michel Montgolfier, l'un des frères Montgolfier est mort le à Balaruc-les-Bains.
    • Frédéric Perez champion de France 2007 poids plume de boxe anglaise
    • Ernest Vaast, ancien footballeur international français, mort le à Balaruc-les-Bains.
    • Sauvaire Nicolas, international de lutte gréco romaine, pensionnaire de l'Insep à Paris, 7 fois champion de France lutte libre et gréco romaine de 2004 à 2008, 2e au championnat de France sénior lutte gréco romaine 2008 - nombreuses participations à des tournois internationaux dans divers pays tels que l'Allemagne, la Chine, etc. avec des résultats très honorables (5e, 7e, etc.), vice-champion de France sénior lutte gréco en 2008.

    Héraldique

    Les armes de Balaruc-les-Bains se blasonnent ainsi :

    tiercé en perle, au premier d'argent à une mitre de gueules, au deuxième d'azur à une amphore d'or, au troisième de gueules à fontaine jaillissante de six jets d'azur, trois à dextre, trois à senestre, l'un sur l'autre[48]


    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[11].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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    Autres sources

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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Régis Ayats, Jean-Marie et Lucette Pesce, Balaruc Maimona 2000 ans de passion pour l'eau, 2007
    • Albert Fabre et Paul de Rouville, Histoire de Balaruc-les-Bains, canton de Frontignan, département de l'Hérault, Nîmes, Clavel-Ballivet, , 92 p.
    • Robert Gros, Balaruc-les-Bains en Languedoc, S.l., s.n., , 92 p.
    • Raymond Lavigne, Balaruc-les-Bains : une ville au pluriel, Paris, Messidor, , 159 p.
    • Marc Lugand, Balaruc antique et médiéval : histoire et archéologie de la presqu'île balarucoise, Montpellier, Espace sud, , 141 p.
    • Jean Meyers et Brigitte Perez-Jean, Nicolas Dortoman et Balaruc : la médecine thermale à la Renaissance, Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault), Editions Guilhem, , 304 p.
    • François Pouzaire, Traité analytique et observations pratiques sur les eaux minérales de Balaruc, contenant l'origine et la découverte de ces eaux thermales, leur nature et leur analyse, leurs propriétés et la manière d'en user : avec certain nombre d'observations de guérisons merveilleuses opérées par ces mêmes eaux. Deuxième édition, revue, corrigée et augmentée de notes et de remarques intéressantes par le citoyen Pouzaire, Montpellier, G. Izar et A. Ricard, , 95 p. (lire en ligne)

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    Articles connexes

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