Lamalou-les-Bains

Lamalou-les-Bains (en occitan L'Amalon ou Vilacèla) est une commune française située dans l'ouest du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Lamalou-les-Bains

Entrée de la ville (ancien viaduc ferroviaire)

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes de Grand Orb
Maire
Mandat
Guillaume Dalery
2020-2026
Code postal 34240
Code commune 34126
Démographie
Gentilé Lamalousien(ne)(s)
Population
municipale
2 500 hab. (2019 )
Densité 405 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 35′ 55″ nord, 3° 04′ 50″ est
Altitude 458 m
Min. 175 m
Max. 600 m
Superficie 6,18 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bédarieux
(banlieue)
Aire d'attraction Bédarieux
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Clermont-l'Hérault
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lamalou-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : France
Lamalou-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Lamalou-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Lamalou-les-Bains
Liens
Site web Site officiel de la ville

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orb, le Bitoulet et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « grotte du Trésor ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Lamalou-les-Bains est une commune rurale qui compte 2 500 habitants en 2019. Elle est dans l'unité urbaine de Bédarieux et fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux. Ses habitants sont appelés les Lamalousiens ou Lamalousiennes.

    Géographie

    Carte

    La ville est située au confluent du Bitoulet (9,6 km), affluent rive droite (donc au Nord) du fleuve côtier l'Orb, et de ce même fleuve[1]. Lamalou est la commune la plus peuplée du canton de Saint-Gervais-sur-Mare dont elle fait partie.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Lamalou-les-Bains
    Taussac-la-Billière
    Combes Hérépian
    Le Poujol-sur-Orb Les Aires

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Aires », sur la commune des Aires, mise en service en 1995[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 128,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 54 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[13].

    Statistiques 1981-2010 et records Station LES AIRES (34) Alt: 190m 43° 35′ 00″ N, 3° 06′ 30″ E
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,6 2,3 4,3 6,7 10 13,4 15,5 15,3 11,6 10,2 5,3 2,4 8,3
    Température moyenne (°C) 6,7 7,2 9,8 12,4 16,1 20,2 22,6 22,2 18 14,9 9,7 6,6 13,9
    Température maximale moyenne (°C) 10,8 12,1 15,3 18,1 22,2 27,1 29,7 29,1 24,4 19,7 14,1 10,8 19,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −10
    19.2017
    −10
    28.2018
    −10,4
    02.2005
    −6,1
    08.2021
    −1,6
    07.2019
    4
    13.2019
    6,7
    17.2000
    5,6
    30.1998
    2,2
    21.2017
    −3,1
    30.2012
    −9,4
    22.1998
    −9,4
    19.2001
    −10,4
    2005
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,3
    02.2003
    24,5
    24.2020
    27,8
    31.2012
    31,1
    08.2011
    35,5
    29.2001
    41,3
    28.2019
    38,2
    21.2015
    41,2
    12.2003
    37,2
    04.2016
    32,1
    03.2011
    24,5
    09.2015
    21
    11.1997
    41,3
    2019
    Précipitations (mm) 128 93,3 57,1 98,3 80,2 43,8 31,6 51,7 101,7 154,6 126,2 162 1 128,5
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 8,8 6 6,1 7,6 7,3 4,2 3,6 5,1 5,8 7,9 6,9 8,5 77,8
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 4,3 2,7 2,9 3,6 3,9 2,1 1,7 2,4 3,4 4,4 3,1 4,6 39,3
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 3 2,1 1,7 2,3 2,3 1,4 1,1 1,7 2,4 3,3 2,4 3,1 26,9
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 34008001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[16]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[17],[18].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « grotte du Trésor »[20], d'une superficie de 43,95 ha, un site majeur pour la reproduction du Minioptère de Schreibers dans ce secteur du haut Languedoc[21].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[22] : la « grotte du Trésor » (51 ha), couvrant 2 communes du département[23] et la « vallée de l'Orb entre Hérépian et Colombière-sur-Orb » (156 ha), couvrant 6 communes du département[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[22] : le « massif de l'Espinouse » (20 035 ha), couvrant 19 communes du département[25].

    Voies de communication et transports

    Par car

    Lamalou-les-bains est desservi par le réseau Hérault Transport :

    • ligne 655 : Béziers - Lamalou les Bains - Bédarieux
    • ligne 663 : Montpellier - Le Poujol Sur Orb
    • ligne 682 : Bédarieux - St Pons de Thomières
    • ligne 685 : Montpellier - St Pons de Thomières

    Par train

    Sur la ligne de Castres à Bédarieux, la commune a été desservie par le train de 1889 à 1972 pour les voyageurs.

    À vélo

    L'ancienne voie ferrée entre Mazamet et Bédarieux qui desservait la commune a été reconvertie en voie verte : Voie Verte du Haut-Languedoc (« Passa Païs »)[26]

    Urbanisme

    Typologie

    Lamalou-les-Bains est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[27],[I 1],[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bédarieux, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[I 2] et 13 053 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (44,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,6 %), zones urbanisées (28,5 %), zones agricoles hétérogènes (22,8 %), cultures permanentes (6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Héraldique

    Les armes de Lamalou-les-Bains se blasonnent ainsi :

    d'azur au soleil d'or se levant derrière une chaîne de montagnes de sable, d'où coule une rivière d'argent dans une plaine de sinople[30]


    Le casino
    Les thermes
    L'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul
    Établissement thermal : carte postale (1905)

    Histoire

    Contrairement à de nombreuses stations thermales, Lamalou-les-Bains n’a pas une origine romaine. Son nom vient tout simplement du ruisseau traversant la cité qui s’appelait Malou ou Betoulet pour devenir aujourd’hui Bitoulet.

    En 1845[31], la commune de Villecelle est créée à partir des sections de Villecelle et Bardejean distraites de la commune de Mourcairol[32] (aujourd'hui disparue, voir les Aires). La paroisse était Saint-Pierre-de-Rhèdes, paroisse mère des églises des Aires, d'Hérépian et du Poujol.

    Le [33], Villecelle prend le nom de Lamalou-les-Bains.

    De nos jours, la rééducation fonctionnelle et le thermalisme occupent une place importante dans la vie de la cité auxquels s’ajoutent le tourisme de pleine nature avec les massifs du Caroux et de l’Espinouse et les nombreuses infrastructures de loisirs, dont notamment son casino. De création récente, Lamalou-les-Bains ne manque donc pas d’intérêt pour les amateurs de l’architecture du XIXe siècle et de la Belle Époque. En effet, depuis les grands hôtels en passant par les thermes jusqu’au théâtre et au casino, tout l’éclectisme de l’époque y est représenté.

    Thermalisme

    Les sources de Lamalou-les-Bains sont apparues à la suite du percement de galeries minières aux XIe et XIIe siècles. La tradition veut qu’un paysan souffrant de douleurs se soit baigné dans la mare boueuse formée par ces eaux et en ait retiré une sédation appréciable de son mal.

    En 1947, la ville rachète l'établissement thermal et la « Chaîne thermale du Soleil » le reprend en 1986. La Caisse nationale de Sécurité sociale achète l'établissement thermal de Lamalou-le-Haut en 1954 et le transforme en centre de rééducation pour enfants : l’établissement thermal de Lamalou le Centre est transformé en centre de rééducation pour adultes en 1957 et prend le nom de Bourgès.

    Plus de 15 sources s'échelonnent le long de la faille géologique qui traverse le vallon. Les eaux de Lamalou-les-Bains sont utilisées à l'état natif. Les eaux de Lamalou sont de type bicarbonaté calcique et sodique, ferrugineuses, riches en magnésium et en potassium et renfermant du dioxyde de carbone.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1953 1959 Paul Coste-Floret MRP Professeur de droit
    Ministre (1947-1954)
    Député (1946-1958)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1971 août 1979
    (décès)
    Paul Coste-Floret CD puis UDF-CDS Professeur de droit
    Ministre (1947-1954)
    Député (1946-1958)
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1983 mars 2014 Marcel Roques UDF puis NC Député (1993-1997)
    Conseiller régional (1998-2010)
    Conseiller général (1979-1993)
    Maire de Bédarieux (1977-1983)
    avril 2014 mai 2017 Philippe Tailland DVG Retraité
    mai 2017 En cours Guillaume Daléry DVD Consultant AMO

    Démographie

    Ses habitants sont appelés les Lamalousiens et Lamalousiennes[34].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

    En 2019, la commune comptait 2 500 habitants[Note 8], en diminution de 3,33 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
    361381330327376378390468753
    1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
    7378098789159391 0191 0241 0471 030
    1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
    1 1331 3552 0712 0292 0672 2022 1942 1562 247
    2007 2012 2017 2019 - - - - -
    2 2562 6632 5092 500-----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 039 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 903 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 590 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (45,8 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]6,6 %8,4 %9,1 %
    Département[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 257 personnes, parmi lesquelles on compte 63,7 % d'actifs (54,6 % ayant un emploi et 9,1 % de chômeurs) et 36,3 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Bédarieux[Carte 2],[I 12]. Elle compte 1 536 emplois en 2018, contre 1 641 en 2013 et 1 586 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 703, soit un indicateur de concentration d'emploi de 218,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 36 %[I 13].

    Sur ces 703 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 397 travaillent dans la commune, soit 57 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 72,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 17,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    246 établissements[Note 12] sont implantés à Lamalou-les-Bains au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble246100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    135,3 %(6,7 %)
    Construction2610,6 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    7932,1 %(28 %)
    Information et communication31,2 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance62,4 %(3,2 %)
    Activités immobilières166,5 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    249,8 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    5221,1 %(14,2 %)
    Autres activités de services2711 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,1 % du nombre total d'établissements de la commune (79 sur les 246 entreprises implantées à Lamalou-les-Bains), contre 28 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

    • Centre De Reeducation Motrice Du DR Ster, activités hospitalières (23 154 k€)
    • La Petite Paix, activités hospitalières (5 094 k€)
    • Developpement Conseil Investissement Strategie - Decis, hébergement social pour personnes âgées (2 292 k€)
    • Societe D'appareillage Du Centre Ster, fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire (1 161 k€)
    • Source Capus, location de logements (533 k€)

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations2617102
    SAU[Note 14] (ha)588510231

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (26 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 31 ha[42],[Carte 4],[Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Sports

    • Golf (9 trous)
    • Centre équestre
    • Piscine découverte
    • Stand de tir
    • Tennis
    • Trail

    Randonnée

    Le sentier de grande randonnée 7 reliant le ballon d'Alsace à Andorre passe sur la commune.

    Personnalités liées à la commune

    • Paul Coste-Floret, député de l'Hérault (1945-1967) et ancien ministre, fut maire de 1953 à 1959 ;
    • Georges Tattegrain, avocat, maire de Devise, poète et sculpteur y est décédé le  ;
    • Stanley Hoffmann, universitaire français (1928-2015) et professeur de science politique à Harvard, né dans une famille juive autrichienne, a vécu enfant caché dans le village pendant la Seconde Guerre mondiale[45].
    • Lucas Fournier, essayiste et romancier.
    • Adèle Bousquet Combes, auteure du livre Comment l'université broie les jeunes chercheurs ?[46] et docteure en neurobiologie.

    Jumelages

    Lamalou-les-Bains est jumelée avec

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Gérard Alzieu, « Lamalou-Les Bains : genèse d'une paroisse », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 15, , p. 127-137
    • P.-C. Collot, Lamalou-l'Ancien dit le Bas, Hérault : thermes, Nîmes, Lacour-Ollé, coll. « Rediviva », , 48 p.
    • Louis Dulieu, Lamalou-les-Bains : son histoire, son livre d'or, Montpellier, Causse, , 40 p.
    • Gilbert Massol et Marcel Roques, Chroniques lamalousiennes, Paris, [s.n.], , 117 p.
    • Mission Archives 34, Répertoire numérique détaillé des archives communales de Lamalou-les-Bains, Montpellier, Mission Archives 34, , 162 p.

    Fonds d'archives

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    Site de l'Insee

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    Autres sources

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