Antogny-le-Tillac

Antogny-le-Tillac est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Ne doit pas être confondu avec Antoigny.

Antogny-le-Tillac

L'église.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Chinon
Intercommunalité Communauté de communes Touraine Val de Vienne
Maire
Mandat
Serge Moreau
2020-2026
Code postal 37800
Code commune 37005
Démographie
Population
municipale
508 hab. (2019 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 58′ 43″ nord, 0° 34′ 44″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 123 m
Superficie 17,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Châtellerault
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sainte-Maure-de-Touraine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Antogny-le-Tillac
Géolocalisation sur la carte : France
Antogny-le-Tillac
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Antogny-le-Tillac
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Antogny-le-Tillac
Liens
Site web antognyletillac.com

    Géographie

    Hydrographie

    Réseau hydrographique d'Antogny-le-Tillac.

    La commune est bordée sur son flanc est par la Vienne (2,431 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 12,98 km, comprend en outre sept petits cours d'eau[1],[2].

    La Vienne, d'une longueur totale de 363,3 km, prend sa source sur le plateau de Millevaches, dans la Creuse, à une altitude comprise entre 860 et 895 m et se jette dans la Loire à Candes-Saint-Martin, à 30 m d'altitude, après avoir traversé 96 communes[3]. La station de Nouâtre permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Vienne. Le débit mensuel moyen (calculé sur 61 ans pour cette station) varie de 60 m3/s au mois d'août à 355 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 2 480 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 8,61 m le [4],[5]. Sur le plan piscicole, la Vienne est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].

    Paysages

    Située sur les bords de la Vienne, cette commune ne possède plus de mairie. Antogny-le-Tillac fut rattachée à Seligny.

    On peut trouver quelques lieux-dits comme la Verrière et le Marais.

    Urbanisme

    Typologie

    Antogny-le-Tillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtellerault dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,3 %), forêts (18,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), zones urbanisées (2,4 %), eaux continentales[Note 3] (2,1 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Antogny-le-Tillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vienne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[16],[14].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Antogny-le-Tillac.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[17]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 64,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 285 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 229 sont en en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[19].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990 et 1991 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2006[14].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté et se retrouve dans cette phrase Antigniacus, super Vigennam, in pago Turonico en 638[20], Antoigné le Tillard en 1544[21], Antogny l'Estillard en 1631[22], Antogny le Tillars en 1660[22], Antogny le Tillard en 1654[23], Antogny le Tillart en 1664[24].

    Antogny, tout comme de multiples toponymes proches, dérive de l'anthroponyme gallo-romain Antonius.

    Le Tillac (tillard en 1544), son étymologie ne présente aucune difficulté, c'est le tilleul.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Serge Moreau DVG Agriculteur

    Finances locales

    Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[25] :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

    En 2019, la commune comptait 508 habitants[Note 4], en diminution de 1,74 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    560613606480563619620641642
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    675650615652631641656677663
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    631634623553581562575549534
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    516479441497486447520530515
    2017 2019 - - - - - - -
    510508-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église paroissiale Saint-Vincent d'Antogny-le-Tillac, inscrit monument historique depuis 1926[30].
    • L'ancien cimetière du village, qui à la suite de crues de la Vienne a pris des allures chaotiques.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Antogny-le-Tillac », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Fiche Sandre - la Vienne », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    4. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    5. « Station hydrométrique L7000610, la Vienne à Nouâtre », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    6. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. « Les risques près de chez moi - commune d'Antogny-le-Tillac », sur Géorisques (consulté le )
    15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    16. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    17. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    19. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    20. Dans une charte de Dagobert.
    21. Dans un document du prieur Guy Chasteignier.
    22. Dans les archives de Poisay-le-Joly.
    23. Dans les archives de Buxeuil.
    24. Dans les archives de Mondion.
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    29. Notice no PA00097529, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    • Portail de l'Indre-et-Loire et de la Touraine
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.