Antoine Louis La Plaigne
Antoine Louis La Plaigne (né à Mouchès le - mort à Barran le ) était député à l'Assemblée législative de 1791, membre de la Convention, et député au Conseil des Cinq-Cents.
Antoine Louis La Plaigne | |
Fonctions | |
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Député du Gers | |
– (1 an et 17 jours) |
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Gouvernement | Assemblée législative |
Député à la Convention nationale | |
– (3 ans, 1 mois et 23 jours) |
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Député au Conseil des Cinq-Cents | |
– (2 ans, 7 mois et 6 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Mouchès (Gers) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Barran (Gers) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Girondins Droite |
Profession | Homme de loi Magistrat |
députés du Gers | |
Biographie
Il était homme de loi à Barran avant la Révolution lorsqu’il devint président du tribunal d'Auch, et fut élu, le , le 2e sur 9, par 135 voix (142 votants) député du Gers à l'Assemblée législative; il fit partie de la majorité et dénonça l'incivisme du président du département des Bouches-du-Rhône. Réélu, le , par le même département, membre de la Convention, le 1er sur 9, avec 428 voix (528 votants), il se prononça en ces termes dans le procès du roi : « L'Assemblée, dit-il au 3e appel nominal, a déclaré hier, à l'unanimité, que Louis est convaincu d'avoir conspiré contre l'État; j'opine pour la mort ». Cependant, il se rapprocha des Girondins, devint suspect à la Montagne, et fut décrété d'arrestation, sur la dénonciation de Chabot, qui donna lecture à la tribune d'une lettre de La Plaigne, hostile aux événements des 31 mai, 1er et 2 juin. La Plaigne, arrêté et écroué à la prison de La Force, réussit à s'évader le , et fut mis hors la loi par la Convention. Plus tard, la réaction thermidorienne le rappela à l'assemblée (18 frimaire an III). Le Gers le renvoya siéger au Conseil des Cinq-Cents, le 22 vendémiaire an IV, par 173 voix (288 votants), en même temps qu'il obtenait également la majorité dans les Hautes-Pyrénées. Il siégea jusqu'en l'an VIII dans cette assemblée, dont il fut secrétaire, et fut de nouveau nommé, après le coup d'État du 18 brumaire, président du tribunal d'Auch (4 prairial an VIII), poste qu’il refusa mais il fut maire du Barran aux Cent-Jours. Banni comme régicide en , il vécut en Suisse et ne rentra en France qu'en 1820.
Mandats
- 03/09/1791 - 20/09/1792 : Gers - Majorité réformatrice
- 03/09/1792 - 26/10/1795 : Gers - Girondins
- 14/10/1795 - 20/05/1798 : Gers - Droite
Notes
Sources
- Dictionnaire des parlementaires français par Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, tome 3, Fes-Lav, Bourloton éditeur, Paris, 1891.
- Fiche à l'Assemblée nationale
- Les Guillotines – les conventionnels régicides
Articles connexes
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