Antras (Ariège)
Antras est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Antras.
Antras | |
Antras vue du col de Lourech. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Intercommunalité | Communauté de communes Couserans-Pyrénées |
Maire Mandat |
Marc Woiry 2020-2026 |
Code postal | 09800 |
Code commune | 09011 |
Démographie | |
Gentilé | Antrasois |
Population municipale |
71 hab. (2019 ) |
Densité | 3,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 52′ 57″ nord, 0° 56′ 38″ est |
Altitude | Min. 777 m Max. 2 268 m |
Superficie | 20,02 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Girons (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Couserans Ouest |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Localisée dans le nord-ouest du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne). Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Isard, le ruisseau de Nédé, l'Araing, le ruisseau d'Antras, le ruisseau de Caudéron, le ruisseau de Cuchein, le ruisseau de Gaudère, le ruisseau de Labor, le ruisseau de Lauégère, le ruisseau d'Espan, le ruisseau d'Irazein et par divers petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le site « vallée de l'Isard, mail de Bulard, pics de Maubermé, de Serre-Haute et du Crabère »), deux espaces protégés (la « Sapinière de l'Isard » et le « Sarrat de Dessus - Antras ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Antras est une commune rurale qui compte 71 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 418 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Antrasois ou Antrasoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la croix d'Antras, inscrite en 1950.
Géographie
Localisation
La commune d'Antras se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie, limitrophe des Pyrénées-Atlantiques[I 1].
Elle se situe à 55 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 20 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Sentein (1,2 km), Bonac-Irazein (2,6 km), Balacet (3,1 km), Uchentein (4,8 km), Orgibet (5,8 km), Augirein (6,0 km), Salsein (6,1 km), Saint-Jean-du-Castillonnais (6,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Antras fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[4].
Antras est limitrophe de sept autres communes dont une dans le département de la Haute-Garonne.
Géologie et relief
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. La commune est traversée par la Faille nord-pyrénéenne, qui sépare la Zone axiale pyrénéenne (ZA) ou haute chaîne primaire de la Zone nord-pyrénéenne (ZNP), au nord. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma, et pour d'autres du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années). La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1073 - Aspect » et « n°1085 - Pic-de-Maubermé » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et leurs notices associées,[8].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 20,02 km2[9],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,2 km2[7]. Son relief est particulièrement étagé puisque la dénivelée maximale atteint 1491 mètres. L'altitude du territoire varie entre 777 m et 2 268 m[12].
Hydrographie
La commune est drainée par l'Isard, le ruisseau de Nédé, l'Araing, le ruisseau d'Antras, le ruisseau de Caudéron, le ruisseau de Cuchein, le ruisseau de Gaudère, le ruisseau de Labor, le ruisseau de Lauégère, le ruisseau d'Espan, le ruisseau d'Irazein et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 27 km de longueur totale[13],[14].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[16]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[17].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[15].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[19] complétée par des études régionales[20],[21] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Eylie d'en Haut », sur la commune de Sentein, mise en service en 1991[22] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[23],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 9,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 319,6 mm pour la période 1981-2010[24]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 19 km[25], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[26], à 12,3 °C pour 1981-2010[27], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[28].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[29],[30].
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d’Estats, le Mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[31].
Deux autres espaces protégés sont présents sur la commune :
- le « Sapinière de l'Isard », une réserve biologique dirigée, d'une superficie de 136,1 ha[32] ;
- le « Sarrat de Dessus - Antras », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 0,7 ha[33].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive oiseaux[35] : :
- le site « vallée de l'Isard, mail de Bulard, pics de Maubermé, de Serre-Haute et du Crabère », d'une superficie de 6 428 ha, hébergeant de nombreuses espèces endémiques au titre de la directive Habitats, dont le Lézard des Pyrénées, Ursus arctos (l'ours brun marsicain, réintroduit), le Desman des Pyrénées et la Rosalie des Alpes[36] ;
- le site « vallée de l'Isard, mail de Bulard, pics de Maubermé, de Serre-Haute et du Crabère », d'une superficie de 6 422 ha, 'un écocomplexe avec de nombreuses espèces d'oiseaux endémiques, en limite d'aire, et notamment du Gypaète barbu[37].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[38] :
- la « partie médiane du Lez et affluents entre Sentein et Les Bordes-sur-Lez » (52 ha), couvrant 6 communes du département[39] ;
- le « sud de la vallée de la Bellongue » (6 155 ha), couvrant 16 communes dont 13 dans l'Ariège et 3 dans la Haute-Garonne[40] ;
- la « vallée du Biros » (8 628 ha), couvrant 5 communes dont 4 dans l'Ariège et 1 dans la Haute-Garonne[41] ;
- le « versant nord du massif du Crabère et massifs annexes de Saint-Béat à Saint-Lary » (8 786 ha), couvrant 8 communes dont 2 dans l'Ariège et 6 dans la Haute-Garonne[42] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 8],[38] : les « montagnes entre la haute vallée de la Garonne et la haute vallée du Lez » (28 414 ha), couvrant 21 communes dont 15 dans l'Ariège et 6 dans la Haute-Garonne[43].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Antras est une commune rurale[Note 9],[44]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[45],[46].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[47],[48].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (8 %)[49].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 103, alors qu'il était de 95 en 2013 et de 96 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 41,8 % étaient des résidences principales, 38,8 % des résidences secondaires et 19,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,8 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Antras en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (38,8 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Antras[I 2] | Ariège[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 41,8 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 38,8 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 19,4 | 9,7 | 8,2 |
Voies de communication et transports
Accès avec les routes départementales D 618 puis la D 704C.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Antras est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[50],[51].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[52].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie de l’Ariège est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Antras[53]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[54].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Antras est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[55].
Histoire
Le , l'empereur Napoléon III a envoyé 1 000 francs au préfet de l'Ariège « pour secourir les familles nécessiteuses du village d'Antras qui a été détruit par un incendie.. »
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Antras est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 6], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[56].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 6].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Ouest pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 6], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[57].
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 0 et 99, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de sept[58],[59].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[61].
En 2019, la commune comptait 71 habitants[Note 11], en augmentation de 22,41 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
selon la population municipale des années : | 1968[64] | 1975[64] | 1982[64] | 1990[64] | 1999[64] | 2006[65] | 2009[66] | 2013[67] |
Rang de la commune dans le département | 265 | 250 | 295 | 251 | 259 | 261 | 258 | 269 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Enseignement
Antras fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune voisine de Sentein pour le primaire.
Manifestations culturelles et festivités
Sports
Randonnées vers le mail des Morères, le col de Nédé..
Écologie et recyclage
La déchetterie intercommunale la plus proche se trouve à Audressein.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin d'origine romane.
- La croix d'Antras en marbre datée de 1785 est inscrite à l'inventaire des monuments historique en 1950[68].
- Chapelle Notre-Dame de l’Isard (ou Notre-Dame-des-Neiges, protectrice des bergers et de leurs troupeaux), à 1322 m d'altitude, construite en 1864. Pèlerinage annuel le [69].
- Village pittoresque.
- Croix en marbre sur la place du village.
- Église Saint-Martin.
- Pèlerinage à la chapelle Notre-Dame de l'Isard en 2015.
- Vue depuis l'église Saint-Martin.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Antras sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[10],[11]
- Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[18].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[34].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune d'Antras » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Antras - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Antras - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Antras » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Antras et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Antras et Saint-Girons », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Antras », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 300-301.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Carte géologique d'Antras » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Antras », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille n°1085 - Pic-de-Maubermé de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Antras », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
- Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
- « Fiche communale d'Antras », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- « Carte hydrographique d'Antras » sur Géoportail (consulté le 26 octobre 2021).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- [PDF]« Plan Local d’Urbanisme d’Allières – Rapport de présentation », sur wxs-gpu.mongeoportail.ign.fr, (consulté le ), p. 125
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021
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- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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- « le « Sarrat de Dessus - Antras » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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