Armorial des princes de l'Empire
Cet article présente et décrit les armoiries des princes sous le Premier Empire.
Les princes souverains
Figure | Nom du prince et blasonnement |
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Camille Borghèse ( - Rome ? - Florence), général de brigade (), général de division (), général en chef de l'armée de réserve d'Italie ( - ), prince Borghese, 6e prince de Sulmona (1800), prince de Rossano, Prince de l'Empire (1805), duc de Guastalla (), grand dignitaire de l'Empire (Gouverneur général des départements au-delà des Alpes, - ), grand aigle de la Légion d'honneur (21 pluviôse an XIII (), Grand collier de la Légion d'honneur (), grand-croix de l'ordre de la Couronne de fer d'Italie (),
Parti : au I, d'azur, à un dragon ailé d'or (Borghesi), au chef du même, chargé d'une aigle de sable, becquée, membrée et couronnée d'or (Saint-Empire) ; au II, de gueules à l'ombrelle à galons de gueules et d'or, sommée d'un globe crucifère d'or, la tige en forme de lance chargée de deux clefs en sautoir avec les pannetons tournés vers l'extérieur et vers le haut, l'une d'or et l'autre d'argent, liées de gueules (gonfalonnier de l'Église) ; au chef de prince souverain brochant.[1] | |
Félix Baciocchi ( - Ajaccio ? - Bologne), général de brigade ()), général de division (), sénateur (8 frimaire an XIII ()), prince de Piombino () et Lucques (), légionnaire (19 frimaire an XII (), puis officier (25 prairial an XII (), puis grand aigle de la Légion d'honneur « avec collier » (15 ventôse an XII (), Grand-croix de l'ordre royal de Hollande (autorisation du ), | |
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Louis-Alexandre Berthier ( - Versailles ? - Bamberg, Bavière), général de brigade (), général de division (), général en chef de l'armée d'Italie (), maréchal de l'Empire (29 floréal an XII (), rayé de la liste des maréchaux aux Cent-Jours), Prince de Neuchâtel et de l'Empire, duc de Valangin ( - 1814), 1er prince de Wagram et de l'Empire (), Grand veneur de l'Empire (), Vice-connétable de l'Empire (), légionnaire (), puis grand officier (25 prairial an XII (), chef de la 1re cohorte), grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII (), grand collier de la Légion d'honneur, chevalier (), puis commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), chevalier des ordres de Saint-Hubert de Bavière (1805), et de l'Aigle d'or de Wurtemberg (1807), de Saint-André de Russie, de Saint-Joseph de Wurtzbourg, chevalier (), puis grand-croix (1805) de l'ordre de l'Aigle noir de Prusse, commandeur de l'ordre de la couronne de Westphalie (1810), grand-croix des ordres de Saint-Henri de Saxe (1806), de la Couronne de Saxe (1807), de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière (1807), de Saint-Georges de Russie (1807), de l'ordre militaire de Louis de Hesse-Darmstadt (), de Saint-Étienne de Hongrie (), de la Croix de Fer de Prusse (1813), de la Fidélité de Bade, grand dignitaire des ordres des Deux-Siciles (1808), et de la Couronne de fer d'Italie, Sénateur (), pair de France (),
En 1806, D'or au pal de gueules, chargés de trois chevrons d'argent ; chef de prince souverain (d'azur à l'aigle d'or, les ailes étendues, empiétant un foudre du même)
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Jean-Baptiste Jules Bernadotte ( - Pau ? - Stockholm), général de brigade (, nommé sur le champ de bataille par le général Kléber), général de division (), maréchal de l'Empire (29 floréal an XII (), 1er Prince de Pontecorvo et de l'Empire ( - ), Prince héritier de Suède ( - ), Prince héritier de Norvège ( - ), roi de Suède et de Norvège ( - ), grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII (), chef de la 8e cohorte), grand collier de la Légion d'honneur[réf. nécessaire], grand-croix des ordres de l'Aigle noir et de l'Aigle rouge de Prusse (1805), de Saint-Henri de Saxe, de l'Éléphant du Danemark (1805),
D'azur, au pont à trois arches d'argent, sur une rivière de même, ombrée d'azur, et supportant deux tours du second ; au chef des Princes souverains d'Empire brochant.[3],[4],[6],[7] . | |
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord ( ? - Paris), Ministre des Relations extérieures (, confirmé le - 1807), Prince de Bénévent et de l'Empire (), Prince de Talleyrand (le roi étant à Paris, il signa le brevet qui accorda à Talleyrand le titre de prince le ), duca di Talleyrand (royaume des Deux-Siciles, , lettres patentes du : titre immédiatement transmissible à son neveu), duc de Dino (, royaume de Naples), grand chambellan de l'Empereur (), prince-vice-grand électeur (1807), Sénateur (), pair de France (, duc et pair le , lettres patentes du , avec majorat du , prête serment à Louis-Philippe Ier[8]), grand chambellan de France (), grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII (), membre du grand-conseil de l'ordre), grand collier de la Légion d'honneur, grand-commandeur des ordres de la Couronne de Saxe et de Westphalie, chevalier des ordres de S. A. R. le grand-duc de Hesse, de Saint-Joseph de Wurtzbourg, de Léopold d'Autriche, du Lion et du Soleil de Perse, de l'Aigle noir et de l'Aigle rouge de Prusse, de Saint-André de Russie, de l'ordre de la Toison d'or (par le roi d'Espagne Ferdinand VII, 1814), de l'ordre du Saint-Esprit (), etc, etc.
Parti : au I de gueules aux trois lionceaux d'or armés, lampassés et couronnés d'azur (Talleyrand-Périgord) ; au II d'or au sanglier sanglier passant de sable chargé sur le dos d'une housse d'argent (Bénévent) ; au chef des Princes souverains d'Empire brochant sur la partition. Re que Diou : RE QUE DIOU.[3],[4],[5],[9], |
Les princes grands dignitaires
Les princes de la famille impériale
Le prince impérial
Figure | Nom du prince et blasonnement |
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Napoléon II ( - Palais des Tuileries ? - Palais de Schönbrunn), prince impérial (1811-1814), roi de Rome (1811-1814), prince de Parme (1814-1818), Empereur des Français (de jure, - ), duc de Reichstadt ( - 1832), Grand collier de la Légion d'honneur,
D'azur à l'aigle d'or empiétant un foudre du même.[5] |
Les princes français
Figure | Nom du prince et blasonnement |
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Joseph Bonaparte ( - Corte ? - Florence), général de division (), grand dignitaire de l'Empire (grand électeur, 12 pluviôse an XII), membre du Sénat conservateur (22 thermidor an XII), pair de France ( (Cent-Jours)), prince français (), roi de Naples ( - 1808), roi des Espagnes et des Indes ( - 1813), grand officier (10 pluviôse an XIII), puis grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII), grand collier de la Légion d'honneur, chevalier de la Toison d'or (, puis grand-maître de la branche espagnole de l'Ordre), fondateur et grand-maître de l'ordre des Deux-Siciles (1806-1808), fondateur et grand-maître de l'ordre royal d'Espagne (1808-1813),
Grandes armes du Roi de Naples : Gironné de 15 pèces : I, en forme de franc-quartier, d'or, à une triquêtre issante d'une tête de Mercure de carnation (Île de Sicile) ; II, d'or au cheval contouné et effaré de sable (de Naples (ancien)) ; 3, d'azur, à deux cornes d'abondance d'or, passées en sautoir (du Labour) ; IV, coupé en A d'azur à une comète d'argent chevelée d'or, en B d'argent à un vol d'azur ; V, d'or, à l'aigle de gueules, couronnée du champ, issante d'une fasce denchée et abaissée d'azur (de Basilicate) ; VI, d'argent, à la croix potencée de sable (de Basse-Calabre) ; VII, écartelé en sautoir d'or, à quatre pals de gueules et d'argent, à la croix potencée de sable (alias d'Aragon et de Basse-Calabre) (de Haute-Calabre) ; VIII, D'or, à quatre pals de gueules, au dauphin d'argent, plongeant vers la pointe, brochant sur-le-tout (d'Otrante) ; IX, écartelé en sautoir d'azur et d'argent, à la crosse d'or, brochante sur-le-tout (de Bari) ; IX, d'azur, à un Saint-Michel d'or, terrassant un diable de sable, sur une montagne à trois coupeaux du deuxième, issante de la pointe (de Capitanate) ; XI, de gueules, à une étoile à huit rais d'or, ceinte d'une couronne de feuillage du même (de Molise) ; XII, coupé de gueules, à la couronne à l'antique d'or, et d'argent. (de Haut-Principat) ; XIII, d'or, à la hure de sable, surmontée d'un joug de gueules (des Basses-Abruzzes) ; XIV, d'azur, à l'aigle d'argent, surmontant une montagne d'or, issante de la pointe (des Hautes-Abruzzes) ; XV, de gueules accompagnée de deux croisettes alesées le tout d'argent ; sur-le-tout d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon) dans son pavillon de gueules.[3] | |
Louis Bonaparte ( - Ajaccio ? - Livourne), général de brigade (1803), général de division (1804), prince français (1804), Grand dignitaire de l'Empire (Connétable de l'Empire, 12 pluviôse an XII), Roi de Hollande (1806-1810), Grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII), Grand collier de la Légion d'honneur, Chevalier de la Toison d'or (), fondateur et grand-maître de l'ordre de l'Union (1806-1808), Pair de France ( (Cent-Jours)),
Ecartelé : I et IV, de gueules, au lion d'or couronné du même, tenant dans sa patte dextre un faisceau de sept flèches d'argent, pointées et empennées d'or, et dans sa patte sénestre, une épée d'argent, garnie d'or (Provinces-Unies) ; II et III, d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon).[3] | |
Joachim Murat ( - Labastide-Fortunière ? - Pizzo), général de brigade (), général de division (à titre provisoire le , confirmé le ), Maréchal de l'Empire (29 floréal an XII (), Grand dignitaire de l'Empire (Grand amiral de l'Empire, 12 pluviôse an XIII (), prince français (1804), grand-duc de Berg et de Clèves (1806-1808), roi de Naples (1808-1815), grand officier (25 prairial an XII (), puis Grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII (), chef de la 12e cohorte), grand collier de la Légion d'honneur, grand-croix des ordres de l'Aigle noir de Prusse (), de Maximilien-Joseph de Bavière, de la Couronne de fer (), de la Couronne de Saxe (1807), de Saint-André de Russie (1807), de Saint-Joseph de Würzburg (1808), grand-maître de l'ordre des Deux-Siciles (1808-1815),
Armes du Grand-duc de Berg et de Clèves : Parti : au I, d'argent au lion léopardé de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur (Berg) ; au II, de gueules aux rais d'escarboucle, pommetés et fleuronnés d'or de huit pièces (Clèves) ; à l'ancre de sable à quatre becs brochant sur le parti. Sur le tout, d'azur à l'aigle d'or empiétant un foudre du même, la tête contournée.[3],[4],[12],[13] | |
Eugène de Beauharnais ( - Paris ? - Munich), Colonel (), Colonel général des chasseurs (), Général de brigade (), Grand dignitaire de l'Empire (archichancelier d'État, 12 pluviôse an XIII ()), Membre du Sénat conservateur (sénateur de droit en tant que grand dignitaire de l'Empire, 12 pluviôse an XIII ()), Vice-roi d'Italie ( - ), Pair de France ( (Cent-Jours)), Prince français (12 pluviôse an XIII ()), Prince de Venise (), Grand-duc de Francfort (), Duc de Leuchtenberg (), Prince d'Eichstätt (), Légionnaire (), puis, Commandant (), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII (), Grand collier de la Légion d'honneur, Chevalier de la Toison d'or (1805, no 862), Grand-croix des ordres de Saint-Hubert de Bavière (1805), de la Couronne de fer d'Italie (1805), de Saint-Étienne de Hongrie (), de la Couronne de Saxe, des Séraphins, de l'Epée de Suède,
D'azur à l'aigle d'or empiétant un foudre du même, le foudre chargé d'un médaillon ovale d'argent surchargé d'un E de sable.[14] | |
Élisa Bonaparte ( - Ajaccio ? - Villa Vicentina, inhumée en la chapelle Baciocchi (Basilique San Petronio), Bologne), princesse de Piombino () et Lucques (), Grand dignitaire de l'Empire (« Grande Duchesse, ayant le Gouvernement général des Départemens de la Toscane », 2 et - ),
Ecartelé : I, d'or à six sphères mises en orle, cinq de gueules, celle en chef d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or (de Médicis, pour la Toscane) ; II, coupé d'argent et de gueules (de Lucques) ; III, coupé de gueules et d'or au chef du premier chargé d'une aigle bicéphale de sable, un créquier de sable feuillé d'argent (alias d'un rameau d'épines de sinople en pal) brochant, chargé en abime d'un écusson de gueules à la bande échiquetée d'argent et d'azur, au chef d'argent à la croix de gueules (de Cybo-Malaspina, pour Massa et Carrare) ; IV, de gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même ; sur le tout d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon).[3],[15] | |
Jérôme Bonaparte ( - Ajaccio ? - Château de Vilgénis, Massy), capitaine de vaisseau (1805), contre-amiral (1806), général de division (), Pair de France ( (Cent-Jours)), Maréchal de France (), Prince français (1806), Roi de Westphalie (1807-1813), prince de Montfort (par son beau-père, le roi de Wurtemberg, ), 1er prince de sang (1852), Grand aigle de la Légion d'honneur (1805), Grand Dignitaire l'Ordre de la Couronne de fer, fondateur et grand-maître de l'Ordre de la Couronne de Westphalie (1809-1814), Chevalier de la Toison d'or (1809 (par son frère Joseph), de la Couronne de Saxe, de Saint-André de Russie (1807), de Saint-Joseph de Wurtzbourg, Médaille Militaire, Médaille de Sainte-Hélène,
Ecartelé : I, de gueules au cheval effaré d'argent arnaché d'or (de Westphalie) (Basse-Saxe) ; II, contre-écartelé, 1 de gueules à deux léopards d'or, 2 d'or, au chef de sable, chargé d'une étoile à six rais d'argent (comté de Ziegenhain (de)), 3 d'or, au chef de sable, chargé de deux étoiles à six rais d'argent (de Nidda), 4, d'or au léopard lionné de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur (de Katzenelnbogen), sur-le-tout d'azur au lion burelé d'argent et de gueules et couronné d'or (de Hesse) ; III gironné de gueules et d'argent de seize pièces, sur le tout d'or au lion de gueules ; IV, contre-écartelé, 1 de gueules, à deux léopards d'or (de Brunswick), 2 d'or, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur (de Diepholt), 3 d'or, semé de cœurs de gueules, au lion d'azur, armé et lampassé du deuxième, brochant sur le tout (de Lunebourg), 4 de gueules, au lion d'or ; sur le tout d'azur à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon).[3] | |
Joseph Fesch ( - Ajaccio ? - Rome), archevêque de Lyon (1802), cardinal (1803), Membre du Sénat conservateur (16 pluviôse an XIII), Grand aumônier de l'Empire (), Pair de France ( (Cent-Jours)), comte de l'Empire (de facto, en tant que sénateur), prince de l'Empire (lettres patentes de 1807), ambassadeur à Rome, Légionnaire (9 vendémiaire an XII), puis Grand officier (25 prairial an XII), puis Grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII), Grand collier de la Légion d'honneur, Chevalier de l'Ordre de l'Éperon d'or (par le pape Pie VII le ), Chevalier de la Toison d'or (),
D'azur à l'aigle d'or, les ailes étendues empiétant un foudre du même, le foudre chargé d'un médaillon ovale d'argent surchargé d'un F de sable. L'écu est surmonté du chapeau de cardinal à trente houppes, d'une croix latine (croix archiépiscopale) ainsi que d'une couronne fermée de prince souverain, le tout inscrit dans un manteau impérial de pourpre (gueules) semé d'abeilles d'or et doublé d'hermine[16]. | |
Lucien Bonaparte ( - Ajaccio ? - Viterbe), sénateur (Constitution du 16 thermidor an X ()) et Pair de France ( (Cent-Jours)), faisant de Lucien, ipso facto un comte de l'Empire[17] (sans lettres patentes ni armoiries), prince (romain) de Canino (), prince français (1815 : Cent-Jours), prince (romain) de Musignano (), prince (romain) Bonaparte (1837), Grand officier de la Légion d'honneur,
De gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même, une en chef, l'autre en pointe[18]. |
Les autres princes
Figure | Nom du prince et blasonnement |
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Jean Lannes ( - Lectoure - Ebersdorf après la bataille d'Essling du où il fut blessé à la fin des combats), général de brigade de cavalerie (nommé par le général Bonaparte à titre provisoire en , confirmé par le Directoire exécutif le ), général de division (nommé par le général Bonaparte à titre provisoire le , confirmé par arrêté des consuls le ), Maréchal de l'Empire (29 floréal an XII ()), prince de Sievers (en tant que donataire de la principauté de Sieviers, par décret signé de Napoléon Ier à Tilsit le )[19],[20], 1er duc de Montebello et de l'Empire (), Grand aigle de la Légion d'honneur (, chef de la 9e cohorte), Commandeur de l'ordre de la Couronne de fer (), Grand-croix des Ordres du Christ de Portugal (1805) et de Saint-Henri de Saxe, Chevalier de l'Ordre de Saint-André de Russie (1808),
De sinople, à une épée haute d'or ; au chef des ducs de l'Empire brochant.[3],[4],[5],[13],[21] |
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Louis Nicolas Davout ( - Annoux ? - Paris), général de brigade (), général de division (), Maréchal de l'Empire (29 floréal an XII (), seigneur de Lowicz (), 1er duc d'Auerstaedt et de l'Empire (, lettres patentes du ), 1er prince d'Eckmühl et de l'Empire (, lettres patentes signées au Palais de Schönbrunn), Légionnaire (19 frimaire an XII ()), puis Grand officier (25 prairial an XII ()), et chef de la 6e cohorte), puis Grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII ()), Chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer, Chevalier de Saint-Louis (), Grand-croix des Ordres du Christ du Portugal (), Grand-croix de Saint-Henri de Saxe (), de Saint-Étienne de Hongrie (), de l'Éléphant du Danemark, Grand dignitaire du duché de Varsovie (), Pair de France ( (Cent-Jours), duc et pair le , lettres patentes du ),
D'or, à deux lions léopardés rampants de gueules, tenant de la patte dextre une lance polonaise de sable, l'un en chef à dextre, et le second contourné en pointe à sénestre, bordure componée d'or et de gueules ; au chef des ducs de l'Empire brochant.Devises: 1° JUSTUM ET TENACEM; 2° VIRTUTI PRO PATRIA[3],[5],[21],[22]. |
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André Masséna ( - Nice + - Paris), général de brigade (), général de division (), général en chef de l'armée du Danube et d'Helvétie (1799), Maréchal de l'Empire (29 floréal an XII ()), 1er duc de Rivoli et de l'Empire (), 1er prince d'Essling et de l'Empire (), Grand aigle de la Légion d'honneur (10 pluviôse an XIII, chef de la 14e cohorte), Commandeur de Saint-Louis (1814), Pair de France ( (Cent-Jours)),
D'or, à la victoire de carnation ailée tenant d'une main une palme, et de l'autre une couronne d'olivier de sinople, accompagnée en pointe d'un chien couché de sable ; au chef des ducs de l'Empire brochant. Timbre: couronne de prince. Supports: deux lions couronnés. Devise: VICTOR ET FIDELIS[3],[4],[5],[21]. |
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Michel Ney ( - Sarrelouis (Lorraine) ? - fusillé à Paris, place de l'Observatoire), général de brigade (), général de division (), général en chef de l'armée du Danube en remplacement de Masséna, Maréchal de l'Empire (29 floréal an XII ()), 1er duc d'Elchingen et de l'Empire (), 1er prince de la Moskowa et de l'Empire (lettres patentes du ), Grand aigle de la Légion d'honneur (10 pluviôse an XIII ()), chef de la 7e cohorte), Chevalier de Saint-Louis (), Grand-croix de l'Ordre du Christ du Brésil (), Pair de France (, , (Cent-Jours)),
D'or bordé d'azur, en cœur un écu du second, chargé d'un orle du champ, accosté de deux mains adossées, vêtues de sable, tenant des badelaires d'argent ; au chef des ducs de l'Empire brochant.[3],[4],[5],[13],[21] |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes et sources
- www.heraldique-europeenne.org :
- Voir le système héraldique napoléonien, les couronnes et toques en héraldique napoléonienne, les maisons princières ou ducales des Premier et Second Empires et les Maréchaux d'Empire) ;
- Armorial des rues de Paris sur heraldique-europeenne.org
- www.heraldica.org, Titres et Héraldique sous Napoléon
- Jacques Jourquin, Dictionnaires des Maréchaux de Napoléon, Christian, 1999
- Jacques Jourquin, Dictionnaire des maréchaux du Premier Empire, 1986
- Thierry Lentz, Dictionnaires des Ministres de Napoléon, Christian, 1999
- Quintin, Dictionnaire des Colonels de Napoléon, SPM, 1996
- Raoul de Warren, Les Pairs de France au XIXe siècle, les Cahiers nobles, 1959 (Réed. en 1999 par l'Intermédiaire des chercheurs et des curieux)
- Philippe Lamarque, Armorial du Premier Empire, Édition du Gui, 2008, (ISBN 978-2-9517417-7-5)
- Jiri Louda et Michael Maclagan, Les Dynasties d'Europe, Bordas, (réimpr. 1993), 308 p. (ISBN 2-04-027013-2)
- Armorial du premier Empire de Philippe Lamarque Réf AR1E, février 2008, 640 pages
Notes et références
- Borghese Sulmona sur www.heraldique-europeenne.org
- www.napoleon-empire.net
- Arnaud Bunel, « Héraldique européenne », sur blog personnel via Blogger.
- Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
- Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc..., Encyclopédie Roret, , 340 p. (lire en ligne)
- runeberg.org
- Louda 1981, p. 67
- Lors de sa prestation de serment, il aurait dit à Louis-Philippe :
« Sire, c'est le treizième ; j'espère que ce sera le dernier. »
. Source : Charles Maurice de Talleyrand-Périgord sur thierry.pouliquen.free.fr - Source : Armorial de l'Empire français - par M. Alcide Georgel - 1870. L'i"nstitut, l'université, les écoles publiques. Texte téléchargé depuis le site de la Bibliothèque nationale de France.
- LES DECORATIONS DE L'ARCHICHANCELIER sur www.cambaceres.fr
- Jean-Jacques de Cambacérès sur roglo.eu
- Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, (lire en ligne)
- Classement hiérarchique des personnages présentés sur napoleon-monuments.eu
- A. de Revérand, E. Villeroy, Album des armoiries concédées par Lettres-patentes de Napoleon Ier, 1808-1815 cité dans Giacomo Bascapè; Marcello Del Piazzo, Insegne e simboli. Araldica pubblica e privata medievale e moderna, Roma, Ministero per i beni e le attività culturali, 2009. (ISBN 88-7125-159-8) pag. 793.
- www.histoire-empire.org
- J.-F. Jules Pautet Du Parois, Nouveau manuel complet du blason ou Code héraldique, archéologique et historique avec un armorial de l'empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc., etc, Librairie Encyclopédique de Roret, (lire en ligne)
- Brune sur napoleon-monuments.eu
- Hervé Pinoteau, Vingt-cinq ans d'études dynastiques, Paris, Ed. Christian, 1982, p. 228
- Max Reyne, Les 26 maréchaux de Napoléon : soldats de Révolution, gloires de l'Empire, Aubagne, Éditions Créations, , 287 p. (ISBN 978-2-908298-00-0, BNF 35101204, lire en ligne)
- Napoléon lui fait donation de la principauté de Sieviers (décret impérial de Tilsit du 30 juin 1807), qu'administraient les évêques de Cracovie, et sur laquelle l'Empereur lui fait dotation mais dont, néanmoins, il ne reçut jamais le titre (ni la souveraineté), bien qu'on le désigna ponctuellement prince de Sieviers dans le cadre de l'administration de cette principauté.
- Sources
- Max Reyne, Les 26 maréchaux de Napoléon : "soldats de Révolution," "gloires de l'Empire", Aubagne, Éditions Créations, , 287 p. (ISBN 978-2-908298-00-0, BNF 35101204, lire en ligne) ;
- Les Maréchaux d'Empire sur empire.histofig.com.
- La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr
- Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien
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