Autainville

Autainville est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Autainville

L'église Saint-Sulpice.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Communauté de communes Beauce Val de Loire
Maire
Mandat
Christelle Pellé
2020-2026
Code postal 41240
Code commune 41006
Démographie
Gentilé Autainvillois, Autainvilloises[1]
Population
municipale
446 hab. (2019 )
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 52′ 55″ nord, 1° 24′ 59″ est
Altitude Min. 119 m
Max. 153 m
Superficie 25,01 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Beauce
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Autainville
Géolocalisation sur la carte : France
Autainville
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Autainville
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Autainville

    Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par le Baignon.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espaces naturel d'intérêt est présent sur la commune : une Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), la « Forêt de Marchenoir ». En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 26 en 1988, à 17 en 2000, puis à 14 en 2010.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune d'Autainville se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 33 km de Blois[4], préfecture du département et à 9,1 km de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[6].

    Les communes les plus proches sont[7] : La Colombe (3,4 km) , Saint-Laurent-des-Bois (km) , Binas (4,4 km) , Saint-Léonard-en-Beauce (km) , Marchenoir (6,3 km) , Semerville (6,4 km) , Le Plessis-l'Échelle (7,4 km) , Vievy-le-Rayé (7,8 km) et Moisy (8,4 km).

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[10].

    La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[11].

    L'altitude du territoire communal varie de 119 mètres à 153 mètres[12],[13].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique d'Autainville.

    La commune est drainée par le Baignon (5,377 km)[14].

    Le Baignon, d'une longueur totale de 15,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Laurent-des-Bois et se jette dans le Loir à Morée, après avoir traversé 6 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[16].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 3,2 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,3 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 660 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[17].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[17]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal d'Autainville comprend une ZNIEFF[18] : la « Forêt de Marchenoir » (5 070,57 ha), localisée sur la moitié sud du territoire communal. Cette vaste et ancienne forêt (Jules César en fait mention dans la « Guerre des Gaules) », qui s'étend sur 11 communes de Loir-et-Cher, occupe une lentille d'argiles à silex au sein du plateau de Beauce. Ce massif presque entièrement privé est majoritairement occupé par de la Chênaie sessiliflore acidiphile à neutrophile. Localement, on rencontre des mares et des étangs sur lesquels se développent des végétations aquatiques, amphibies et parfois des habitats tourbeux. En termes d'espèces, il convient de noter la présence d'Ophioglossum vulgatum et de Luronium natans, protégées respectivement au niveau régional et au niveau national, le Luronium étant par ailleurs inscrit à l'annexe 2 de la Directive habitats[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Autainville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].

    Occupation des sols

    Infrastructures et occupation des sols de la commune d'Autainville.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (98,4 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante :

    • terres arables (71,2 %),
    • forêts (27,2 %),
    • zones urbanisées (1,6 %)[14].

    Planification

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[25].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Autainville en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (18,2 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,5 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Autainville en 2016.
    Autainville[26] Loir-et-Cher[27] France entière[28]
    Résidences principales (en %) 76,1 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 18,2 18 9,6
    Logements vacants (en %) 5,8 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal d'Autainville est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le transport de matières dangereuses[29],[30].

    Risques naturels

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[29]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[31]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[32].

    Risques technologiques

    La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[33],[34].

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

    Toponymie

    Formes successives du nom attestées pour la paroisse[36],[Note 6]


    • Nostre chastellenie de Marchesnoir : èsparroisse d'Autainville, novembre 1288 (Cartulaire de Blois, Appendice, p. 253) ;
    • Ottainville : juillet 1386 (A.N.-JJ 129, n° 69, fol. 40);
    • Octainville lez Marchenoir : août 1450 (A.N.-JJ 184, n°63, fol. 39) ;
    • Autainville : 1740 (B. M. d'Orléans, Ms995, fol. 11) ;
    • La paroisse d'Authenville : diocèze de Blois, 30 mai 1741 (A.C. de Saint-Avertin-GG 21) ;
    • Autinville, XVIIIe s. (Carte de Cassini).

    Selon Denis Jeanson, auteur d'un dictionnaire de toponymie de la région Centre-Val de Loire, Autainville viendrait du bas latin Ottavilla. Otta, nom de personne d'origine germanique qui suivi la déclinaison imparasyllabique a -anae, est complété de villa, un domaine rural. La graphie moderne apparaît pour la première fois en 1288 dans le cartulaire de Blois, mais différentes variantes lui succèdent[36].

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[37], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse d'Autainville devient formellement « commune d'Autainville »[37],[38].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Marchenoir et au district de Mer[38]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[39],[40]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[39]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[41]. Autainville est alors rattachée au canton de Marchenoir et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[42],[38],[43]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Seconde Guerre Mondiale

    Entre le 29 janvier 1939 et le 8 février, plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[44], dont Autainville[45]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[46]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[47].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    Autainville dans l'intercommunalité en 2016.

    La commune d'Autainville est membre de la communauté de communes Beauce Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [48].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015[49] pour l'élection des conseillers départementaux et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[50]. La commune est en outre rattachée au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal d'Autainville, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[51] avec liste ouvertes et panachage[52]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[53].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Claude Muller DVG  
    2008 En cours Christelle Pellé[54],[55]   Cadre administrative et commerciale d'entreprise, suppléante du député LREM Christophe Marion

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[56].

    Alimentation en eau potable

    Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[57]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable d' Autainville qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [58].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la commune d'Autainville gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[59]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[60] : « Bourg », un équipement utilisant la technique des filtres plantés, dont la capacité est de 450 EH , mis en service le [61].

    L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[62]. La communauté de communes Beauce Val de Loire assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[63].

    Sécurité, justice et secours

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie nationale de Marchenoir qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[64]

    En matière de justice, Autainville relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[65], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[66].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[68].

    En 2019, la commune comptait 446 habitants[Note 7], en augmentation de 4,21 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    605679613653742787775789841
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    845858890914907884865845805
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    780769790667595593551534516
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    456416391317290320352357420
    2017 2019 - - - - - - -
    444446-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[70].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 225 hommes pour 221 femmes, soit un taux de 50,45 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,55 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[71]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    3,2 
    5,0 
    75-89 ans
    10,2 
    14,0 
    60-74 ans
    12,9 
    26,8 
    45-59 ans
    19,6 
    18,7 
    30-44 ans
    22,6 
    15,1 
    15-29 ans
    12,7 
    19,9 
    0-14 ans
    18,9 
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[72]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,5 
    9 
    75-89 ans
    11,7 
    19,1 
    60-74 ans
    19,7 
    21 
    45-59 ans
    20,2 
    16,8 
    30-44 ans
    16,4 
    15,3 
    15-29 ans
    13,3 
    17,8 
    0-14 ans
    16,2 

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Autainville selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[73] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[74]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 45 100,0 (100) 34 10 1 0 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 12 26,7 (11,8) 9 3 0 0 0
    Industrie 2 4,4 (6,5) 1 1 0 0 0
    Construction 5 11,1 (10,3) 3 2 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 19 42,2 (57,9) 16 2 1 0 0
    dont commerce et réparation automobile 8 17,8 (17,5) 7 1 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 7 15,6 (13,5) 5 2 0 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (19 entreprises sur 45) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (26,7) %, il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 45 entreprises implantées à Autainville en 2016, 34 ne font appel à aucun salarié, , 10 comptent 1 à 9 salariés et 1 emploie entre 10 et 19 personnes

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[75]

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[76]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[77]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 26 en 1988 à 17 en 2000 puis à 14 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 69 ha en 1988 à 112 ha en 2010[76]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles d'Autainville, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Autainville (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[76]
    Nombre d'exploitations (u) 26 17 14
    Travail (UTA) 40 22 19
    Surface agricole utilisée (ha) 1 782 1 592 1 564
    Cultures[78]
    Terres labourables (ha) 1 779 1 581 1 559
    Céréales (ha) 1323 1090 1006
    dont blé tendre (ha) 624 296 212
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 201 s 85
    Tournesol (ha) 249 82 s
    Colza et navette (ha) 51 167 220
    Élevage[76]
    Cheptel (UGBTA[Note 8]) 200 33 0

    .

    Produits labellisés

    Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[79] et les volailles de l’Orléanais[80],[81].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Les armoiries d'Autainville se blasonnent ainsi :

    D'or au pal de gueules ; au chef de sinople chargé de trois feuilles de vigne du champ.

    Création Ph. Barbosa (1996).


    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Cette liste, non exhaustive, vise à illustrer l'évolution toponymique et les premières mentions de la paroisse.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    8. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

    Références

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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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