Autreville-sur-la-Renne
Autreville-sur-la-Renne est une commune française du canton de Châteauvillain, située dans le département de la Haute-Marne en région Grand Est, à 14 km de Chaumont près de la source de la Renne.
Pour les articles homonymes, voir Autreville.
Autreville-sur-la-Renne | |||||
Mairie déléguée de Saint-Martin-sur-la-Renne. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Chaumont | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Trois Forêts | ||||
Maire Mandat |
Patrice Closs 2020-2026 |
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Code postal | 52120 et 52330 | ||||
Code commune | 52031 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Autrevillois - Autrevilloises | ||||
Population municipale |
371 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 07′ 05″ nord, 4° 58′ 47″ est | ||||
Superficie | 31,32 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Chaumont (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châteauvillain | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
Localisation
Lavilleneuve-au-Roi | Lachapelle-en-Blaisy | Juzennecourt | ||
Vaudrémont | N | Gillancourt | ||
O Autreville-sur-la-Renne E | ||||
S | ||||
Braux-le-Châtel | Bricon | Euffigneix |
Autreville-sur-la-Renne est située sur la Renne, affluent de l'Aujon. Lors du recensement en 2006, la population était de 486 habitants. La commune est composée des villages de Valdelancourt, Saint Martin, Lavilleneuve-au-Roi et Autreville. Le , Lavilleneuve-au-Roi est rétablie (défusionne)[1].
Urbanisme
Typologie
Autreville-sur-la-Renne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,2 %), forêts (40,7 %), prairies (11,4 %), zones urbanisées (1,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Son église au cœur du village, dédié à saint Pierre, a été construite en 1835.
En 1789, Autreville dépendait pour le spirituel du doyenné de Châteauvillain au diocèse de Langres. Son église était sous le patronage de l'évêque.
Pour le temporel, Autreville faisait partie de l'élection et de la prévôté de Chaumont. La seigneurie était partagée entre plusieurs laïques. Il y avait deux justices seigneuriales : l'une ressortissait de Chaumont, l'autre du bailliage ducal de Châteauvillain. Clairvaux y avait aussi des droits féodaux. Ce village dans lequel l’évêque Michel Boudet tint un synode en 1517 est ancien et on y a trouvé il y a fort longtemps un Tibère d'or. Dès le IXe siècle, Autreville portait le nom de «Altre Millana in Pago Ramense ». En 886, Charles III le Gros le donna au comte bénéficiaire de Bar.
Au XIIIe siècle, la seigneurie était déjà divisée mais le fief principal appartenait à la maison de Choiseul qui le posséda jusqu'à la fin du XVIIe siècle. En 1266, Jean Ier de Choiseul donna à l'abbaye de Clairvaux, des hommes et des terres de ce fief pour l'entretien d'un moine. En 1646, Les Sommièvre succédèrent aux Choiseul. Pierre de Sommièvre vendit ses droits à Louis Perret, maître des eaux et forêts, l'un des frères du lieutenant-général de Chaumont. Ce dernier possesseur du fief dominant fut Gabriel Poisson de Malvoisin, maréchal de camp. Les templiers avaient également des possessions à Autreville.
La marquise de Pompadour, contre de nombreux services rendus à Louis XV, se vit offrir le château du village qui porte aujourd'hui encore son nom. Plus vieux encore le pont qui enjambe la Renne construit au début du XVIIe siècle.
En 1833, le village d'Autreville sur la Renne comptait 623 habitants, mais l'épidémie de choléra de 1854 y fit de cruelles victimes.
Peu après, un industriel d'origine italienne, Victor Durigello, ouvrit une usine de production de pâtes alimentaires. Cette fabrique employait une vingtaine de personnes. Cette dernière a été fermée en 1938.
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2019, la commune comptait 371 habitants[Note 3], en diminution de 5,6 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château d'Autreville (XVIIIe siècle). Architecture classique, inscrit MH.
Vue de l'église. L'imposant clocher de l'église. Vue de l'église. Le calvaire.
Entrée du village. Le monument aux morts. - Bas relief au musée de Chaumont.
Personnalités liées à la commune
- Jean le Bon, né à Autreville, était médecin de Charles IX et des Guise au XVIe siècle[14].
Héraldique
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Les armes de Autreville-sur-la-Renne se blasonnent ainsi : Losangé d'or et de sable.
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- code officiel géographique 2012
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- réélu en mars 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Bibliothéque Lorraine, Ou Histoire Des Hommes Illustres, Qui ont fleuri en Lorraine, dans les trois Evêchés, dans l'Archevêché de Tréves, dans le Duché de Luxembourg, & c : 4, Chez A. Leseure, (lire en ligne), p. 131-132.
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