Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan
Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan est une commune française située dans le nord du département du Gard en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean.
Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan | |
Mairie de Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Alès |
Intercommunalité | Communauté de communes Cèze-Cévennes |
Maire Mandat |
Thierry Daublon 2020-2026 |
Code postal | 30430 |
Code commune | 30266 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Jeannais, Saint-Jeannaises |
Population municipale |
852 hab. (2019 ) |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 15′ 29″ nord, 4° 17′ 39″ est |
Altitude | Min. 91 m Max. 240 m |
Superficie | 17,3 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Rousson |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.saint-jean-de-maruejols-et-avejan.fr/fr/ |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Cèze, la Claysse , le ruisseau de Malaygue, Valat de Lérou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« la Cèze et ses gorges » et les « garrigues de Lussan ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan est une commune rurale qui compte 852 habitants en 2019. Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais ou Saint-Jeannaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château d'Avéjan, inscrit en 2018.
Géographie
Le village se situe au nord du département du Gard, à 5 km de l'Ardèche (Saint-Sauveur-de-Cruzières). Il est composé d'un bourg central (Saint-Jean-de-Maruéjols), d'un hameau (Avéjan) et de plusieurs lieux-dits.
La commune fait partie de la Communauté de communes du Pays de Cèze, du canton de Rousson et de l'arrondissement d'Alès.
Saint-Jean est un village situé en bordure des gorges de la Cèze, où la verdure et le pittoresque sont lieux de rendez-vous. Divers vestiges gallo-romains indiquent que ce lieu a été habité très anciennement.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Méjannes-le-Clap », sur la commune de Méjannes-le-Clap, mise en service en 1992[6] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 032,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 32 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,5 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[12].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[14] :
- « la Cèze et ses gorges », d'une superficie de 3 550 ha, un territoire dont les principaux habitats naturels sont des formations méditerranéennes (Asplenion, Quercion ilicis) dans les gorges, avec notamment des descentes remarquables d'espèces montagnardes[15]
et un au titre de la directive oiseaux[14] :
- les « garrigues de Lussan », d'une superficie de 29 150 ha. Ce site abritait en 1999 un site de nidfication d'un couple de vautour percnoptère. Ce site constitue un lien essentiel dans la petite population méditerranéenne résiduelle du Sud-Est de la France (comprenant une vingtaine de couples seulement), situé entre les noyaux d'Ardèche et Drôme-Isère, au nord, des gorges du Gardon, au sud, du Lubéron et des Alpilles, à l'est, du haut montpelliérais et des Gorges Tarn-Jonte[16].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[17] : les « gorges de la Cèze amont » (486 ha), couvrant 4 communes du département[18], et la « rivière de la Cèze à l'aval de Saint-Ambroix » (228 ha), couvrant 9 communes du département[19] et trois ZNIEFF de type 2[Note 6],[17] :
- le « cours moyen de la Cèze » (648 ha), couvrant 16 communes du département[20] ;
- les « gorges de la Cèze » (2 609 ha), couvrant 7 communes du département[21] ;
- les « plateaux calcaires méridionaux du Bas Vivarais » (8 289 ha), couvrant 7 communes du département[22].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[23],[I 1],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (57 %), forêts (23,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,3 %), cultures permanentes (4,5 %), zones urbanisées (3,3 %), terres arables (3,3 %), prairies (0,8 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
- Dénominations
- Villa Sancti-Johannis-de-Marugolz en 1254.
- Sanctus-Johannes-de-Marojolis en 1384, plus tard,
- Saint-Jean-des-Asneaux, et Maruéjols-les-Anels en 1793.
C'est une paroisse du doyenné de Barjac, succursale érigée par décret du 17 prairial an XIII () avec vicariat décrété le ; la population se compose de 529 catholiques et 280 protestants ; l'annexe d'Avéjan et Belvezet donne un supplément de 348 catholiques. L'église paroissiale, en grande partie reconstruite et considérablement agrandie, fut bénite par Monseigneur Plantier, le . Elle est de style roman simple et sévère.
Avant 1790, c’était une paroisse du diocèse d'Uzès (doyenné de Saint-Ambroix) régie par un vicaire perpétuel. Le bénéfice du titre de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste était un prieuré simple et séculier, à la pleine collation de l’évêque d'Uzès ; le vicaire était institué par l’évêque, sur la présentation du prieur local.
Divers débris gallo-romains indiquent que ce lieu a été habité fort anciennement ; la maison de Crussol d'Uzès y était en possession de tous ces droits fort étendus. Le château de Saint-Jean tomba, en 1628, aux mains des huguenots de Rohan, à la suite de l'assemblée des protestants à Alais.
Rohan fit démanteler ce château qui appartenait à son vaillant adversaire le Marquis de Portes.
En , Cavalier incendia l'église et treize maisons du village ; vingt personnes, parmi lesquelles quatre femmes et un enfant de deux ans, furent massacrées. Une assemblée fut ensuite tenue sur la place publique et on força les catholiques à y assister.
Une ordonnance épiscopale du unit le prieuré de Saint-Jean au séminaire d'Uzès. Avant 1789 le territoire actuel de la commune de Saint-Jean était partagé en 3 paroisses : Saint-Jean, Avéjan et Mannas. En 1790 l'Assemblée Nationale désigne Rivières-de-Theyrargues (actuelle Rivières) comme canton. C'est là que siègent pendant la terreur les commissaires civils munis de pouvoirs illimités, ce qui les incita à se livrer aux pires excès dans la région (1790-1795). Saint-Jean, soutenu par les municipalités voisines, aurait bien voulu être désignée comme canton, mais n'a jamais pu l'obtenir malgré ses 1 120 habitants.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Maruéjols-les-Anels[26].
En 1795 (an III) le canton de Rivières-de-Theyrargues est supprimé et rattaché au canton de Barjac qui dépend de l'arrondissement d'Alais (Alès actuellement).
La tour de l'horloge communale, ancien élément de fortification, fut exhaussée en 1902 et sa toiture couverte de tuiles vernissées « à la bourguignonne » et chapeautée d'un petit campanile de fer forgé abritant la cloche des heures.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 412 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 868 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 760 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 12,4 % | 15,1 % | 15,7 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 469 personnes, parmi lesquelles on compte 72,1 % d'actifs (56,3 % ayant un emploi et 15,7 % de chômeurs) et 27,9 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 9]. Elle compte 178 emplois en 2018, contre 224 en 2013 et 175 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 270, soit un indicateur de concentration d'emploi de 65,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,7 %[I 10].
Sur ces 270 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 87 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
83 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 83 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 10 | 12 % | (7,9 %) |
Construction | 11 | 13,3 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 31 | 37,3 % | (30 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 2,4 % | (3 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,2 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 9,6 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 14 | 16,9 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 6 | 7,2 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,3 % du nombre total d'établissements de la commune (31 sur les 83 entreprises implantées à Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[27] :
- Parc De Chasse De Fontcouverte, chasse, piégeage et services annexes (80 k€)
- SJ Invest, activités des sociétés holding (35 k€)
Gisement d'asphalte
Sur le territoire, il y a un gisement de roche asphaltique ou asphalte naturel qui est le seul en Europe à être encore en exploitation. L'asphalte naturel est une roche calcaire imprégnée de bitume. On trouve cette roche dans les gisements sédimentaires d'origine lacustre de l'ère tertiaire. Au cours des âges, des couches successives de calcaires se sont trouvées imprégnées de bitume d'origine certainement pétrolifère.
Le gisement de Saint-Jean-de-Maruéjols se présente sous la forme d'une couche de dix à douze mètres d'épaisseur, d'aspect lité, avec une imprégnation variable suivant les strates, dont la teneur en bitume moyenne est de l'ordre de 7 a 8 %, avec des passages pouvant aller jusqu’à 13 %.
Ce gisement a été découvert au milieu du XIXe siècle par des affleurements en surface dans les collines dominant la plaine de Saint-Jean, côté est. Des sondages en profondeur ont décelé sa présence souterraine et son importance.
La couche d'asphalte depuis les affleurements plonge vers le sud-ouest avec une inclinaison de l'ordre de 10 % et environ tous les 100 mètres par des failles d'une amplitude de 15 à 30 mètres.
C'est ainsi que sous Avéjan se trouve l'asphalte à une centaine de mètres et au puits Goldney, dans la plaine, à 290 mètres.
En 1859, après une campagne de sondages, le Service des Mines a découpé le gisement en quatre concessions :
- Concession du Mas Taullele,
- Concession d'Avejan et Fontcouverte,
- Concession de Rebessou,
- Concession de Saint Jean de Maruéjols.
Les deux premières, les plus au nord-est appartiennent à la Société des mines d'Asphaltes du centre (SMAC). Les deux suivantes, vers le sud-ouest, appartiennent à la Société Française des Asphaltes (SFA).
Agriculture
La commune est dans le Bas-Vivarais, une petite région agricole occupant une petite frange nord du département du Gard[28]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 34 | 21 | 18 | 16 |
SAU[Note 13] (ha) | 828 | 854 | 780 | 1 047 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 34 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 21 en 2000 puis à 18 en 2010[30] et enfin à 16 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 53 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[31],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 828 ha en 1988 à 1 047 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à 65 ha[30].
Héraldique
Blason | De sinople à la fasce losangée d'or et de gueules. |
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---|---|---|
Détails | Armoiries rendues par ordonnance le 16e jour du mois de septembre 1697 par MM. les Commissaires Généraux du Conseil : les armoiries, celles de la communauté des habitants de Saint-Jean-de-Maruéjols telles ont été peintes et figurées après avoir été reçues ont été enregistrées a l'armorial général dans le registre coté à Montpellier en conséquence du paiement des droits réglés par les Tarifs et Arrest du Conseil du 20e jour de novembre en l'an 1696. Brevet délivré à Paris le 22 juin 1894 |
Politique et administration
- 1848-1901 : Xavier d'Entremaux
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 852 habitants[Note 15], en diminution de 10,88 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune abrite un monument historique :
- Le château d'Avéjan, inscrit par arrêté du [36].
Autres monuments :
- Église paroissiale Saint-Jean de Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan.
- Église Saint-Pierre d'Avéjan.
- Temple protestant de Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan.
- La place de l'horloge, refaite et inaugurée en , constitue la partie centrale du village.
- Le pont romain sur la Claysse, la tour de l'Horloge au toit en tuiles vernissées sur la place de Saint-Jean, la chapelle romane d'Avéjan.
Sports
L’Aïkido club maruejois, affilié à la FFAB a été créé en 2008 et compte une vingtaine de licenciés. Les cours sont assurés par deux enseignants (ceintures noires 1er et 2e dans).
Le Football Club de Saint-Jean-de-Maruéjols évolue en 2008 en première division de district (niveau départemental).
Chaque année depuis 1997, le premier week-end de septembre, l'association l'Étoile Maruéjoise organise un « raid nature » mêlant VTT, course d'orientation et parcours en canoë sur la Cèze.
À la sortie du village un centre de vacances Vacanisport est ouvert de juin à septembre. Les activités disponibles sont : accrobranche, balade en quad, mini-quad, balade en buggy, mini-buggy, parcours tir à l'arc, location VTT, escalade, spéléologie, canyoning.
Art et culture
L'association l'Étoile Maruéjoise organise tout au long de l'année diverses manifestations culturelles et artistiques ainsi que différents cours et atelier hebdomadaires : bridge, théâtre, chorale, mosaïque, aquarelle, conversation anglais, etc.
Associations
Le Relais familles est géré par l'association Familles Rurales. C'est un lieu de vie ouvert à tous. Le Relais Familles propose des activités variés comme l'initiation à l'informatique, les ateliers brico / déco, les soirées jeux de société, les interventions autour de l'environnement.
Commerce
Le village compte des commerces et services tels qu'hôtels, restaurants, bar-tabac, boulangerie, épicerie, boucherie, coiffeurs, fleuriste, pharmacie, cabinet médical et dentaire, La Poste.
Personnalités liées à la commune
- Louis Comte (1857-1926), pasteur de l'Église Réformée de Saint-Étienne, fut notamment le fondateur de l'Œuvre des Enfants à la Montagne.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[29].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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