Barbara Schulz

Barbara Schulz, née le à Talence, est une actrice française.

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Barbara Schulz
Naissance
Talence (Gironde), France
Nationalité Française
Profession Actrice
Films notables Voir filmographie.
Site internet http://www.myspace.com/barbaraschulz

Biographie

Jeunesse et formation

Née à Talence le [1], Barbara[2] Schulz passe son enfance entre le Béarn, le Pays basque et les Charentes avant d'arriver à Paris à l'âge de huit ans. Élevée dans l'amour du spectacle par une mère à la « vocation de saltimbanque » contrariée[3], elle commence des cours de comédie à quinze ans au cours Simon. Après un bac scientifique, elle reprend une formation d'art dramatique auprès de Jean-Laurent Cochet, elle avoue humblement qu'elle « n'était pas du tout une vedette de cours, bien au contraire. »[réf. nécessaire], tout en continuant ses études jusqu'en licence de sciences économiques à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Débuts et télévision (années 1990)

Après des apparitions dans des courts métrages, dont Vita sexualis de Vincent Garenq en 1993, et des publicités, dont une qu'elle décrit comme « un souvenir cauchemardesque, habillée comme une pouffe avec un baril de lessive à la main »[4] et une autre pour une marque de chewing-gum fameuse, elle obtient en 1993 son premier rôle au cinéma dans Coup de jeune. Elle y incarne une jolie fille de quatorze ans, alors qu'elle en a alors vingt, qui lance à Jean Carmet : « C'est nul comme comportement. » On la découvre la même année à la télévision dans la saga estivale, Les Grandes Marées.

En 1994, son aspect juvénile permet à Barbara, comme dans Coup de jeune, d'incarner une adolescente dans les deux premiers épisodes de la série télévisée Madame le Proviseur. Elle est encore une lycéenne séduite par Vincent Lindon dans L'Irrésolu. Cette même année, elle monte sur les planches pour la première fois dans Les Sorcières de Salem. Cette première est un succès ; la pièce sera jouée plus de six mois.

On la retrouve en 1995 à l'affiche d'une production américaine French Kiss dans un petit rôle aux côtés de Kevin Kline et Meg Ryan. Elle reste bluffée par les moyens dont disposent les Américains et se souvient du homard servi à la cantine.

Elle embarque ensuite pour Cuba tourner la grande saga estivale de 1996, Terre indigo, où elle incarne la sœur de Cristiana Reali. Elle profite des sept mois passés sur l'île pour s'initier à l'espagnol et à l'équitation.

En 1997, elle décroche son premier grand rôle au théâtre dans Dommage qu'elle soit une putain, de John Ford, mis en scène par Jérôme Savary, rôle qui la révèle à la critique. Elle y est Annabella, une jeune fille de 16 ans qui vit un amour dévastateur avec son frère dans l'Angleterre du XVIe siècle.

En 1998, Robin Renucci lui offre d'incarner un personnage de son âge dans le téléfilm La femme d'un seul homme. Ce rôle de femme la change de la plupart de ses compositions précédentes : « Quand Robin m'a appelée pour ce rôle, j'étais vraiment étonnée. Nous nous étions rencontrés sur le tournage de La famille Sapajou où je jouais encore les petites pestes »[réf. nécessaire].

Percée au cinéma (années 2000)

On la retrouve encore à la télévision et dans de petits rôles au cinéma jusqu'à son premier rôle principal au cinéma, en 1999, dans l'adaptation cinématographique du roman d'Amélie Nothomb, Hygiène de l'assassin, de François Ruggieri. Elle y incarne une jeune journaliste mystérieuse aux côtés de Jean Yanne. La même année, elle est au théâtre la fille de Gérard Depardieu, Charles Quint, dans Les Portes du ciel de Jacques Attali. Ensuite, pour jouer dans le film brésilien O Dia da Caça, O, elle apprend le portugais. Le tournage au Brésil lui permet de découvrir l'Amazonie et la jungle où elle n'hésite pas à s'aventurer dès que la caméra cesse de tourner. Finalement, on peut la voir dans La Dilettante où elle incarne la fille de Catherine Frot, ce qui lui vaut une nomination aux Césars dans la catégorie Meilleur espoir féminin.

En 2000, apprenant lors d'un déjeuner avec Cristiana Reali, amie depuis Terre indigo, que le metteur en scène Bernard Murat cherchait une actrice pour reprendre le rôle que Nicole Calfan avait créé dans Joyeuses Pâques, elle obtient une audition. Elle lit une scène face à Pierre Arditi et décroche, en moins d'une heure, le rôle qui lui vaudra le Molière de la révélation féminine en 2001. Pendant près d'un an et demi, elle incarne Julie, une jeune femme que Pierre Arditi espère prendre pour maîtresse mais qu'il doit faire passer pour sa fille lorsque sa femme revient à l'improviste. Elle confie alors : « Ça m'a longtemps agacée qu'on ne me propose que des rôles de gamine. J'avais envie de crier : Non, je suis une femme maintenant ! Aujourd'hui, je m'y suis faite. Et puis Julie est plus une femme voyou avec, certes, des côtés espiègles, enfantins. »[réf. nécessaire]

En 2001, elle obtient le Prix Suzanne-Bianchetti pour Un aller simple de Laurent Heynemann, un road movie qui la conduit en compagnie de Jacques Villeret et Lorànt Deutsch sur les pistes du Haut Atlas.

En 2003, Robert Hossein la choisit pour le rôle d'Antigone à ses côtés dans Antigone, de Jean Anouilh, mis en scène par Nicolas Briançon. Toujours en 2003, on la retrouve à l'affiche de trois longs métrages dans trois rôles très différents. Dans Livraison à domicile de Bruno Delahaye, avec Bruno Solo, elle incarne Alex, un garçon manqué introverti. Dans Toutes les filles sont folles, elle incarne Céleste Plaisir, une jeune femme qui décide, après plusieurs échecs sentimentaux, d'enlever l’homme de sa vie. Pour l'anecdote, l'actrice est arrivée très tardivement sur le projet après que la réalisatrice Pascale Pouzadoux a changé la distribution à quelques jours du tournage. Enfin, elle rejoint la distribution de Rien que du bonheur, premier long-métrage de Denis Parent, de nouveau aux côtés de Bruno Solo.

En 2005, pour la télévision, elle incarne Jeanne, héroïne du célèbre roman Une vie de Maupassant.

En 2006, elle est Gabrielle, la maîtresse occasionnelle de Johnny Hallyday, alias Jean-Philippe Smet, dans la comédie fantastique Jean-Philippe de Laurent Tuel. Même si elle est peu présente à l'écran, son rôle dans la genèse du projet est primordial. Le scénariste, Christophe Turpin, confie : « À l'époque, je n'avais aucune certitude sur la faisabilité du projet. Seule Barbara Schulz, emballée par l'idée, m'avait conseillé d'aller au bout en me promettant de tout faire pour la faire passer à Johnny »[5]. D'ailleurs Johnny confirme : « Là-dessus, l'actrice Barbara Schulz, qui joue aussi dans le film, a insisté. Finalement, j'ai lu le scénario. »

En 2006, elle devient marraine de l'Unadev (Union nationale des aveugles et déficients visuels) fondée en 1929.

En 2007, elle interprète la sœur de Bérénice Bejo dans La maison, de Manuel Poirier, où Sergi López cherche à racheter la maison d’enfance de deux sœurs qui a été saisie pour être vendue aux enchères.

En 2008, elle est présidente d'honneur de la 22e Nuit des Molières aux côtés de Clovis Cornillac.

Vie privée

Elle est la mère d'une fille prénommée Minne[6], née le 24 février 2005, et d'un garçon, Jérémy, né en 2011. Elle perd son père le jour de la naissance de sa fille[7].

Elle partage depuis 2015 la vie d'Arié Elmaleh, après avoir été, en 2005, l'épouse de Romain Hatchuel, père de ses enfants[8].

Elle avait été mariée auparavant au réalisateur James L. Frachon.

Filmographie

Longs métrages

Courts métrages

Télévision

Documentaire

  • 2017 : Retour aux sources, de Florence Kieffer. Barbara Schulz revient sur le passé de son grand-père allemand Werner Schulz, qui fut soldat de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale, de sa grand-mère française Marguerite, née Zeller, dont il tomba amoureux à Bar-le-Duc alors qu'il était prisonnier, ainsi que de son père Christian, né de cette union en 1947 à Metz[13].

Théâtre

Discographie

Distinctions

Récompenses

Nominations

Décorations

Notes et références

  1. Elle doit son prénom à la chanteuse que sa mère adore et son nom à son grand-père prisonnier de guerre allemand blessé qui épousera l'infirmière française qui le soigna.[réf. nécessaire]
  2. Henry-Jean Servat, Barbara Schulz, aller simple pour la gloire, Paris Match, no 2715, 7 juin 2001.
  3. Barbara Schulz, cité dans Sophie Wittner, Portrait : Barbara Schulz, Femme, 4/2001
  4. Cité dans le dossier de presse du film.
  5. « Ma fille s’appelle Minne, prénom français donné par Colette à l’une de ses héroïnes », Élisabeth Gouslan, « Barbara Schulz : on m'a appris à ne pas traîner mes états d'âme », sur madame.lefigaro.fr, 18 août 2007 (consulté le 12 mars 2018)
  6. Thé ou Café, émission du 3 décembre 2017
  7. Romain Hatchuel est publicitaire, entrepreneur, militant UMP, blogueur et baladodiffuseur, pendant un temps chroniqueur politique régulier dans une émission de la chaîne ITV.
  8. Site du réalisateur
  9. Le court métrage est visible sur le site de Libre Court, le rendez-vous des courts-métrages de France 3.
  10. [vidéo] Disponible sur YouTube.
  11. "Mauvaise mère", un téléfilm sur les blessures de l’adoption en tournage dans les Hauts-de-France, sur culturebox.francetvinfo.fr, consulté le 26 septembre 2018
  12. TV : « Retour aux sources, Barbara Schulz », sur lemonde.fr (consulté le 2 juillet 2017)
  13. « Palmarès 2016 », sur le site du Festival de la fiction TV (consulté le ).
  14. Décret du 2 mai 2017 portant promotion et nomination

Liens externes

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