Barrière de séparation
Une barrière de séparation est une structure physique — mur, barrière ou clôture — édifiée pour empêcher le mouvement de populations à travers une ligne de démarcation, une frontière ou bien pour séparer des groupes humains. Une barrière de séparation qui suit le tracé d'une frontière internationale est appelée une barrière frontalière.
« Ligne de contrôle » redirige ici. Pour les autres significations, voir Ligne de contrôle (homonymie) et Ligne de contrôle (Cachemire).
La construction de ces barrières est généralement motivée pour limiter l'immigration ou l'émigration illégale, empêcher la contrebande et les trafics, ainsi que pour réduire l'activité de groupes terroristes, d'opposition ou criminels.
Structures considérées comme des barrières de séparation
Europe
- Rideau de fer : pendant la guerre froide, le bloc soviétique ou « Europe de l'Est » était, à l'initiative des pays communistes, séparé de l'« Europe de l'Ouest » par des barrières de natures variées, l'ensemble étant désigné par l'expression « rideau de fer ». Berlin-Ouest était de même entouré par le mur de Berlin.
- Chypre : à la suite de l'invasion militaire turque en 1974, l'île est séparée par la « Ligne verte » ou « Ligne Attila », la séparant en une partie Nord et une partie Sud : 300 km.
- Frontière entre la Hongrie et la Serbie : la Hongrie entame le 13 juillet 2015 l'édification d'un mur de quatre mètres de haut et de 175 kilomètres de long renforcé de barbelés, dans le but d'empêcher l'entrée de migrants sur son territoire[1]. La barrière est ensuite étendue vers la frontière avec la Croatie ainsi que vers la frontière avec la Roumanie.
- Murs de la paix (Peace Walls) en Irlande du Nord entre les quartiers catholiques et protestants de Belfast.
- Clôture électrique entre la Belgique et les Pays-Bas pendant la Première Guerre mondiale.
- Frontière entre la Bulgarie et la Turquie : Un mur de barbelés anti-migrants[2], érigé aux frais du gouvernement bulgare pour 4,5 millions d’euros, sépare la Bulgarie de la Turquie. Haut de trois mètres et long de trente kilomètres, sur une portion de frontière moins montagneuse où l’entrée est « plus facile » selon les autorités, ce rempart s’ajoute aux caméras thermiques et miradors délimitant l’entrée de l’Union européenne. Le mur doit être prolongé de 130 kilomètres[3]. « Des barbelés plus hauts et plus difficiles à escalader », seront installés selon la police bulgare. Une facture qui pourrait aller jusqu'à 46 millions d’euros, estiment les autorités.
- Le Mur de Calais en France : officiellement appelé par le gouvernement Britannique « mur de protection anti-migrants », est un projet du gouvernement britannique qui souhaite construire un mur en plein Calais en France, afin de mettre fin à l'afflux de migrants vers le Royaume-Uni. La construction du mur devrait se terminer avant la fin de l'année 2017.
- La Lituanie veut ériger un mur entre son territoire dans l'Union européenne et la frontière existant avec la Russie à l'enclave de Kaliningrad[4]
- En Europe centrale, particulièrement en République tchèque, en Roumanie et en Slovaquie, des murs séparent les populations nationales des Tsiganes[réf. nécessaire].
- La frontière entre la Norvège et la Russie est parcourue par une barrière construite à partir de septembre 2016, pour empêcher l'immigration en Norvège.
Proche-Orient
- Les frontières d'Israël avec la Cisjordanie : la construction de la barrière de séparation israélienne a commencé en 2002 en pleine intifada, dans le but d'empêcher des infiltrations de terroristes palestiniens en Israël. Certains reprochent à cette barrière, longue d'environ 681 km, d'empiéter sur des terres agricoles palestiniennes et y voient une tentative d'annexion de territoires. Le gouvernement israélien a assuré de son côté que cette « barrière de sécurité » ne préjugerait en rien du tracé (encore à négocier) des futures frontières et enregistre une nette diminution des attentats contre sa population.
- Irak-Koweït : commencée en 1991, renforcée depuis 2004.
- Arabie saoudite-Irak : en Arabie saoudite, les autorités ont décidé de construire une barrière de protection moderne avec l'Irak pour empêcher les terroristes d'entrer sur le territoire saoudien[5], achevée en 2014. Elle est dotée d'une électronique de pointe, dont 50 stations radar[6].
- EAU-Oman : les Émirats arabes unis édifient à leur frontière avec le sultanat d’Oman une barrière afin notamment de dissuader l'immigration clandestine[5].
- Arabie saoudite-Yémen : commencée en 2003
- Turquie-Syrie : projet de construction par les autorités turques d'une barrière de 2,5 km aux environs du poste frontière de Cilvegözü à la suite d'une attaque terroriste attribuée à Damas le 11 février 2013[7]. De 2014 à septembre 2017, la Turquie a achevé la construction de 730 km du mur long de 828 km séparant la Turquie de la Syrie[8].
- Au Liban, dans le camp de réfugiés des murs sont construits pour séparer la population palestinienne et syrienne de la société. Notamment autour du camp de Ain al-Hilweh, un mur a été érigé.
En Amérique
- États-Unis-Mexique : une partie de la frontière entre les deux pays est protégée par des barrières. Le Secure Fence Act[9], promulgué en 2006, prévoit d'étendre considérablement les barrières existantes. Il devrait y avoir environ 1 200 km de frontières fortifiées fin 2008[10],[11]. Les installations bénéficient en outre d'importants moyens technologiques : le Secure Fence Act prévoit ainsi la mise en place de systèmes d'éclairage, de capteurs et de radars. Selon un sondage, 53 % des 1013 Américains consultés seraient hostiles à ce projet[12].
Asie de l'Est
- Grande Muraille de Chine, construite par les empereurs chinois pour se protéger contre les « Barbares » du nord et du nord-est (principalement peuples turco-mongols, Xiongnu, Xianbei, tatares, Mongols, Toungouses) avant la grande invasion de l'Empire mongol avec Gengis Khan et ses descendants. Kubilai Khan qui établit la Dynastie Yuan au XIIIe siècle sur toute la Chine fut l'apogée de ces invasions.
- Chine-Corée du Nord : au nord de la ville de Dandong, les autorités chinoises ont aménagé une barrière de fils de fer barbelés, pour éviter l'afflux d'immigrés illégaux nord-coréens[5],[13].
- Corée du Sud-Corée du Nord : bande de terre de 248 km de long sur 4 km de large, servant de zone tampon entre la Corée du Nord et la Corée du Sud depuis 1953.
- Chine et Birmanie : Une barrière de métal surmontée de fils barbelés et équipée de caméras de surveillance, dénommée la grande muraille du Sud (南方长城, Nánfāng chángchéng) par la presse chinoise, est en construction depuis septembre 2020 sur les 2000 kilomètres de frontière avec la Birmanie. Les autorités birmanes n'ont pas été prévenues et n'avaient reçu en janvier 2021 aucune réponse à leurs demandes d'explication. Les journaux chinois la présentent comme un mur de sécurité (安全墙, Ānquán qiáng), bâti en coopération avec la Birmanie , pour lutter contre la pandémie du covid 19 [14]. L'ampleur des travaux laisse supposer d'autres raisons comme la lutte contre le trafic de drogues et les sorties clandestines du territoire[15].
Asie du Sud
- Inde-Pakistan (Cachemire)
- Inde-Bangladesh : l'Inde devait avoir achevé fin 2007 la construction d'une barrière le long de toute sa frontière avec le Bangladesh, c'est-à-dire sur plus de 4 000 km. D'après le gouvernement indien, cette barrière a plusieurs raisons d'être : enrayer l'immigration illégale, limiter les trafics de drogues et d'armes, ainsi que couper certains mouvements indépendantistes actifs du Nord-Est de l'Inde (Tripura, etc.) de leurs camps d'entraînement au Bangladesh. Le gouvernement du Bangladesh nie l'existence de camps d'entraînement[16]. L'armée des frontières (Border Security Force) tente de contrôler cette immense frontière[17].
- Pakistan-Afghanistan : le Pakistan entreprend depuis mars 2007 la construction d'une barrière de séparation sur sa frontière avec l'Afghanistan. La clôture devrait, à terme, mesurer 32 km de long[18] et traverser le territoire pachtoune. L'objectif du gouvernement d'Islamabad est d'empêcher les islamistes armés d'entrer en Afghanistan depuis le Pakistan.
Afrique
- Le mur de la frontière entre la Tunisie et la Libye (anti infiltrations terroristes)
- Espagne-Maroc : les villes autonomes espagnoles de Ceuta et de Melilla, enclavées sur la côte méditerranéenne du Maroc, sont séparées du territoire marocain par des doubles clôtures de 6 m de hauteur, pour arrêter l'immigration clandestine : les barrières de Ceuta et de Melilla[19].
- Le Maroc a construit un Mur des Sables de 2700 km traversant le Sahara occidental. Il sépare le territoire sous contrôle marocain du territoire sous contrôle du Front Polisario. Le Maroc a construit ce mur à partir de 1980.
- Botswana-Zimbabwe : le Botswana a mis en place une barrière métallique électrifiée de 2,50 m de haut, longue de 500 km sur sa frontière avec le Zimbabwe, empêchant toute migration du travail en provenance de ce pays.
- Barrage de Djibouti, installé entre septembre 1966 et 1982, dans l'objectif jamais atteint de restreindre l'accès des migrants à la ville de Djibouti.
Liste
Localisation ou nom | Pays finançant la construction | Date de construction | Longueur | Motivation de la construction |
---|---|---|---|---|
Mur de Bagdad[20] | Irak | En construction | 5 km | pacification civile |
Peace Walls de Belfast[20] | Royaume-Uni (Irlande du Nord) | Années 1970 - début XXIe siècle | 0,5 km en moyenne | Ghetto |
Botswana/Zimbabwe | Botswana et Zimbabwe | 2003 | 500 km | Anti-migration |
Brunei/Limbang[20] | Brunei et Malaisie | 2005 | 20 km | Anti-migration |
Mur de Calais | Royaume-Uni | 2016 | 1 km | Anti-migration |
Barrière de Ceuta[20] | Espagne | 2001 | 8 km | Anti-migration |
Chine/Hong Kong[20] | Chine | Années 1960 - début XXIe siècle | 32 km | Barrière économique interne |
Chine/Macao[20] | Chine | 0,340 km | Barrière économique interne | |
Chine/Corée du Nord[5],[13],[20] | Chine | 2006 | 1 416 km | Anti-migration |
Chine/Birmanie [21] | Chine | En construction | 2 000 km | Anti-pandémie covid19 / Contrôle du territoire |
Malaisie/Thaïlande | Thaïlande et Malaisie | Proposée | 650 km | Antiterrorisme |
Barrière de Melilla[20] | Espagne | 1998 | 11 km | Anti-migration |
Inde/Bangladesh[16],[20] | Inde | En construction | 3 268 km | Anti-migration |
Inde/Birmanie[20] | Inde | En construction | 1 624 km | Anti-trafic de drogue / Antiterrorisme |
Inde/Cachemire[20] | Inde | 2004 | 550 km | Antiterrorisme / territoire disputé |
Iran/Pakistan[20] | Iran et Pakistan | En construction | 700 km | Anti-trafic de drogue |
Barrière de séparation israélienne[20] | Israël | En construction | 703 km | Antiterrorisme / territoire disputé / |
Israël-Sinaï[22] | Israël | En construction | km | Anti-migration |
Kazakhstan/Ouzbékistan[20] | Kazakhstan et Ouzbékistan | 2006 | 45 km | Anti-trafic de drogue |
Zone coréenne démilitarisée[20] | Corée du Nord et Corée du Sud | 1953 | 248 km | Zone de conflit |
Afrique du Sud/Mozambique | Afrique du Sud et Mozambique | 1975 | 120 km | Anti-migration |
Koweït/Irak[20] | Koweït et Irak | 1991 | 193 km | Zone de conflit |
Pakistan/Afghanistan[18] | Pakistan | En construction | 32 km | Antiterrorisme |
Russie/Tchétchénie[20] | Tchétchénie (Russie) | Proposée | 700 km | Antiterrorisme, contrôle de territoire |
Arabie saoudite/Yémen[20] | Arabie saoudite et Yémen | 2004 | 75 km | Anti-migration |
Arabie saoudite/Irak[5] | Arabie saoudite | 2006 | 900 km | Anti-terrorisme |
Charm el-Cheikh[20] | Égypte | 2005 | 20 km | Antiterrorisme |
Égypte/Gaza | Égypte | 2008 | 14 km | Antiterrorisme |
Grèce-Turquie[22] | Grèce | à partir de 2011 | 12 km | Anti-migration |
Turkménistan/Ouzbékistan[20] | Turkménistan et Ouzbékistan | 2001 | 1 700 km | Anti-migration |
Émirats arabes unis/Oman[5],[20] | Émirats arabes unis et Oman | En construction | 410 km | Anti-migration |
Ligne verte ou ligne Attila[20] | Chypre | 1974 | 180 à 300 km | Zone de conflit |
États-Unis/Mexique[5],[10],[20] | États-Unis d'Amérique | En construction | 1 200 km[23] | Anti-migration / Anti-trafic de drogue |
Ouzbékistan/Afghanistan[20] | Ouzbékistan et Afghanistan | 2001 | 209 km | Anti-migration |
Ouzbékistan/Kirghizistan[20] | Ouzbékistan et Kirghizistan | 1999 | 870 km | Zone de conflit |
Mur de via Anelli (Padoue)[20] | Italie | 2006 | 0,085 km | Ghetto |
Mur des Sables[24] | Maroc | 1980-1987 | 2 000 km[23] | Zone de conflit |
Mur de Samarcand[25] | Ouzbékistan | 2009 | quelques km | Urbanisme (cacher les quartiers misérables aux touristes) |
Reticolo confinato | Italie | 1931-193? | 270 km | Frontière Libye-Égypte, lutte contre la Sanousiyya. |
Barrière Algérie-Maroc [26] | France | 1956-1962 | ?? km | Lutte contre l'ALN. |
Ligne Morice[26] | France | 1957-1962 | ?? km | Frontière Algérie-Tunisie, entre Bône et Tébessa, lutte contre l'ALN. |
Barrage de Djibouti | France | 1966-1982 | 14 km | Mur officiellement anti-migrations |
Mur de Berlin | République démocratique allemande | 1961-1989 | 155 km | Contrôle des circulations |
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « separation barrier » (voir la liste des auteurs).
- « La Hongrie érige un mur anti-immigration le long de sa frontière avec la Serbie », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
- « Bulgarie: le «mur» anti-migrants est prêt », sur rfi.fr, (consulté le )
- « La Bulgarie va prolonger son "mur" anti-migrants de 130 km », sur france24.com, (consulté le )
- http://www.opex360.com/2017/01/16/la-lituanie-veut-eriger-cloture-le-long-de-lenclave-russe-de-kaliningrad/
- Pascal Boniface, Des murs en guise de frontières, sur le site web de l'institut de relations internationales et stratégiques, 19/10/2006, [lire en ligne]
- Clarence Rodriguez, « L’Arabie saoudite s’est dotée d’un mur anti-jihadistes », RFI, 7 septembre 2014.
- Moyen-Orient magazine n°19, juillet-septembre 2013, p. 6
- (en) daily sabah, « Wall on Syrian border to be finished by October », sur Daily Sabah, (consulté le ).
- lire le texte
- « George W. Bush signe la loi autorisant la construction d'un mur à la frontière mexicaine », Le Monde, 26 octobre 2006 [lire en ligne]
- http://www.geographie-sociale.org/mexique-usa-frontiere.htm la frontière entre le Mexique et les États-Unis]
- Sondage réalisé du en octobre 2006 auprès de 1 013 personnes par Opinion Research Corp. et rendu public sur CNN ; cité dans « George W. Bush signe la loi autorisant la construction d'un mur à la frontière mexicaine », Le Monde, 26 octobre 2006 [lire en ligne]
- Masahiko Takegoushi, Yomiuri Shimbun, « Un nouveau rideau de fer », Courrier international, 23 octobre 2006 [lire en ligne]
- www.thepaper.cn, 03.09.2020, 中缅联手抗击疫情 共筑边境防疫“安全墙 (La Chine et le Myanmar unissent leurs forces pour lutter contre l'épidémie en construisant ensemble une frontière pour s'en prémunir, le mur de sécurité)
- Asialyst 08.01.2021 . La Chine bâtit une “grande muraille du Sud” à sa frontière avec la Birmanie et le Vietnam, Thibaut Bara
- article de worldpress, décembre 2006
- Frédéric Bobin, « Face aux “menaces”, l'Inde renforce sa frontière avec le Bangladesh », Le Monde, 10 juillet 2007 [lire en ligne]
- « Un mur sur la frontière afghane », Courrier international, 22 mars 2007 [lire en ligne]
- « Des murs entre des hommes », Genève, Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (consulté le )
- Croix-Rouge, « Liste des murs actuels »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), (consulté le ), p. 5
- Asialyst, 05.01.21 La Chine bâtit une “grande muraille du Sud” à sa frontière avec la Birmanie et le Vietnam, Th.Bara
- Eric L Helgoualc'h, « Mur entre Grèce et Turquie : à nouvelle barrière, nouvelle route », Rue89, publié le 6 janvier 2011, consulté le 6 janvier 2011
- Alexandra, Novosseloff et Frank Neisse, Des murs entre les hommes, 2007.
- Mehdi Eddeb, « Une base arrière d'Aqmi démantelée au Maroc », Le Figaro, Paris, (lire en ligne, consulté le )
- Alice Corbet, « Ainsi meurt l’âme de Samarcande », Blogs du Monde diplomatique, publié le 18 février 2011, consulté le 19 février
- Joly (Vincent), Guerres d’Afrique - 130 ans de guerres coloniales, l’expérience française, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2009, chapitre 15.
Voir aussi
Bibliographie
- Alexandra Novosseloff, Frank Neisse, Des murs entre les hommes, Paris, La documentation française, 2007, 211 p.
- Stéphane Rosière, Frontières de fer. Le cloisonnement du monde, Paris, éditions Syllepse, 2020, 181 p.
- Elisabeth Vallet, Charles-Philippe David, « Le retour des murs en relations internationales », Études internationales, vol. 43, no 1, mars 2012 site de la revue
- « Frontières, marquages et disputes », Cultures & conflits, no 73, 2009, site de la revue
- « Les murs : séparations et traits d'union », Politique étrangère, 2010, no 4, p. 731-797, (ISSN 0032-342X), ISSN en ligne : 1958-8992, site de la revue
Articles connexes
Liens externes
- Géographie sociale et politique, des études de cas.
- Mark Rice-Oxley, Paul Torpey, Seán Clarke, Ranjit Dhaliwal, « Walled world », The Guardian, 19 novembre 2013
- La carte des murs du monde, Courrier international, 7 novembre 2014
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