Bernard Haller

Bernard Haller est un humoriste et acteur suisse, né le à Genève où il est mort le [1],[2].

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Bernard Haller
Bernard Haller par Jean Arcelin
Naissance
Genève
Nationalité Suisse
Décès (à 75 ans)
Genève
Profession Acteur, humoriste

Biographie

Vue de la sepulture

Bernard Haller prend ses premiers cours de diction à sept ans auprès de l'une de ses tantes, professeur d'art dramatique[2]. Il entame des études de droit et de vétérinaire avant de s'orienter vers le théâtre. Il débute au cabaret Chez Gilles à Lausanne, puis « monte » à Paris en 1955 dans l'espoir de devenir comédien. Il avoue : « J'ai été chauve très tôt et ça m'a empêché d'être un jeune premier. Je me suis réfugié dans le cabaret »

Il débute au cabaret de l'Écluse, se produit au Théâtre de la Vieille-Grille, puis joue dans la compagnie de Jacques Fabbri. Comme présentateur, Bernard Haller participe à la première tournée de Sheila nommée La Tournée du siècle, fin 1963 début 1964, où figuraient, en première partie, le groupe Les Surfs et Frank Alamo.

En 1971, alors qu’Haller, découragé, songe à abandonner sa carrière, Pierre Fresnay, qui dirige le théâtre de la Michodière, en l'auditionnant le remarque et, passionné par leur conversation, en oublie son rendez-vous avec sa femme, Yvonne Printemps. Il est lauréat du prix du brigadier en 1972. Il enchaîne les tournages et se fait un nom en spectacle solo. 160 000 spectateurs de 95 villes l'applaudissent durant sa première tournée. Il enchaîne alors des spectacles à succès (Et alors ?, Un certain rire incertain, Salmigondivers, Vis-à-vie, en 1982 à Bobino), en utilisant souvent des sketchs à base d'allitérations, notamment celui du Coco le concasseur de cacao et du Concertiste. Il accède alors à une vraie notoriété.

Au théâtre, il s'illustre avec Fregoli de Jérôme Savary au palais de Chaillot en 1991, ou Volpone en 2001, au cinéma avec Je ne sais rien, mais je dirai tout, Signé Furax, La Soif de l'or, Bonjour l'angoisse, Max mon amour, Coup de jeune, à la télévision dans Maigret, Nestor Burma, etc.

Grand fumeur, Bernard Haller meurt le 24 avril 2009. Atteint de graves problèmes pulmonaires, il a choisi de partir : "Il suffit d'une piqûre et de trois ou quatre secondes", avait-il déclaré à son ami Jean-Claude Carrière trois semaines avant l'acte médical décisif.[3]

Il avait souhaité dans un de ses sketchs que l'on annonce son décès ainsi : « Mort d'Haller : merde alors ! »[4]. Il venait de sortir un DVD récapitulant son œuvre. Il repose à Chêne-Bougeries (Suisse)[5].

Filmographie

Longs métrages

Courts métrages

Doublage

Télévision

Scénariste

  • 1981 : Le Bouffon (TV)
  • 1982 : L'Accompagnateur (TV)

Théâtre

Publications

  • Dits et inédits, aux éditions Stock.
  • Le visage parle, aux éditions Balland. 1988.

Distinctions

Récompenses

Décorations

Notes et références

  1. La Tribune de Genève
  2. Bernard Haller, humoriste suisse dans Le Monde du 29 avril 2009
  3. Jean Claude Carrière, La vallée du Néant, Paris, , 352 p.
  4. Télérama no 3095 du 9 mai 2009
  5. Article du Nouvel Obs
  6. Journal de Genève, 6 décembre 1975
  7. Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Voir aussi

DVD

  • Haller… hilare, rétrospective de 173 minutes parue fin 2008 en Suisse, avec 26 sketches, interviews et extraits de films.

Liens externes

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