Biscarrosse
Biscarrosse (Biscarròssa, en occitan[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine. Biscarrosse, capitale de l'hydraviation, est une station balnéaire réputée, notamment pour ses spots de surf.
Biscarrosse | |||||
Le lac de Biscarrosse. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Landes | ||||
Arrondissement | Mont-de-Marsan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Grands Lacs | ||||
Maire Mandat |
Hélène Larrezet 2020-2026 |
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Code postal | 40600 | ||||
Code commune | 40046 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Biscarrossais | ||||
Population municipale |
13 947 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 87 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 23′ 39″ nord, 1° 09′ 46″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 78 m |
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Superficie | 160,48 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | Biscarrosse (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Biscarrosse (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Grands Lacs | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Landes
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | Site officiel de Biscarrosse | ||||
Ses habitants sont les Biscarrossais.
Géographie
Localisation
Biscarrosse se situe en Pays de Born entre le lac de Cazaux et le lac de Biscarrosse et de Parentis. La commune est limitrophe du département de la Gironde.
Communes limitrophes
Quartiers et hameaux
Commune la plus étendue du département des Landes, avec une superficie de 19 308 hectares (près du double de celle de Paris), troisième ville du département en nombre d'habitants, elle se décline en trois pôles complémentaires :
- Biscarrosse-Bourg, centre administratif et commercial de la ville,
- Biscarrosse-Plage, station balnéaire sur l'océan Atlantique,
- Biscarrosse-Lac, à 7 km du centre-ville, au bord de l'étang de Cazaux et de Sanguinet. Constituée de hameaux résidentiels, elle abrite le golf et les ports de Maguide et Navarrosse.
Transports en commun
Pendant la période estivale un réseau de navettes dessert Biscarrosse reliant le bourg aux plages.
- Ligne estivale
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pissos », sur la commune de Pissos, mise en service en 1951[9] et qui se trouve à 32 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 023,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dax », sur la commune de Dax, mise en service en 1958 et à 77 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,8 °C pour la période 1971-2000[13], à 14,3 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Biscarrosse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Biscarrosse, une unité urbaine monocommunale[21] de 13 947 habitants en 2019, constituant une ville isolée[22],[23].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biscarrosse, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].
La commune, bordée par deux plans d’eau intérieurs d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Cazaux et de Sanguinet et le lac de Biscarrosse et de Parentis, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[27],[28].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,4 %), eaux continentales[Note 7] (15,4 %), zones urbanisées (7,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2 %), zones humides intérieures (1,6 %), terres arables (0,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %), zones humides côtières (0,3 %), prairies (0,2 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté au Moyen Âge sous la forme Biscarrossa in Borno en 1274[30].
Le premier élément Biscar- représente un pré-roman *bisk- + -ar, d'où gascon bisquère « crête, dos »[31]. Par pré-roman, il faut sans doute entendre l'aquitanique[32],[30] (ou basco-aquitain) ou directement le basque bizkar « dos, colline, crête »[30],[33]. bizkar « crête » est attesté chez Ptolémée sous la forme Biscargis et peut-être dans Rome, CIL, 709: ARBISCAR. Cf. en particulier Visker (Bisquer en 1283), Viscos (Hautes-Pyrénées)[31].
Il est suivi du suffixe aquitain -ossum[32] (ou -ossu[30]) / -os[31],[33]. Chez Dauzat, -um latinise mais montre aussi que le suffixe est probablement différent de -os qui est quant à lui comparable au basque -oz, réalisé parfois -otz. Il s'agit sans doute d'une forme secondaire -ossa comme dans le type Sangosse équivalent du Sangüesa espagnol (Sangossa en 1095) qui se dit encore aujourd’hui Zangoza en basque, à moins que ce soit un latinisme[30].
Il s'agit d'un nom de lieu à caractère topographique décrivant les reliefs alignés, des dunes anciennes et boisées appelées Montanha en gascon[30], entre Biscarosse et la côte, actuellement appelés La Montagne.
Il a pour presque homonyme le nom de Biscarrués[31] (Biscaruesse en 1083), ville située dans la province de Huesca (Espagne), où le suffixe -os s'est diphtongué en -ués (cf. gascon pòrta, castillan puerta « porte »).
Histoire
Moyen Âge
Le château de Biscarrosse, au départ, modeste maison avec 4 pièces et 2 tours date du XIIe siècle. Cependant, il a été transformé en château de style Renaissance au XVIe siècle. Il est possible qu'il ait servi de manière ponctuelle de lieu de villégiature au Prince Noir, Edouard de Woodstock, pendant la Guerre de Cent Ans.
La première trace écrite qui atteste de l'existence juridique de Biscarrosse est une charte qui confirme les privilèges ultérieurs des habitants. Elle est établie le dans un contexte de contentieux avec un seigneur voisin, le sire de Pommiers. Ce texte, dont l'original est conservé à la Tour de Londres rend inattaquable les privilèges des habitants[34].
Extrait : « Regnault Thibaut aisné, fils du Roy d'Angleterre, prince d'Aquitaine et de Gales, duc de Cornoaille, Comte de Cestres, à notre seneschal d'Aquitaine et a son lieutenant salut. Démontré nous ont les parrochiens et habitans du lieu et paroisse de Biscarrosse, nos hommes et nos subjets disans que comme ils soyent et ayent esté, ça enreyre, en bonne vraye, corporelle possession et saisine franchement et lebérelment comme nos francs et libéraux de paduenter leur bestial gros et menu, de faire cabane, de faire ardoise, de faire gomme et résine, de sempner bled, de planter vigne, de faire maisons et hostels, icelle abbatre et remuer de lieu en autre et de faire toutes les autres volontés comme de leur propre chouse. »
Ce texte, en plus de lister les obligations et les droits des habitants de Biscarrosse, précise également le champ d'application géographique de ces privilèges. Les limites évoquées dans le texte coïncident parfaitement avec les limites actuelles de la commune.
Ce texte a été confirmé par la monarchie française à 4 occasions : en 1486 par Charles VIII L'affable, en 1557 par Henri II, en 1615 par Louis XIII le Juste, et enfin en 1676 par Louis XIV[34]. Il est à noter que les droits mentionnés dans ce texte sont toujours partiellement en vigueur à travers la forêt usagère de Biscarrosse.
Liste des seigneurs de Biscarrosse
- 1277 à 1398 : famille de Pommiers
- 1398 à 1415 : incertain/vacance de la fonction
- 1415 à 1456 : famille de Montferrand
- 1456 à 1663 : famille St Martin
- 1663 à 1750 : famille de Caupos
- 1750 à 1829 : famille de Verthamon
- 1829 à 1951 : famille Marcellus
Depuis 1951, la famille d'Antin de Vaillac porte le titre de comte de Biscarrosse[35].
Développement de l'aviation dans les années 1930
L'histoire de cette commune longtemps tournée vers la sylviculture et l'élevage a été marquée par l'aviation à partir des années 1930, avec la création de la base des hydravions Latécoère. En effet, le , en conseil municipal, Me Fabre, alors maire de Biscarrosse, fait part d'une lettre qu'il a reçu d'un industriel toulousain Pierre-Georges Latécoère. Celui-ci désire acquérir des terrains en bordure du lac pour y installer des ateliers de montage d'hydravion[36]. Une fois la vente actée, le , arrive, depuis Toulouse, le Laté 38-02, en pièces détachées. Le premier vol est réalisé un mois plus tard, le . Tout au long des années 1930, l'Hydrobase se développe : de grands noms de l'aviation française y volent – Jean Mermoz, Saint-Exupéry, Hébrard, par exemple.
Tout au long de la période les capacités et les performances des appareils s'améliorent et s'étoffent : le Laté 521 (type « Lieutenant de vaisseau de Paris ») mesure 49 mètres de largeur pour 31 mètres de longueur et peut transporter jusqu'à 70 passagers[37].
Implantation du Centre d'Essais des Landes
Les accords d'Évian, qui mettent fin à la guerre d'Algérie, prévoient la restitution des sites militaires français, notamment les champs de tir du Sahara, tel celui d'Hammaguir, restitué en . Dès 1962, Pierre Messmer décide d'implanter un nouveau centre pour les missiles balistiques français[38]. Le premier engin est lancé en 1964. Dans la foulée de la création quelque 1500 familles essentiellement des militaires et des techniciens s'installent, ce qui ne manque pas de dynamiser le commerce local. Cependant, depuis 2002 avec la professionnalisation croissante de l'armée et la réduction des activités de lancements, on assiste à une baisse des effectifs en présence sur le site[39].
Biscarrosse dans les arts
Biscarrosse est citée dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[40].
Chemin de fer
Biscarrosse fut desservie par le chemin de fer pendant le XXe siècle[41]. En effet, la ville possédait une gare, qui se trouvait sur la ligne de Ychoux à Biscarrosse de la compagnie locale des Voies ferrées des Landes. La ligne, prolongée à Biscarrosse-Bourg en 1903 puis à Biscarrosse-Plage en 1909, fut construite essentiellement pour desservir des établissements industriels mais connut un trafic voyageurs important. Elle a fermé au trafic voyageurs en 1960 et a été détruite dans les années 1990. Seuls les bâtiments de l'ancienne gare subsistent aujourd'hui.
Cette ancienne voie ferrée a été aujourd'hui transformée en piste cyclable et fait partie de la « Vélodyssée[42] » qui va de Roscoff à Bayonne sur plus de 1 200 km en site propre.
Héraldique
Les armes de Biscarrosse se blasonnent ainsi : D'argent au pin arraché de sinople, le fût lié en sautoir d'or, accosté de deux étoiles de gueules. |
Économie
- Traditionnellement basée sur la coupe des pins de la forêt des Landes, depuis sa plantation par Nicolas Brémontier, l'économie biscarrossaise est maintenant largement tournée vers le tourisme estival balnéaire et le commerce.
- Le DGA Essais de missiles (anciennement CELM pour Centre d'essais de lancement de missiles, anciennement CEL pour Centre d'essais des Landes) est situé entre Biscarrosse-plage et Mimizan-plage et entre l'océan Atlantique et l'étang de Biscarrosse et de Parentis. Ce centre de la Direction générale de l'Armement (DGA) est spécialisé dans les essais en vol et terrestre de missiles pour les industriels et clients du ministère de la Défense, ainsi que l'entraînement des forces armées.
- Biscarrosse est aussi la ville où est basé le 17e groupe d'artillerie.
- La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie des Landes.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 8]
En 2019, la commune comptait 13 947 habitants[Note 9], en diminution de 0,26 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
Voies
598 odonymes recensés à Biscarrosse au 28 décembre 2013 | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Escalier | Impasse | Passage | Place | Quai | Route | Rue | Ruelle | Sentier | Villa | Autres | Total |
58 | 76 [N 1] | 4 [N 2] | 56 | 0 | 79 | 2 [N 3] | 14 | 0 | 8 | 296 [N 4] | 0 | 0 | 0 | 5 [N 5] | 598 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap |
Édifices et sites
- Musée historique de l'hydraviation, à proximité du lac de Latécoère (lac de Parentis-Biscarrosse) ancienne base hydronavale pour les hydravions transatlantiques. Toute l'histoire de l'hydravion explicité par des maquettes, des photos et des pièces détachées vous est relatée dans ce musée. Découvrez l'épopée de l'hydraviation à travers des personnages comme Guillaumet ou encore Mermoz…
- L’église fortifiée Saint-Martin des XIVe et XVe siècles érigée en « garluche », pierre typique du pays landais.
- Église Sainte-Bernadette de Biscarrosse-Plage.
- Le château de Montbron date du XVIe siècle : il est constitué de quatre tours d'angle circulaires, avec fenêtres à meneaux ; il abrite des cheminées Louis XIII. Il accueillit une garnison du Prince Noir, lors de la possession de l’Aquitaine par les Anglais.
- L’Orme ancien. Vieil arbre de plus de 600 ans qui voit, selon la légende, sa couronne de feuilles blanches pousser mystérieusement tous les ans au mois de mai. Mort en 2010, le Vieil Orme a été abattu en mai 2012. Les morceaux de l'arbre ont été récupérés pour intégrer un projet artistique afin de perpétuer sa mémoire[46].
- Le Musée des traditions et de l'histoire de Biscarrosse. Un Musée qui offre un panorama du patrimoine traditionnel landais et plus spécifiquement de celui du Pays de Born, et propose aux visiteurs une balade en barque pour découvrir les marais. La formation des dunes, des lacs, l'exploitation de la résine et les activités rurales et artisanales locales y sont exposées.
Quelques images de Biscarrosse-Plage
- Promenade.
- Promenade.
- Promenade.
- Église.
- Église.
- Église.
- Biscarrosse Plage.
- Warf du SIBA.
- La plage.
- La plage.
Vie locale
Sports
- Biscarrosse olympique rugby (BOR), fondé en 1922[47]
- Course d'orientation : Biscarrosse olympique nature orientation.
- AquaPark : le Parc aquatique de Port Maguide à Biscarrosse.
- Promenade à cheval : dans la forêt des Landes de Gascogne.
- Bisc'Aventure' : 105 jeux accessibles à tous à partir de huit ans et 1,50 m les bras levés, jeux pour les tout petit de trois à huit ans, free-jump, saut à l'élastique…
- Surf : l'océan Atlantique borde Biscarrosse sur 9 km.
- Karting, golf, baptême de l'air en ULM, VTT…
- Balades : qu'elles soient pédestres, à bicyclette/VTT, en quad, en barque ou en bateau, la faune et la flore locales peuvent être découvertes en toute liberté.
- Football : division Honneur (plus haut niveau régional).
- Voile : le Centre nautique Biscarrosse olympique (CNBO).
- Échasses : groupe folklorique, artistique et sportif Les Hérons des Lacs et groupe folklorique Lous esquirous.
- Handball : gymnase à côté du collège Nelson-Mandela.
Enseignement
Biscarrosse possède quatre écoles primaires :
- École Meyrie, au bourg ;
- École Pierricq, au bourg ;
- École Le Petit Prince, au bourg ;
- École de la Plage à Biscarrosse-Plage.
Deux collèges :
- Collège Jean-Mermoz ;
- Collège Nelson-Mandela (En 2006, pour faire face à l'évolution de la population, ce nouveau collège a vu le jour au nord de la ville. Celui-ci a été inauguré le ).
La ville abrite également une annexe de l'École nationale de l'aviation civile, utilisée pour la formation des élèves pilotes de ligne et des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne[48].
Personnalités liées à la commune
- Pierre-Georges Latécoère établit à Biscarrosse une base de montage d'hydravions. Des vols transatlantiques partiront du lac de Biscarrosse-Parentis, également connu à Biscarrosse sous le nom de lac Latécoère.
- Antoine de Saint-Exupéry décollait du lac de Latécoère pour effectuer ses missions.
- L'archère et sportive de haut niveau Virginie Arnold est native de Biscarrosse.
- Léo Coly, champion du monde de rugby des moins de 20 ans.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Site de l'office du tourisme
- Communauté de communes des Grands Lacs
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://locongres.org/fr/ressources/toponymes-occitans/75-toponymes-d-aquitaine/10733-dictionnaire-toponymique-occitan-des-landes-et-du-bas-adour
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Pissos - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Biscarrosse et Pissos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Pissos - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr.
- « Orthodromie entre Biscarrosse et Dax », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Décret n° 2022-750 du 29 avril 2022 établissant la liste des communes dont l'action en matière d'urbanisme et la politique d'aménagement doivent être adaptées aux phénomènes hydrosédimentaires entraînant l'érosion du littoral », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- « Réchauffement climatique : les 126 communes de France qui devront s’adapter en priorité à la montée du niveau de la mer », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
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- Philippe Lartigue, Toponymie de la commune de Biscarosse, 2015, p. 32 (lire en ligne)
- Michel Morvan, Dictionnaire étymologique basque en français-espagnol-anglais (lire en ligne)
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 85b.
- Site de la Ville de Biscarrosse
- Association Culturelle Biscarrossaise 2005, p. 23.
- Association Culturelle Biscarrossaise 2005, p. 37-38.
- Association Culturelle Biscarrossaise 2005, p. 124.
- Association Culturelle Biscarrossaise 2005, p. 125.
- Association Culturelle Biscarrossaise 2005, p. 127.
- Association Culturelle Biscarrossaise 2005, p. 129.
- Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375
- Christian Lacombe et Lucien Chanuc, L'extraordinaire réseau ferré des Landes de Gascogne : Compagnie du chemin de fer du Médoc, Chemin de fer d'interêt local de Nizan..., Breil-sur-Roya, Editions du Cabri, , 159 p. (ISBN 2-903310-58-0)
- admin, « La Vélodyssée | 57 parcours à vélo le long de l'Atlantique », sur www.lavelodyssee.com (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- L'orme restera dans les mémoires, sur sudouest.fr. Publié le 10/05/2012.
- Biscarosse Olympique Rugby (BOR)
- Biscarrosse, consulté sur site de l'ENAC, le 11 décembre 2011
- Annuaire des villes jumelées
Bibliographie
- Association Culturelle Biscarrossaise, La Petite Histoire de Biscarrosse, Dax, Association culturelle Biscarrossaise, , 133 p. (ISBN 2-9523911-0-6)
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