Bretenière
Bretenière est une commune française appartenant à Dijon Métropole située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Bretenière | |||||
L'église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Dijon | ||||
Intercommunalité | Dijon Métropole | ||||
Maire Mandat |
Nicolas Schoutith 2020-2026 |
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Code postal | 21110 | ||||
Code commune | 21106 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
929 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 154 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 14′ 29″ nord, 5° 06′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 206 m Max. 215 m |
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Superficie | 6,03 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Longvic | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | http://www.breteniere.fr/ | ||||
Géographie
La commune de Bretenière se situe au sud du Grand Dijon, en direction de Saint-Jean-de-Losne, au cœur de la plaine dijonnaise.
Communes limitrophes
Ouges | Rouvres-en-Plaine | |||
Fénay | N | |||
O Bretenière E | ||||
S | ||||
Saulon-la-Chapelle | Thorey-en-Plaine |
Urbanisme
Typologie
Bretenière est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67 %), zones urbanisées (14,2 %), forêts (13,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Aujourd'hui, à la suite de la décision de la Commission consultative de révision du nom des communes sur l'orthographe du nom de la commune de Bretenières[8] et en réponse au recours du Conseil municipal demandant de conserver le "s" final au patronyme de la commune ; cette proposition ayant été refusée, il convient, selon la délibération du Conseil municipal entérinant cette décision par délibération en date du , d'écrire dorénavant Bretenière ainsi, sans le "s" final[9].
Histoire
- Vestiges préhistoriques : silex chalcolithiques.
- Villa gallo-romaine de Saint-Phal.
- Châtellenie de Rouvres-en-Plaine.
- Prieuré d'Époisses.
Politique et administration
Découpage administratif
Comme un grand nombre de communes ayant dépendu de la châtellenie de Rouvres-en-Plaine (seulement abolie en 1782), Bretenière est tout d'abord rattaché au canton de Rouvres en 1793. Ce canton sera supprimé sous le Consulat en 1801 : Bretenière dépendra alors du canton de Genlis.
Par ailleurs, entre 1790 et 1794, l'ancien prieuré d'Époisses, de l'ordre de Grandmont, supprimé par lettre patente le et dont les biens furent dispersés l'année suivante, est progressivement absorbé administrativement par Bretenière. En 1793, on trouve ainsi la municipalité de « Bretignière & Époisse ». Le hameau de Saint-Phal est également intégré à la commune de Bretenière. Après 1801, on trouvera alternativement les deux noms de « Bretenière » et « Bretenières ».
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2019, la commune comptait 929 habitants[Note 3], en augmentation de 15,55 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Une microbrasserie fonctionne sur la commune, fondée dès 2001 par Virgile Berthiot et produit une gamme de bières brune, blonde et ambrée connue sous le nom de Mandubienne.
Culture locale et patrimoine
Château de Bretenière
C'est une ancienne maison-forte transformée en demeure de plaisance à partir de 1770.
Le bâtiment est doublé côté parc avec deux ailes en retour, puis l'ajout d'une salle en rotonde vers 1840. Il comprend également un vestibule et un escalier d'honneur ornés de bas-reliefs.
Au milieu du XIXe siècle, le parc est aménagé et une ferme de style néo-toscan est construite.
Le château et ses dépendances (enclos, communs, ferme, etc.), y compris les murs et les deux grilles de clôture du XVIIIe siècle et du XIXe siècle sont inscrits aux Monuments Historiques (arrêté du )[14].
Église Saint-Phal
Église paroissiale de Bretenière : roman XIe siècle (abside en cul de four à arcatures lombardes, coupole sur trompes) ; XIIe et XIIIe siècles (nef plafonnée et transept) ; chapelle et sacristie du XIXe siècle ; mobilier du XVIe siècle.
Éléments du XVIe siècle[15] ;
- dalle funéraire de Charles Martin, seigneur de Bretenières, décédé en 1527[16].
- statue : sainte au livre (non identifiée) ;
- groupe sculpté : Vierge de Pitié ;
- groupe sculpté : Éducation de la Vierge ;
- statue : sainte Marie-Madelaine ;
- statue : saint abbé (saint Étienne de Muret (?)) ;
- statue : Vierge à l'Enfant ;
- lambris de demi-revêtement (provenant du prieuré d'Époisses).
Prieuré d'Époisses
Vestiges d'un ancien prieuré à Époisses, de l'ordre de Grandmont : logis du XIIe siècle (restauré au XVIIIe siècle), salle capitulaire du XIIIe siècle.
Le prieuré, fondé en 1189 par le duc de Bourgogne Hugues III de Bourgogne, est supprimé par lettre patente du . Les religieux partent. Un certain nombre d'éléments liturgiques sont par la suite dispersés sous la supervision de dom Gilbert-Mathieu Tournaire, le dernier prieur : croix-reliquaire du XIIIe siècle à Rouvres-en-Plaine ()[17], lambris de revêtement du XVIe siècle à l'église paroissiale de Saint-Phal, etc.
Personnalités liées à la commune
- Saint Just de Bretenières, de son nom civil Just Ranfer de Bretenières, (Chalon-sur-Saône, - Séoul, ), prêtre missionnaire, qui fait partie des 103 martyrs de Corée canonisés le , a vécu une partie de son enfance à Bretenière.
Héraldique
Blasonnement :
« D'azur aux trois martinets d'argent, au chef de gueules chargé de trois coquilles d'or »
Commentaires : La municipalité de Bretenière a pris pour blason, les armes de Charles Martin, Seigneur de Bretenières au début du XVIe siècle, telles que représentées sur sa dalle funéraire en l'église Saint-Phal. Les coquilles d'or font référence à un pèlerinage de Charles Martin à Saint-Jacques-de-Compostelle tandis que les martinets d'argent peuvent être perçus comme un rappel du patronyme Martin. |
Voir aussi
Articles connexes
- Saint-Just-de-Bretenières : municipalité située dans la région administrative de Chaudière-Appalaches, au Québec (Canada).
- Liste des communes de la Côte-d'Or
- Liste de marques de bières brassées en France.
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Bretenière sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Avis circonstancié appuyé sur un dossier complet composé de documents d’archives et de fac-simile de cartes historiques détaillées : « sur la carte de Cassini, comme dans le dictionnaire orthographique de 1929, le nom de la commune apparaît sans « s » final ».
- Les panneaux de signalisation routière présentent encore le nom "Bretenières" avec un "s".
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Ministère de la culture - Mérimée
- Ministère de la culture - palissy
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- D'après le procès-verbal dressé par maître Jean-Baptiste-Joseph Dumas, conseiller du roi, notaire à Dijon.
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