Ouges
Ouges est une commune française appartenant à Dijon Métropole située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ouges | |||||
Un des trois lavoirs d'Ouges | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Dijon | ||||
Intercommunalité | Dijon Métropole | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Girard 2020-2026 |
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Code postal | 21600 | ||||
Code commune | 21473 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 604 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 133 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 15′ 44″ nord, 5° 04′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 211 m Max. 239 m |
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Superficie | 12,1 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Longvic | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Transports
Elle dispose de la halte SNCF d'Ouges sur la ligne de Dijon-Ville à Saint-Amour[1].
Urbanisme
Typologie
Ouges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dijon, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[5] et 245 875 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (24,5 %), zones urbanisées (4 %), forêts (3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
Les habitants d'Ouges sont appelés Ougeois[12]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 1 604 habitants[Note 3], en augmentation de 19,52 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le site de l'ancienne base aérienne 102, base de l'Armée de l'air qui a définitivement fermé en et dont la plus grande partie de l'emprise (300 hectares sur les 500) était située sur le territoire de la commune d'Ouges. L'École de gendarmerie de Dijon s'est installée sur le site.
- Le monument commémoratif Guynemer (protégé au titre des MH), visible sur le site de l'ancienne base aérienne 102, inauguré le . Ce monument est orné en façade d'un buste de bronze encadré verticalement de l’inscription « Au capitaine Guynemer, l’Aviation », coulé d’après une sculpture exécutée par l’artiste dijonnais Hubert Yencesse[17].
Personnalités liées à la commune
- André Patte, peintre, né à Ouges le et mort à Dijon le .
Héraldique
Blasonnement :
« Ecartelé : au premier et au quatrième d'azur à l'écusson d'or aux trois bandes d'azur et à la bordure de gueules, accompagné de huis fleurs de lys aussi d'or ordonnées en orle, au deuxième et au troisième d'azur au coq hardi d'or; à la trangle ondée d'argent posée en fasce sur la partition ». |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site internet de la mairie d'Ouges
- Ouges sur le site de l'Institut géographique national
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Gare Ouges », sur TER Bourgogne (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Dijon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- http://www.habitants.fr/habitants_departement_cote-dor_21.html
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- L'édifice, sorti indemne des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, a été inauguré une seconde fois en 1966, sous le commandement du colonel Bernard de Royer, commandant de la base aérienne 102, à l'occasion du cinquantenaire des « Cigognes », en présence des généraux Alfred Heurtaux et Emmanuel d'Harcourt, non sans avoir été préalablement rénové et transformé en obélisque par la suppression du lanterneau sommital. Source : Frédéric Lafarge, « Un monument pour ne pas oublier », revue trimestrielle Pays de Bourgogne (n° 247), avril 2016, pp. 15-18.
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