Brézins
Brézins est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Brézin.
Brézins | |||||
Le Grand Chemin en 1912. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bièvre Isère | ||||
Maire Mandat |
Gilles Gelas 2020-2026 |
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Code postal | 38590 | ||||
Code commune | 38058 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 186 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 265 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 21′ 00″ nord, 5° 18′ 27″ est | ||||
Altitude | 365 m Min. 356 m Max. 407 m |
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Superficie | 8,26 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Bièvre | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.brezins.fr | ||||
Historiquement rattaché à la province royale du Dauphiné, la commune est adhérente à la Communauté de communes Bièvre Isère. L'Aéroport de Grenoble-Isère est partiellement établi sur le territoire communal et ses habitants se dénomment les Brézinois[1].
Géographie
Situation et description
Le village de Brézins situé à 45 kilomètres de Grenoble et 60 kilomètres de Lyon. Positionnée entre Lyon, Grenoble, Valence et Bourgoin-Jallieu, Brézins se trouve plus précisément dans la Plaine de Bièvre, dans le secteur du Bas Dauphiné.
Communes limitrophes
Les territoires des communes de Brézins, Gillonnay, La Côte-Saint-André et Saint-Siméon-de-Bressieux forment un quadripoint.
Géologie
Le territoire de de Brézins se positionne au cœur de la région naturelle de Bièvre-Valloire, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère (au sud) et le cours du Rhône (à l'ouest) et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques [2].
Climat
La partie du territoire du département l'Isère dans lequel se situe le village de Brézins est formée de bas plateaux et de collines assez peu élevées au climat légèrement plus rude que dans la plaine de la Bièvre située plus à l'ouest.
Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent assez aisément. Les températures nocturnes sont assez fraîches sur les zones les plus élevées de la commune.
Hydrographie
Le torrent le Rival a causé plusieurs inondations dans la commune, notamment en 1841, 1857, 1988, 1992, 2008 et 2013[3].
Urbanisme
Typologie
Brézins est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,2 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), zones urbanisées (14,8 %), prairies (9,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,8 %), cultures permanentes (1,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom du village a été Breziacum au Moyen Âge, puis Brizens en 1317 et Brézin en 1800, et enfin Brézins depuis le XXe siècle[10].
Histoire
Antiquité et Moyen Âge
Au début de l'Antiquité, le territoire des Allobroges s'étendait sur la plus grande partie des pays qui seront nommés plus tard la Sapaudia (ce « pays des sapins » deviendra la Savoie) et au nord de l'Isère. Les Allobroges, comme bien d'autres peuples gaulois, sont une « confédération ». En fait, les Romains donnèrent, par commodité le nom d'Allobroges à l'ensemble des peuples gaulois vivant dans la civitate (cité) de Vienne, à l'ouest et au sud de la Sapaudia.
Un aqueduc romain donne une indication de la création du village, situé le long d'une voie romaine.
La commune, giboyeuse, a été territoire de chasse royale pour les rois de France Louis XI et François Ier lorsqu’ils se rendaient sur leurs terroirs de Bressieux et La Côte Saint-André[10].
Époque contemporaine
En la commune se partage après des divisions entre habitants entre une commune de Brézins-le-Haut et une autre de Brézins-le-Bas, séparées par la voie ferrée. La commune sera réunifiée après la seconde guerre mondiale.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 2 186 habitants[Note 2], en augmentation de 14,03 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Le monument aux morts, inauguré le .
- L'école a été construite en 1956, ce qui a permis de réunir les deux écoles des villages du « Bas » et du « Haut »[10].
- L'ancienne église romane de la Vierge de Brézins-le-Bas.
- Église Saint-Roch de Brézins-le-Haut
Brézins a deux églises car historiquement le village était coupé en deux : il y avait Brézins-le-Haut et Brézins-le-Bas. Chacun de ces deux villages avait son église. Mais il n'y avait qu'un seul cimetière situé dans le village de Brézins-le-Bas, route de la Côte St André, depuis 1846.
La date de la construction de cette église romane située à Brézins-le-Bas n'est pas connue, mais son existence est attestée dès 1467. Les murs de l'église ont été construits en pisé avec un mélange de terre crue, paille et cailloux. Ce pisé contient également des tessons de terre cuite gallo-romaine[10]. Le mur du clocher de l'église, construit en 1662, est typiquement dauphinois avec des galets glaciaires en arêtes de poisson[17]. L'église est réparée en 1711 et 1842, et depuis 1964[10] cette église, privée de la toiture de son clocher, est désaffectée et sert au stockage de matériel municipal[18] Devant le montant des travaux à réaliser, un permis de démolir a été accordé en [17]. Permis annulé le 17 mai 2018 par le tribunal administratif de Grenoble.
- La gare de Brézins
Sur l'insistance des élus, une gare est inaugurée à Brézins en 1902 pour les passagers et l'année suivante pour les marchandises. Désaffectée à partir de 1983, elle est démolie en 2001[19]
Personnalités liées à la commune
- Louis Mandrin, sa famille est originaire de Brézins.
- Louis Vincendon, né à Brézins en 1788, avocat général puis conseiller et président à la Cour de Grenoble, conseiller général.
Héraldique
Blason | D'orangé à la maison dauphinoise d'or essorée de gueules; mantelé d'azur chargé d'une fleur de tournesol d'or, boutonné d'orangé, mouvant de la partition, accompagné en pointe de vaguelettes de sable, à dextre d'un épervier de tenné, contourné et en vol, à senestre de deux massettes, feuillées de sinople adextrées d'un plant de maïs du même, fleuri d'argent, brochant sur les vaguelettes. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 11 septembre 2020.
- Site geoglaciaire.net, page "Origine de la Bièvre-Valloire", consulté le 18 février 2019
- Site d'information sur les risques majeurs en Rhône-Alpes.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Page histoire sur le site de la commune.
- Décès d'Henri Gerbe, maire de la commune de Brézins sur lessor.fr, Louis Fournier (consulté le 14 septembre)
- Maire par intérim puis élu par le conseil municipal en décembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Site pour la défense de l'église de Brézins.
- Reportage de Mathias Kern, France Bleue Pays de Savoie, le 31 juillet 2015.
- « Un peu d’histoire », sur Mairie de Brézins (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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