Bruebach
Bruebach (en alsacien Brüebi, en allemand Brubach) est une commune de la couronne périurbaine de Mulhouse située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. La commune est membre de Mulhouse Alsace Agglomération.
Bruebach | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Mulhouse |
Intercommunalité | Mulhouse Alsace Agglomération |
Maire Mandat |
Gilles Schillinger 2020-2026 |
Code postal | 68440 |
Code commune | 68055 |
Démographie | |
Gentilé | Bruebachois, Bruebachoises |
Population municipale |
1 052 hab. (2019 ) |
Densité | 150 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 42′ 02″ nord, 7° 21′ 38″ est |
Altitude | Min. 276 m Max. 383 m |
Superficie | 7,011 6 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Brunstatt |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Géographie
La commune est située à 3 km au sud de Mulhouse par la D 21 qui la traverse pour continuer vers Steinbrunn-le-Bas et à 4 km de Brunstatt par la D 8bis.
Toponymie
Bruebach signifie étymologiquement « gonflement formant obstacle, proéminent » du fait de la situation sur des collines. Le village fut aussi nommé : Bruechbach, Brudbach, Brudtbach, Bruembach, Bruobach, Bruotbach, Bruottbach, Brutbach, Prubach, Pruebacensis, Pruebach[1].
Histoire
Origine
Le site de Bruebach est occupé depuis le Néolithique ancien. Le village est mentionné pour la première fois en 823, sous le nom de Bruchbach. Au IXe siècle, l'abbaye de Masevaux est propriétaire du village. Jusqu'en 1648, Bruebach fait partie des biens des Habsbourg comme avoué de Masevaux. Le village est détruit en 1445 par les Bâlois, en guerre contre les Habsbourg, puis une deuxième fois lors de l'invasion des Armagnacs. En 1622, au cours de la guerre de Trente Ans, les habitants se réfugient à Mulhouse pour échapper aux exactions des Suédois. Douze ans après, Bruebach devient le quartier général du maréchal de France.
Seconde Guerre mondiale
Comme le reste de l'Alsace, la commune a été annexée de fait par l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale. Le village fut libéré, le 20 novembre 1944, par le groupement Lépinay de la 1re division blindée. Le groupement traversa le village en arrivant de Steinbrunn-le-Bas pour se diriger vers Brunstatt. Village essentiellement agricole, il ne dispose d'aucune activité industrielle. Bruebach a depuis la fin de la guerre gardé le cachet des villages du Sundgau. Les habitants se déplacent pour la plupart à Bâle, Mulhouse ou travaillent encore à l'hôpital du Moenchberg de Mulhouse.
Héraldique
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Les armes de Bruebach se blasonnent ainsi :
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5].
En 2019, la commune comptait 1 052 habitants[Note 1], en augmentation de 1,84 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +1,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
L'église Saint-Jacques-le-Majeur
Caractéristique de la région, l'église Saint-Jacques-le-Majeur conserve son ancienne tour romane datant du XIIe siècle[8]. La cloche a été fondue en 1418 par Nicolas Andres de Colmar. La nef a été réaménagée au XVIIIe siècle et prolongée en 1863 vers l'ouest sur un projet de Frédéric Gunther. Elle est agrandie une nouvelle fois par l'adjonction d'un chœur moderne accolé à la façade occidentale. L'église ne possède pas de portail mais seulement une entrée latérale. En 1951, l'édifice est restauré par Robert Gall.
Cloche de l'église
Cette cloche est l'œuvre d'un fondeur colmarien, Nicolas Andres, et elle est la plus ancienne après celle de l'église Saint-Étienne de Mulhouse. Elle pèse 550 kilogrammes.
Tableau de Saint Roch
Le tableau de Saint Roch qui se trouve dans l'église a été probablement exécuté pour l'un des autels latéraux de la chapelle de Sehring à Guebwiller. Saint Roch (1340-1379) naquit à Montpellier vers 1340 et mourut à Voghera en Italie vers 1379. Fils d'un consul de la ville et d'une mère nommée Libère. Il est invoqué contre la peste. Son culte se développe au cours du concile de 1414 à Constance époque où régnait la peste. Roch finit par attraper lui-même la maladie et se retira dans une forêt près de Plaisance pour ne pas contaminer ses coreligionnaires. Seul un chien vint lui rendre visite et lui apporta un pain qu'il avait dérobé à son maître. Intrigué par le manège de son chien, le maître suivit l'animal et découvrit Saint Roch agonisant qu'il secourut. Le tableau contient le nom de Eusèbe Beltz et la date de 1823. Ces mentions, correspondent vraisemblablement à la date d'exécution du tableau ou bien à sa restauration.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- https://bruebach.fr/fr/, site officiel de la commune de Bruebach
- Bruebach sur annuaire-mairie.fr, consulté le 1er juillet 2011.
- Bruebach sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Voir le site du CDHF
- Archives Départementales du Haut-Rhin
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no IA00051484, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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