Brumath

Brumath (qui se prononce /bʁy.mat/) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Brumath

Hôtel de ville de Brumath.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Haguenau-Wissembourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Haguenau
Maire
Mandat
Étienne Wolf
2020-2026
Code postal 67170
Code commune 67067
Démographie
Gentilé Brumathois [1]
Population
municipale
10 081 hab. (2019 )
Densité 341 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 58″ nord, 7° 42′ 33″ est
Altitude Min. 136 m
Max. 189 m
Superficie 29,54 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Brumath
(ville-centre)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brumath
(bureau centralisateur)
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Brumath
Géolocalisation sur la carte : France
Brumath
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Brumath
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Brumath
Liens
Site web www.brumath.fr

    La ville de Brumath est située au nord de l’Alsace dans le département du Bas-Rhin, à 17 km au nord de Strasbourg et à 13 km au sud-ouest de Haguenau. Cette commune compte selon l’INSEE, plus de 10 000 habitants.

    Depuis 1970, elle est jumelée avec la ville de Dingolfing en Allemagne. Brumath fait partie de la Communauté d’Agglomération de Haguenau.

    Géographie

    Pont sur la Zorn en 1932.

    Brumath se trouve sur la route nationale 63 à 17 km au nord de Strasbourg et à 13 km au sud-ouest de Haguenau. Elle est également desservie par l'autoroute A4 qui la contourne par l'ouest.

    La Zorn traverse la ville et le canal de la Marne au Rhin la longe par le sud-ouest.

    Elle est le chef-lieu du canton de Brumath dans l'arrondissement de Haguenau-Wissembourg.

    Son territoire est également traversé par sept ruisseaux, tel que le Schlohengraben, traversant le sud de la ville vers l'est ou encore le Rottgraben situé au sud du précédent et s'écoulant dans la même direction. Il y a aussi le Seltenbach qui contourne la ville au nord-ouest. D'autres ruisseaux se trouvent également à proximité tel que l'Hellergraben, le Muhlbach, le Schlossgraben ou encore le Rissbach. La plupart de ces ruisseaux sont des affluents de la Zorn[2].

    Communes limitrophes

    Voies ferrées

    Brumath est traversée par la ligne Paris - Strasbourg. Sur son ban communal, elle dispose de deux gares : la gare de Brumath et la gare de Stephansfeld toutes deux desservies par les trains TER Grand Est la reliant à Strasbourg en moins de 15 minutes[3].

    Transports en commun

    La ville est désservie par les bus Ritmo de la ville d'Haguenau. Trois lignes ont pour point de départ la gare de Brumath et la relient à Haguenau ainsi que Mommenheim[4].

    Réseau routier

    Brumath dispose d'un réseau routier bien développé comportant une voie rapide, une autouroute ainsi que de nombreuses départementales.

    La commune est traversée à l'ouest par l'autouroute A4 la reliant à Paris et Strasbourg. La voie rapide A340/D1340 débute à Brumath et la relie à Haguenau. Parmi les routes départementales, on peut noter la D263G traversant la commune et qui permet de rejoindre Vendenheim et Kriegsheim, deux communes voisines.

    Trafic fluvial

    La ville est traversée par le canal de la Marne au Rhin à l'ouest de la ville. Elle dispose ainsi d'un petit port de plaisance pouvant également occasionnellement servir pour le transport de vrac (graviers, sable, etc.). Le port de Brumath fut mise en service avant 1945[5],[6].

    Urbanisme

    Typologie

    Brumath est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Brumath, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[10] et 11 321 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,8 %), forêts (31,6 %), prairies (12,6 %), zones urbanisées (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %), cultures permanentes (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Toponymie

    Brumath, prononcé [bʁymat], apparait au IIe siècle sur la carte du géographe Ptolémée sous le nom de Brokomagos puis au IIIe siècle dans l'itinéraire d'Antonin sous Brocomagus de broco (blaireau) + magos (plaine ou marché agricole). Durant les IIe et IVe siècles, on trouve aussi la forme latine de Brocomagos. Plus tard en l'an 770, le nom de la ville est Brocmagad et en l'an 889 Bruochmagad. Les toponymes plus tardifs sont en 973 Pruomat, en 979 Bruomade et enfin en 1165 Brumat. Ces derniers se sont transformés pour donner le nom actuel de Brumath. Elle est citée sur la table de Peutinger sous le nom de Breucomagus[17].

    Histoire

    Brumath fait partie des quelques rares sites d’Alsace qui ont été habités et fréquentés sans interruption depuis plus de cinq mille ans. Le sous-sol de Brumath a livré de remarquables céramiques ornées de mystérieux décors dont le ruban forme le thème principal. Un palais y est attesté en 770[18].

    Après la défaite d'Arioviste, battu par Jules César en 58 av. J.-C., les Triboques furent autorisés par les Romains à s'établir sur la rive gauche du Rhin, où ils formèrent la Civitas Tibocorum (cité des Triboques) dont la capitale fut Brocomagus. Pendant près de quatre siècles, la ville se développa dans le cadre de la paix romaine, puis déclina avec l'affaiblissement de l'Empire[19].

    Au XIIIe siècle, Brumath devint la capitale du landgraviat de Basse-Alsace puis fut élevée au rang de ville au XIVe siècle et donc entourés de remparts dont il ne reste rien aujourd'hui. En plus des remparts, la ville possédait au moins deux tours-portes ainsi qu'un fossé. Les villes de Haguenau et Strasbourg incendient Brumath en 1389 et font abattre les murs d'enceinte sans doute définitivement. Cependant deux tours-portes et une partie du fossé sont toujours présents en 1702 ainsi qu'un pan de mur visible jusqu'au XIXe siècle.

    Partagée entre les familles de Lichtenberg et les Linange, la seigneurie fut l'objet de guerres incessantes entre ces deux maisons[20].

    La ville a compté en ses murs jusqu'à trois châteaux dont le plus ancien est mentionné en 1319 en tant que « hus » et étant une possession du chevalier Simon Fürst. Entre 1332 et 1361 deux autres châteaux sont construits par les Lichtenberg et destinés à servir de résidence pour la famille. L'un est détruit en 1389 par les villes de Strasbourg et Haguenau puis à nouveau en 1450 par les Lichtenberg. Le troisième château est également détruit en 1389 et mentionné comme ruine en 1517. Il est reconstruit en style Régence par le comte Jean Reinhard entre 1723 et 1728[21]. Il fut racheté en 1804 par la communauté protestant et transformé en église, ce qu'il est encore aujourd'hui. De nos jours, le château abrite également le musée archéologique de Brumath[22].

    Héraldique

    Les armes de Brumath se blasonnent ainsi :
    « De gueules à une branche de chêne de sinople fruitée d'or. »[23].
    Autre blasonnement : « De gueules à la branche de chêne cousue de sinople englantée de quatre pièces d'or. »[24].


    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sinople sur gueules).

    À l'origine au XIIe siècle, les blasons des chevaliers qui résidaient à Brumath portaient une étoile.

    On retrouve cette étoile sur les armoiries de la commune en 1670 où le blasonnement indiqué dans l'Armorial d'Alsace est le suivant : « porte d'azur à une dextrochère d'argent, tenant une bannière d'or chargée d'une étoile d'azur ».

    En 1876, la bannière seigneuriale du blason est transformée en bannière ecclésiastique. Cette tendance se retrouve dans des extraits de registre de l'époque mais son origine est inconnue.

    En 1890, la bannière est remplacée par la branche de chêne qui est le symbole d'une ville propriétaire d'une grande forêt[25].

    Logo de Brumath.

    Jumelage

    Fanfare de Dingolfing en 2008.

    La charte de jumelage a été signée en 1970 entre la ville de Brumath et la ville de Dingolfing située en Basse-Bavière en Allemagne, à 100 km au Nord-Est de Munich.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Mairie de Brumath en 1905.
    Liste des maires successifs[26]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Charles Christ   Employé de banque
    Charles Metzger   Greffier de tribunal
    Victor Fischer MRP Commerçant
    Conseiller général du canton de Brumath (1958 → 1964)
    Bernard Schreiner RPR Professeur d'allemand
    Député de la 9e circonscription du Bas-Rhin (1988 → 2007)
    Conseiller régional d'Alsace (1986 → 1989)
    Conseiller général du canton de Brumath (1988 → 2008)
    En cours
    (au 31 mai 2020)
    Étienne Wolf[27],[28]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    UMP-LR Professeur de religion catholique
    Conseiller général (2008 → 2015) puis départemental (2015 →) du canton de Brumath
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique de développement durable

    Depuis plusieurs années, la ville de Brumath est engagée dans une démarche de ville verte. Cet engagement lui vaut d’être labellisée « Commune nature 2 libellules »[29],[30] pour sa démarche Zéro Pesticides[31]. De plus, la ville de Brumath est aussi reconnue « Ville Fleurie 3 fleurs »[32].

    Fleurs sur le rond-point du Tilleul.

    Depuis 2016, l’utilisation des produits phytosanitaires a été bannie au bénéfice du désherbage thermique ou bio, laissant place aux herbes folles et prairies fleuries[33],[34].

    La ville de Brumath dispose enfin d’un réseau cyclable d’environ 15 km aménagé pour des liaisons à l’intérieur et à l’extérieur de la ville. Elle est notamment traversée au sud par la véloroute du canal de la Marne au Rhin partant de Strasbourg et allant jusqu’à Sarrebourg en Moselle en passant par Saverne[35].

    Économie

    Avec près de 5 000 emplois pour une population totale de plus de 10 000 habitants, Brumath est un pôle économique et d’emplois, notamment grâce à l’industrie et la logistique, mais surtout du fait d’un tissu artisanal et d’un secteur tertiaire et commercial en pleine mutation.

    Ville de Brumath.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[36],[Note 4]

    En 2019, la commune comptait 10 081 habitants[Note 5], en diminution de 0,13 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 3002 6713 3394 2034 0624 1313 7614 2044 427
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    5 1695 5145 6195 6125 4965 5455 6285 5485 368
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 5305 6555 5425 2775 7435 9456 2095 7326 273
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6 8017 3576 8887 7028 1828 9309 7379 9769 913
    2019 - - - - - - - -
    10 081--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La ville de Brumath présente un total de sept établissements scolaires, gérées par la communauté d'agglomération de Haguenau. Ces écoles sont réparties sur le territoire selon une sectorisation :

    • deux écoles maternelles publiques : Arc-En-ciel, Les Cigognes ;
    • trois écoles élémentaires publiques : Les Remparts, Pierre Pflimlin, Robert Schuman ;
    • une école privée maternelle et élémentaire hors contrat : école parentale Davidia ;
    • un collège public : collège de Brumath.
    Biodiversité à l'école Arc-en-ciel.

    Certaines, comme les écoles maternelles Les Cigognes et Arc-en-Ciel ainsi que les écoles élémentaires Pierre Pflimlin et Robert Schuman proposent un enseignement bilingue paritaire en allemand et en français.

    Culture

    Médiathèque Les Triboques à Brumath.

    La ville de Brumath milite pour une culture sans voiture en amenant les animations au plus près des habitants, dans la rue ou encore jusqu’à leur domicile[réf. souhaitée].

    Brumath dispose de lieux culturels, notamment la médiathèque Les Triboques qui fait partie du Réseau Lecture Publique de l’Agglomération regroupant les bibliothèques de Donnenheim, Mommenheim et la médiathèque de Brumath. Il existe aussi une école de musique et des associations culturelles.

    Inauguré en 1999, le cinéma Pathé Brumath est situé à l'ouest de la ville et comporte 14 salles dont une proposant la 4DX[39],[40].

    Sports

    Complexe Sportif Rémy Huckel.

    La ville de Brumath développe sa politique sportive autour de 3 axes que sont le sport tous tous, le sport de compétition et le sport santé. Les actions mises en place s’inscrivent dans une démarche de labellisation. Après avoir obtenu en 2019 la labellisation « Ville Sportive »[41] attribuée par le Comité Régional Olympique et Sportif du Grand-Est, la ville de Brumath obtient le label « Terre de Jeux 2024 »[42],[43] par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques. Par l’obtention de ce label, la ville est candidate pour devenir Centre de Préparation aux Jeux et accueillir des délégations étrangères au sein de ses infrastructures.

    Rénové et inauguré en 2020, le Complexe sportif Rémy Huckel[44] propose des infrastructures ; il comprend trois terrains de football ainsi qu'une piste d'athlétisme à 8 couloirs en revêtement synthétique[45]. Ce site accueille également une aire multi-glisse avec skatepark et pumptrack ainsi qu’un city stade. Le complexe est doté d’un parcours de cross fitness de plus de 2 km avec des agrès sportifs. L’ensemble de ses infrastructures est disponible en libre accès.

    Le plan d’eau est un site pour les loisirs et la détente pendant la période estivale. Depuis 2021, un nouvel exploitant, Alsafun, est chargé de sa gestion et de son exploitation. Les travaux réalisés par ce nouvel exploitant ont permis de rajeunir le site et de développer les activités. Désormais appelé Fun Parc Brumath, le site présente diverses activités : plage, terrains de volleyball et de pétanque, accrobranche, paintball, mini golf, water-jump, ou jeux gonflables aquatiques.

    Santé

    Journée des fleurs.

    La ville de Brumath dispose d'une résidence seniorée. Se trouve également à Brumath, l’hôpital La Grafenbourg qui est un établissement public de santé ayant une activité principalement axée sur l’accueil et le soin en gérontologie. Enfin, situé à Brumath, L'EPSAN est un centre hospitalier spécialisé dans la prise en charge des adultes, adolescents et enfants atteints de troubles psychiatriques.

    Événement

    La Foire aux oignons est une fête populaire organisée chaque année au sein de la ville de Brumath et accueillant fête foraine, marché du terroir et marché aux puces. Cet événement a lieu sur deux jours, toujours le dernier dimanche de septembre[46],[47],[48].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Statue de Marcus Ulpius Tertius à Brumath

    Plus de quatre-vingts bâtiments sont recensés sur la base Mérimée[49].

    Le musée archéologique consacré au passé gallo-romain de Brumath est géré par la Société d’Histoire et d’Archéologie de Brumath et Environs (SHABE). La SHABE s’est donnée pour mission de préserver et mettre en valeur toutes découvertes archéologiques et historiques locales et de veiller à la sauvegarde du patrimoine culturel, historique et archéologique local.

    Pour entretenir la mémoire du prestigieux passé de la ville en tant que capitale de cité pendant la période de l’Antiquité gallo-romaine, une statue en bronze a été érigée Cour du Château. Cette œuvre représente Marcus Ulpius Tertius. Elle a été réalisée par l’artiste polonais Piotr Bogdaszewski dans le cadre d’une opération de mécénat.

    Patrimoine religieux

    Brumath dispose de nombreux édifices religieux plus ou moins anciens tel que la nécropole protohistorique et gallo-romaine située dans la forêt à proximité de la commune et inscrit au monuments historiques depuis 2015. On y trouve également plusieurs églises tel que l'église des saints Nazaire et Celse de style néo-classique datant du XIXe siècle, Église Notre-Dame de Stephansfeld datant du XIe siècle.

    Il y a également une église luthérienne dans l'ancien château, érigé de 1720 à 1726 pour le comte Jean Reinhardt III de Hanau-Lichtenberg, transformée en église luthérienne en 1803 à Brumath et disposant d'une orgue datant 1810 par Michel Stiehr et classé monument historique en 1973[50].

    Le château de Brumath transformé en église luthérienne.

    Une église évangélique est également présente depuis 1889 ainsi qu'une chapelle protestante à Stephansfeld. Enfin, Brumath est siège de rabbinat dès le XIXe siècle et une synagogue fut construite en 1801 puis remplacée par la synagogue actuelle en 1846. Endommagée et profanée pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fut transformée en dépôt de vivres ; elle fut rendue au culte en 1957[51].

    Patrimoine environnemental

    Fleurissement du rond-point du Tilleul.
    • Le jardin de l'Escalier.
    • Forêt communale de 458,31 ha[52] au cœur de laquelle se trouve le sentier d’ici et d’ailleurs.
    • Arboretum.
    • Abfluss Brumath.
    • Jardin du Tilleul.
    • Parc de Stephansfeld.
    • Plan d'eau de la Hardt.

    Personnalités liées à la commune


    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
    2. « Ville de Brumath, la Mairie de Brumath et sa commune (67170) », sur Annuaire-Mairie (consulté le )
    3. « Fiche horaire A03 - Strasbourg - Saverne - Sarrebourg », sur https://cdn.ter.sncf.com, (consulté le ).
    4. « Fiches horaires », sur Ritmo - Transports de la Communauté d'Agglomération de Haguenau, (consulté le )
    5. Ville Data, « Halte Port Brumath , Halte Port », sur ville-data.com (consulté le )
    6. « Halte - Port (Port de plaisance), Brumath (67170) - Bas-Rhin », sur www.webvilles.net (consulté le )
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Brumath », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    16. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    17. « toponymie : Alsace », sur crehangec.free.fr (consulté le )
    18. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 213.
    19. « Histoire de Brumath », sur Wiki Guy de Rambaud (consulté le ).
    20. Description de Brumath et de son canton en 1865.
    21. « Histoire de Brumath - Le site de généalogie d'Alexis », sur www.genealexis.fr (consulté le ).
    22. Nicolas Mengus, Châteaux forts et fortifications médiévales d'Alsace dictionnaire d'histoire et d'architecture, La Nuée Bleue, cop. 2013 (ISBN 978-2-7165-0828-5 et 2-7165-0828-3, OCLC 863479791, lire en ligne).
    23. « L'histoire des communes de la communauté de communes de Brumath », sur cdc-brumath.fr (consulté le ).
    24. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).
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    26. Charles Muller et François Ritter, page 49.
    27. [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
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    30. « Démarche « Eau et Biodiversité » : La distinction Commune Nature », sur GrandEst (consulté le )
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    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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    44. « Omnisports. [Diaporama] L’inauguration du complexe sportif à Brumath », sur dna.fr (consulté le )
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    50. Notice no PM67001000, base Palissy, ministère français de la Cultureorgue de tribune
    51. Notice no IA00119162, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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    53. Vincent Ballester, « J.K. Rowling, l'auteure d'Harry Potter, a des ancêtres alsaciens à Brumath: on vous raconte l'histoire », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
    54. (en) « Who Do You Think You Are US (2015) J.K. Rowling (Brumath à 27:20) », sur YouTube (consulté le ).

    Voir aussi

    Ouvrages cités dans le texte

    • Charles Muller et François Ritter (préf. Charles-Gustave Stoskopf), Brumath : Regard sur un passé récent, Strasbourg, Carré Blanc, coll. « Mémoire de Vies », , 1re éd. (1re éd. 2001), 224 p., 21,3 × 30,1 cm, couverture couleur, relié [détail des éditions] (ISBN 2-84488-029-0, ISSN 1292-1645)
    • Pascal Flotté, Jean-Baptiste Gervreau, Clotilde Allonsius, Cécile Bébien, Mathias Higelin, Olivier Putelat et Sophie Vauthier, « Un quartier antique de Brocomagus/Brumath (7-9 rue du Général Rampont), Bas-Rhin », Revue archéologique de l'Est, vol. 65, no 188, , p. 27-59 (ISSN 1760-7264, lire en ligne)

    Autres ouvrages

    • Claude Muller, « Radio Strasbourg P.T.T… le centre émetteur de Brumath », in Bulletin - Société d'histoire et d'archéologie de Brumath et des environs, 2012, no 40, p. 26-33
    • Antoine Fischer (dir.), Victor Beyer, François Brockmann, Louis-Marie Coyaud, Philippe Dollinger, Victor Albin Gebus, Willy Guggenbühl, Jean-Jacques Hatt, Roger Henninger et al. (préf. Victor Fischer, ill. Jean Nicolas), Brumath : Destin d'une ville, Strasbourg, Saisons d'Alsace, coll. « Connaissance de l'Alsace », , 1re éd. (1re éd. 1958), 267 p., 18,1 × 23,3 cm, couverture couleur, relié [détail des éditions] (OCLC 7520963).

    Articles connexes

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