Bulat-Pestivien

Bulat-Pestivien [bylatpɛstivjɛ̃] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Bulat-Pestivien

Vue de l'église Notre-Dame (XIVe siècle).

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Guingamp-Paimpol Agglomération
Maire
Mandat
Olivier Charles
2020-2026
Code postal 22160
Code commune 22023
Démographie
Gentilé Bulatois, Bulatoise
Population
municipale
421 hab. (2019 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 25′ 46″ nord, 3° 19′ 46″ ouest
Altitude 200 m
Min. 189 m
Max. 307 m
Superficie 31,23 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Callac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Bulat-Pestivien
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Bulat-Pestivien
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Bulat-Pestivien
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Bulat-Pestivien
Liens
Site web Site internet officiel de la commune

    En 1994, la commune a obtenu le label « Communes du Patrimoine Rural de Bretagne » pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager.

    Géographie

    Bulat-Pestivien fait partie du pays Pays Fañch, territoire traditionnel de Bretagne. La commune est la dernière au Nord avant le Trégor. Les nombreux ruisseaux du Nord et de l'Est de son territoire alimentent le Léguer qui prend sa source sur la commune voisine de Mael-Pestivien avant de traverser le Trégor jusqu'à la mer.

    Au sud du territoire de la commune, sur la butte de Kernec'h (altitude 309 m) se trouve un tripoint de mers dit "CGM" : mer Celtique (bassin de l'Aulne) / golfe de Gascogne (bassin du Blavet) / Manche (bassin du Léguer)[1].

    Communes limitrophes de Bulat-pestivien
    Plougonver Pont-Melvez
    Callac
    Saint-Servais Maël-Pestivien

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 147 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louargat », sur la commune de Louargat, mise en service en 1987[8] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 1 013,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 37 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Bulat-Pestivien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,6 %), terres arables (25,9 %), prairies (25,6 %), forêts (11,9 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Bulad-Pestivien en breton[22].

    Bulat est attestée sous la forme Buzglat en 1465[23], de bud signifiant le bénéfice et gulat qui veut dire, « pays, richesse »[24].

    Le nom de Pestivien est lui attestée sous la forme Penstiffyen en 1368, nom provenant de Penn-stivien qui signifie le « bout des sources »[23]. C'est le nom de l'ancien chef-lieu et de la commune jusqu’en 1876, date à laquelle le nom du nouveau chef-lieu, Bulat, est ajouté[25].

    Histoire

    Le château de Pestivien

    La seigneurie de Pestivien, outre le domaine de Pestivien, comprenait diverses autres terres réparties sur les paroisses de Maël, Duault et Plougonver[26].

    Tristan de Pestivien est l'un des chevaliers qui combattit lors du Combat des Trente pour le compte de Charles de Blois.

    Toujours pendant la Guerre de Succession de Bretagne, les bourgeois de Guingamp demandèrent à Bertrand Du Guesclin, qui venait d'être libéré contre rançon alors qu'il était prisonnier des Anglais et s'était réfugié dans la ville, de les délivrer des ravages commis par deux capitaines anglais, Roger Davy qui tenait le château de Pestivien et Thuomelin[Note 7], qui occupait le château de Trogoff en Plouégat-Moysan. Avec 6 000 hommes, il prit et démantela le château de Pestivien en mars 1363 ; il marcha ensuite sur Trogoff, mais Thuomelin choisit de se rendre sans combattre, ayant reçu l'assurance de pouvoir quitter ce château sain et sauf, mais le château fut ensuite aussi démantelé[27].

    Deux gwerz, recueillies à Maël-Pestivien vers 1840 par Théodore de La Villemarqué, l'une Le vassal de Duguesclin, l'autre La filleule de Duguesclin évoquent la prise des châteaux de Pestivien et Trogoff par Duguesclin[28]. Ces gwerz furent quelque peu modifiées par Théodore de La Villemarqué : en voici un extrait traduit du breton :

    Le gouverneur demandait en feignant de plaisanter au seigneur Guesclin du sommet de la tour :
    « Êtes-vous venu ici, seigneur, pour un bal que vous soyez équipé mes seigneurs de la sorte ? »
    « Nous sommes venus ici au bal, sans mentir, non pour danse mais pour sonner !
    Pour vous sonner une danse qui ne finira pas de si tôt : quand nous serons fatigués, les diables prendront la relève ! »
    Au premier assaut, les douves sont traversées et jusqu'à son ondement le château a tremblé ;
    Et au second assaut, une tour est abattue et deux cents hommes tués, et davantage ou autant ;
    Et au troisième assaut les portes sont tombées et la place prise, détruite et incendiée[29]...

    Le pèlerinage de Bulat

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    La localité est un lieu de pèlerinage toujours très fréquenté, notamment le samedi soir avec les vêpres, la procession et la messe. On y sort alors la Vierge d'argent qui est d'abord placée sur la table d'offrande (face au porche ouest) ; traditionnellement deux hommes se tenaient de part et d'autre de la statue du samedi soir au lundi soir (le lundi, la foire aux chevaux)…Lorsqu'un pèlerin déposait une offrande, l'un des gardiens agitait une sonnette... La statue d'argent est portée en procession par deux jeunes filles. Le Pardon de Bulat a lieu le dimanche suivant le 8 septembre (fête de la Vierge), sauf si le 8 tombe un dimanche... Le cantique de Notre-Dame de Bulat qui comporte de très nombreux couplets a été accommodé sur la musique de "Dont a ra tudou yoank war hentou Breiz-Izel... De plus les derniers couplets furent composés vers 1960 par Mab Sulon, alias le Père Loriquer, missionnaire diocésain (sic!) mais composa nombre de cantiques et ou d'extensions de cantiques[30].

    « Bulat » tire son nom de « bugelat » (=enfantement) ; en effet, les seigneurs de Pestivien (Pestivien était alors le siège de la paroisse), désespérés de n'avoir pas d'enfant, firent un vœu : si un descendant leur venait, ils construiraient un oratoire sur le promontoire qu'est devenu Bulat et, l'enfant étant né, c'est ce qu'ils firent. L'oratoire qui a connu de nombreuses extensions est devenu l'église actuelle avec sa flèche rivalisant avec celle de Saint-Pol de Léon...Une copie de l'esquisse du clocher et de la flèche de Bulat a donné l’Église de Bourbriac à 15 km plus à l'est… La sacristie comporte un mystère architectural, à savoir la loggia de style Renaissance italienne donnant sur l'église et d'où, dit-on, mais rien n'est avéré, les compagnons bâtisseurs suivaient les offices… Dans les richesses entourant l'église, la "fontaine au lait" ou Fontaine de la Vierge dont l'eau était censée redonner vigueur aux glandes mammaires des jeunes mères. Ladite fontaine alimente un petit bassin dans ce qui était le presbytère.

    Le cimetière de Bulat possède deux particularités rares : un triangle pour les petits anges (les bébés morts très jeunes) avec au milieu la tombe des prêtres. Pestivien, avec sa chapelle Saint-Blaise et son calvaire classé, voit se tenir deux pardons annuels dont celui dit du Coq ; en effet, à l'issue de la messe, le sacristain montait l'escalier de la tour et lançait un coq (un vrai, en chair et en plumes!) ; les jeunes gens se précipitaient sur le volatile, écartant, à qui mieux mieux les concurrents; celui qui arrivait à saisir le pauvre animal pouvait le ramener à la maison.

    Deux autres chapelles subsistent sur le territoire de la paroisse : Saint-Joseph et Sainte-Anne ; la première faisait partie de la communauté des Sœurs de la Divine Providence de Créhen qui tenaient l'école des filles, tout en assurant la cantine des garçons de l'école publique ! Sainte-Anne, dite Santez Anna Radennek (Sainte Anne des Fougères) doit son nom au fait qu'une statue de la sainte fut trouvée… parmi les fougères ; près de la chapelle ; dans l'enclos, un calvaire et une fontaine.

    Révolution française

    Pendant la Révolution française, la Vierge d'Argent de Bulat-Pastivien fut cachée sous des fagots, puis enterrée[31] et le vicaire de la paroisse, Jean Touboulic, se réfugia à l'Île de Man où il survécut comme tailleur[32].

    La famille de Kerouartz

    La famille de Kerouartz, grands propriétaires de la commune, a longtemps tenu la mairie.

    La Résistance
    Plaque hommage à Yves Kermen à Boulogne-Billancourt.
    • Yves Kermen, né à Bulat-Pestivien, émigré à Clamart où il travaille comme mécanicien ainsi que son frère Joseph Kermen, adhère au Parti communiste en 1935 et exerce des responsabilités syndicales à partir de 1938 aux usines Renault. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il entre en clandestinité dès octobre 1940 et occupe un rôle dirigeant dans l'Organisation spéciale à partir de novembre 1941. Arrêté le à la station de métro « Quai de la Rapée », la police française trouva chez lui lors d'une perquisition de nombreux plans d'attentats et il fut livré aux autorités allemandes. Il fut fusillé le au Mont-Valérien en même temps que d'autres camarades résistants du MOI[33].

    Une rue transverse porte son nom à Billancourt, non loin de la Seine ni de l'ancienne Régie Renault.

    • Son frère Joseph Kermen, résistant lui aussi, fut arrêté le , déporté au camp de concentration d'Auschwitz où il mourut le [34].
    • Louis le Meur alias Commandant Rolland, né à Kergrist-Moëlou le 18 mai 1906 fut Directeur de l'école publique de Bulat-Pestivien d'octobre 1943 à la Libération, avec sa femme Noëmie Le Meur née Guyomard. Louis Le Meur, résistant de la première heure ayant fondé le réseau « Comité de Libération Nationale » avec le Docteur Pierre Sécardin[35], Trémeur Burlot, Alexis Chauvel, Pierre Morin (mort en déportation) notamment dès octobre 1942, est officiellement en congé pour maladie, à partir du 5 mars 1943, il est nommé (par Pichouron, chef régional FTP, et Jean Devienne) Chef du secteur FTP de tout le canton de Callac (11 communes dont Bulat-Pestivien), ayant plusieurs centaines de résistants FTP sous son autorité. Par la suite, il rejoint l'État-major FTP puis FFI des Côtes-du-Nord (anc. Côtes-d'Armor) qu'il commande à partir de juin 1944, avant d'être nommé à l'État-Major FFI régional (4e bureau)[36].Marcel Le Verge, ancien maire de Bulat-Pestivien, alias Commandant Denis[37],[38],[39].

    Héraldique

    Blasonnement :
    Vairé d'argent et de sable.

    Langue bretonne

    La chanteuse traditionnelle Anne Auffret, interprète notamment de chants religieux en langue bretonne, est originaire de la commune.

    L'écrivain de langue bretonne Yann Gerven réside dans la commune.

    L'Inspection académique s'est opposée en 2006 à l'ouverture d'une classe maternelle bilingue dans l'école communale. Une classe a été ouverte en définitive à la rentrée 2007. À la rentrée 2016, l'école de Callac ne comptait plus que 127 élèves, dont 78 en primaire ; l'école de Bulat-Pestivien n'en comptait plus que 47. Grâce à un regroupement pédagogique, Callac a sauvé sa quatrième classe en accueillant les élèves « monolingues » de Bulat-Pestivien, l'école bulatoise accueillant en échange les élèves « bilingues » (français et breton) de Callac et renforçant ainsi sa spécificité bretonnante[40].

    À la rentrée 2017, 38 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue (soit 100 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[41].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1975 Mars 1983 Gérald Gohier    
    Mars 1983 Mars 1989 Marcel Le Verge    
    Mars 1989 Mars 1995 Henri Lachiver    
    Mars 1995 Mars 2001 Martial Lorguillous    
    Mars 2001 Mars 2008 Louis Cojean    
    Mars 2008 Mars 2014 Martial Lorguillous    
    Mars 2014 28 mai 2020 Yvette Le Maître-Le Bars    
    28 mai 2020 En cours Olivier Charles[42],[43]   Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].

    En 2019, la commune comptait 421 habitants[Note 8], en diminution de 5,61 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1831 2131 1931 3031 3581 5431 5031 6031 544
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4781 4501 5921 6081 6961 9211 7471 6801 719
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6691 7111 7551 6971 6051 5121 3571 1861 038
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    970812658531446432464461465
    2015 2019 - - - - - - -
    423421-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La répartition des différents métiers de la population de Bulat est la suivante :

    • 60 agriculteurs ;
    • 16 commerçants ;
    • 4 cadres ;
    • 20 professions intermédiaires ;
    • 36 employés ;
    • 28 ouvriers.

    Il y a 164 personnes actives au total.

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame de Bulat. L'église a été élevée aux XVe et XVIe siècle. La tour Renaissance, la plus ancienne de cette période en Bretagne, a été, au XIXe siècle, surmontée d'une flèche. On peut y voir des porches remarquables. À l'intérieur, la sacristie monumentale, ornée d'une frise macabre, fait saillie en loggia ; un curieux lutrin représente un paysan en costume de Rostrenen. Il y a aussi une belle table d'offrande de 1583, à dessins géométriques et longue de cinq mètres. L'église dispose d'un retable latéral très richement décoré du au sculpteur de Tréguier Yves Corlay [48]. L'église est classée au titre des monuments historiques en 1907[49],[50].
    • Chapelle Saint-Blaise, calvaire de Pestivien.
    • Chapelle Sainte-Anne Radenek.
    • Fontaine de la Vierge (1718).
    • Fontaine du Coq (XVIe siècle).
    • Fontaine des Sept-Saints (1683).
    • Le chêne de Tronjoly (+ de 1000 ans), situé sur une propriété privée[51],[52].
    • Manoir de Bodilio (XVe-XVIe siècles) : musée du Manoir breton

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Olivier de Thomelin, né en 1340, décédé après 1380, chevalier, époux de Jeanne de Tournemine.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Ligne de Partage », sur www.facebook.com (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Louargat - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Bulat-Pestivien et Louargat », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Louargat - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Bulat-Pestivien et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. « Bulat-Pestivien », Geobreizh (consulté le ).
    23. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 60, Editions Jean-paul Gisserot » (ISBN 2877474828, consulté le ).
    24. « Étymologie de Bulat-Pestivien », infobretagne (consulté le ).
    25. « Bulat-Pestivien » (consulté le ).
    26. « Bulat-Pestivien et la famille de Pestivien », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
    27. Chevalier de Fréminville, Histoire de Bertrand Du Guesclin, Connétable de France et de Castille, considérée principalement sous le rapport stratégique, poliorcétique et militaire en général, Brest, A. Proux, .
    28. « Siège de Pestivien et Trogoff », sur chrsouchon.free.fr, (consulté le ).
    29. "Bretagne", éditions Bonneton, 1991, (ISBN 2-86253-106-5).
    30. http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/statue-de-notre-dame-de-bulat/48be729a-bde1-4e2c-b4ca-74feaca47870
    31. http://callac.joseph.lohou.fr/viergeargentbulat.html
    32. André Mussat, "Arts et cultures en Bretagne", éditions Ouest-France, 1995, [ (ISBN 2-7373-1932-3)]
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    34. http://www.resistance-ftpf.net/chimie/pages/yves-kermen.html
    35. Micheline Eskenazy-Burlot, Une Famille de Callac dans la Résistance, Callac, Kaier ar Poher n°31 Décembre 2010, , 30-35 p., page 33.
    36. Archives Service Historique de la Défense de Vincennes, cote GR 16P 360965, et GR 8Ye 103857.
    37. « anacr ».
    38. « Les amis de la resistance ».
    39. « les amis de la resistance (page 7, photo, lire vers pdf) ».
    40. Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 14 février 2020.
    41. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
    42. « Municipales à Bulat-Pestivien. Olivier Charles, élu maire, sera entouré de trois adjoints », Ouest-France, (lire en ligne).
    43. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
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    45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    48. les retables bretons, Yannick Pelletier, ed. Ouest-France, 1984, (ISBN 2-85882-450-9).
    49. « Église Notre-Dame de Bulat », notice no PA00089044, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    50. Henri Waquet, Bulat-Pestivien, dans Congrès archéologique de France. 107e session. Saint-Brieuc. 1949, Société française d'archéologie, 1950, p. 262-272.
    51. Guide des arbres remarquables de France p. 50, il convient de respecter la tranquillité des propriétaires qui laissent accès au chêne
    52. Ce chêne a fait office de chambre pour un prédicateur : Les Côtes du Nord : histoire et géographie de toutes les villes et communes par Benjamin-Philibert Jollivet, Guingamp, imprimerie Rouquette, 1853 p. 373. « Bulat a eu dans les temps anciens une école ecclésiastique. Au XVIIIe siècle, quatre ou cinq prêtres habitués vivaient au sein de leur famille, dans la paroisse de Pestivien. Parmi eux on cite M. Le Graët, prédicateur distingué, qui habitait le village de Tréjoly, où il était né. Il s'était fait, dans le tronc d'un vieux chêne, une chambre où il avait fait transporter son lit, sa table et sa bibliothèque. »
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