Camélas

Camélas est une commune française située dans l'est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la région des Aspres, un minusule territoire roussillonnais compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud qui tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols.

Camélas

L'église Saint-Fructueux.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret[1]
Intercommunalité Communauté de communes des Aspres
Maire
Mandat
Roger Bort
2020-2026
Code postal 66300
Code commune 66033
Démographie
Population
municipale
460 hab. (2019 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 37′ 49″ nord, 2° 41′ 08″ est
Altitude Min. 118 m
Max. 520 m
Superficie 12,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Les Aspres
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Camélas
Géolocalisation sur la carte : France
Camélas
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Camélas
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Camélas
Liens
Site web http://www.conseil-general.com/mairie/mairie-camelas-66300.htm

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Comelade, le ruisseau du Soler et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Camélas est une commune rurale qui compte 460 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Camélais ou Camélaises.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Camélas se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 19 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 17 km de Céret[3], sous-préfecture, et à km de Thuir[4], bureau centralisateur du canton des Aspres dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Thuir[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Corbère-les-Cabanes (2,5 km), Castelnou (3,5 km), Corbère (3,6 km), Saint-Féliu-d'Amont (4,2 km), Saint-Féliu-d'Avall (4,4 km), Millas (4,5 km), Thuir (4,7 km), Sainte-Colombe-de-la-Commanderie (5,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Camélas fait partie de la région des Aspres. Compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud, ce minuscule territoire roussillonnais tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols[6].

    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    La commune de Camélas vue depuis le Serrat de Sant Martí, en regardant vers le nord-est. Le village de Camélas se trouve juste en dessous. La commune est située sur le flanc nord de l'unité hercynienne des Aspres. Le Serrat de Sant Martí est un affleurement important de marbre dévonien. Le village et les collines environnantes reposent principalement sur des schistes, quartzites et microconglomérats d'âge ordovicien et cambrien. La partie la plus septentrionale de la commune repose sur des dépôts quaternaires de la plaine du Roussillon (bassin tectonique du Miocène)[8],[9].

    La superficie de la commune est de 1 272 hectares. L'altitude varie entre 118 et 520 mètres[10].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[11].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[13].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[12].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 746 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Thuir », sur la commune de Thuir, mise en service en 1993[17]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de précipitations de 576,3 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 19 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[21], à 15,7 °C pour 1981-2010[22], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[23].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[24] : la « colline et grotte de Montou » (75 ha), couvrant 2 communes du département[25] et les « crêtes de Camelas » (54 ha)[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[24] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Camélas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[28],[I 2],[29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,5 %), forêts (32,2 %), cultures permanentes (29,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %), zones urbanisées (0,7 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ligne 575 du réseau régional liO relie la commune à Thuir.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Camélas est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[31],[32].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[33].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[34]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[35]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[36].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Camélas est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[37].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Cameles[38].

    Selon Jean Sagnes, les premières mentions du nom connues sont Cameles en 878, Camelas en 941 et 1010[39]. Lluis Basseda mentionne un Castro Camelas en 942 et Chamelas, toujours au Xe siècle, puis d'autres formes proches : Cameles, Camillis, Camelles[40]. La commune est encore connue sous le nom de Cameles en 1793, puis Camélas en 1801[10].

    Les rues portent les noms de : carrer de l'Escola, carrer de San Marti, carrer de la Font, carrer dels Cavalls, carrer de la Tramuntana, carrer del Castell, carrer dels Ocells, carrer del Cireres, carrer de l'Església, carrer del Correc, carrer de la Minyona, carrer de la Torre. Les places s'appellent: Plaça mayor dels Aspres, plaça de l'Església. Une plaque de la carrer de la Minyona indique : Camelas, village millénaire qui ne veut pas mourir. Espoir, travail, sourire. Commune libre du moyen vernet.1960.[réf. nécessaire]

    Politique et administration

    La mairie.

    Canton

    Dès 1790, la commune de Camélas est incluse dans le canton de Thuir, qu'elle ne quitte plus par la suite[41].

    À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Aspres.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[42]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1792 Joseph Brial    
    1792 1793 Jean Estebe    
    1793 1797 Jacques Utzy    
    1797 1799 François Massota    
    1799 1815 Antoine Massina    
    1815 1815 Étienne Brial Cubri    
    1815 1830 Antoine Massina    
    1830 1838 Étienne Brial Cubri    
    1838 1841 André Brial Galbe    
    1841 1846 François Brial Cubri    
    1846 1868 Jean Brial Parahy    
    1868 1872 Pierre Brial Brial    
    1872 1881 Joseph Brial Parahy    
    1881 1888 Jacques Aymerich    
    1888 1900 Pierre Brial Brial    
    1900 1918 Baptiste Brial    
    1919 1929 Jean Pastor    
    1929 1935 Emmanuel Roig    
    1935 1972 Jean Baux    
    1972 1983 Jean-Pierre Surjus    
    1983 2001 Isidore Vizcaino    
    mars 2001 En cours Roger Bort[43],[44] Divers  

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1515 1709 1720 1730 1767 1789
    8 f50 f31 f68 f415 H74 f
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].

    En 2019, la commune comptait 460 habitants[Note 9], en augmentation de 7,48 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    429425474543593573575601542
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    607599563551517487472460443
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    454503436406409364338305321
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    313289268308323396437438414
    2015 2019 - - - - - - -
    450460-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[48] 1975[48] 1982[48] 1990[48] 1999[48] 2006[49] 2009[50] 2013[51]
    Rang de la commune dans le département 112 120 112 118 113 112 114 114
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 204 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 460 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 530 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 7]8,9 %7,4 %7,2 %
    Département[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 267 personnes, parmi lesquelles on compte 71,3 % d'actifs (64,2 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs) et 28,7 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 94 emplois en 2018, contre 81 en 2013 et 75 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 177, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,7 %[I 11].

    Sur ces 177 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 1,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    43 établissements[Note 12] sont implantés à Camélas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble43
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    49,3 %(8,7 %)
    Construction511,6 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1330,2 %(30,5 %)
    Information et communication12,3 %(1,9 %)
    Activités financières et d'assurance12,3 %(3 %)
    Activités immobilières716,3 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    818,6 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    49,3 %(13,9 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,2 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 43 entreprises implantées à Camélas), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].

    Entreprises et commerces

    Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :

    • SARL Transports Aubert, transports routiers de fret de proximité (2 126 k€)
    • Aubert Travaux Agricoles, activités de soutien aux cultures (403 k€)
    • Grand Etal Bio, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (265 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « plaine du Roussilon », une petite région agricole occupant la bande cotière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations50291616
    SAU[Note 15] (ha)393366247261

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 50 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 29 en 2000 puis à 16 en 2010[56] et enfin à 16 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 68 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[57],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 393 ha en 1988 à 261 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 16 ha[56].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Église Saint-Martin-de-la-Roque

    Personnalités liées à la commune

    • Andreu Toron i Vaquer (1815-1886) (ca) : musicien et facteur d'instruments né à Camélas, inventeur de la tenora.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Camélas » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Camélas » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
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