Canton de Nîmes-4
Le canton de Nîmes-4 est une division administrative du département du Gard, dans l’arrondissement de Nîmes.
Canton de Nîmes-4 | |
Situation du canton de Nîmes-4 dans le département du Gard. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement(s) | Nîmes |
Bureau centralisateur | Nîmes |
Conseillers départementaux Mandat |
Véronique Gardeur-Bancel Richard Tiberino 2021-2028 |
Code canton | 30 13 |
Histoire de la division | |
Création | 23 juillet 1973[1] |
Modifications | 1 : 20 janvier 1982[2] 2 : 22 mars 2015[3] |
Démographie | |
Population | 37 419 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 50′ 13″ nord, 4° 21′ 36″ est |
Subdivisions | |
Communes | fraction Nîmes |
Histoire
Le canton de Nîmes-4 a été créé par décret du 23 juillet 1973[1].
Il a été modifié par décret du 20 janvier 1982 lors de la création du canton de Nîmes-6[2].
Un nouveau découpage territorial du Gard entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, défini par le décret du 24 février 2014[3], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[4]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[5]. Dans le Gard, le nombre de cantons passe ainsi de 46 à 23.
Le nouveau canton de Nîmes-4 est entièrement inclus dans l'arrondissement de Nîmes. Le bureau centralisateur est situé à Nîmes.
Représentation
Représentation avant 2015
Depuis 2012, le canton participe à l’élection du député de la sixième circonscription du Gard.
Représentation après 2015
Élections de mars 2015
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Bernard Monreal et Chantal Renoir (FN, 30,85 %) et Véronique Gardeur-Bancel et Richard Tiberino (Union de la Droite, 30,68 %). Le taux de participation est de 46,54 % (9 016 votants sur 19 374 inscrits)[7] contre 53,96 % au niveau départemental[8]et 50,17 % au niveau national[9].
Au second tour, Véronique Gardeur-Bancel et Richard Tiberino (Union de la Droite) sont élus avec 63,78 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 46,69 % (5 183 voix pour 9 048 votants et 19 377 inscrits)[10].
Élections de juin 2021
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[11]. Dans le canton de Nîmes-4, ce taux de participation est de 22,38 % (4 505 votants sur 20 129 inscrits)[12] contre 33,46 % au niveau départemental[13]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Fatima El Hadi et François Seguy (Union à gauche avec des écologistes, 33,79 %) et Véronique Gardeur-Bancel et Richard Tiberino (LR, 31,36 %)[12].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[14], 34,93 % dans le département[13] et 24,24 % dans le canton de Nîmes-4[12]. Véronique Gardeur-Bancel et Richard Tiberino (LR) sont élus avec 54,63 % des suffrages exprimés (2 432 voix pour 4 883 votants et 20 144 inscrits)[12],[15],[16].
Composition
Composition avant 2015
Lors de sa création, le canton de Nîmes-IV comprenait[1] :
- les communes de Caissargues et de Garons,
- la portion de territoire de la ville de Nîmes déterminée par l'axe des voies ci-après : chemin départemental n° 42, route de Saint-Gilles, rue du Planas, place du Planas, rue Briçonnet, boulevard des Arènes (à l'Ouest de celles-ci), rue Saint-Antoine, rue de l'Étoile, rue de la Madeleine, place aux Herbes, rue des Marchands, rue de la Trésorerie, rue Dorée, Grand-Rue, rue Poise, rue Trélys, place du Temple, rue Ch.-Babut, place du Château, boulevard Gambetta, rue Rangueil, rue de la Crucimèle, rue Bonfa, rue Edmond-Rostand, voie ferrée Nîmes-Alès, rue Vincent-Faïta, place Jean-Robert, rue de l'Écluse, plan Vacher, rue de Beaucaire, rue Notre-Dame, rue Pierre-Semard, boulevard Talabot, avenue Général-Leclerc, route nationale n° 113 et limites des communes de Nîmes et de Gaissargues.
Son territoire est réduit par décret du 20 janvier 1982 ; il est alors composé de la seule portion de territoire de la ville de Nîmes déterminée par l'axe des voies ci-après : chemin départemental 42, route de Saint-Gilles, rue du Planas (jusqu'à la place du Planas), rue Briçonnet, boulevard des Arènes (à l'Ouest des arènes), rue Saint-Antoine, rue de l'Étoile, rue de la Madeleine (jusqu'à la place aux Herbes), rue des Marchands, rue de la Trésorerie, rue Dorée, Grand-Rue, rue Poise, rue Trélys (jusqu'à la place du Temple), rue Ch.-Babut (jusqu'à la place du Château), boulevard Gambetta, rue Rangueil, rue de la Grucimèle, rue Bonfa, rue Edmond-Rostand ; par la voie ferrée Nîmes-Alès et par l'axe des voies suivantes : rue Vincent-Faïta (jusqu'à la place Jean-Robert), rue de l'Écluse, plan Vacher, rue de Beaucaire, rue Notre-Dame, rue Pierre-Semard, boulevard Talabot, avenue du Général-Leclerc, route nationale 113, et par les limites des communes de Nîmes et de Caissargues[2].
De 1982 à 2015, il incluait les quartiers suivants :
- Écusson (partie sud) ;
- Les Arènes ;
- Feuchères ;
- Mont Duplan ;
- Hoche-Sernam ;
- Gare ;
- Le Creux des Canards ;
- La Tour-l’Évêque ;
- Les Marronniers ;
- Cité des Espagnols.
Composition à partir de 2015
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
Modifier |
---|---|---|---|---|---|---|
Nîmes (bureau centralisateur) |
30189 | CA de Nîmes Métropole | 161,85 | Fraction : 37 419 (2019) Commune : 148 561 (2019) |
918 | |
Canton de Nîmes-4 | 3013 | 37 419 (2019) |
Le nouveau canton de Nîmes-4 comprend les parties de la commune de Nîmes situées[3] :
- Au sud et à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Caveirac, chemin de Cante-Perdrix prolongé en ligne droite jusqu'au chemin Jules-Lissajous et à la rue Louis-Proust, rue de l'Avocette, traverse de Tadorne, rue Vatel, avenue Kennedy, rue du Professeur-Robert-Debré, rue de la Chaufferie, boulevard des Français-Libres, chemin de Valdegour, rue Archimède, rue Max-Raphel, rue Guy-Arnaud, impasse Archimède, rue Archimède, rue Galilée, rue Thalès, place Thalès, rue Thalès, rue Gilles-Roberval, avenue Kennedy, rue de Verdun, place Séverine, rue François-Ier, rue Henri-Bataille, place Hubert-Rouger, rue du Mail, place Montcalm, rue de la République, rue Ruffi, boulevard du Sergent-Triaire, rue André-Simon, avenue Pierre-Gamel, boulevard du Président-Salvador-Allende, chemin bas du Mas-de-Boudan, autoroute A 9, avenue François-Mitterrand, rond-point de la Première-Division-Française-Libre, route départementale 42, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Caissargues ;
- Au nord de la route départementale 135, depuis la limite territoriale de la commune de Milhaud jusqu'à la limite territoriale de la commune de Caissargues
Démographie
Démographie avant 2015
Patrimoine
- La gare de Nîmes
- Les arènes de Nîmes
Notes et références
Notes
- Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[6].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Décret no 73-721 du 23 juillet 1973 portant création de cantons dans le département du Gard.
- Décret no 82-57 du 20 janvier 1982 portant création et modification de cantons dans le département du Gard.
- Décret no 2014-226 du 24 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Gard.
- « Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le )
- Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191-1 du code électoral.
- Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
- « Résultats du 1er tour pour le canton de Nîmes-4 », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Résultats du 1er tour pour le département du Gard », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Résultats du 1er tour pour la France entière », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Résultats du second tour pour le canton de Nîmes-4 », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- Erwan Alix, « CARTES. Abstention record : où a-t-on le moins voté aux élections régionales et départementales ? », sur www.ouest-france.fr, (consulté le )
- « Résultats pour le canton de Nîmes-4 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
- « Résultats pour le département du Gard », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Taux de participation définitifs au second tour : élections des 20 et 27 juin 2021 », sur www.interieur.gouv.fr, (consulté le )
- « Professions de foi des binômes en lice au premier tour des élections départementales de 2021 dans le canton de Nîmes-4. », sur programme-candidats.interieur.gouv.fr (consulté le )
- « Professions de foi des binômes en lice au second tour des élections départementales de 2021 dans le canton de Nîmes-4. », sur programme-candidats.interieur.gouv.fr (consulté le )
- Structure de la population du canton de 1968 à l'année de la dernière population légale connue
- Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2006, 2011, 2012
- Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Voir aussi
Liens externes
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