Canton de Nîmes-3
Le canton de Nîmes-3 est une circonscription électorale française du département du Gard, dans l’arrondissement de Nîmes.
Canton de Nîmes-3 | |
Situation du canton de Nîmes-3 dans le département du Gard. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement(s) | Nîmes |
Bureau centralisateur | Nîmes |
Conseillers départementaux Mandat |
Dominique Andrieu-Bonnet Vincent Bouget 2021-2027 |
Code canton | 30 12 |
Histoire de la division | |
Création | 15 février 1790[1] |
Modifications | 1 : 29 vendémiaire an X[2],[3] (21 octobre 1801) 2 : 23 juillet 1973[4] 3 : 20 janvier 1982[5] 4 : 22 mars 2015[6] |
Démographie | |
Population | 36 788 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 50′ 13″ nord, 4° 21′ 36″ est |
Subdivisions | |
Communes | fraction Nîmes |
Histoire
Le canton de Nîmes-3 a été créé en 1790[1].
Il a été modifié par décret du 23 juillet 1973 à l'occasion de la création des cantons de Nîmes-IV et Nîmes-V[4].
Il a été à nouveau modifié par décret du 20 janvier 1982 lors de la création du canton de Nîmes-6[5].
Un nouveau découpage territorial du Gard entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, défini par le décret du 24 février 2014[6], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[7]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[8]. Dans le Gard, le nombre de cantons passe ainsi de 46 à 23.
Le nouveau canton de Nîmes-3 est entièrement inclus dans l'arrondissement de Nîmes. Le bureau centralisateur est situé à Nîmes.
Administration
Juges de paix
Période | Identité | Fonction précédente | Observation | |
---|---|---|---|---|
1819 | 1834 | Étienne Renouard | Juge de paix du canton de Nîmes-1 | - |
1834 | 1868 | Auguste Vincent | - | |
1868 | 1870 | Jacques Lafont | Juge de paix du canton de Quissac | - |
1870 | 1887 | Eugène Brun | Juge de paix du canton de Saint-Gilles | - |
1887 | 1904 | Théophile Roger | - | |
1904 | 1912 | Mas | Juge de paix du canton de Béziers-1 | - |
1913 | 1917 | Honoré Roubion | Juge de paix du canton de Montluçon-Est | - |
1917 | 1918 | Émile Roux | Juge de paix du canton de Béziers-1 | - |
1918 | 1920 | Bellonet | Juge de paix du canton de Lyon-IV | - |
1921 | 1928 | Jean Fumet | Juge de paix du canton d'Avignon-Sud | - |
1928 | 1939 | Jean Vernier | Juge de paix à Alès | - |
1939 | 1945 | Michel Boudal | Juge de paix du canton d'Alès-Sud-Est | - |
1945 | 1949 | Élie Artigues | Juge de paix du canton de Tulle-Nord | - |
1949 | 1954 | Noël Cossa | Juge de paix du canton du Havre-3 | - |
1954 | 1958 | Joseph Armogathe | - |
Conseillers d'arrondissement
Conseillers généraux
Conseillers départementaux
Élections de mars 2015
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Laurent Burgoa et Mme Claude de Girardi (Union de la Droite, 30,28 %) et Daniéla de Vido et Thierry Jacob (FN, 29,12 %). Le taux de participation est de 49,45 % (10 400 votants sur 21 033 inscrits)[22] contre 53,96 % au niveau départemental[23] et 50,17 % au niveau national[24].
Au second tour, Laurent Burgoa et Claude de Girardi (Union de la Droite) sont élus avec 64,58 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 49,72 % (5 921 voix pour 10 458 votants et 21 034 inscrits)[25].
Élections de juin 2021
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[26]. Dans le canton de Nîmes-3, ce taux de participation est de 28,94 % (6 287 votants sur 21 723 inscrits)[27] contre 33,46 % au niveau départemental[28]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Dominique Andrieu-Bonnet et Vincent Bouget (Union à gauche avec des écologistes, 34,72 %) et Sabine Adam et Abderzak Berkani (RN, 23,07 %)[27].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[29], 34,93 % dans le département[28] et 29,62 % dans le canton de Nîmes-3[27]. Dominique Andrieu-Bonnet et Vincent Bouget (Union à gauche avec des écologistes) sont élus avec 64,04 % des suffrages exprimés (3 768 voix pour 6 436 votants et 21 727 inscrits)[27],[30],[31].
Composition
Composition avant 2015
Lors du remodelage de 1973, le canton de Nîmes-III se composait de[4] :
- les communes de Bouillargues et de Rodilhan,
- la portion de territoire de la ville de Nîmes déterminée, en partant de la route nationale no 113, par l'axe des voies ci-après : route nationale no 113, avenue du Général-Leclerc, boulevard Talabo, rue d'Avignon, route d'Avignon, route nationale no 86 et limites séparant la commune de Nîmes de celles de Marguerittes, Rodilhan et Bouillargues.
Son territoire est réduit par décret du 20 janvier 1982 ; il est alors composé de la seule portion de territoire de la ville de Nîmes déterminée, en partant de la route nationale 113, par l'axe des voies ci-après : route nationale 113, avenue du Général-Leclerc, boulevard Talabot, rue d'Avignon, route d'Avignon, route nationale 86 et par les limites séparant la commune de Nîmes de celles de Marguerittes, Rodilhan et Bouillargues[5].
De 1982 à 2015, il incluait les quartiers suivants :
- Grézan ;
- Pont de Justice ;
- Chemin-bas d'Avignon ;
- Saint-Dominique ;
- Mas de Possac ;
- Chalvidan ;
- Les Oliviers ;
- Les Amoureux ;
- Mas de Ville ;
- Haute-Magaille ;
- Le Clos d’Orville ;
- Route de Beaucaire.
Composition à partir de 2015
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
Modifier |
---|---|---|---|---|---|---|
Nîmes (bureau centralisateur) |
30189 | CA de Nîmes Métropole | 161,85 | Fraction : 36 788 (2019) Commune : 148 561 (2019) |
918 | |
Canton de Nîmes-3 | 3012 | 36 788 (2019) |
Le nouveau canton de Nîmes-3 comprend la partie de la commune de Nîmes située au sud et à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Rodilhan, route de Beaucaire, autoroute A 9, cours d'eau, rue Cristino-Garcia, rond-point Haroun-Tazieff, boulevard du Président-Salvador-Allende, rond-point Rishon-le-Zion, route de Beaucaire, rue de Beaucaire, place Gabriel-Péri, boulevard de l'Amiral-Courbet, boulevard Gambetta, place de la Division-Daguet, boulevard Étienne-Saintenac, rue Vincent-Faïta, avenue du Mont-Duplan, rue de la Poudrière, rue de l'Enclos-Rey, rue de la Garrigue, rue de la Faïence, place du Docteur-Cantaloube, rue Vaissette, rue Vincens, rue de la Lampèze, rue d'Albénas, rue Rouget-de-Lisle, rue des Bénédictins, rue de la Tour-Magne, rue Pasteur, quai de la Fontaine, pont de Vierne, place Aristide-Briand, rue Rabaut-Saint-Étienne, rue Bernard-Lazare, rue des Chassaintes, rue Benoît-Malon, rue Fernand-Pelloutier, rue Ernest-Renan, rue du Mail, place Montcalm, rue de la République, rue Ruffi, boulevard du Sergent-Triaire, rue André-Simon, avenue Pierre-Gamel, boulevard du Président-Salvador-Allende, chemin bas du Mas-de-Boudan, autoroute A 9, avenue François-Mitterrand, rond-point de la Première-Division-Française-Libre, route départementale 42, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Caissargues[6].
Démographie
Démographie avant 2015
Bibliographie
- Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
- Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Genève, Librairie Droz SA, , 839 p. (ISBN 978-2-600-00065-9 et 2-600-00065-8, lire en ligne)
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Louis Marie Prudhomme (1798), p. 380
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Nîmes », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Bernard Gaudillère (1995), p. 797.
- Décret no 73-721 du 23 juillet 1973 portant création de cantons dans le département du Gard.
- Décret no 82-57 du 20 janvier 1982 portant création et modification de cantons dans le département du Gard.
- Décret no 2014-226 du 24 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Gard.
- « Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le )
- Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191-1 du code électoral.
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/FRB301896101_CG/1833/11/22
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/frb301896101_cg/1839/12/03
- annuaire du département du gard, , 668 p. (lire en ligne), p. 85.
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/FRB301896101_CG/1852/08/03
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/frb301896101_om/1861/06/30/v0003.simple.highlight=%22vauvert%22.selectedtab=thumbnail
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/FRB301896101_OM/1867/08/14
- Archives départementales du Gard, 3 M 592.
- https://www.retronews.fr/journal/le-petit-marseillais/30-juillet-1895/437/1612993/2
- « Encyclopédie socialiste, syndicale et coopérative de l'Internationale ouvrière ; 3, 9-12. La France socialiste. Tome 2 / par Hubert-Rouger », sur Gallica, 1912-1921 (consulté le ).
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/FRB341726101_PMF/1925/07/27
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/frb341726101_pmf/1931/10/26
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- http://www.culture.gouv.fr/LH/LH120/PG/FRDAFAN84_O19800035v0369807.htm
- « Résultats du 1er tour pour le canton de Nîmes-3 », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Résultats du 1er tour pour le département du Gard », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Résultats du 1er tour pour la France entière », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Résultats du second tour pour le canton de Nîmes-3 », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- Erwan Alix, « CARTES. Abstention record : où a-t-on le moins voté aux élections régionales et départementales ? », sur www.ouest-france.fr, (consulté le )
- « Résultats pour le canton de Nîmes-3 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
- « Résultats pour le département du Gard », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Taux de participation définitifs au second tour : élections des 20 et 27 juin 2021 », sur www.interieur.gouv.fr, (consulté le )
- « Professions de foi des binômes en lice au premier tour des élections départementales de 2021 dans le canton de Nîmes-3. », sur programme-candidats.interieur.gouv.fr (consulté le )
- « Professions de foi des binômes en lice au second tour des élections départementales de 2021 dans le canton de Nîmes-3. », sur programme-candidats.interieur.gouv.fr (consulté le )
- Structure de la population du canton de 1968 à l'année de la dernière population légale connue
- Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2006, 2011, 2012
- Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.