Carsac-Aillac

Carsac-Aillac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Carsac-Aillac

L'église Saint-Caprais de Carsac.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Fénelon (nouvelle)
Maire
Mandat
Patrick Bonnefon
2020-2026
Code postal 24200
Code commune 24082
Démographie
Population
municipale
1 529 hab. (2019 )
Densité 88 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 27″ nord, 1° 16′ 37″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 269 m
Superficie 17,31 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Sarlat-la-Canéda
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Terrasson-Lavilledieu
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Carsac-Aillac
Géolocalisation sur la carte : France
Carsac-Aillac
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Carsac-Aillac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Carsac-Aillac
Liens
Site web carsac-aillac.fr

    Géographie

    Généralités

    Comprise dans l'aire urbaine de Sarlat-la-Canéda, la commune de Carsac-Aillac est implantée au confluent de la Dordogne et de l'Énéa à 10 kilomètres au sud-est de Sarlat-la-Canéda.

    Communes limitrophes

    Carte de Carsac-Aillac et des communes avoisinantes.

    Carsac-Aillac est limitrophe de sept autres communes. À l'est, son territoire est distant d'une cinquantaine de mètres de celui de Sainte-Mondane.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Carsac-Aillac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3b-c, date du Coniacien moyen à supérieur, composée de calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies). La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 808 - Sarlat-la-Canéda » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

    Carte géologique de Carsac-Aillac.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 60 m et 269 m[5],[6].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[9].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,31 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,23 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par la Dordogne, l'Énéa, le ruisseau de Farge, le ruisseau d'Eyrand et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[14],[Carte 1].

    La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne en limite d'Ambès et Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[15],[16]. Elle arrose le sud de la commune sur environ six kilomètres dont cinq et demi servent de limite territoriale face à Veyrignac, Groléjac et Domme.

    L'Énéa, d'une longueur totale de 16,01 km, prend sa source dans la commune de Proissans et se jette dans la Dordogne en rive droite à Carsac-Aillac, face à la commune de Domme[17],[18]. Il traverse la commune du nord à l'ouest sur quatre kilomètres et demi.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 897 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995[27] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[28],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 854,5 mm pour la période 1981-2010[29]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le département du Lot, mise en service en 1961 et à 14 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[31], à 12,7 °C pour 1981-2010[32], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[33].

    Natura 2000

    La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Carsac-Aillac[34],[35]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[36].

    La zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur 3 686 hectares et est partagée avec vingt-quatre autres communes, fait également partie du réseau Natura 2000[37],[38]. Deux espèces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[37] : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).

    Sur la commune, elle s'étend sur environ trois kilomètres carrés et correspond aux coteaux situés au nord de la route départementale 703, en cinq sites séparés, notamment au nord d'Aillac, ainsi que le long de l'Énéa et de la Dordogne.

    ZNIEFF

    Carsac-Aillac fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[39],[40], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[41].

    Urbanisme

    Typologie

    Carsac-Aillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[42],[43],[44].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[45],[46].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,8 %), zones agricoles hétérogènes (32,1 %), zones urbanisées (6,8 %), terres arables (5,6 %), eaux continentales[Note 9] (3,1 %), prairies (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[47].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    À l'intérieur du département de la Dordogne, un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2011 pour la Dordogne amont et ses rives, qui concerne donc les zones basses du territoire de Carsac-Aillac[48],[49].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Carsac e Alhac[50].

    Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après Carsac[51].

    Histoire

    Préhistoire

    Les grottes du Pech-de-l'Azé sont un gisement archéologique remontant au Moustérien de tradition acheuléenne (MTA) de type B[52]. Il a livré un fossile de crâne de jeune enfant de cette période[53].

    C'est un site de référence pour le Paléolithique moyen régional.

    Autre site préhistorique, le gisement du Pech de la Boissière, situé à l'est de la Borderie, à droite de la route qui mène de Carsac à Sarlat, a été classé au titre des monuments historiques le [54]. Ce site archéologique a dévoilé un gisement datant du Paléolithique supérieur (de 45 000 à 12 000 ans av. J.-C.)[55].

    Antiquité

    Si quelques traces d'occupation de l'âge du fer (pierres polies, tessons de céramiques) ont été retrouvées sur l'éperon du roc de Saint-Augustin, c'est surtout la période gallo-romaine qui a laissé les témoignages les plus importants.

    Le site de Saint-Rome a révélé une forte présence humaine datant de la fin du Ier siècle av. J.-C. jusqu'au 4e siècle avec notamment deux bâtiments de 150 m2. Un espace funéraire du haut Moyen Âge situé dans ces ruines a révélé onze sépultures datées du milieu du 7e siècle à la fin du 10e[56].

    XXe siècle

    En juin 1944, la commune subit la répression du 4e régiment SS « Der Führer », appartenant à la division Das Reich, en route vers la Normandie[57].

    En 1961, les communes de Carsac-de-Carlux et Aillac fusionnent sous le nom de Carsac-Aillac.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[58],[59].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1977 2001 Jean Artus    
    mars 2001[60]
    (réélu en mai 2020[61])
    En cours Patrick Bonnefon DVG[62] Architecte
    Président de la CC du Pays de Fénelon (depuis 2014)

    Au 1er janvier 2011, la commune quitte la communauté de communes du Périgord noir pour rejoindre la communauté de communes du Carluxais Terre de Fénelon[63]. Cette dernière disparaît le 31 décembre 2013 et laisse la place à la communauté de communes du Pays de Fénelon au 1er janvier 2014.

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Carsac-Aillac relève[64] :

    Jumelages

    Panneau de jumelage de Carsac-Aillac.

     Artolsheim (France) (Bas-Rhin)

    Démographie

    Jusqu'en 1960, les communes de Carsac-de-Carlux et d'Aillac étaient indépendantes.

    Démographie de Carsac, puis Carsac-de-Carlux, puis Carsac-Aillac

    La commune a d'abord porté le nom de Carsac, puis Carsac-de-Carlux, avant de fusionner avec Aillac et prendre le nom de Carsac-Aillac en 1961.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[66].

    En 2019, la commune comptait 1 529 habitants[Note 10], en diminution de 1,92 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8802887019039719991 0531 1511 123
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1211 1267758017651 076868801811
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    727667660603576570582587645
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    7957707829501 2191 2171 4101 4601 479
    2014 2019 - - - - - - -
    1 5781 529-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[67].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[68], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 692 personnes, soit 43,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (79) a augmenté par rapport à 2010 (71) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,4 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 168 établissements[69], dont 104 au niveau des commerces, transports ou services, dix-neuf dans l'industrie, dix-sept dans la construction, dix-sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[70].

    Entreprises

    Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux sociétés situées à Carsac-Aillac se classent parmi les cinquante premières du secteur industriel quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016[71] :

    • la société Suturex et Renodex (fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire), se classe 18e avec 17 072 k€ ;
    • les « Établissements Bouscasse froid climatisation cuisine » (installation de machines et équipements mécaniques), 45e avec 4 866 k€.

    Tous secteurs confondus, trois entreprises de Carsac-Aillac figurent parmi les cinquante premières de la Dordogne, quant au chiffre d'affaires à l'exportation[72] :

    • Suturex et Renodex avec 16 310 k€ ;
    • la société De Lama SA (fabrication de textiles), 41e avec 1 039 k€ ;
    • Gudel Sumer (fabrication d'engrenages et d'organes mécaniques de transmission), 43e avec 995 k€.

    Suturex, implantée sur la ZAE Sarlat-Carsac et dépendant du groupe allemand B. Braun, emploie 170 personnes ; elle est une des principales entreprises mondiales dans le domaine des aiguilles chirurgicales, avec une production annuelle de cent millions d'aiguilles[73].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    Patrimoine religieux

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Écartelé au 1) et au 4) de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or, au 2) de gueules au lion d’or, au 3) de gueules au coq hardi d’argent[83].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Carsac-Aillac » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Carsac-Aillac » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Carsac-Aillac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 808 - Sarlat-la-Canéda de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Portrait du Périgord noir », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Carsac-Aillac », sur le site de l'Insee (consulté le )
    11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    13. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    14. « Fiche communale de Carsac-Aillac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    15. « Confluence Dordogne-Garonne au bec d'Ambès » sur Géoportail (consulté le 25 juillet 2022)..
    16. Sandre, « la Dordogne »
    17. « Confluence Énéa-Dordogne dans le cingle (le méandre) de Montfort » sur Géoportail (consulté le 25 juillet 2022)..
    18. Sandre, « le ruisseau d'Enéa »
    19. « SAGE Dordogne amont », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    20. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    21. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    22. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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    24. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    25. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    26. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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