Castets (Landes)
Castets (prononcer [kastɛts]; Castèths en gascon) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
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Castets | |||||
![]() La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Landes | ||||
Arrondissement | Dax | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Côte Landes Nature (siège) |
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Maire Mandat |
Philippe Mouhel 2020-2026 |
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Code postal | 40260 | ||||
Code commune | 40075 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 463 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 53′ 00″ nord, 1° 08′ 45″ ouest | ||||
Altitude | Min. 23 m Max. 86 m |
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Superficie | 90,18 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Castets (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Côte d'Argent | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Landes
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | Site officiel de la mairie de Castets | ||||
Géographie
Localisation
Commune située au cœur des Landes de Gascogne en Pays Landes Nature Côte d'Argent sur la RD 947, route nationale 10 et l'autoroute A63 entre Bordeaux et Bayonne[1].
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Communes limitrophes
Transports en commun
Pendant la période estivale un réseau de navette dessert la Communauté de communes Côte Landes Nature reliant les bourgs aux plages.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Michel Escalus », sur la commune de Saint-Michel-Escalus, mise en service en 2008[8] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 188,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dax », sur la commune de Dax, mise en service en 1958 et à 21 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,8 °C pour la période 1971-2000[12], à 14,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Castets est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castets, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,8 %), terres arables (6 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %), zones urbanisées (2,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Protohistoire
Dolmen de Castets[21].
Antiquité
- Camp ou oppidum gallo-romain au lieu-dit Tuc d'ous Becuts[22]
Il se trouve à 100 mètres à l'ouest du bourg, sur la route de Linxe, sur la pointe terminale d'un promontoire escarpé nommé le Tuc des Bécuts dominant le ruisseau de la Palu. Le mode de construction de ses murs atteste son appartenance au monde gallo-romain. Il est de forma triangulaire, coupé par un profond fossé. Dans son angle se trouve un tertre élevé qui aurait été par la suite l'emplacement de la motte et donjon de Castet-Bresque[23].
Moyen-Âge
L'église "Saint-Barthélemy" est bâtie au XIIe siècle.
XVIIIe siècle
Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta les noms révolutionnaires de Cap-de-la-Côte-Verte et de Rameau-Vert[24].
XIXe siècle
Après la chute du Second Empire s'installe au château "de Beauregard", pour un temps, l'un des trois fils de Napoléon III : Eugène Bure[25].
La forge de Castets fut créée en 1814. L'activité sidérurgique de la commune prit fin en 1930[26].
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[28].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30]. En 2019, la commune comptait 2 463 habitants[Note 7], en augmentation de 23,34 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %). |
Économie
- Site de la DRT
Lieux et monuments
- Église Saint-Barthélemy-et-Saint-Roch de Castets
- La Forge de Castets, en ruines aujourd'hui.
- Église Saint-Barthélemy-et-Saint-Roch de Castets.
Personnalités liées à la commune
- Albini Gieure (1844-1915), homme politique né et mort à Castets ;
- Eugène Bure, fils de Napoléon III.
- François-Xavier-Marie-Jules Gieure (1851-1937), évêque de Bayonne, né à Castets ;
- Claude Godard, ancienne actrice[réf. nécessaire] ;
- Jean-Marie Jouaret (1942-), ancien joueur international de basket-ball est né à Castets.
- Danielle Michel (1947-), ancienne sénatrice est née à Castets ;
Vie pratique
Pour approfondir
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie de Castets
- Site de l'office de tourisme de Castets
- Castets sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Castets (Landes), carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Michel Escalus - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Castets et Saint-Michel-Escalus », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Michel Escalus - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Castets et Dax », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- (en) « Dolmen de Castets », sur megalithic.co.uk (consulté en ).
- « Camps "romains" ou pas », sur landesenvrac.blogspot.com (consulté en ).
- « Traces de fortifications de terre dans les Landes », sur landesenvrac2.blogspot.com (consulté en ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Voir la page Wikipédia sur Eugène Bure.
- Forges de Castets, Pierre Laforie et Michel Lamolie, exposition à la chapelle à la mer, Mimizan, juillet 2016.
- « présentation biographique du site de Jean-Pierre Beguery » (consulté le ).
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 15 janvier 2021.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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