Province de Catamarca
Catamarca est une province du nord-ouest de l'Argentine. Elle est entourée des provinces de Salta au nord, Tucumán et Santiago del Estero à l'est, Córdoba au sud-est, et La Rioja au sud. À l'ouest, elle est contiguë au Chili.
Pour les articles homonymes, voir Catamarca.
Ne doit pas être confondu avec Province de Cajamarca.
Province de Catamarca Provincia de Catamarca | |
![]() Héraldique |
![]() Drapeau |
![]() Localisation de la province de Catamarca | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Capitale | San Fernando del Valle de Catamarca |
Gouverneur | Raúl Jalil (PJ-FPV) |
ISO 3166-2 | AR-K |
Démographie | |
Gentilé | Catamarqueño/a |
Population | 396 895 hab. (2015) |
Densité | 3,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 28° sud, 66° ouest |
Superficie | 102 602 km2 |
Liens | |
Site web | http://www.catamarca.gov.ar |
Sa capitale est la ville de San Fernando del Valle de Catamarca.
Histoire
Avant la conquête espagnole
La sédentarisation des populations de la province se produisit il y a plus ou moins 2 000 ans, comme le révèlent les découvertes de ruines de cette époque sur le site de Palo Blanco (es). À cette époque des localités ont vu le jour où l'on pratiquait l'irrigation, et de ce fait accumulation d'excédents agricoles. Ceci constitua le premier pas vers des sociétés hiérarchisées puis étatiques.
Approximativement depuis le XIe siècle, le terriroire de la province se peupla de différentes tribus ou partialités de l'ethnie des paziocas (ou diaguitas), dont la langue était le kakan. La partialité la plus méridionale était celle des capayans (es) et celle de l'extrême sud-est celle des olongastas. Dans le secteur nord-ouest (Puna) se trouvaient les atacamas de langue kunza. Les paziocas ou diaguitas en arrivèrent progressivement à fonder des petites cités comme Batungasta ou encore le Shincal de Quimivil (ultérieurement ce dernier, durant l'invasion inca, fut transformé en un des principaux centres inca de la région).
- Céramique des vallées Calchaquies, au Musée de La Plata.
- Carte ethnique de la région andine du nord-ouest argentin, réalisée par l'ethnographe Eric Boman (1908).
- Porte du Grand Magasin du Shincal de Quimivil.
Durant une brève péríode (env. 1460 ~ 1555), les incas incorporèrent les régions occidentales de la province de Catamarca au Collasuyu, formant les provinces de Tukma (Tucumán), de Chicoana (avec capitale dans l'actuelle province de Salta) et de Kire-Kire. La construction la plus significative laissée par les incas en Catamarca est ce que l'on appelle aujourd'hui le Pucará de Aconquija, une des plus grandes forteresse du sud du Tawantinsuyu.
Si bien qu'au XVIe siècle, ce territoire était peuplé de différentes ethnies amérindiennes diaguitas dont les Indiens calchaquís, mais sous domination inca.
Conquête espagnole
Les espagnols arrivèrent dans le territoire de la province vers 1536, avec l'expédition de Diego de Almagro qui après avoir parcouru les Vallées dites Calchaquies se dirigea vers le Chili en empruntant le Paso de San Francisco.
En 1558, Juan Pérez de Zurita (es) fonda la ville de Londres de la Nueva Inglaterra en 1558, près du site de la ville actuelle de Belén. Il lui donna ce nom en l'honneur de l'épouse anglaise du roi Philippe II d'Espagne, Marie Tudor. S'il choisit cet endroit pour édifier la ville, ce n'était pas un hasard. Les lieux étaient en effet tout proches du Shincal de Quimivil, capitale régionale inca, et centre administratif et économique de toute la région.
Londres de la Nueva Inglaterra dut cependant être reconstruite en 1607 et 1633, ayant été rasée par deux fois par les Indiens.
La ville de San Fernando del Valle de Catamarca fut fondée beaucoup plus tard, le , par le gouverneur Fernando de Mendoza y Mate de Luna (es).
À la fin du XVIIIe siècle en 1776, le roi d'Espagne créa la Vice-royauté du Río de la Plata, détachant ainsi la totalité du territoire argentin actuel de la Vice-royauté du Pérou.
Conformément à la Real Ordenanza (Ordonnance royale) de janvier 1782, la Vice-royauté du Río de la Plata, fut subdivisée administrativement : Catamarca resta intégrée au sein de la Gobernación de la Intendencia de San Miguel de Tucumán. Un an et demi après, la Real Cédula du 5 août 1783 supprima la Gobernación de la Intendencia del Tucumán, et Catamarca ― de même que Tucumán, Santiago del Estero, Jujuy, Salta et la Puna ― furent réunis au sein de la nouvelle Gobernación de la Intendencia de Salta del Tucumán, avec siège du gouvernorat à Salta (à partir de 1792)[1].
- Diego de Almagro fut le premier espagnol à pénétrer dans la région.
- Juan Pérez de Zurita (es) (1516-1584), fondateur de la ville de Londres de la Nueva Inglaterra en 1558.
- Fernando de Mendoza y Mate de Luna (es) (1620-1692), fondateur de la ville de San Fernando del Valle de Catamarca.
- Juan José de Vértiz y Salcedo (1719-1799), deuxième vice-roi du Río de la Plata.
Après l'indépendance du pays
Après la déclaration d'indépendance de l'Argentine, le , le territoire de l'actuelle province se vit englué dans des guerres civiles, jusqu'à ce qu'elle obtienne son autonomie le . Elle termina son unification en 1853, lorsque la Constitution de la Nation Argentine fut enfin adoptée.
En 1888 on inaugura la première ligne de chemin de fer, ce qui consolida la stabilité économique de la province.
- Subdivisions de la vice-royauté du Río de la Plata en 1783.
- Carte de la Vice-royauté du Río de la Plata (fin du XVIIIe siècle). En vert clair : les régions non soumises par les Espagnols.
- La Confédération argentine en 1834. Comme on le voit la province de Catamarca faisait partie de celle de Tucuman.
Géographie
La province a un relief extrêmement montagneux de plus en plus élevé vers l'ouest à la frontière chilienne. On peut la subdiviser en quatre zones différentes du point de vue géologique :
![](../I/Pissisviajeros4x4.jpg.webp)
![](../I/Selva_montana_de_las_Yungas_en_Catamarca%252C_Argentina.jpg.webp)
- La puna : occupe la portion nord-ouest de la province, à une altitude moyenne de 3 800 m. Elle est disséquée par des chaînes élevées d'origine volcanique et d'orientation nord-est vers sud-ouest, comme celle de Calalaste. Ces chaines fractionnent la Puna en plusieurs bassins occupés par de grands salars, comme le Salar de Antofalla et surtout le Salar del Hombre Muerto (riche en lithium), et dominés par d'imposants volcans, parmi les plus hauts du continent, comme l'Antofalla (6 409 m) ou le volcan appelé Cerro El Cóndor (6 373 m). À noter que la cordillère andine orientale qui borde la Puna argentine depuis la frontière bolivienne loin au nord, s'incurve ici vers l'ouest, puis passe au sud des bassins de la Puna et se fond avec la cordillère occidentale au niveau du Nevado Incahuasi (6 610 m) pour former la cordillère centrale qui va se prolonger au sud jusqu'en Patagonie.
- La cordillera central : occupe le sud-ouest de la province. Elle présente des sommets volcaniques très élevés - les plus hauts de la planète -, comme le Monte Pissis (de 6 795 m), les Nevados Ojos del Salado (de 6 864 m) et le Nevado Tres Cruces (de 6 749 m).
- Les Sierras pampéennes : occupent le centre et l'est de la province. C'est un ensemble de vieilles chaînes de montagnes moins élevées qui forment des cordons orientés nord-sud et isolant ainsi des salars, tel celui de Pipanaco, ou des bassins irrigués comme celui de la ville de Catamarca. Parmi elles, il faut surtout mentionner la Sierra d'Ambato et la Sierra de Ancasti (es) qui enserrent le bassin de Catamarca, la première à l'ouest (maximum plus ou moins 4 000 mètres d'altitude) et la seconde à l'est (1 700 m).
- Enfin dans l'extrémité sud-orientale bien arrosée de la province, on retrouve les yungas méridionales, avec des forêts pluviales chaudes comprenant une grande quantité d'espèces tant végétales qu'animales. Cette zone correspond à l'extrémité sud du domaine des yungas argentines, lesquelles constituent une longue écharpe allongée nord-sud recevant les précipitations de la mousson d'été atlantique.
Au pied de ces yungas, encore plus à l'est, c'est le domaine de la plaine du Chaco sec, autour de la ville de Recreo et à proximité de la province de Santiago del Estero.
Enfin l'extrémité sud-est de la province (sud du département de La Paz) fait partie du domaine des Salinas Grandes, que la province partage notamment avec la province de Córdoba.
- Cuesta del Portezuelo près de Villa El Alto. Traversée de la Sierra de Ancasti (1 700 m), à l'est de la ville de Catamarca. La végétation sèche y annonce le Chaco tout proche.
- Paysage de la Puna près du Paso de San Francisco. Au loin, des Guanacos, maîtres des lieux, cheminent dans la vaste steppe.
Au fond : la lourde silhouette des plus hauts volcans de la terre. - Forêt de Yungas à Aconquija, dans l'est de la province, département d'Andalgalá.
Les Vallées Calchaquíes
Les vallées Calchaquíes (ou Valles Calchaquíes) sont un ensemble de vallées entourées de puissantes montagnes, s'étendant du nord au sud sur plus de 500 kilomètres de long, et qui se trouvent en province de Salta, de Tucumán et de Catamarca. Ce système comporte essentiellement quatre importantes vallées toutes quatre allongées successivement du nord au sud, à savoir :
- au nord la vallée du río Toro.
- au centre la vallée du río Calchaquí.
- au centre-sud celle du río Santa María dont la partie sud ou haute vallée se trouve en province de Catamarca.
- plus au sud enfin la vallée du río Andalgalá dont le bassin se trouve totalement en province de Catamarca.
![](../I/Ruinas_del_Shincal_2.jpg.webp)
Ces vallées étaient et sont très difficiles d'accès, ce qui a favorisé une longue résistance des amérindiens face aux assauts des troupes espagnoles.
Avant l'arrivée des espagnols l'Empire Inca ou Tahuantinsuyu avait établi, dans la vallée du río Andalgalá, une ville-forteresse, le Shincal de Quimivil d'où il dominait toute la région. Cette forteresse fut la capitale régionale de l'Empire Inca, entre 1471 et 1536. Les ruines de cet ensemble se trouvent à 4 kilomètres de la ville de Londres, non loin de la ville de Belén dans le département de Belén.
Le lieu où la ville était située consiste en un plateau entouré de montagnes et avait une superficie de près de 40 hectares.
Les plus hauts volcans du monde
À l'instar de plusieurs autres provinces d'Argentine, le volcanisme est très actif en province de Catamarca et les grands volcans sont nombreux.
Au nord-ouest de la province, dans le département d'Antofagasta de la Sierra, au niveau du col Paso de San Francisco (4 748 m), à la frontière chilienne, se trouve le bassin ou cuvette de la Salina de la Laguna Verde. Il a cette particularité remarquable d'être entouré par sept des douze plus hauts volcans de la planète, et au centre d'une région qui en compte bien plus.
- Le volcan Antofalla vu du nord au soleil couchant. Il a 6 437 mètres de haut et se trouve au sein de la sierra de Antofalla.
- Paysage de la Puna près du Paso de San Francisco.
Au nord du bassin s'étend une haute chaîne volcanique sans nom, qui va d'est en ouest aux alentours du 27e degré de latitude sud, et s'étend sur à peine 50 kilomètres. Elle détermine une portion de la frontière avec le Chili, et comprend la plupart des géants des Andes. Citons (d'est en ouest) le Nevado Incahuasi (6 610 m), le El Fraile, le volcan El Muerto (6 488 m) , le Nevado Ojos del Salado le plus haut volcan du monde (6 891 m), le volcan Ata (6 501 m), le Nacimientos ou Walter Penck I (6 669 m) avec plus au sud le Cerro Bayo (6 436 m), le Solo (6 205 m), le Nevado Tres Cruces (6 749 m), et quelques autres encore.
- Le volcan Nevado Ojos del Salado (6 893 m).
- Vue du volcan El Muerto (6 488 m).
- Vue du pic Walter Penck I, point culminant du volcan Nacimientos (6 669 m).
Du côté sud, le bassin est dominé par l'imposant massif du Monte Pissis, le second plus haut volcan du monde, (6 792 m) avec un peu plus au sud le tout aussi imposant Cerro Bonete (Bonete Chico) (6 759 m), et le Cerro Negro de la Laguna Verde (5 764 m). Ces sommets déterminent la limite avec la province argentine de La Rioja située plus au sud.
À l'ouest également, une série de sommets forment la frontière chilienne, dont le Puntiagudo y Llamas (5 930 m) et le Los Patos (6 239 m).
Voies d'accès
Voie routière
- Le trajet de route nationale 40 dans la province, une épine dorsale des voies de communication argentines.
- Carte de la route nationale 38 d'Argentine.
La province est traversée dans sa partie orientale, du sud au nord, par la route nationale 38 qui relie Córdoba à Tucumán, via les villes de La Rioja et de Catamarca. À l'ouest, au pied des Andes, la route nationale 40 suit un trajet plus ou moins parallèle du sud au nord.
- La RN 60 dans la Quebrada de la Cébila, cañon qui traverse la Sierra de Ambato. Dans le fond coule le río Abaucán.
- La route nationale 38 traversant la sierra de Guayamba dans le département de Paclín. Cette partie de la route porte le nom de Cuesta del Totoral.
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Au sud-est de la province, la route nationale 60 venue de la province de Córdoba, croise les deux grandes voies nord-sud (RN 38 et RN 40) au niveau de la frontière avec la province de La Rioja, puis longeant cette frontière en direction du nord-ouest et, empruntant la vallée sauvage et impressionnante du río Abaucán, traverse les Andes et aboutit au Chili voisin pour se terminer plus loin sur la côte de l'océan Pacifique. La RN 60 est la voie d'accès idéale - car passant au plus près - de la grande zone volcanique andine des plus hauts volcans de la terre.
Voie aérienne
L'aéroport de Catamarca (Aeropuerto Coronel Felipe Varela) se trouve sur le territoire de la localité de Las Tejas du département de Valle Viejo, à 15 km au sud du centre de la capitale provinciale San Fernando del Valle de Catamarca. En 2017, il fut utilisé par 90 192 passagers[2]. Sa piste d'atterrissage a une longueur de 2 800 mètres. Les destinations de vol qui en partent sont l' Aeropuerto Capitán Vicente Almandos Amonacide, de la ville de La Rioja, et l'aéroport Jorge-Newbery de Buenos Aires.
Principales villes
- Piétonnier à San Fernando del Valle de Catamarca.
- Temple de Saint François et monument à Fray Mamerto Esquiú, situé dans le quartier franciscain de Catamarca.
- La cathédrale de San Fernando del Valle de Catamarca, au centre de la ville, fut inaugurée en 1869.
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- Archives et Musée Historique de San Fernando del Valle de Catamarca.
- Palais du gouvernement de la province à San Fernando del Valle de Catamarca. On aperçoit la cathédrale dans le fond.
- Place principale de San Fernando del Valle de Catamarca.
- Intérieur de la Cathédrale Basilique Nuestra Señora del Valle à Catamarca.
- Coupole de la cathédrale de Catamarca, vue de l'intérieur.
- Détail de la tour de l'horloge de la cathédrale de Catamarca.
- San Fernando del Valle de Catamarca, la capitale (159 703 habitants en 2010)
- San Isidro, faubourg de Catamarca (4 569 hab.) (agglomération : 25 674 hab.)
- San Antonio qui fait partie du grand Catamarca (10 242 hab.)
- La Falda de San Antonio, faubourg de Catamarca (10 242 hab.)
- Andalgalá (18 400 hab.), également appelée « La Perla del Oeste Catamarqueño », est une oasis baignée par le río Andalgalá, au pied de la partie sud de la Sierra de Aconquija couverte de forêts subtropicales, et au nord d'un désert hébergeant le Salar de Pipanaco
- Fiambalá et ses thermes (4 693 hab.)
- Belén (13 130 hab.)
- Santa María (à 1 950 mètres d'altitude) (17 030 hab.)
- Tinogasta (11 485 hab.)
- Recreo (11 847 hab.)
- San José (11 896 hab.)
- Antofagasta de la Sierra (730 hab.)
- la ville argentine de Londres (2 456 hab.) qui est historiquement la plus ancienne ville d'Argentine après Santiago del Estero.
- La place General M. Belgrano à Santa María.
- L'église de Tinogasta serait la plus ancienne de la province.
- Le lac de barrage d'el Jumeal, en amont de la cité de San Fernando del Valle de Catamarca.
Climat
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Le climat très continental de la ville de Catamarca est chaud et sec, quoiqu'il y tombe annuellement quelque 458 mm de pluie. Mais celles-ci sont très irrégulières et insuffisantes pour une température moyenne annuelle de 21 °C.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température moyenne (°C) | 27,3 | 25,9 | 23,9 | 20,5 | 16 | 11,5 | 11,5 | 15,3 | 18,3 | 23,5 | 25,3 | 27,3 | 20,5 |
Précipitations (mm) | 99 | 82 | 62 | 25 | 6 | 3 | 14 | 6 | 12 | 29 | 60 | 60 | 458 |
Plus loin à l'ouest en haute montagne, les températures peuvent descendre à −30 °C. Les précipitations y sont très rares.
Dans la région du Chaco par contre, à Recreo, ville située à 490 mètres d'altitude à quelques kilomètres au nord des Salinas Grandes et à la frontière avec la province de Santiago del Estero, les précipitations mensuelles enregistrées font apparaître la faiblesse relative de celles-ci, excepté en été. Il n'en est pas moins vrai que le niveau total de ces précipitations reste fort honorable et est équivalent au niveau de celles qui arrosent la ville de Paris en France.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Précipitations (mm) | 90 | 76 | 65 | 52 | 43 | 35 | 35 | 32 | 38 | 51 | 68 | 78 | 635 |
Division administrative
La province est divisée en 16 départements, qui forment 36 municipes. La constitution provinciale reconnait l'autonomíe municipale.
Les 16 départements de la province sont :
![](../I/Catamarca_num%C3%A9ros.PNG.webp)
Département | Superficie (km2) |
Populat. en 2001 |
Populat. en 2010 |
Chef-lieu | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Ambato | 1 797 | 4 525 | 4 463 | La Puerta |
2 | Ancasti | 2 412 | 3 082 | 2 917 | Ancasti |
3 | Andalgalá | 4 497 | 17 102 | 18 132 | Andalgalá |
4 | Antofagasta de la Sierra | 28 097 | 1 282 | 1 436 | Antofagasta de la Sierra |
5 | Belén | 12 945 | 25 475 | 27 843 | Belén |
6 | Capayán | 4 284 | 14 137 | 16 085 | Huillapima |
7 | Capital | 684 | 141 260 | 159 703 | San Fernando del Valle de Catamarca |
8 | El Alto | 2 327 | 3 400 | 3 570 | El Alto |
9 | Fray Mamerto Esquiú | 280 | 10 658 | 11 896 | San José |
10 | La Paz | 8 149 | 21 061 | 23 262 | Recreo |
11 | Paclín | 985 | 4 290 | 4 185 | La Merced |
12 | Pomán | 4 859 | 9 543 | 10 776 | Saujil |
13 | Santa María | 5 740 | 22 127 | 22 548 | Santa María |
14 | Santa Rosa | 1 424 | 10 349 | 12 034 | Bañado de Ovanta |
15 | Tinogasta | 23 582 | 22 570 | 22 360 | Tinogasta |
16 | Valle Viejo | 540 | 23 707 | 27 242 | San Isidro |
Total province | 102 602 | 333 661 | 367 820 | San Fernando del Valle de Catamarca | |
![](../I/Regiones_de_Argentina.svg.png.webp)
Région Grand nord argentin
Un traité interprovincial de création de la Región Norte Grande Argentino (Région Grand nord argentin), a été signé dans la ville de Salta, le 9 avril 1999, entre les provinces de Catamarca, Corrientes, Chaco, Formosa, Jujuy, Misiones, Tucumán, Salta et Santiago del Estero.
L'objet primordial de ce traité est la création de la Región Norte Grande et la concrétisation de l'intégration des provinces du Nord-Ouest Argentin (NOA) et du Nord-Est Argentin (NEA), afin d'atteindre dans la réalité un système effectif de consensus et d'action conjointe entre les états signataires.
Le Conseil Régional du Norte Grande est l'organisme suprême de gouvernement régional, composé de l' Assemblée des Gouverneurs, de la Junte Exécutive et du Comité Coordinateur. Ce dernier est constitué par un représentant du NOA et un autre du NEA, les deux étant de plus membres de la Junte Exécutive. La Commission Exécutive Interministérielle d'Intégration Régionale coordonne le processus d'intégration à partir des directives des organes supérieurs déjà mentionnés.
Population
- En 1991: 264 234 habitants, dont population urbaine 184 483 et rurale 79 751.
- En 2001: 333 661 habitants, dont population urbaine 247 001 et rurale 86 660.
- En 2010: 367 820 habitants.
Démographie
Depuis 1895, la population de la province a évolué comme suit :
1895 | 1914 | 1947 | 1960 | 1970 | 1980 | 1991 | 2001 | 2010 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Province de Catamarca |
90.161 | 100.769 | 147.213 | 168.231 | 172.323 | 207.717 | 264.234 | 334.568 | 367.820 |
Total Argentine | 4.044.911 | 7.903.662 | 15.893.811 | 20.013.793 | 23.364.431 | 27.949.480 | 32.615.528 | 36.260.130 | 40.091.359 |
D'après l'INDEC (Institut argentin des statistiques et des recensements), en 2003, la population était estimée à 371 459 habitants[4].
En 1895, il y avait 90 161 habitants qui peuplaient le territoire de la province soit plus de 2 % de la population du pays. Ce pourcentage tombait à moins de 1 % dès 1947 et à seulement 0,75 % en 1980. La croissance démographique a donc été fort inférieure à celle de l'ensemble de l'Argentine jusqu'aux années 1970-1980.
Plus récemment, on remarque que la population de la province a augmenté de près de 80 % entre 1980 et 2010, et affiche ainsi durant cette période un rythme d'accroissement nettement supérieur à la moyenne du pays.
La natalité observée ces dernières années dans la province (7 372 naissances en 2004, soit un taux de 20,6 pour mille) suggère que cette croissance démographique est appelée à se poursuivre dans les prochaines années.
Évolution prévue jusque 2040
Cependant à la suite du recensement argentin de 2010, on remarque que le chiffre prévu pour 2003 n'avait pas encore été atteint en 2010. L'INDEC a fait dès lors de nouvelles estimations prévisionnelles jusqu'en 2040. Il est prévu que le chiffre de la population de la province se montera alors à 467 787 habitants, soit une augmentation de seulement 25% par rapport à 2010[5]. La croissance démographique de la province est donc appelée à ralentir nettement les prochaines décennies. La raison en est avant tout le net enclavement de la province, loin des grands axes. En effet, c'est dans la province voisine de Salta (et aussi de Jujuy) que doivent se croiser les deux grands axes continentaux "Buenos Aires-Bolivie" d'une part et "Brésil-Pacifique-Chine" d'autre part. De plus la ville de Catamarca vit dans l'ombre de sa grande voisine San Miguel de Tucumán, et la province de Catamarca, quoique d'une grande beauté, ne bénéficie guère d'une infrastructure touristique suffisante, créatrice d'emplois. Enfin les ressources en eau de la province sont très limitées et réduites, ce qui bloque son avenir d'expansion agricole et industrielle.
Résumé de l'évolution du chiffre de la population, selon les prévisions de l'INDEC, concernant les prochaines décennies jusque 2040 :
2001 | 2010 | 2020 | 2030 | 2040 | |
---|---|---|---|---|---|
Province de Catamarca | 334 568 | 367 820 | 415 438 | 447 107 | 467 787 |
Total Argentine | 36 260 130 | 40 091 359 | 45 376 763 | 49 407 265 | 52 778 477 |
Ressources hydriques
![](../I/R%C3%ADo_Santa_Mar%C3%ADa.JPG.webp)
Parmi les peu nombreuses rivières, il faut citer :
- dans le nord de la province coule le Río Santa María, affluent important du río Salado, ainsi que le Río Saladillo et le Río Colorado.
- le Río del Valle qui traverse la ville de Catamarca, puis se perd 25 km plus au sud. Il roule en moyenne 4,5 m3 par seconde, ce qui dans cette région extrêmement sèche est très appréciable.
- le Río Abaucán qui finit dans les Desagües del Río Salado.
- le Río Belén et le Río Andalgalá qui alimentent le salar de Pipanaco.
- le Río Albigasta qui se perd au niveau des Salinas de Ambargasta.
- le Río Mayuyana (et ses affluents, le Río Famatina et le Río Durazno), tributaire des Desagües de Los Colorados.
Puis une série de petits cours d'eau ou arroyos. Ces derniers amènent essentiellement l'eau provenant de la fonte des glaciers de montagne.
Signalons encore le Río Punilla, qui a créé dans la Puna andine l'oasis d'Antofagasta de la Sierra et son petit lac.
Aires protégées
![](../I/Erythrina_crista-galli_09_ies.jpg.webp)
- La Réserve de biosphère Laguna Blanca, qui s'étend sur 7 100 km2 dans la puna andine.
- (es) Les Lagunas altoandinas y puneñas de Catamarca, également dans la puna.
Flore
Sauf à l'extrémité est et sud-est de la province, la végétation correspond au désert et au semi-désert, selon la région. Dans les environs des ríos et des arroyos, on peut observer un changement de flore. La province est ainsi jalonnée d'oasis.
Dans la Puna, comprenant la moitié occidentale de la province, on trouve des arbustes bas des genres Acantholippia et Fabiana, qui alternent avec des prairies couvertes d'espèces des genres Stipa, Festuca et Panicum. Les alpages, parfois altérés en salines sous l'effet de très faible pluviosité et de l'évaporation des rares cours d'eau, présentent des espèces des genres Baccharis, Arenaria, Eleocharis y aussi des joncs (Juncus arcticus), entre autres. Les zones caillouteuses (appelées peladares) sont peuplées d'exemplaires du genre Senecio[6].
Dans la zone orientale bien arrosée des yungas méridionales, on trouve des forêts pluviales chaudes comprenant une grande quantité d'espèces . On peut citer le tipa (Tipuana tipu), le tarco ou jacaranda, le cebil (Anadenanthera colubrina), le molle (Schinus molle), l'horco, le celtis tala, le yuchán, le guayacán, le caspi, le ceibo, le chañar, le lapacho, du laurel et des fougères arborescentes.
- Arbre adulte de Cebil (Anadenanthera colubrina)
- Le Tala ou Celtis ehrenbergiana
- Fruits du Faux-poivrier odorant (Schinus molle)
- Ceibo ou Erythrina crista-galli.
- Fleurs de Yuchán ou Palo borracho (Ceiba chodatii).
- Le Caspi ou Pisonia ambigua
Dans le secteur sud-est de la province (département de La Paz, qui fait partie du Chaco sec, on trouve une végétation typique d'un climat semi-aride : l'algarrobo blanco (Prosopis alba), le mistol (Ziziphus mistol), le chañar (Geoffroea decorticans), le quebracho colorado (Schinopsis quebracho-colorado), le jacaranda, l'espinillo (Acacia caven).
- Quebracho colorado (Schinopsis quebracho-colorado)
- Feur d'espinillo (Acacia caven)
- Chañar en fleur (Geoffroea decorticans)
Faune
Mammifères
Dans la Puna altoandine, la vigogne fait bien souvent figure de maître des lieux. On y rencontre également le cerf andin, le chiot de vertu ou monito del monte (dromiciops gliroides), le chingue (Conepatus chinga), le tatou des Andes (Chaetophractus nationi), le puma andin (Puma concolor concolor), le cuy ou cochon d'Inde sauvages, le chinchilla, la viscache des montagnes, le renard de Magellan.
- Chat des Andes ou Leopardus jacobitus
- Taruca ou cerf andin (Hippocamelus antisensis).
- Une vigogne dans la Puna andine (Vicugna vicugna)
- Chinchilla
- Renard de Magellan (Lycalopex culpaeus andinus)
- Tatou des Andes chaetophractus nationi
- Le chiot de vertu (Dromiciops gliroides) ne pèse pas plus de 40 grammes.
- Une femelle Puma concolor concolor.
- Lagidium viscacia ou viscache des montagnes
Dans cette zone règnent également la vigogne (Vicugna vicugna), le lama (Lama glama), l'alpaga (Lama pacos), et le guanaco (Lama guanicoe).
Oiseaux
La Puna est une zone de grand intérêt pour ses oiseaux : flamants du Chili, flamants de James, foulques cornues, ouettes des Andes, canards huppés, sarcelles tachetées, avocettes des Andes, vanneaux des Andes et mouettes des Andes[8].
- Flamants de James (Phoenicoparrus jamesi).
- Flamant des Andes (Phoenicoparrus andinus).
- Flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis).
- Ouette des Andes ou localement Piuquén (Chloephaga melanoptera.
- Avocette des Andes (Recurvirostra andina). Son bec noir est fin et recourbé vers le haut à l'extrémité. Les pattes sont grises. Il mesure 43 à 48 cm.
- Foulque géante (Fulica gigantea). Avec une longueur totale de 48 à 64 cm[9], c'est un des plus grands membres des Rallidae, et les adultes sont incapables de voler[10]. Le mâle adulte pèse en moyenne 2,7 kg[11].
- Foulque cornue ou Fulica cornuta.
- Sarcelle de la Puna (Anas puna).
- Vanneau des Andes ou Vanellus resplendens.
- Anas flavirostris ou sarcelle tachetée.
On y trouve aussi la foulque cornue (Fulica cornuta), et certains oiseaux migrateurs comme le bécasseau à poitrine cendrée (Calidris melanotos), le bécasseau de Baird (Calidris bairdii) et le petit Chevalier (Tringa flavipes). On note aussi la présence de la foulque géante (Fulica gigantea), de l'avocette des Andes (Recurvirostra andina), et du canard huppé (Anas specularoides).
- Bécasseau à poitrine cendrée (Calidris melanotos)
- Bécasseau de Baird (Calidris bairdii)
- Petit Chevalier (Tringa flavipes)
Dans cette région altoandine, on peut aussi voir des rapaces comme le condor des Andes (Vultur gryphus) et l'aigle commun (Geranoaetus polyosoma).
La Puna héberge aussi différentes espèces de passériformes ou oiseaux chanteurs, parmi lesquels la calandrite bergeronnette (Stigmatura budytoides), l'ada clignot (Hymenops perspicillatus), le phrygile à tête grise ou localement comesebo andino (Phrygilus gayi), le phrygile petit-deuil (Phrygilus fruticeti), le diuca gris (Diuca diuca) et la chipiu sanglé (Poospiza torquata)[12].
- Calandrite bergeronnette (Stigmatura budytoides)
- Exemplaire mâle de phrygile à tête grise (Phrygilus gayi).
- Diuca gris (Diuca diuca)
- Ada clignot femelle (hymenops perspicillatus) - Elle mesure 13 cm.
- Buse tricolore (Geranoaetus polyosoma).
- Chipiu sanglé (Poospiza torquata)
Dans la Reserva Provincial de Uso Múltiple y Reserva de Biosfera Laguna Blanca, au nord du département de Belén, on observe pas moins de 22 espèces d'oiseaux, dont le pipit à plastron (Anthus furcatus)[13], le synallaxe des rocailles (Asthenes modesta), l'attagis de Gay (Attagis gayi), le cinclode à ailes blanches (Cinclodes atacamensis), le pic des rochers (Colaptes rupicola), la géositte de la puna (Geositta punensis), la géositte à ailes rousses (Geositta rufipennis), la colombe aymara (Metriopelia aymara), la colombe de Moreno(Metriopelia morenoi), le dormilon cendré (Muscisaxicola cinereus), le dormilon de Junin (Muscisaxicola juninensis), le tinamou orné (Nothoprocta ornata), le tinamou de Darwin (Nothura darwinii), le caracara montagnard (Phalcoboenus megalopterus), le phrygile à tête noire (Phrygilus atriceps), le phrygile petit-deuil (Phrygilus fruticeti), le sicale jaune (Sicalis lutea), le sicale à croupion jaune (Sicalis uropygialis), le thinocore de d'Orbigny (Thinocorus orbignyianus), le tinamou quioula (Tinamotis pentlandii), l' (Upucerthia dumetaria) et l'upucerthie andecola (Upucerthia andecola).
- Géositte de la puna (Geositta punensis)
- Colombe aymara (Metriopelia aymara).
- Géositte à ailes rousses (Geositta rufipennis)
- Phrygile à tête noire (Phrygilus atriceps)
- Dormilon de Junin (Muscisaxicola juninensis)
- Dessin d'un tinamou quioula (Tinamotis pentlandii)
- Tinamou orné (Nothoprocta ornata),
- Caracara montagnard (Phalcoboenus megalopterus). Ce grand rapace mesure entre 47 et 55 cm. de long. Les mâles pèsent en moyenne quelque 800 grammes.
- Phrygile petit-deuil (Phrygilus fruticeti)
- Phrygile à dos roux (Phrygilus dorsalis)
Faune des yungas
L'est de la province prolonge vers le sud les yungas méridionales argentines, au niveau de la sierra d'Ambato et de la sierra de Ancasti proches de la province de Tucumán.
Mammifères des yungas
La faune de mammifères est représentée par le guanaco (Lama guanicoe), la loutre à longue queue (Lontra longicaudis), le chat des Andes (Leopardus jacobitus), l'ocelot (Leopardus pardalis), le renard d'Aszara (Lycalopex gymnocercus), le chat de Geoffroy (Leopardus geoffroyi). On trouve également le raton crabier (Procyon cancrivorus), le petit grison (Galictis cuja), le pécari à collier (Pecari tajacu), le daguet gris (Mazama gouazoubira), entre autres.
- Leopardus geoffroyi ou chat de Geoffroy
- Renard d'Aszara (Lycalopex gymnocercus). Les adultes pèsent de 4 à 6 kilos.
- Ocelot (Leopardus pardalis)
- Raton crabier (Procyon cancrivorus).
- Daguet gris (Mazama gouazoubira)
- Le jaguarondi (Puma yagouaroundi) est encore appelé eyra ou chat loutre. Facile à apprivoiser, il le fut par les anciens amérindiens.
- Lagostomus maximus ou viscache des plaines. C'est un très gros rongeur qui peut peser plus de 10 kilos.
- Le marsupial opossum à oreilles blanches ou Didelphis albiventris.
- Cobaye halophile ou Mara du Chaco (Dolichotis salinicola). Il fréquente les marais salants du sud-est de la province.
Oiseaux des yungas
- Pénélope yacouhou (Penelope obscura).
- Phrygile à tête noire (Phrygilus atriceps)
- Merganette des torrents femelle (à gauche) et mâle (à droite) (Merganetta armata)
- Pione de Maximilien (Pionus maximiliani)
- Conure mitrée (Psittacara mitratus)
- Jeunes grandes Aigrettes (Ardea alba) au nid, avec leur duvet caractéristique encore présent sur la tête
- Amazone à front bleu (Amazona aestiva)
La zone des yungas, étant donné les importantes différences d'altitude, correspond à différentes régions phytogéographiques et se distingue par sa grande richesse en oiseaux.
On a remarqué la présence de la pénélope yacouhou (Penelope obscura), de la merganette des torrents (Merganetta armata) de la grande Aigrette (Ardea alba), du perroquet appelé pione de Maximilien (Pionus maximiliani), de l'amazone à front bleu (Amazona aestiva) de la conure mitrée (Psittacara mitratus), de la buse tricolore (Geranoaetus polyosoma) du caracara huppé (Caracara plancus), du tohi citrin (Atlapetes citrinellus) et de plusieurs dizaines de passériformes.
- Tohi citrin (Atlapetes citrinellus). Ce passeriforme spécifique des yungas argentines, pèse en moyenne 28 grammes.
- Tête du Caracara huppé (Caracara plancus).
- Synallaxe à front rayé (Phacellodomus striaticeps)
On peut voir aussi la pénélope de Dabbene (Penelope dabbenei), l'érione à front bleu (Eriocnemis glaucopoides), la grallaire à gorge blanche (Grallaria albigula), le churrín de Zimmer (Scytalopus zimmeri), l'élenie bruyante (Elaenia strepera), la buse aguia (Geranoaetus melanoleucus), le fauconnet à ailes tachetées (Spiziapteryx circumcincta), l'upucerthie du Chaco (Upucerthia certhioides), le synallaxe mésange (Leptasthenura aegithaloides), le taurillon à bec jaune (Anairetes flavirostris), le taurillon mésange (Anairetes parulus), le synallaxe de d'Orbigny (Asthenes dorbignyi), le toui à bandeau jaune (Bolborhynchus aurifrons), la cataménie terne (Catamenia inornata), le chipiu de Tucuman (Compsospiza baeri), le synallaxe à front rayé (Phacellodomus striaticeps), le phrygile petit-deuil (Phrygilus fruticeti), le phrygile à tête noire (Phrygilus atriceps), le rara du Paraguay (Phytotoma rutila), le chipiu à flancs roux (Poospiza hypochondria)[14].
- La buse aguia (Geranoaetus melanoleucus).
- Condor des Andes mâle (Vultur gryphus). Il est sur la liste des espèces menacées depuis 1977.
- Synallaxe mésange (Leptasthenura aegithaloides)
- Taurillon à bec jaune (Anairetes flavirostris)
- Synallaxe de d'Orbigny (Asthenes dorbignyi)
- Cataménie terne (Catamenia inornata)
- Rara du Paraguay (Phytotoma rutila)
- Toui à bandeau jaune (Bolborhynchus aurifrons),
- phrygile petit-deuil (Phrygilus fruticeti)
On y trouve aussi plusieurs espèces menacées ou vulnérables, comme le condor des Andes (Vultur gryphus) (sur la liste des espèces menacées depuis 1977)[15], le pluvier des Andes (Phegornis mitchellii), l'amazone de Tucuman (Amazona tucumana), le martinet de Rothschild (Cypseloides rothschildi), le gaucho à queue blanche (Agriornis albicauda)[16], le cincle à gorge rousse (Cinclus schulzi), le chipiu de Tucuman (Compsospiza baeri).
- Upucerthie du Chaco (Tarphonomus certhioides).
- Cincle à gorge rousse (Cinclus pallasii)
- Chipiu de Tucuman (Compsospiza baeri)
Reptiles
Parmi les différents reptiles, on observe la yarará chica (Bothrops neuwiedi), la yarará grande (Bothrops alternatus), le faux corail de rombos (Oxyrhopus rhombifer), le tégu rouge (Salvator rufescens), le tégu commun (Tupinambis teguixin) et le lézard Cola Pinche Puneño (Phymaturus antofagastensis) endémique de la Puna de la province. Sur le territoire de la province on trouve aussi le Boa constrictor occidentalis. Présent également et dangereux car très agressif, le crotale cascabelle austral (Crotalus durissus terrificus).
- Bothrops neuwiedi ou Yarará chica, responsable du plus grand nombre de morsures en Argentine.
- Crotalus durissus terrificus ou Crotale cascabelle austral. C'est certainement le serpent américain le plus venimeux, très proche des envenimations par certains Elapidae australiens (Notechis, Pseudonaja, Oxyuranus).
- Bothrops alternatus. Cette vipère à fosses peut occasionner des envenimations graves. Il peut atteindre 170 cm de longueur.
- Le faux serpent corail Oxyrhopus rhombifer
- Lézard Cola Pinche Puneño (Phymaturus antofagastensis). Ce lézard à queue courte vit entre 3 700 mètres et 4 500 mètres d'altitude. Endémique de quelques régions des Andes argentines, surtout dans la province de Catamarca.
- Tégu commun (Tupinambis teguixin).
Amphibiens
Les amphibiens sont assez nombreux dans la zone des yungas et du Chaco adjacent. Citons les grenouilles Pleurodema borellii, plusieurs espèces de Leptodactylus (Leptodactylus bufonius, Leptodactylus chaquensis, Leptodactylus gracilis, Leptodactylus mystacinus, Leptodactylus latinasus) et Telmatobius stephani, Scinax fuscovarius, ainsi que les crapauds Rhinella schneideri et Rhinella arenarum.
- Leptodactylus gracilis[18]. On la trouve jusque dans la province de de Córdoba et jusqu'au centre des pampas de Buenos Aires.
- Leptodactylus latinasus[19]. On retrouve cette grenouille jusqu'au nord des provinces de La Pampa et de Buenos Aires.
- La grenouille Leptodactylus bufonius se retrouve dans le nord et le centre de l'Argentine, y compris les provinces de San Juan et de Mendoza[20].
- Scinax fuscovarius, présente dans la province jusqu'à 2 000 mètres d'altitude.
- Rhinella schneideri ou Bufo paracnemis. Crapaud présent du grand nord argentin jusqu'au centre du pays (provinces de Córdoba, Santa Fe et Entre Ríos)[22]. La femelle peut atteindre 25 cm de long, le mâle quelque 18 cm.
Poissons
Le Río Santa María, affluent important du río Salado donc sous-affluent du Paraná, héberge une série d'espèces de poissons que l'on retrouve dans l'ensemble du bassin argentin du fleuve, parmi eux : le bagre blanc (Pimelodus albicans), le dorado ou pirayú (Salminus maxillosus), deux espèces de manguruyú (Zungaro zungaro et Paulicea lutkeni), le pacú ou mbiraí-piraí (Piaractus mesopotamicus), la tararira (Hoplias malabaricus) et aussi la raie de rivière ou chucho de río (Potamotrygon motoro). Cette dernière, dont Jeremy Wade, célèbre pêcheur vedette de la série River Monsters, témoigne de la dangerosité extrême, peut être gigantesque : pas moins de 135 cm et 115 kilos.
- Pacú blanco (Piaractus mesopotamicus). Sa chair est considérée comme une des plus délicieuses parmi les poissons de la région, d'où la surpêche et la limitation désormais imposée à celle-ci.
- Le tararira (Hoplias malabaricus) est un prédateur vorace atteignant 3 à 4 kg. Il a des dents sur le palais et dévore les petits poissons.
- Le dorado (Salminus brasiliensis) est très apprécié des connaisseurs. Adulte, il dépasse le mètre de long et atteint 25 kg de poids. Prédateur très vorace, il est surnommé Tigre del Río.
- Zungaro zungaro ou manguruyú. Les mâles atteignent assez régulièrement 160 cm de long et peser pas moins de 150 kg[24].
- Raie d'eau douce (Potamotrygon motoro). La queue de ce poisson, en forme de dard à plusieurs dents pointues, est vénimeuse et a déjà tué des baigneurs. Sa blessure cause des douleurs très importantes, la nécrose des tissus, éventuellement gangrène puis arrêt cardiaque et mort. Le dard traversant une artère peut aussi causer des hémorragies fatales.
Dans les cours d'eau endoréiques comme le Río del Valle, l'ichtyofaune n'est pas très abondante, en raison de l'utilisation massive de l'eau pour l'irrigation. Cependant les poissons prospèrent là où des retenues ont été construites. L'espèce dominante est un poisson allochtone, le poisson-moustique (pez mosquito) (Gambusia affinis). Parmi les espèces natives, il faut citer la fausse anguille (anguila del lodo marmoleada ou Synbranchus marmoratus), le poisson-chat bagre látigo (Rineloricaria catamarcensis) et la mojarra (Astyanax fasciatus)[25].
- La fausse anguille Synbranchus marmoratus a la possibilité de respirer l'air atmosphérique et donc de quitter la rivière et traverser des prairies.
- Le poisson moustique Gambusia affinis a été appelé ainsi car il se nourrit de larves de moustiques, ce qui, malgré ses tendances envahissantes, le rend finalement utile. Adulte, il mesure de 4 à 7 cm.
- Mojarra (Astyanax fasciatus). Les plus gros exemplaires mesurent 16,8 cm de longueur totale et pèsent 70 grammes.
Économie
Parmi les cultures traditionnelles, il y a l'olive dont la province est la plus grande productrice du pays, la vigne[26], le tabac, les noix, la luzerne et le maïs. Parmi les cultures introduites plus récemment, citons la jojoba, le figuier de Barbarie et les figues. La production de l'élevage est réduite, mais on trouve quelques établissements laitiers de bovins dans la Valle central et à Tinogasta. La production de lait de chèvre existe aussi. L'élevage de la vigogne et des ovins est plus traditionnelle. À cela s'ajoute la production de produits artisanaux liés au tissage de vêtements et de ponchos de qualité.
Les mines
- Antofagasta de la Sierra et son lac.
- Carte des liens entre la mine d'Alumbrera et le reste du pays. En noir foncé : la ligne à haute tension, vecteur d'énergie. En rouge la conduite (mineroduc) entre Alumbrara et la province de Tucumán où le concentré de minerai est traité.
L'exploitation minière comporte l'or, le cuivre, l'argent, le lithium. Un méga-projet fort critiqué existe dans la région d'Andalgalá (or, argent, cuivre et molybdène).
Il faut aussi souligner l'exploitation du gypse et l'extraction annuelle de près d'un million de tonnes de pierre calcaire. À l'ouest de la province, sur les hauts plateaux volcaniques de la Puna, les gisements de métaux non ferreux abondent, mais on commence seulement à envisager leur exploitation. Il faut dire que pour s'y rendre, il n'existe actuellement ni chemin de fer ni route asphaltée.
- Fluorite-Quartz (provient d' El Portezuelo, Sierra de Ancasti)
- cristal de fluorite extrait dans la région de Papachacra, dans le département de Belén
- Topaze extrait dans la province
Le lithium
Depuis 1997, on a débuté l'exploitation du lithium contenu dans le salar del Hombre Muerto au nord de la ville d'Antofagasta de la Sierra. On appelle Triangle du Lithium, l'ensemble formé par le Salar de Uyuni (Bolivie), le Salar d'Atacama (Chili) et le Salar del Hombre Muerto (Argentine). Ces trois salars situés dans la puna avec quelques autres salars tout proches concentrent plus de 85 % des réserves mondiales de lithium[27],[28].
Le salar del Hombre Muerto ou « salar de l'Homme mort », est un désert de sel situé dans le département d'Antofagasta de la Sierra et très partiellement au nord, dans la province de Salta (département de Los Andes). Il se trouve à une altitude d'environ 4 000 m. Il s'étend sur plus ou moins 588 km2[29]. La région du salar est quasi inhabitée
Un litre de saumure du salar contient 0,7 à 0,8 gramme de lithium et 7 à 8 grammes de potassium. L'exploitation du lithium y est réalisée depuis 1997. On y produit plusieurs milliers de tonnes annuelles de carbonate et de chlorure de lithium, au sein d'une entreprise , la corporation FMC, au travers de sa filiale Minera del Altiplano S.A. Les installations sont conçues pour produire 18 000 tonnes annuellement.
Le lithium est exporté à quasi 100 %. La voie d'accès et de sortie se fait par le nord du salar dans la province de Salta (route provinciale 17). Par cette route de 99 km, les sels de lithium sont acheminés vers le chemin de fer reliant San Antonio de los Cobres au col frontière du Paso Socompa (gare de Salar de Pocitos). Cette voie ferrée est la prolongation vers l'ouest du fameux train des nuages, et continue au Chili vers le port d'Antofagasta. Une fois arrivés dans cette ville, les minerais sont embarqués à destination surtout des États-Unis et de la Chine.
Éducation
Le Ministerio de Educación provincial bénéficie d'un budget alimenté par le budget national. Il se charge de l'organisation et de l'infrastructure des centres éducatifs, ainsi que du paiement des salaires aux enseignants de chaque institution, sauf celles qui ne sont pas subventionnées par l'état provincial.
L'éducation de base comporte 15 années (3 de préscolaire, 6 de primaire et 6 de secondaire). La province de Catamarca a un taux d'analphabétisme de plus ou moins 2,0 %, d'après le recensement de 2010. Elle est de ce fait une des provinces avec le plus haut indice d'alphabétisation du pays. Notons aussi que cet indice est largement supérieur à celui de bien des pays européens et surtout à celui des États-Unis.
La capitale, dont l'agglomération regroupe la majeure partie de la population provinciale, possède la plus grande quantité d'écoles et de collèges, en plus de l'Université Nationale de Catamarca.
Tourisme
![](../I/Argentina-Catamarca-Saujil_plaza01.jpg.webp)
Le tourisme est, dans la province, une activité économique naissante, avec près de 4 000 lits dans des hôtels et d'autres types d'hébergement.
- La ville de Catamarca constitue d'ores et déjà un centre touristique bien équipé et fort attirant, avec son architecture coloniale.
- Ancasti offre des visites aux sites archéologiques "Quebrada de Tipán", "Campo de las Piedras"; "La Candelaria", "La Tunita", ainsi qu'aux sommets de la Sierra de Ancasti[30]. Sur la rivière qui baigne la ville un barrage a été édifié en 1956, créant un lac de 9,5 hm³. On y trouve des centaines de pêcheurs surtout le week-end.
- Fiambalá et ses thermes : l'eau chaude y jaillit des montagnes.
- Vue des thermes de Fiambalá, station thermale encore fort rustique, mais certainement appelée à satisfaire le repos de nombreux touristes à l'avenir .
- Autre photo des thermes de Fiambalá.
- Vignobles à Fiambalá.
Tourisme écologique
![](../I/Volc%C3%A1n_Antofagasta_visto_desde_el_pueblo.jpg.webp)
Les hautes montagnes et les nombreux volcans et autres formations géologiques devraient devenir l'attraction principale, donnant lieu à un tourisme d'aventure. Le tourisme écologique bénéficie de la Réserve de biosphère Laguna Blanca fort étendue (950 mille hectares soit près du tiers de la superficie de la Belgique) et protégeant des espèces rares ou en danger.
La petite ville d'Antofagasta de la Sierra avec son lac et son volcan, Balcones del Valle, les sommets enneigés de la Sierra de l'Aconquija, la Salina de la Laguna Verde et le col du Paso de San Francisco constituent des buts d'excursion de choix.
Tourisme archéologique
- le parc archéologique Las Huellas del Inca (les traces de l'Inca),
- les ruines de la cité inca du Shincal de Quimivil
- La petite ville de Londres
- les ruines des mines d'Incahuasi sont aussi une destination de choix dans la province. Elles se trouvent aux coordonnées 25°27′S 67°10′O, à l'extrême sud-ouest du Salar del Hombre Muerto, dans le nord-est du département d'Antofagasta de la Sierra, en plein secteur de la Puna de Atacama de la province de Catamarca.
- des sites préhistoriques avec pétroglyphes.
- Ruines des mines d'or d'Incahuasi.
- Art rupestre à Campo de Tobas
- Autre vue des Ruines Mina Incahuasi.
- Ruines du Shincal de Quimivil.
- Vue générale des ruines du Shincal de Quimivil.
- Autre vue des ruines du Shincal de Quimivil.
Autres destinations culturelles
Les attractions culturelles incluent les villes de San Fernando del Valle de Catamarca et d'Andalgalá entre autres.
Détente et repos
Citons le folklore et la musique locale, ainsi que la gastronomie et notamment les fameux vins argentins.
Il existe aussi un tourisme religieux avec les pèlerinages à la Virgen del Valle ou Vierge de la vallée à Catamarca.
- Église San Francisco et monument à Fray Mamerto Esquiú à San Fernando del Valle de Catamarca.
- Paysage des environs de l'antique petite ville de Londres.
- Forêt de Podocarpus parlatorei dans les yungas de la province.
- Le Monte Pissis vu depuis la Salina de la Laguna Verde au nord-est.
- Le volcan Incahuasi (6 610 m), vu depuis le poste frontière argentin de Las Grutas.
- La petite église San Pedro de Fiambalá date de 1770.
- Église Nuestra Señora de Belén à Belén.
- El Rodeo : Source des Corridas.
- Intérieur de la cathédrale de Catamarca.
Notes et références
- « Estudio de impacto ambiental », p. 7
- Informe anual Aeropuerto Coronel Felipe Varela
- « Clima: Pronósticos, mapas de radar, videos y noticias »
- Instituto Nacional de Estadística y Censos (INDEC)
- Population estimée par sexe pour tout le pays et les provinces. Années 2010-2040 INDEC
- « Caracterización de la vegetación en la Reserva de Biósfera Laguna Blanca (Catamarca, Argentina) »
- On utilise également le terme alpaca, qui est moins courant, mais correspond à l'appellation quechua de l'animal. La laine qu'on en tire est plus souvent encore que l'animal appelée alpaga.
- « Reserva provincial y de la biosfera Laguna Blanca »
- Jaramillo, A. Burke, P., & Beadle, D. (2003). Birds of Chile. Christopher Helm. (ISBN 0-7136-4688-8)
- Taylor, P. B. (1996). Giant Coot (Fulica gigantea). p. 209 in: del Hoyo, J., Elliott, A. & Sargatal, J. eds. (1996). Handbook of the Birds of the World. vol. 3. Hoatzins to Auks. Lynx Edicions, Barcelone (ISBN 84-87334-20-2)
- (en) Barry Taylor, Rails: A Guide to the Rails, Crakes, Gallinules and Coots of the World. Yale University Press (1998), (ISBN 978-0-300-07758-2).
- EcoRegistros Especies de Laguna Blanca
- Bisbita Piquicorto (Anthus furcatus) d'Orbigny & Lafresnaye, 1837 en Avibase.
- AICAS - Aires importantes pour la conservation des oiseaux en Argentine
- Birdlife.org
- Le gaucho à queue blanche
- Amphiaweb : Physalaemus biligonigerus
- Amphiaweb : Leptodactylus gracilis
- Amphiaweb : Leptodactylus latinasus
- Amphiaweb : Leptodactylus bufonius
- Amphiaweb : Leptodactylus chaquensis
- Amphiaweb : Rhinella schneideri
- Amphiaweb : Rhinella arenarum
- Hablemos del manguruyú...
- « La comunidad de peces en el Río del Valle (Catamarca,Argentina) y sus variaciones estacionales - Facultad de Ciencias Exactas de la Universidad Nacional de Catamarca »
- Un timbre sur la vigne dans la province
- FUNDAMIN – Fundación para el Desarrollo de la Minería Argentina - El Triángulo del Litio: Argentina, Chile y Bolivia poseen más del 85% de las reservas mundiales de litio.
- Diario El Mundo de España - ECONOMÍA | Un mineral estratégico. La guerra del litio en Chile.
- (es)Revista de la Asociación Geológica Argentina versión On-line, Evapofacies del Salar Hombre Muerto, Puna argentina: distribucion y genesis. (ISSN 1851-8249).'
- - Ancasti : Infos touristiques
Annexes
Articles connexes
- le Département d'Antofagasta de la Sierra
- le Paso de San Francisco
- le Nevado Ojos del Salado, le plus haut volcan du monde.
- le volcan Nevado de Incahuasi
- la Caldeira Cerro Galán
- la route nationale 60 argentine
- (es) la région de la puna de la province appelée Las Parinas
- le Salar de Pipanaco
- le Salar del Hombre Muerto
- les Salinas Grandes du centre argentin.
- le Río Abaucán
- la Réserve de biosphère Laguna Blanca
- les Vallées Calchaquíes
- les Ruines de la cité inca du Shincal de Quimivil
- les Chemins incas
- les parcs nationaux d'Argentine
- la Viticulture en Argentine
- la Liste des oiseaux d'Argentine
Liens externes
- (es) Gouvernement de la Province de Catamarca
- (es) Carte détaillée de la province de Catamarca
- (es) Carte administrative des départements de la province
- (es) [xls] Población estimada por sexo para total del país y provincias. Años 2010-2040 INDEC
- (es) Laguna Blanca : Caracterización de la vegetación en la Reserva de Biósfera Laguna Blanca (Catamarca, Argentina). Ecologia austral v.16 n.1 Córdoba ene./jun. 2006.
- (es) Poissons des cours d'eau argentins
- (es) Aires importantes pour la conservation des oiseaux en Argentine (AICAs)
- (es) Volcanes Activos de Argentina
- (es) Universités publiques d'Argentine
- (fr) Horloge de la population de l'Argentine
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