Causses-et-Veyran
Causses-et-Veyran (en occitan Causses e Vairan) est une commune française située dans le sud-ouest du département de l'Hérault, en région Occitanie.
Causses-et-Veyran | |
![]() Portal. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Béziers |
Intercommunalité | Communauté de communes Les Avant-Monts |
Maire Mandat |
Gérard Baro 2020-2026 |
Code postal | 34490 |
Code commune | 34061 |
Démographie | |
Gentilé | Caussanais |
Population municipale |
619 hab. (2019 ![]() |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 28′ 31″ nord, 3° 05′ 13″ est |
Altitude | Min. 33 m Max. 403 m |
Superficie | 17,65 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Béziers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cazouls-lès-Béziers |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.caussesetveyran.com |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orb, le Rieutort, le ruisseau de Landeyran et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Causses-et-Veyran est une commune rurale qui compte 619 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Causseranais ou Causseranaises.
Géographie
Situation
![](../I/Map_commune_FR_insee_code_34061.png.webp)
Causses-et-Veyran est un village du Languedoc situé sur la route départementale D19 entre Murviel-lès-Béziers et Roquebrun.
Le territoire de Causses atteint les rives de l’Orb. Il est dominé par le Puech du Mont Peyroux.
Causses-et-Veyran comporte : le centre du village (avec son cœur), la mairie, les écoles, de nouveaux lotissements, un hameau principal (Veyran) ainsi que quelques propriétés.
Communes limitrophes
Géologie
Le village de Causses est installé sur un plateau argilo-calcaire du pliocène.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roquebrun », sur la commune de Roquebrun, mise en service en 1955[6]et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15,4 °C et la hauteur de précipitations de 782,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 50 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
![](../I/34061-Causses-et-Veyran-ZNIEFF1.png.webp)
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : la « vallée de l'Orb » (634 ha), couvrant 8 communes du département[14].
Urbanisme
Typologie
Causses-et-Veyran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[I 1],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
![](../I/34061-Causses-et-Veyran-Sols.png.webp)
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (47 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,5 %), forêts (17,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), zones urbanisées (2,5 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies routières
La D19 assure la liaison avec Béziers.
Transports en commun
Hérault Transport assure la liaison avec Béziers via la ligne 644.
Toponymie
Le nom du village est formé de deux lieux :
- Causses : de Caucio (1199), du latin calx : la chaux, pierre à chaux. On trouve en 1210 la villa Cauciana.
- Veyran : nom d’homme Avarius, Varius ou Verius et suffixe anum (d’appropriation). 804 Venraneges, 990 villa Vairago, 1182 castrum de Verano.
Dès 1625, les deux noms paraissent ensemble : Causses et Vairan. En 1760, le nom de Causses et Veyran est fixé.
Histoire
Préhistoire
Le petit plateau sur lequel est bâti le village de Causses garde des traces d’une présence humaine vieille de près de quatre millénaires. Des urnes funéraires, datées de -2700 ans (âge du fer) ont été découvertes à côté de Fonsalade (les Pradines), en 1999. On trouve également une station néolithique sur le Pech du mont Peyroux.
Antiquité
La présence romaine persiste sous la forme de deux piliers cylindriques, plantés au beau milieu d’une vigne. De multiples théories ont essayé de donner un sens à leur présence sans réel succès.
Les recherches sur les « Techniques hydrauliques antiques oubliées ou disparues » de Roland Haurillon et les fouilles archéologiques qu’il a menées à Causses et Veyran en 2015 ont définitivement levé le voile sur ces curieuses piles. Elles faisaient partie d’un réseau d’irrigation depuis la source des Robinets, qui existe toujours dans le village, jusqu’au site de la villa romaine de La Plecho, en passant par le Champ de Plomb. Elles permettaient de transporter l’eau sous pression, par une conduite souterraine en plomb à travers un large vallon, sans risquer « le coup de bélier » bien connu des plombiers : six colonnes de pierre en opus quadratum, alignées et espacées de 70 m et dont la plus haute s’élevait à 17 m, faisaient remonter l’eau dans des bassins d’air situés à leur sommet selon le système du siphon inversé. Le plomb a disparu, mais les fouilles ont mis au jour les murets de fondation de ces conduites reliant les colonnes, comprenant tous les 3 m des plots maçonnés correspondant aux raccords des tuyaux en plomb, et de chaque côté des colonnes des plots correspondant aux coudes dirigeant la conduite vers le sommet des colonnes.
Au lieu d’imaginer des tours trophées romaines ou un aqueduc irréalisable en bois, que n’a-t-on écouté attentivement les vieux du village, qui nous parlaient de la « source des robinets » (les robinets qui se greffaient le long de la conduite), des « pilas » (en occitan « bassins de pierre ») et du fameux « champ de plomb. »
Ce dispositif bien connu de la Rome antique, appelé « souterazi » par les Ottomans, existe à Pompéi, en Turquie, à Alger, en Espagne. On en recense de rares vestiges en France.
Des tombes wisigothiques sont présentes à Varailhac, Veyran et le village de Causses. Au hameau de Veyran, la présence des Wisigoths sur le site est attestée par la découverte de tombes à lauzes orientées et de cercueils en plomb.
Moyen Âge
La seigneurie. On possède peu d’informations sur le château de Causses, il dépend de la châtellenie de Cessenon. Il est cité en 1199 comme « castrum de Caucio ». En 1406, ses propriétaires Raymond de Cabrières et Veziade d’Anduze donnent à l’Aumône du chapitre de la cathédrale Saint-Just de Narbonne, « trois parts du château de Causses avec toutes leurs appartenances, la borie de Pradines et le bois de Mont Peyroux audit terroir ». Le village de Causses s’enroule en spirale autour de l’église et du château, tous deux étroitement imbriqués. Au Moyen Âge, la paroisse est liée au chapitre de Narbonne et le village de Causses fait partie de la châtellenie de Cessenon, une des plus importantes (30000 ha) de la vicomté de Béziers. Autour, tout appartient à Murviel : Veyran, Jougran, Saint-Nazaire-de-Ladarez… On trouve un temps trace d’une famille seigneuriale : la famille Fraissinet de Vessas est connue à Saint-Gervais-sur-Mare, près de Bédarieux, à Cessenon. Mais il faut savoir que la châtellenie de Cessenon possédait tout un réseau de petits châteaux gouvernés par des baillis. Les baillis de Causses sont issus de la famille Guibert. En 1555, Jacques Guibert alors bailli de Roquebrun devient bailli de Causses. La famille exercera ces fonctions jusqu’en 1650. Cette famille avec d’autres familles possédantes sont un véritable contre-pouvoir. Elles possèdent l’essentiel des richesses de ce terroir : céréales, vignes, oliviers, vergers, forêts, pâtures, maisons, moulins… Ces familles forment le conseil de la communauté villageoise qui se réunit une fois par an, en présence du châtelain, pour élire les consuls. Ils sont au nombre de trois et le 1er prend le nom de maire. Ces consuls sous autorité plus ou moins grande du bailli participent à l’élaboration du compoix, fixent impôts et taxes, nomment le garde champêtre, interviennent dans la justice et la police ou font appel au sénéchal en cas d’impossibilité à résoudre un conflit.
Époque contemporaine
Au début du XIXe siècle, le hameau de Veyran jusque-là propriété des seigneurs de Murviel est vendu par le mari de la marquise Ursule Spinola, baronne des états du Languedoc et dernière seigneuresse de Murviel, après le décès de celle-ci. Le château et les terres de Veyran sont vendus à un autre Murveillois, Pélissier. L’ensemble sera ensuite démembré vers 1860. Le prieuré a récemment été restauré par Gabriel Gondard. Au cours de cette restauration, des reliques ont été découvertes dans un mur. Une statue de saint Sever a ensuite été placée dans une niche.
Une carrière de marbre incarnat sera encore exploitée vers 1880. On trouve d'ailleurs de nombreux encadrements en marbre dans le village.
Population et société
Causses absorbe la commune de Veyran entre 1790 et 1794.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 619 habitants[Note 7], en diminution de 0,8 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
![](../I/Causses_et_Veyran_construction_groupe_scolaire_et_mairie_1893_-_Archives_d%C3%A9partementales_de_l%E2%80%99H%C3%A9rault_-_FRAD034-2O-61-2-7-00001.jpg.webp)
Enseignement
L'école publique comporte pour l'année 2009/2010 deux classes, l'une pour les maternelles et les CP l'autre pour les élèves du CE1 au CM2. La cantine est assurée par un transport en bus au collège.
Politique et administration
Maires de Causses-et-Veyran
![](../I/Causses-et-Veyran_plaque.JPG.webp)
- 1792-1794 : Jean-Pierre Calar
- 1794-1800 : Joseph Villebrun
- 1800-1801 : Pierre Esteve *
- 1801-1805 : Louis Cabanon
- 1805-1809 : Jean-Pierre Xavier de Lautrec
- 1809-1814 : Pierre Esteve
- 1815-1815 : Clément Pelissier
- 1815-1824 : Jean-Pierre Xavier de Lautrec
- 1824-1826 : Barthelemy Abbal
- 1826-1829 : François Farang **
- 1829-1829 : Jean-Pierre Marie de Lautrec **
- 1829-1832 : Clément Pelissier
- 1833-1840 : Jean-Toussaint Ferret
- 1840-1843 : Étienne Barthes
- 1843-1847 : Jean Alexis Guy
- 1848-1849 : Pierre Robbert
- 1849-1860 : Jean-Pierre René Villebrun
- 1860-1878 : Édouard Émilien Granier
- 1878-1887 : Joseph Tisia Abbal
- 1887-1892 : Émile Jany
- 1882-1912 : Félix Jany
- 1912-1915 : Clément Jany
- 1915-1917 : Émile Bascou ***
- 1917-1919 : Clément Jany
- 1919-1944 : Raymond Guibert
- 1944-1972 : Jules Milhau ****
- 1972-1995 : Didier-Léon Douarche
- 1995-en cours : Gérard Baro (PS) - Agriculteur retraité
* Maire provisoire ** Maire Démissionnaire *** Maire Délégué **** Président de la délégation spéciale. Élu Maire en 1945
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 280 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 580 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 820 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 9,3 % | 11,3 % | 11,8 % |
Département[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 338 personnes, parmi lesquelles on compte 76,9 % d'actifs (65,1 % ayant un emploi et 11,8 % de chômeurs) et 23,1 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 9]. Elle compte 89 emplois en 2018, contre 91 en 2013 et 83 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 227, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,8 %[I 10].
Sur ces 227 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 67 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 88,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
46 établissements[Note 10] sont implantés à Causses-et-Veyran au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 46 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 3 | 6,5 % | (6,7 %) |
Construction | 10 | 21,7 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 15 | 32,6 % | (28 %) |
Activités immobilières | 3 | 6,5 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 11 | 23,9 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 4,3 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 2 | 4,3 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,6 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 46 entreprises implantées à Causses-et-Veyran), contre 28 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[22] :
- Tunez Elec, travaux d'installation électrique dans tous locaux (118 k€)
- Les Monts De Saisnt-Sever, commerce de détail de fleurs, plantes, graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé (22 k€)
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[23]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 82 | 52 | 27 | 24 |
SAU[Note 13] (ha) | 671 | 612 | 496 | 470 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 82 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 52 en 2000 puis à 27 en 2010[25] et enfin à 24 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[26],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 671 ha en 1988 à 470 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 20 ha[25].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
![](../I/Causses-et-Veyran_clocher.jpg.webp)
![](../I/Causses-et-Veyran_porte_Pompe_Neuve_a.JPG.webp)
À part du vignoble de Saint-Chinian, on trouve une église romane, et, dans le hameau de Veyran, une chapelle nommée Saint-Sever, caractérisée par des piliers-tours.
- Église Notre-Dame-de-la-Purification
L’église paroissiale de Causses est une ancienne chapelle castrale. Ce qui explique peut-être qu’elle soit entourée d’habitations. Par le grenier de l’une d’elles, on accède à un ancien chemin de ronde. Le chœur et l’abside semi-circulaire de l’église datent de la fin du Xe siècle-début XIe siècle. La chapelle latérale à droite du chœur est du XVe siècle, voûtée d’ogives à culots historiés (les quatre évangélistes). Au sud, une autre chapelle avec une voûte à liernes du XVe siècle est très belle. Ces deux chapelles furent restaurées en 1977. Le maître-autel dont le pied est fait de pierres taillées dans des supports de foudre et la table d’une pierre tombale, dressé au milieu de l’abside a été consacré en 1968 par l’évêque de Montpellier. L’escalier à vis qui permet d’accéder au clocher (ancienne tour de défense dominant la plaine vers Béziers) est également du XVe siècle. Une des cloches, la Julie-Marie-Caussette, date de 1667. Elle s'est fêlée lors des sonneries à l’occasion de l’armistice de 1918). La nef romane a été remaniée au XVe siècle et possède deux travées. Une statue de saint Clair qui tient une livre ouvert à la page des Dix Commandements, écrits en hébreu.
- Prieuré Saint-Sever
On peut voir aujourd’hui au hameau de Veyran un prieuré, exemple du premier art roman, dit « lombard ». Il se caractérise ici par l’opulence de son abside. Le mur absidal, en effet, raidi par de petits contreforts, appelés lésènes, est percé par une seule fenêtre à lumière très étroite. L’abside semi-circulaire est ornée de bandes lombardes et de cordons de lave (basalte noir). La nef est charpentée. Vraisemblablement construit au XIe siècle, la plus ancienne trace écrite que nous ayons conservé de ce prieuré date de 1156. Néanmoins, on trouve dès 922 la mention d’un « Molinus de Avairano » moulin de Veyran. Ce prieuré releva de l'abbaye de Cassan jusqu’à la Révolution. Le prieuré Saint-Sever est aujourd’hui un caveau de dégustation appartenant au mas Gabinèle.
Patrimoine civil
Les tours romaines, dont soixante sept mètres séparent ces piliers de grosseurs différentes (6,75 m de circonférence pour l'une, 7,42 m pour l'autre). Construites en pierres calcaires et enfouies de près de deux mètres dans le sol, ces tours s'élèvent à cinq mètres au-dessus du sol. Les deux piles ont été inscrites monument historique le [27].
Héraldique
![]() |
Les armoiries de Causses-et-Veyran se blasonnent ainsi :
|
---|
Personnalités liées à la commune
Quelques personnalités marquantes ont vu le jour à Causses-et-Veyran, parmi lesquelles l'Abbé André Cabrol, linguiste, auteur avec F. Hamlin des Noms de lieux du département de l'Hérault (1983), du père Jacques Vanière et de l'économiste Jules Milhau.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[24].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Causses-et-Veyran » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Causses-et-Veyran » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Causses-et-Veyran » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Causses-et-Veyran » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Roquebrun - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Causses-et-Veyran et Roquebrun », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Roquebrun - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Causses-et-Veyran et Sète », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Causses-et-Veyran », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « vallée de l'Orb » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Entreprises à Causses-et-Veyran », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Causses-et-Veyran - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
- Notice no PA00103414, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Bibliographie
- L. Montagnier, « La nécropole hallstatienne de Causses et Veyran », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, t. XV-XVI, 1949-1950, p. 17-21
- Jean-Luc Esperou et Jean-Louis Andrieu, « Les piles de Causses-et-Veyran (Hérault) », Archéologie en Languedoc, no 23, , p. 129-136
- Roland Haurillon, « Le coup de bélier dans les "piles" de Causses-et-Veyran », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 2011-2012, p. 11-20
- Cent de vie à Causses-et-Veyran : 1880-1980, Causses-et-Veyran, Le cep biterrois, , 73 p.
- André Robert, « Causses-et-Veyran, village des garrigues : étude démographique sur la période de 1700 à 1850 », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 9e série, 2002-2003, p. 62-72
- Joseph Coulouma, Les Tours trophées de Causses : deux trouvailles archéologiques à Veyran, Vienne, Martin et Ternet, , 12 p.
- Sabatier, « Quelques monuments antiques : les Tours de Causses », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 1re série, t. 4, , p. 131-145
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Causses-et-Véran (1628-1948) [2,40 ml]. Cote : 61 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Ressources relatives à la géographie :
- Portail des communes de France
- Portail de l’Hérault