Châtillon-sur-Indre

Châtillon-sur-Indre est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Pour l’article homonyme, voir Châtillon.

Châtillon-sur-Indre

L’hôtel de ville en 2010.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement Châteauroux
Intercommunalité Communauté de communes du Châtillonnais en Berry
(siège)
Maire
Mandat
Gérard Nicaud
2020-2026
Code postal 36700
Code commune 36045
Démographie
Gentilé Châtillonnais
Population
municipale
2 360 hab. (2019 )
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 59′ 24″ nord, 1° 10′ 30″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 148 m
Superficie 45,3 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Châtillon-sur-Indre
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Buzançais
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Châtillon-sur-Indre
Géolocalisation sur la carte : France
Châtillon-sur-Indre
Géolocalisation sur la carte : Indre
Châtillon-sur-Indre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Châtillon-sur-Indre
Liens
Site web chatillon-sur-indre.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans l'ouest du département, à la limite avec le département[1] d'Indre-et-Loire. Elle est située dans la région naturelle du Boischaut Nord.

    Les communes limitrophes[1] sont : Saint-Cyran-du-Jambot (km), Fléré-la-Rivière (km), Le Tranger (km), Saint-Médard (km), Clion (km), Murs (km), Cléré-du-Bois (km), Villedômain (10 km) et Loché-sur-Indrois (12 km).

    Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Buzançais (22 km), Le Blanc (40 km), Châteauroux (44 km), Issoudun (62 km) et La Châtre (77 km).

    Hameaux et lieux-dits

    Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Toiselay (ancienne paroisse, devenue un quartier, à l'ouest de la ville sur la route de Tours), Ornay, la Gavaudière, la Galterie et Bigorne[2].

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].

    Hydrographie

    Le territoire communal est arrosé par la rivière Indre[2].

    Climat

    Normales et records pour la période 1981-2010 à la station météorologique de Châteauroux - Déols
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,3 3,5 5,3 9,2 12,4 14,4 14,3 11,2 8,5 4,1 1,8 7,3
    Température moyenne (°C) 4,2 4,9 8 10,4 14,4 17,8 20,2 20 16,6 12,8 7,5 4,7 11,8
    Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,6 12,6 15,5 19,6 23,1 26 25,6 21,9 17,1 11 7,6 16,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −22,8
    16-01-1985
    −22,8
    14-02-1929
    −10,8
    01-03-2005
    −4,2
    07-04-1929
    −1,4
    11-05-1928
    1,2
    01-06-1936
    4
    10-07-1948
    4,5
    06-08-1967
    0
    30-09-1936
    −5,2
    30-10-1997
    −8,7
    24-11-1998
    −17
    10-12-1967
    −22,8
    16-01-1985
    Température maximale la plus basse (°C)
    date du record
    −14,9
    16-01-1985
    −10,8
    02-03-1956
    −1,9
    05-04-1971
    1,5
    06-04-1911
    6,9
    04-05-1977
    11,1
    09-06-1956
    12,8
    19-07-1966
    13,9
    31-08-2007
    9,5
    29-09-1919
    2,8
    27-10-1931
    −2,9
    22-11-1993
    −10,2
    20-12-1938
    −14,9
    16-01-1985
    Température minimale la plus haute (°C)
    date du record
    12
    02-01-1916
    12,1
    27-02-1960
    14,9
    11-03-1981
    14,5
    28-04-1913
    18
    12-05-1912
    22,3
    28-06-2005
    23
    21-07-1995
    23,3
    06-08-2018
    20,5
    05-09-2017
    18,9
    01-10-2001
    15,1
    07-11-1954
    13,4
    04-12-1961
    23,3
    06-08-2018
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18,5
    05-01-1999
    24
    27-02-2019
    28
    25-03-1955
    31,5
    22-04-1893
    34,5
    29-05-1944
    37,7
    26-06-1947
    40,2
    28-07-1947
    40,5
    02-08-1906
    38
    01-09-1906
    30,3
    07-10-2009
    24,5
    02-11-1899
    20,5
    16-12-1989
    40,5
    02-08-1906
    Ensoleillement (h) 72,1 91,9 155,6 178,5 208,6 210,4 231,7 235,5 189,5 128,3 79,6 59 1 840,7
    ETp Penman (mm) 13,8 23,2 56,1 82,1 112,9 132,8 147,8 131,5 79,5 41,3 15,9 10,2 847,1
    Record de vent (km/h)
    date du record
    105,4
    NC
    132,1
    23-02-2009
    126
    NC
    104,4
    NC
    94,5
    NC
    109,8
    13-06-2002
    104,4
    NC
    115,2
    NC
    104,4
    NC
    97,2
    NC
    100,8
    NC
    126
    NC
    132,1
    NC
    Record de la pression la plus basse (hPa)
    date du record
    973,1
    NC
    965
    NC
    983,7
    NC
    981,8
    NC
    989,6
    NC
    991,6
    NC
    978,2
    NC
    996,9
    NC
    989,9
    NC
    980,1
    NC
    973
    NC
    967,9
    NC
    965
    NC
    Record de la pression la plus haute (hPa)
    date du record
    1 045,1
    NC
    1 043,4
    NC
    1 046,7
    NC
    1 035,7
    NC
    1 033,5
    NC
    1 047,5
    NC
    1 030,6
    NC
    1 030,6
    NC
    1 034,9
    NC
    1 035,6
    NC
    1 040,2
    NC
    1 045,6
    NC
    1 047,5
    NC
    Précipitations (mm) 59,2 48,8 52,1 65,8 73,3 54,9 56,6 56,1 64,3 73,8 64,9 67,3 737,1
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    48,7
    20-01-1910
    29,7
    05-02-1955
    32,4
    29-03-1978
    42,6
    18-04-1964
    54,1
    12-05-1910
    67,6
    04-06-2002
    60,4
    08-07-1919
    66,1
    29-08-1945
    58,6
    17-09-1975
    43
    29-10-1981
    35,2
    05-11-1962
    51,6
    24-12-1995
    67,6
    04-06-2002
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 4,9 5,3 5 5,8 6,2 7,5 7,4 7,2 8,3 6,4 5,7 5,9 6,3
    Source : Infoclimat.fr
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    7,1
    1,3
    59,2
     
     
     
    8,6
    1,3
    48,8
     
     
     
    12,6
    3,5
    52,1
     
     
     
    15,5
    5,3
    65,8
     
     
     
    19,6
    9,2
    73,3
     
     
     
    23,1
    12,4
    54,9
     
     
     
    26
    14,4
    56,6
     
     
     
    25,6
    14,3
    56,1
     
     
     
    21,9
    11,2
    64,3
     
     
     
    17,1
    8,5
    73,8
     
     
     
    11
    4,1
    64,9
     
     
     
    7,6
    1,8
    67,3
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Voies routières

    Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 13, 13B, 28, 43, 122, 943 et 975[4].

    Transports

    La ligne de Joué-lès-Tours à Châteauroux passe par le territoire communal, une gare desservait la commune. La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Loches[4], à 22 km.

    Châtillon-sur-Indre est desservie par la ligne R du Réseau de mobilité interurbaine[5] et par la ligne 2.4 du réseau d'autocars TER Centre-Val de Loire[6].

    L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[4], à 50 km.

    Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée 46[2] et par le sentier de grande randonnée de pays de Valençay[2].

    Réseau électrique

    La commune possède un poste source[7] sur son territoire qui est situé au lieu-dit le Moulin de la Grange.

    Projet d'implantation d'une centrale photovoltaïque au sol[8].

    Urbanisme

    Typologie

    Châtillon-sur-Indre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châtillon-sur-Indre, une unité urbaine monocommunale[12] de 2 567 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,9 %), prairies (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), forêts (6,2 %), zones urbanisées (5,4 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[19] de la commune :

    Date du relevé 2013 2015
    Nombre total de logements 1 654 1 657
    Résidences principales 78,7 % 77,7 %
    Résidences secondaires 7,9 % 8,3 %
    Logements vacants 13,4 % 14 %
    Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 68,4 % 68,4 %

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Châtillon-sur-Indre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Poinsonnet, l'Aiguillon, le Malville et l'Indre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2016[22],[20].

    Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Beaugerais, est classée au niveau de risque 2, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[23].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Châtillon-sur-Indre.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 465 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1463 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[26].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 1998, 2006, 2011, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes latines Castellionem avant 931[28] et Castellionum villa, in pago Bituricensi en 931; dans cette phrase Totum castrum quod castellio dicitur ad parrochiam sancti Tiburcii pertinere en 1202 ; puis sous la forme Casteillone en 1012.

    Châtillon serait un dérivé, sans doute mérovingien, du bas latin castellum, diminutif de castrum, accompagné du suffixe -ionem. Castrum désigne d’abord tous les types de forteresse, depuis le simple donjon jusqu’à l’enceinte urbaine, puis se spécialise dans le sens de « château fort » et se réduit ensuite à celui de « résidence seigneurale fortifiée »[28].

    Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Indremont[29].

    Ses habitants sont appelés les Châtillonnais[30].

    Histoire

    Âge de pierre

    Au hameau de la Gambade, en face de Toizelay, au sud de la route de Tours, et à l'est du GR un menhir est édifié. Il constitue la plus ancienne trace de la présence humaine à Châtillon.

    Moyen Âge

    Châtillon se situe aux confins de la Touraine et du Berry. La plus ancienne mention de la ville se trouve dans le Liber de compositione castri Ambaziae qui indique que Charles le Chauve a donné, vers 860-870, à Haimon Ier la terre de Buzançais, la motte et la demeure de Châtillon, et le tiers d'Amboise. Son fils, Robert (Ier), hérita de ses biens qui revinrent ensuite à son petit-fils, Haimon II de Buzançais. Lui succéda Sulpice Ier Mille-Boucliers vers 950, seigneur de Buzançais. Ce dernier eut deux fils, Robert Ier (né en 935) qui lui succéda, et Hervé, qui fut trésorier de l'abbaye Saint-Martin de Tours et la fit reconstruire après un incendie, vers 994. Robert Ier eut deux fils : Archambaud et Hervé/Sulpice (II). Archambaud eut une fille, Hersende de Buzançais, qui par son mariage avec Lisois d'Amboise a fondé la Maison d'Amboise ; son frère Hervé/Sulpice (II), seigneur de Verneuil et de la tour d'Amboise, succéda à son oncle Hervé comme trésorier de l'abbaye Saint-Martin de Tours. Le comte d'Anjou Foulque Nerra est intervenu dans le partage de la succession d'Archambaud, mais les descendants d'Archambaud sont restés seigneurs de Châtillon au moins jusqu'au XIIe siècle tout en étant dépendants des comtes d'Anjou dès le début du XIe siècle. Nota : Les comtes de Buzançais (Chatillon-Amboise) sont issus des comtes d'Anjou (Cousins).

    En 935 a lieu près de Châtillon-sur-Indre un affrontement entre des troupes d'envahisseurs hongrois avec celles menées par Ebbes Ier de Déols, dit l'Ancien ou le Noble.

    En , le comte d'Anjou Henri Plantagenêt épouse Aliénor d'Aquitaine, séparée de Louis VII. En 1154 il devient roi d'Angleterre et duc de Normandie sous le nom d'Henri II. Il est le vassal le plus puissant du roi de France et son domaine est le plus grand. En 1180, Philippe Auguste, fils de Louis VII et d'Adèle de Champagne, devient roi de France.

    L'apogée de la ville se situe au XIIe siècle sous la domination des comtes d'Anjou, en particulier le conquérant de l'Angleterre, Henri II Plantagenêt, seigneur de Châtillon de 1151 à 1189. C'est lui qui fit édifier le donjon et les murailles de la forteresse destinée à devenir un point d'appui sur les frontières orientales de l'Anjou.

    En , Henri II Plantagenêt passe un acte à Châtillon-sur-Indre au profit de l'abbaye de Beaugerais.

    Le , Philippe Auguste y rencontre Henri II. Le château a dû être pris par Philippe Auguste la même année.

    Dans les conflits entre Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste, le château a changé plusieurs fois de contrôle. Par le traité signé le entre Philippe Auguste et Jean sans Terre (qui négligeait ainsi les intérêts de son frère le roi Richard, alors prisonnier du Saint-Empire), les châteaux de Loches, d'Arches et de Châtillon-sur-Indre sont donnés en gage au roi de France.

    Philippe Auguste a conquis la Touraine en 1205. En , il cède les châteaux de Loches et de Châtillon-sur-Indre au fils du connétable Dreux IV de Mello qui les avait conquis, à la condition qu'ils lui soient rendus à sa demande. En 1249, le roi demanda à ses descendants qu'on lui restitue les châteaux. Les descendants ayant contesté cette restitution, le roi accorda à Dreux, neveu du précédent, 600 livres pour renoncer aux châteaux de Loches et de Châtillon-sur-Indre. Les recettes des prévôtés de Châtillon et de Loches sont portées au compte des bailliages de France en 1250.

    En 1274, Philippe III, fils de Saint Louis (lui-même petit-fils de Philippe Auguste), donne le château, la ville et la châtellenie de Châtillon à son chambellan Pierre de La Broce. Bien qu'il n'ait été seigneur de Châtillon que jusqu'au début de 1278, il eut le temps de faire construire le logis seigneurial. Quand Pierre de La Broce est arrêté, le logis est encore en cours de construction. Les dépositions faites au moment de l'arrestation de Pierre de La Broce donnent le nom d'Harpin, valet de Pierre de La Broce et régisseur des travaux réalisés par maître Pierre du Ru, entrepreneur en maçonnerie.

    La châtellenie est alors réintégrée dans le domaine royal. Le château sert de séjour royal occasionnel au cours des XIIIe et XIVe siècles. Philippe III est présent au château entre le 26 et le . Son fils le roi Philippe IV y séjourne en , et , et son propre fils Charles IV y signe un acte le . Le futur Jean II séjourne au château en 1345 et 1346.

    La châtellenie de Châtillon-sur-Indre faisait partie du duché de Touraine. Le duché de Touraine est un apanage de Louis Ier d'Orléans en 1386. Il nomme en 1388 Jean des Barres, chevalier et chambellan du roi, capitaine du château.

    La paroisse était située à l’origine à Toizelay (à 1 km à l’ouest du village actuel), jusqu’à la construction du château à Châtillon. Le château a créé un pôle d’attraction, et le village s’est petit à petit presque entièrement déplacé, jusqu’à ce que le village d’origine ne soit qu’un simple hameau. Il a cependant conservé les cimetières[31]. La concurrence créée entre les deux paroisses, la plus vieille, Saint-Tiburce à Toizelay , et Saint-Outrille, la nouvelle, à Châtillon, suscita un long conflit qui dura du XIIe siècle au XVIIIe siècle[32]. Le nouveau bourg était entouré d’un mur d’enceinte symbolique, de 8 m de haut mais de seulement 60 à 70 cm d’épaisseur[33].

    De la fin du Moyen Âge à la Révolution

    En 1432, le château sert de prison à Louis d'Amboise. En 1441, Robert de Flot, dit Floquin (Robert de Flocques ?), est capitaine du château. Le , c'est Jean de Boisredon qui est nommé capitaine du château.

    Le , Tanneguy IV du Chastel rend hommage lige pour le château, la ville et la châtellenie qu'il reçoit en paiement d'une dette de 360 000 livres que lui doit le roi. Son épouse, Jeanne de Raguenel de Malestroit de la Bellière conserva la châtellenie en usufruit jusqu'à ce que le roi Charles VIII la donne à son épouse, Anne de Bretagne, le . Finalement Anne de Bretagne préféra le château de Mehun-sur-Yèvre en 1494. Charles VIII séjourne à Châtillon en 1496.

    Louis XI avait marié sa fille, Jeanne de France, en 1476, avec Louis II d'Orléans. Cette dernière, mal conformée, était probablement stérile. Il espérait par ce moyen l'extinction de cette maison cadette des Valois. À la mort de Charles VIII, en 1498, Louis II d'Orléans devint roi sous le nom de Louis XII. Il obtint alors l'annulation de son mariage avec Jeanne de France par le pape Alexandre VI. Il donna à Jeanne de France le duché de Berry et la châtellenie de Châtillon-sur-Indre le . Le , l'archevêque de Bourges bénit et consacre la chapelle Notre-Dame du Château et d'y conserver le Saint-Sacrement. À sa mort, en 1505, la châtellenie revient au domaine royal.

    François Ier donne tout le revenu de la seigneurie de Châtillon à Charles de Solier, seigneur de Morette (Solaro di Moretta, cf. Charles de Solier, comte de Morette, 1480/1481-1552, ambassadeur de France en Angleterre), le , sans en avoir la propriété. Henri II racheta ce droit pour pouvoir assigner la châtellenie sur le douaire d'Éléonore d'Autriche, le . À la mort de la reine, le , la terre retourne au domaine royal.

    Par lettre patente enregistrée le au Parlement de Paris, Henri III donne à son frère François d'Alençon en complément d'apanage les duchés d'Anjou, de Berry et de Touraine. François d'Alençon assigna la terre de Châtillon à Louis de Hacqueville, seigneur de Neuville[34]. Puis Henri III lui reprit la terre pour l'engager par contrat, le , pour 60 000 écus, à Jean Marteau au nom de Florent Guyot, sieur de Lessart. Florent Guyot était gouverneur de Saumur avant que cette fonction soit attribuée à Philippe Duplessis-Mornay le . Il y a fait d'importants travaux de fortification et de réparations. Un arrêt du attribua une rente de 194 écus à Louis de Hacqueville en compensation de la terre de Châtillon.

    Châtillon devient le siège d'une élection par démembrement de celle de Loches, en , et comprenant treize paroisses. Pour permettre la construction d'un auditoire, tribunal de justice, et d'une prison, des lettres patentes du prévoient la levée d'un impôt de 1 000 livres dans l'élection.

    Florent Guyot vendit ses droits sur Châtillon à César de Vendôme, fils naturel d'Henri IV, le pour 34 886 livres. Bien que la terre fût vendue à un seigneur engagiste, le roi conservait le droit de nommer le capitaine du château. C'est ce que fit Henri IV en nommant le le baron de Sennevières, Charles de Tranchelion, un protestant, à la charge de capitaine du château de la ville. Cette nomination a été confirmée le par Louis XIII. Les habitants vont entrer en conflit avec lui pour la construction d'une porte - la porte Nord - et l'ouverture des murailles de la ville sans autorisation du roi. Le conseil du roi examina la plainte le et ordonna d'arrêter les travaux et de remettre la muraille dans l'état précédent.

    Châtillon devient le siège d'un bailliage et d'un présidial par démembrement du présidial de Tours, en 1639. Le bâtiment de justice et d'administration afférent est construit dans le quartier Saint-Nicolas.

    Le , César de Vendôme vend la terre de Châtillon à Georges Ysoré, conseiller du roi, capitaine de cent hommes d'armes, lieutenant général du gouvernement de Touraine, marquis d'Airvault, pour la somme de 60 000 livres. La vente comprend aussi la charge de capitaine du château. Il fit d'importants travaux dans ledit château. Il est encore seigneur par engagement dans un acte du .

    Son fils René Ysoré succéda, mais la terre est saisie et adjugée le à Jean-Paul de Barillon d'Amoncourt de Branges de Morangis, conseiller d'État, ambassadeur extraordinaire en Angleterre. Il donna Châtillon en dot à sa fille Philiberte au moment de son mariage avec Denis-Jean Amelot de Chaillou, le . Jean-Jacques Amelot de Chaillou succéda à son père à sa mort en 1746. Antoine-Jean Amelot de Chaillou hérita de ses domaines à la mort de Jean-Jacques Amelot, le . Par lettre de , enregistrées en 1783, la seigneurie de Châtillon est élevée en marquisat de Chaillou. La seigneurie resta dans la famille Amelot de Chaillou jusqu'à la Révolution.

    Le , le Parlement de Paris enregistre l'échange avec le roi de la châtellenie de Châtillon contre des terres et des maisons proches du parc de Versailles possédés par Amelot de Chaillou. La châtellenie quitta à cette date le domaine royal.

    À la fin du XVIIe siècle, Sylvain Charost, prieur de Miseray, l'abbaye d'Heugnes est arrêté. Il est accusé de complicité de meurtre à Châtillon-sur-Indre. C'est une grossière calomnie et il est innocenté en 1701[35].

    Révolution française et Premier Empire

    Comme Azay-le-Ferron, cette commune tourangelle fut, en compagnie de quelques-unes de ses voisines, regroupée avec le Bas-Berry pour former le département de l'Indre. Elle fut primitivement chef-lieu du district de Châtillon, de 1790 à 1795. Entre 1790 et 1794, la commune absorbe celle voisine de Saint-Martin-de-Vertou.

    Le , les héritiers d'Antoine-Jean Amelot vendent les bâtiments du château sauf le donjon et la terrasse adjacente. Le logis est vendu en quatre parcelles.

    Période contemporaine

    Le , Édouard de la Cotardière donne le donjon à la commune.

    Le donjon est transformé en château d'eau par la commune en 1930.

    Pour permettre l'installation de salles de réunions, d'une salle de spectacles et d'une salle de patronage laïc, la commune acheta en 1932 deux parcelles de l'ancien logis. Les travaux sont dirigés par les architectes Albert Laprade et Jean Varaine. Les locaux sont inaugurés en 1935.

    Entre le 29 janvier et le , plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans l’Indre. Contrairement aux départements voisins qui font appel aux communes, l’Indre réussit à les regrouper dans seulement trois, puis sept centres, ce qui permet un meilleur contrôle de cette population considérée comme dangereuse (notamment sur le plan sanitaire). Châtillon-sur-Indre est l’un des centres ouverts en second[36],[37]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[38]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui en facilite les conditions, mais une grande partie préfèrent rester. La fermeture du camp, prévue pour le 10 mars, est repoussée au 1er juin. L’exode de juin 1940 concerne aussi ces réfugiés, qui une fois la campagne de France passée, reviennent. Le régime de Vichy les rassemble alors au camp de Douadic, surveillé par la police[39].

    La région de Châtillon-sur-Indre est pendant la Seconde Guerre mondiale un centre important de résistance à l'occupation. Des parachutages ont lieu. Dès le débarquement en Normandie, les premiers sabotages sont effectués sur le « Pont de fer ». La ville se trouvant sur une des routes de la retraite allemande, des épisodes sanglants marquent cette retraite tout au long du mois d'août, particulièrement les 12, 16, 25, 27 et , faisant de nombreuses victimes à chaque incident[40].

    À la suite du redécoupage cantonal de 2014[41], la commune n'est plus chef-lieu de canton.

    Politique et administration

    La commune dépend de l'arrondissement de Châteauroux, du canton de Buzançais, de la première circonscription de l'Indre et de la communauté de communes du Châtillonnais en Berry[42].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[43]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 octobre 1947 René Cluzeau  ?  ?
    octobre 1947 mai 1953 Georges Delacou  ?  ?
    mai 1953 mars 1959 René Cluzeau  ?  ?
    mars 1959 mars 1965 Guy Rochette  ? Conseiller général de l'Indre (1951-1976)
    mars 1965 mars 1971 Roger Marteau  ?  ?
    mars 1971 mars 1977 Guy Rochette  ? Conseiller général de l'Indre (1951-1976)
    mars 1977 mars 1983 René Tixier PS Conseiller général de l'Indre (1977-1982)
    mars 1983 mars 2001 Alfred Fréville PS puis DVG Conseiller général de l'Indre (1982-2001)
    mars 2001[44] mars 2008 Yves Thomas DVG  
    mars 2008[45],[46] 2020 Michel Hétroy DVD Président de la communauté de communes du Châtillonnais en Berry
    Médecin
    2020 En cours Gérard Nicaud EELV Conseiller régional, Président de la Communauté de communes
    Les données manquantes sont à compléter.

    Budget et fiscalité 2017

    En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[47] :

    • total des produits de fonctionnement : 2 469 000 , soit 890  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 2 004 000 , soit 723  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 1 153 000 , soit 416  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 663 000 , soit 239  par habitant ;
    • endettement : 2 315 000 , soit 835  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 19,01 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,93 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 44,97 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 068 [48].

    Instances judiciaires et administratives

    La commune dispose des services suivants :

    Jumelages

    •  Solférino (Italie) depuis 2003.
    •  Haskovo (Bulgarie) depuis le .
    • Tetbury (Angleterre)
    • Shatura (Russie)
    • Chapelle-lez-Herlaimont (Belgique)

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[56].

    En 2019, la commune comptait 2 360 habitants[Note 2], en diminution de 12,79 % par rapport à 2013 (Indre : −3,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 8002 6272 7582 9523 3393 3123 5753 6763 925
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 9263 8693 8753 6433 4553 4363 5003 5553 628
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 6623 5423 6213 3713 4163 3353 3763 5993 404
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3 4793 6583 6243 5263 2623 1192 9092 8692 833
    2014 2019 - - - - - - -
    2 6832 360-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de la circonscription académique du Blanc.

    Manifestations culturelles et festivités

    Équipement culturel

    • Médiathèque François-Rabelais.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[61] :

    • Médecins à Châtillon-sur-Indre, Clion,
    • Pharmacies,
    • La commune possède un hôpital local[62],
    • Centre hospitalier de Loches, hôpital local de Saint-Aignan.

    Sports

    • Natation[63].
    • Nombreuses associations sportives[64].

    Médias

    La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

    Cultes

    Culte catholique

    La commune de Châtillon-sur-Indre dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné de Brenne-Touraine[65] et de la paroisse de Châtillon-sur-Indre. Le lieu de culte est l'église Notre-Dame.

    Économie

    La commune se situe dans l'unité urbaine de Châtillon-sur-Indre, dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de Châtillon-sur-Indre[42].

    La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage des fromages Valençay[66] et Sainte-maure-de-touraine[67].

    Un camping est présent dans la commune. Il s'agit du camping municipal des Rives de l'Indre qui dispose de 52 emplacements[68].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Château de Châtillon-sur Indre

    Le château[82],[83],[84] a été construit à partir d'une motte castrale existant sous Charles II le Chauve, par Henri II Plantagenêt vers 1150, pour la chemise, et vers 1188 pour la fin de la construction de la « Grosse Tour ». Il en reste le donjon, appelée Tour de César, légèrement conique[85],[86], sa chemise polygonale ainsi que la courtine nord défendue par deux tours, ou porte d'en bas, rue Isorée[87],[88] tout le reste a été remanié ou détruit. On ne connaît pas le logis contemporain du donjon. Le logis avec le bâtiment des anciennes prisons ont été construits à l'Est du donjon après la donation du château par Philippe III à son chancelier Pierre de La Broce[89]. Il en a entrepris la construction à partir de 1274. Le château est revenu au domaine royal après la condamnation de Pierre de La Broce et sa pendaison en . La construction a été poursuivie et terminée par Philippe III, avec la construction de la terrasse avant 1285, faisant du château-fort, un château résidentiel. Bien que partagé entre la commune et des propriétaires privés et profondément modifié lors de l'aménagement de la salle des fêtes vers 1930, il garde l'essentiel de son intérêt. C'est l'un des très rares témoins en France, de l'architecture civile du XIIIe siècle. Même si la datation du XVe siècle réapparaît régulièrement, l'étude réalisée par Jean-Pierre Ravaux en 1984 reste tout à fait convaincante par la quantité et la qualité des arguments architecturaux et des documents d'archives apportés à l'appui de sa thèse. Des études publiées dans le « Bulletin monumental » de 2010 ont permis de les préciser. Il a été restauré en 2006[90].

    Église Notre-Dame

    L'église Notre-Dame[82],[91],[92] est contemporaine de la construction du château fort, la collégiale Saint-Outrille aujourd'hui église Notre-Dame[93], a été édifiée sur plus d'un siècle. Les éléments les plus anciens de l'abside sont de la fin du XIe siècle, le corps de l'édifice est du XIIe siècle alors que la voûte de la croisée du transept ainsi que certains éléments de la façade occidentale sont du début du XIIIe siècle. La richesse de son décor sculpté, ses verrières[94], la variété des techniques employées pour ses voûtes et son étonnante élévation sont ses intérêts majeurs[95]. La cloche est de 1772[96]. Orgue de chœur, Chapelle absidiale gauche[97].

    Labels et distinctions

    Elle a obtenu au concours des villes et villages fleuris :

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Jacques Amelot de Chaillou (1689-1749), marquis de Combrande, baron de Châtillon-sur-Indre, homme politique, fut académicien élu le au fauteuil n° 10. Ministre d'État en 1737, né à Châtillon-sur-Indre.
    • Augustin Bouchereau est un homme politique français né le à Châtillon-sur-Indre, ancienne paroisse de Toiselay, devenue un quartier de la commune (Cher) et décédé le à Chauny (Aisne).

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    De sinople aux trois tours d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or[105].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

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    32. Berry médiéval, op. cit., p. 55.
    33. Berry médiéval, op. cit., p. 57.
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    37. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 46.
    38. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
    39. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
    40. Tableau des victimes, p. 121, dans l'ouvrage de Daniel Chartier.
    41. « LOI no  2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
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    58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    59. « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
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    61. Professionnels et établissements de santé
    62. Site hopital.fr : Centre Hospitalier de Proximite (Chatillon-sur-Indre), consulté le 24 août 2012.
    63. Piscine Intercommunale
    64. Associations sportives
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    68. « Camping municipal Les Rives de l'Indre », sur le site de campingfrance.com (consulté le ).
    69. « Château de Pouzieux », notice no PA00097302, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    70. « Ensemble castral », notice no PA00097301, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    71. « Tour de César », notice no PA00097306, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    72. « Immeuble : restes de l'ancienne porte de l'enceinte du château », notice no PA00097304, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    73. Bernard Briais (ill. Jean-Claude Degré et Philippe Grellier), Découvrir la Touraine : la vallée de l'Indrois, Chambray-lès-Tours, CLD, , 169 p., p. 44.
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    75. « Ancien prieuré de Saint-Martin-de-Vertou, dit Maison du Bailli », notice no PA00097305, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    76. Notice no PA36000007, base Mérimée, ministère français de la Culture
    77. « Hôtel dit des Rois ou d'Henri III », notice no PA36000006, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    78. Notice no PA36000018, base Mérimée, ministère français de la Culture
    79. Monument aux morts
    80. monument aux morts décoré par Henri Marret
    81. Francesca Picou-Lacour et Lucien Lacour, Sur les pas d'Ernest Nivet dans l'Indre, Châteauroux, Les Amis d'Ernest Nivet, , 52 p..
    82. Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le Guide du patrimoine : Centre, Val de Loire, Paris, Hachette, , 308 p. (ISBN 2-01-018538-2).
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    86. Christian Corvisier, Bulletin monumental : Le donjon de Châtillon-sur-Indre, t. 168-1, Paris, Société française d'archéologie, , p. 17-32.
    87. « Immeuble », notice no PA00097304, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    88. Paul Langueuin, Bulletin monumental : Les tours de flanquements quadrangulaires du château de Châtillon-sur-Indre : archaïsme ou précocité, t. 168-1, Paris, Société française d'archéologie, , p. 33-37.
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    90. « Ensemble castral », notice no PA00097301, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    91. Jean Favière, Berry roman, Le Pierre-qui-Vire, Zodiaque, coll. « La nuit des temps », , 32e éd., p. 27-28.
    92. Jean-Pierre Ravaux, Congrès archéologique de France. 142e session. Bas-Berry. 1984 : L'église Notre-Dame (autrefois Saint-Outrille) de Châtillon-sur-Indre, Paris, Société Française d'Archéologie, , p. 40-55.
    93. « Eglise Notre-Dame », notice no PA00097303, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    94. Verrières de l'église Notre-Dame
    95. Église Notre Dame
    96. Notice no PM36000052, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église paroissiale
    97. Orgue de chœur, Chapelle absidiale gauche
    98. [PDF] 45e concours des villes et villages fleuris - Palmarès 2004, consulté le 23 septembre 2009.
    99. [PDF] 46e concours des villes et villages fleuris - Palmarès 2005, consulté le 23 septembre 2009.
    100. [PDF] 47e concours des villes et villages fleuris - Palmarès 2006, consulté le 23 septembre 2009.
    101. [PDF] 48e concours des villes et villages fleuris - Palmarès 2007, consulté le 23 septembre 2009.
    102. [PDF] 49e concours des villes et villages fleuris - Palmarès 2008, consulté le 23 septembre 2009.
    103. [PDF] 52e concours des villes et villages fleuris - Palmarès 2011, consulté le 23 septembre 2011.
    104. Site des villes et villages fleuris : Toutes les communes fleuries, consulté le 22 décembre 2016.
    105. Le blason ou armes de Chatillon sur Indre
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