Chambain

Chambain est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Chambain
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Franck Moilleron
2020-2026
Code postal 21290
Code commune 21129
Démographie
Population
municipale
22 hab. (2019 )
Densité 2,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 47′ 54″ nord, 4° 55′ 18″ est
Altitude Min. 354 m
Max. 449 m
Superficie 9,75 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Châtillon-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Chambain
Géolocalisation sur la carte : France
Chambain
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Chambain
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Chambain

    Géographie

    La commune de Chambain s'étend sur 9,8 km2 à 3 km au sud-ouest de Gurgy-le-Château. Située entre 354 et 449 mètres d'altitude, elle est irriguée par l’Aubette et, le ruisseau de la Beze

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Chambain est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,3 %), terres arables (42 %), zones agricoles hétérogènes (9 %), prairies (2,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Un menhir[8] témoigne d'une occupation néolithique et, à la Combe au Saint, un tumulus a livré des vestiges des âges du bronze et du fer ainsi que de la période gallo-romaine qui confirment la pérennité du peuplement des lieux.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    La seigneurie dévolue aux Templiers de Bure à la fin du XIIIe siècle passe aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dès le début du siècle suivant[9].

    Politique et administration

    Chambain appartient :

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988  ? Auguste Huguenin    
    mars 2001 en cours Francis Levêque    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

    En 2019, la commune comptait 22 habitants[Note 3], en diminution de 43,59 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    177182169211265291263253249
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    232236216230205187164133117
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    107102858610787837880
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    664746493639323039
    2018 2019 - - - - - - -
    2322-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Le cheval gris

    Lieux et monuments

    • Menhir du cheval gris  Classé MH (1923) [8]
    • Tumulus de la Bosse-de-Menley
    • L'église Saint-Sulpice, remaniée et plafonnée en 1631 a gardé un chœur du XIIe siècle. Elle conserve deux statues en pierre du XVIe siècle : une Annonciation de la Vierge et saint Michel terrassant le dragon.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Fiche Mérimée
    9. René Paris 1987, p. 139.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Bibliographie

    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Anbe, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne,

    Articles connexes

    Liens externes

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