Faverolles-lès-Lucey

Faverolles-lès-Lucey est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est également dans le périmètre du parc national de forêts.

Faverolles-lès-Lucey

Église Saint-Renobert et mairie
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Jean-François Giera
2020-2026
Code postal 21290
Code commune 21262
Démographie
Population
municipale
30 hab. (2019 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 50′ 12″ nord, 4° 51′ 48″ est
Altitude Min. 306 m
Max. 411 m
Superficie 10,08 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Faverolles-lès-Lucey
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Faverolles-lès-Lucey
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Faverolles-lès-Lucey
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Faverolles-lès-Lucey

    Géographie

    Faverolles fait partie du plateau de Langres, le village est situé sur l'un des contreforts qui se détachent de la ligne de faîte de ce plateau entre la source de l'Ource et celle de l'Aube.

    La commune s'étend sur 10,1 km2 situés entre 306 et 411 mètres d'altitude. Son territoire mesure 5,3 km dans sa plus grande longueur du sud-sud est au nord-nord est et 2 km dans sa largeur du nord au sud. Enfin son périmètre est d'environ 15 km. Sa superficie est de 1 008 ha, se composant de 675 ha de forêts (dont 390 ha communaux), 217 ha de terres cultivables, le reste de prés, étangs et village. L'altitude est de 320 m avec le point le plut haut de la commune à 406 m.

    Les écarts de Faverolles sont : le hameau de Saint Broing[Note 1] et le Moulin.

    Hydrographie

    La commune est bien irriguée par les ruisseaux de Fontenil, de Peute Embauche et de Valverset qui alimenent les étangs du Moulin et du Chainoi.

    Communes limitrophes

    Lucey
    Leuglay N Gurgy-le-Château
    O    Faverolles-lès-Lucey    E
    S
    Recey-sur-Ource Chambain

    Urbanisme

    Typologie

    Faverolles-lès-Lucey est une commune rurale[Note 2],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,2 %), terres arables (26,9 %), prairies (6,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom du pays de Faverolles a pour étymologie FEVE, de fèvieule, nom générique sous lequel on désigne les haricots. Cette étymologie, du reste, est la plus logique et semble préférable à toute autre, car la terre légère qui couvre le territoire de notre commune est très propice à la culture de cette plante légumineuse qui, avant la découverte de la pomme de terre, et sa culture dans nos pays, entrait avec les lentilles, pour une large part dans l'alimentation quotidienne.

    Histoire

    La commune a appartenu successivement aux Chartreux de Lugny (avant 1187), puis aux évêques de Langres jusqu'en 1789. Le hameau de Saint-Broing formait jadis une commune distincte, s’administrant elle–même, ayant son église, son cimetière. Saint-Broing a été réuni à Faverolles par un arrêté du représentant du peuple dans le département de la Côte-d’Or, le 9 nivôse an III de la République. Le hameau après une succession de dénominations s'appelle désormais le Petit Saint Broing. Le Moulin a toujours été une dépendance de Faverolles. Tout à côté existait autrefois des hauts fourneaux assez importants, détruits en 1836 par une inondation.

    Les édifices communaux encore visibles actuellement sont l'église avec le clocher et vaisseau datant du XIIIe siècle puis la chapelle droite rajoutée construite au XVIIIe siècle (1777) par l'architecte parisien Buron. Dans l'enclos, on retrouve une croix monumentale, croix érigée dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. L’Église et la commune sont sous la protection de deux saint-patrons, Saint-Pierre-ès-Liens et Saint-Renobert, célébré pendant la deuxième quinzaine du mois d'octobre. Jadis, à l'issue des vêpres avait lieu la bénédiction du bétail afin de le préserver toute une année des maladies qui peuvent lui survenir.

    Deux lavoirs restaurés sont également visibles le premier datant du XIXe siècle et le second entièrement restauré probablement du XVIIIe siècle. Les fontaines publiques de Faverolles datent de 1845 et sont situés l’une dans le centre du village et l'autre rue des Carrons (l'eau courante fut amenée à Faverolles en 1973 !). La mairie actuelle date, elle, de 1882.

    L'activité dans le village a toujours été basée sur l'agriculture, un nombre important de cultivateurs exploitait les terres. On peut noter la présence autrefois d'un atelier de tisserand tenu par François Doderet, d'une famille de maçon : les Monniot, de nombreux tonneliers, de sabotiers, de marchands de bois, d'un tourneur, d'une rempailleuse, et bien entendu d'un aubergiste (Chameroy - 1836, Pâris Antoine, Cornu - 1888, Paintentre - 1909, et Mme Cellier). Il n'y a plus d'artisans, le dernier était un plâtrier (1989) ; le café a quant à lui fermé ses portes en 1985.

    L'école

    Avant 1792, Faverolles était réuni à Lucey pour le service de l'instruction. La première nomination de recteur d'école à Faverolles date du 1er décembre 1792 : c'est celle d'Antoine Ronot. Celui-ci arrivait de Menesble, et outre le service de l'instruction il devait assister le curé Leblond desservant la paroisse de Faverolles et assurer le secrétariat de mairie.

    La salle d'école était à la maison commune située alors à l'angle de la rue des Carrons. Entre 1815 et 1820 la maison commune fut transférée dans une maison plus confortable comportant 4 pièces et située à l'angle de la route de Lucey. Ce n'est qu'en 1884 que la mairie et par conséquent l'école, se retrouva à l'emplacement que nous connaissons aujourd'hui.

    En effet le conseil constatant que la maison commune était dans un état déplorable, que la salle de classe n'offrait pas une étendue suffisante et que les enfants y respirait un air vicié et corrompu, il demanda le secours de l'État pour la construction d'une nouvelle maison commune. La loi sur l'instruction primaire gratuite et obligatoire ne produisit pas beaucoup d'effet au début, l'école ne fut pas mieux fréquentée. Aussitôt le mois de mars arrivé, les parents retiraient leurs enfants pour les envoyer garder le bétail ou travailler aux champs.

    En 1884, un conflit opposa le conseil et l'instituteur car ce dernier empêchait l'accès à la mairie, allant même jusqu'à enfermer à l'intérieur un adjoint venu consulter des documents ! Toutefois de nombreux élèves passèrent par cette école puisque ce n'est en 1965 qu'elle ferma ses portes.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1791 Antoine Paris    
    1791 1792 François Grapin    
    1792 1800 François Clerc    
    1800 1810 M. Leclerc    
    1810 1811 Jean-Baptiste Grapin    
    1821 1826 Jacques Frenois    
    1826 1830 Nicolas Zarat    
    1830 1831 Jean-Baptiste Grapin    
    1831 1843 Jacques Frenois    
    1843 1848 Nicolas Zarat    
    1848 1850 Bernard Grapin    
    1850 1865 Pierre Chamaroy    
    1865 1887 Bernard Grapin    
    1887 1888 Émile Ronot    
    1888 1919 Amédée Grapin    
    1919 1953 Désiré Pitois    
    1953 1956 Joseph Grapin    
    1956 1965 André Martin    
    1965 1985 Gilbert Martin    
    1985 1995 Andrée Clincke    
    1995 2001 Madeleine Bourceret    
    2001 2020 Laurent Schembri UDF puis
    UDI
     
    Les données manquantes sont à compléter.

    Faverolles-lès-Lucey appartient à l'arrondissement de Montbard, au canton de Châtillon-sur-Seine et à la communauté de communes du Pays Châtillonnais.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].

    En 2019, la commune comptait 30 habitants[Note 3], en diminution de 14,29 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    126161161161185187208199188
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1671751581521331151099789
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    908468568366755349
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    384143361722343635
    2017 2019 - - - - - - -
    3130-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux, monuments et pôles d'intérêt

    • L'église Saint-Renobert dont la construction initiale remonte au XIIIe siècle ;
    • La chapelle du Petit-Saint-Broing ;
    • Le chateau de Fravrolles situé à proximité est propriété privée ;
    • Les étangs du Moulin et du Chainoi.

    Village fleuri

    La commune est classée deux fleurs au Palmarès national des villes et villages fleuris. Le fleurissement, réalisé exclusivement par les bénévoles de la commune, permet à Faverolles d'être la plus petite commune de France labellisée « Village fleuri ».

    Héraldique

    Blason
    D'or au pied de faverole de sinople mouvant de la pointe, au chef parti au I d'azur à la croix d'or cantonnée au 1 et au 4 d'une fleur de lys du même, au 2 et au 3 d'une étoile aussi d'or, et au II d'azur au sautoir cousu de gueules cantonné de quatre fleurs de lys d'or[12].
    Détails
    Armes parlantes.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. A ne pas confondre avec Saint-Broing-les-Moines dans le même département
    2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    12. « Faverolles-lès-Lucey », sur www.sivomderecey.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Anbe, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne,

    Articles connexes

    Liens externes

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